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Par Chantal VINCENT

  • DE NOS SOEURS ÉGORGÉES

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    DE NOS SOEURS ÉGORGÉES

    Rachid Ezziane

    Editions : "Les Presses du Chélif"

    M'hamdia, Naïma, Hafida, Kheira, Sahnounia, Zohra, Fatima, Amina, Aziza, Kheira, Rachida : ces prénoms sont ceux des onze jeunes femmes institutrices, assassinées par des terroristes islamistes, sans foi ni loi, également appelés : "fous de Dieu", le 27 septembre 1997 près de Sfisef, dans la Wilaya de Sidi Bel-Abbès (Algérie).DE NOS SOEURS ÉGORGÉES

    Elles avaient, certes, reçu des menaces de mort si elles ne s'arrêtaient pas d'enseigner et elles savaient pertinemment qu'elles couraient un risque démesuré. Cependant, elles ont persisté dans leur volonté de poursuivre leur métier d'enseignantes car elles étaient persuadées que l'école, ce temple du savoir, était le chemin vers la liberté et l'épanouissement.

    C'est à partir de cette tragédie innommable que Rachid Ezziane a écrit son "roman". Certes, le parcours de ces femmes est imaginé par l'auteur mais il apporte à son récit de tels arguments, notamment, sur le combat réellement mené contre le terrorisme et l'obscurantisme au cours de cette décennie noire qu'on se laisse totalement porté par le parcours de ces jeunes femmes (la plus âgée avait 40 ans !) au travers de leur vie quotidienne, de leurs peurs, chaque matin, avant d'aller prendre ce bus qui les emmène dans leur classe respective. Ces institutrices étaient mieux placées que quiconque pour savoir que si les guerres prennent naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans leur esprit que peuvent s'élever les défenses de la paix, d'où l'intérêt de l'éducation dès le plus jeune âge.

    Ce récit est un hommage à toute la population algérienne et à ces enseignantes en particulier. Certes, l'auteur y dénonce des atrocités mais il le fait avec l'intelligence, l'émotion et l'empathie qui le caractérisent. Ce livre est également tellement captivant et bouleversant que, une fois ouvert, nous ne pouvons pas le refermer avant de l'avoir terminé !

  • Born to run

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    Born to run

     

     

    Ce livre intéressera plus particulièrement les "passionnés" de courses à pied et/ou sociologues. Son auteur : Chris McDougall est un reporter coureur américain qui est allé à la rencontre d'un peuple du Nord du Mexique, les "Tarahumaras", afin de découvrir leur "secret" car, comme le dit l'auteur : "Sur de grandes distances, personne ne peut battre un "Tarahumara", pas même un cheval, ni un guépard ou un marathonien de niveau olympique". Cependant, bien que ce peuple cultive l'art de l'invisibilité depuis 400 ans, la persévérance de l'auteur sera récompensée après des mois de recherches.

    C'est ainsi qu'il découvrira que les "Tarahumaras" fuient depuis des siècles toute relation avec le monde extérieur et qu'ils possèdent toutes les vertus : force, patience, solidarité, dévouement et ténacité. Les "Tarahumaras" sont les plus grands coureurs de tous les temps. Pour eux, courir n'est pas une passion mais un mode vie. Pour info : ce livre passionnant est une véritable "bible" de la course à pied !

  • LE LIEN/ Lycée Ferroukhi Mustapha

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    LE LIEN

    Lycée Ferroukhi Mustapha

    Retour dans nos souvenirs

    ALMF 2019

     

    C'est lors de mon dernier séjour à Miliana, à l'occasion des retrouvailles du samedi 5 octobre 2019, que j'ai appris la publication de ce livre édité par l'ALMF. Je me suis alors empressée de l'acheter !

    LE LIENEt, je dois bien l'avouer, je ne l'ai pas regretté. Celui-ci est merveilleusement écrit avec, semble t-il, le souci de la précision historique ! Nous remontons ainsi dans le temps, lors de la création d'une "Ecole Normale d'Institutrices" en Algérie décidée par le Maréchal de Mac-Mahon en 1874. Cette école avait été créée à Miliana pour les européennes et les indigènes. La première rentrée eut lieu en 1876. Puis, nous apprenons dans ce livre les évolutions qui ont suivi au fil du temps : la création du Lycée Alphonse Daudet en 1946 (qui deviendra plus tard le lycée "Mohammed Abdou") … le lycée de garçons de Miliana qui sera baptisé en juin 1963 : "Lycée Mustapha Ferroukhi", etc.

    Nous pouvons y découvrir de très nombreuses photos dont celle prise dans la cour du lycée "Mohammed Abdou" (en juin 1963) lors de la remise des prix aux élèves des "deux" lycées ("Mohamed Abdou" ET "Mustapha Ferroukhi") en présence du Président Ahmed Ben Bella et de la fille du Chahid (Zoulikha Ferroukhi). On peut y découvrir également : des listes de professeurs, leurs noms et la matière qu'ils enseignaient. Mais aussi, en hommage à des camarades de classes, la liste de ceux qui sont décédés soit de mort naturelle, soit lors de leur combat pour l'indépendance ou encore, de sinistre mémoire, lors de l'incendie au flanc du Zaccar le 31 octobre 1968.

    Puis, sera évoquée la création du site "Alger Miliana" (en 2008) par notre chère amie Noria ainsi que la décision d'organiser les premières retrouvailles au Lycée Mustapha Ferroukhi le 1er mai 2012. Cette initiative fut prise par un ancien élève du lycée : "Benameur Djelloul".

    Concernant "l'avant-propos" de ce livre écrit par un ancien élève du Lycée (Djillali Kelouaz) dans lequel est évoqué le passé, le présent et l'avenir, je vous laisse le découvrir car celui-ci est très émouvant ainsi que son "éditorial" écrit par l'ALMF. Quoi qu'il en soit, au fil des pages, l'émotion est toujours présente dans ce "Retour dans nos souvenirs".

    Ce livre contient une multitude d'informations très importantes autant pour les "Milianais" eux-mêmes (ou Milianaises) que pour les étudiants, qui n'habitaient pas forcément Miliana à cette "époque-là", mais qui ont néanmoins fait leurs études dans ce très célèbre Lycée.

    Pour celles et ceux qui n'auraient pas encore lu "Le lien", je vous le recommande vivement car il vous fera voyager dans le temps avec joie et émotion.

     

    A NOTER : un excellent DVD est joint à ce livre qui témoigne, s'il en était besoin, de la joie des retrouvailles entre Ferroukhiens et Abdounates.

  • HOMMAGE

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    «MARIE-CLAIRE BOYET, LA MARTYRE DE TAGDEMPT» D’'AMAR BELKHODJA

    En commémoration du 5 juillet et le devoir de mémoire

    Paru dans le journal LE CHÉLIF

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  • LE PIANISTE DE YARMOUK

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    LE PIANISTE DE YARMOUK

    Aeham Ahmad

    Editions : "La découverte"

    hebergement d'image

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  • LE TOUT DERNIER ÉTÉ/ ANNE BERT

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    ANNE BERT

    LE TOUT DERNIER ÉTÉ

    (Récit - Editions Fayard)

    Le tout dernier ete premiere de couverture 1

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  • CE QUI EST PROFOND A BESOIN DE MASQUE (citation de Nietzsche)

     

    "CE QUI EST PROFOND A BESOIN DE MASQUE"
                      (citation de Nietzsche)


    Depuis de très nombreuses années, sauf exception, chaque samedi, je pars de mon domicile dans le courant de la matinée pour me rendre dans une banlieue très proche de la mienne. Depuis quelques mois, je rencontre sur mon parcours un homme faisant la manche.  Je ne saurais pas dire s'il est SDF (sans domicile fixe) ou s'il vit dans une très grande pauvreté. Toujours est-il que, visiblement, il fait la manche non pas pour vivre mais pour survivre. Chaque samedi, au croisement d'un très grand carrefour traversant une nationale, il attend sur le bas côté de la route que le feu tricolore passe au rouge. Lorsque le moment est venu, il va fébrilement d'une voiture à l'autre, sa sébile à la main, qu'il tend aux automobilistes en essayant, souvent vainement, de quémander une aumône. Il doit être âgé d'environ quatre-vingts ans, si ce n'est davantage. Il a une jambe très nettement plus courte que l'autre. Il se déplace avec difficulté à l'aide d'une canne. La première fois que j'ai baissé la vitre de ma voiture pour déposer dans sa sébile une modeste pièce de deux euros, il m'a fait un immense sourire en posant sa main sur son coeur pour me remercier dans un français très approximatif. C'est ainsi que j'ai compris qu'il était algérien. Au fil des mois, une réelle complicité s'est installée entre nous. Chaque samedi, lorsqu'il aperçoit ma vieille Clio, négligeant les autres voitures, il se dirige vers moi avec un sourire malicieux. J'y dépose ma pièce de deux euros et nous échangeons quelques mots d'une grande banalité, certes, mais qui constituent un lien social. Je ne comprends pas toujours ce qu'il me dit mais il est visiblement d'une grande sincérité. Il pose sa main sur son coeur pour me remercier et me dire quelques mots gentils. Il implore Allah en regardant le ciel pour qu'il me protège et protège toute ma famille. Curieusement, si je ne subis jamais - ou très rarement - les coups de klaxon intempestifs des automobilistes qui se trouvent derrière moi pour exprimer leur mécontentement parce que je ne démarre pas à la seconde où le feu tricolore passe au vert, c'est sans doute que la scène qui se déroule sous leurs yeux a quelque chose d'insolite ! Une grand-mère parlant joyeusement et riant avec un SDF ! Cependant, lorsqu'il arrive qu'un automobilisme agacé klaxonne, je continue, imperturbablement, à discuter et à rire avec ce vieux monsieur avant de redémarrer à nouveau.

    S'il est évident que de recevoir une pièce ou deux a une importance vitale pour une personne défavorisée, j'ai toujours pensé qu'il y avait une réelle sincérité dans le regard de cet homme que je croise très régulièrement. J'en ai eu très récemment la preuve !

    Pendant toute la période des grandes vacances, je m'étais aperçue qu'il n'était plus présent, chaque samedi, à ce carrefour. Je m'étais dit que, peut-être, il était parti "au bled". J'étais assez contente pour lui car, dans ce cas, cela prouvait qu'il avait pu avoir assez d'argent pour traverser la méditerranée.

    Parfois, cependant, je ralentissais. Cet homme n'étant pas très grand, je me disais que je ne l'avais peut-être pas vu ... jusqu'à ce récent samedi. Alors que je venais de m'arrêter au feu rouge (j'étais assez loin du carrefour), je l'ai vu se diriger vers la première voiture en tendant sa sébile, sans succès. Il repartait tristement lorsqu'il m'aperçut. Quelle ne fut pas ma surprise de voir ce vieil homme se précipiter en direction de ma voiture. Cela représentait pour lui une grande distance à parcourir compte tenu de son handicap. Il devait faire vite car il ne pouvait pas rester en plein milieu du carrefour sans risque de se faire renverser par les voitures lorsque le feu passerait au vert. Si je pouvais lire la joie sur son visage, je pouvais y lire également une grande émotion. Je ne savais pas ce qu'il se passait. Je ne comprenais pas non plus pourquoi il prenait tant de risques. Lorsqu'il est enfin arrivé à hauteur de mon véhicule, j'ai baissé ma vitre d'une part pour déposer mon obole dans sa sébile mais également pour lui dire que cela me faisait plaisir de le revoir. Si j'ai pu constater que la courte distance qu'il avait parcourue l'avait essoufflé, j'ai vu également qu'il cherchait quelque chose à l'intérieur du vêtement qui lui sert de veste. Ses mains tremblaient car il lui était très difficile de se tenir debout avec sa canne et, dans le même temps, fouiller dans sa veste. Pourtant, assez rapidement, il en a sorti un modeste flacon d'eau de parfum et, sans un mot, il l'a mis fébrilement dans ma main avec une émotion palpable.

    J'étais abasourdie ! Je n'en revenais pas ! Un homme faisant la manche dans la rue qui m'offrait un parfum ! Aucun son ne pouvait sortir de ma bouche ! Pourtant, au moment où le feu passa au vert pour les automobilistes, voyant ma stupéfaction, très vite et à sa manière, ce vieil homme "pris les choses en main" et il me dit sur un ton qui se voulait "directif" : "Allez, va t'en" tout en s'éloignant de mon véhicule mais en restant en plein milieu du carrefour malgré les voitures qui avaient redémarré. Je l'ai regardé totalement ébahie et, bien qu'il se soit éloigné de moi, j'ai pu voir son regard larmoyant. Il était visiblement tellement heureux de m'avoir fait plaisir et il avait sans aucun doute remarqué ma propre émotion.

    J'ai poursuivi mon chemin jusqu'à mon arrivée dans la banlieue voisine. Après avoir garé mon véhicule, j'ai repris ce petit flacon d'eau de parfum pour lire ce qui y était écrit et je me suis aperçue d'une part, que sa fragrance était "orientale" et, d'autre part, qu'il provenait d'un pays que je connais bien, et pour cause, puisque j'y suis née : l'Algérie !

    Nietzsche avait bien raison : "Ce qui est profond a besoin de masque".


    26 Septembre 2015

  • INTERVENTION DU 1ER MAI 2017

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    RETROUVAILLES DU 1ER MAI 2017 - MILIANA

    SOMATOTHERAPIE ET GESTION DU STRESS

    20170501 110126

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  • FRANCINE LECA, SOIGNER LES COEURS

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    FRANCINE LECA

    SOIGNER LES COEURS

    Brigitte Hemmerlin-Petitgand

    (Editions : KERO)

    S 1 Francine LECA est née en 1938. Elle a été la première femme chirurgienne cardiaque en France. Si elle prête le serment d'Hippocrate en 1971 - texte fondateur de la déontologie médicale - elle n'oubliera jamais l'une des suggestions éthiques de celui-ci : "Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent".

     Quelques années plus tard, elle recevra un courrier en provenance d'Iran. Un homme lui écrit pour lui dire que si elle n'intervient pas, son enfant va mourir car il souffre d'une grave malformation cardiaque. Pour s'être rendue à plusieurs reprises dans différents pays et, notamment, dans ceux du tiers monde comme le font nombre de chirurgiens, Francine LECA sait que ce papa a raison, car la chirurgie cardiaque, lorsqu'elle est présente, n'existe qu'à l'état embryonnaire...

     Cette lettre sera un facteur déclenchant pour cette célèbre chirurgienne. Depuis qu'elle est Chef de Service, elle a souvent reçu des messages de parents désespérés auxquels elle ne pouvait pas venir en aide. Pourtant, cette fois, elle se dit que ce petit iranien, elle PEUT le sauver, qu'elle DOIT le sauver.

     Elle décide alors d'aller voir le Directeur de l'hôpital Laënnec. Ses arguments sont les suivants : il y a à l'hôpital tout ce qu'il faut, des lits, du personnel compétent et elle peut opérer gratuitement. Elle est persuadée qu'elle saura le convaincre. Malheureusement les arguments seront insuffisants pour le Directeur qui lui parle de budget, du risque de "réactions" du personnel, etc. Francine LECA l'a bien compris, il faudrait 50 000 Francs - c'était avant l'instauration de l'euro - pour opérer ce petit iranien. Elle sait qu'elle ne peut réussir, seule, à réunir cette somme. Elle contacte alors Patrice ROYNETTE, son filleul, fils d'ouvrier et exemple de réussite sociale qui connaît d'autant mieux le secteur de l'humanitaire qu'il a créé une Association "La mer à Suresnes". Tous les ans, cette Association permet à des enfants défavorisés de faire de la voile.

     Francine LECA ne s'était pas trompée. Patrice ROYNETTE - ainsi que quelques amis - mettront tout en oeuvre pour l'aider à la création d'une Association destinée à collecter des fonds. Cette Association s'appellera : "MCC" (Mécénat Chirurgie Cardiaque).

     Cela fait maintenant quatre mois que Francine LECA a répondu au courrier concernant ce petit iranien mais elle n'a toujours pas reçu de réponse. Est-il encore en vie ? Elle y pense chaque jour.

     Nous sommes en juillet 1996. Deux premiers petits enfants arrivent à l'hôpital Laënnec dans le cadre de "MCC" : Alexander (6 ans) et Anton (3 ans), deux petits Moldaves frêles et maigres. Si la séparation d'avec papa et maman a été une rude épreuve pour les enfants, mais également pour les parents, l'accueil chaleureux qui leur est réservé par tout le personnel hospitalier ainsi que celui de la famille qui prendra soin d'eux après l'intervention chirurgicale leur fera retrouver le sourire.

     Les années ont passé ! Vingt ans déjà ! Cette Association a grandi et déménagé à l'hôpital Necker.

     Brigitte HEMMERLIN-PETITGAND, journaliste et écrivaine, également famille d'accueil à "MCC" depuis 2002 et auteure de ce livre, nous fera ainsi découvrir, au fil des pages, les miracles accomplis par cette Association et les parcours tellement difficiles de si jeunes enfants qui devront être séparés plusieurs semaines de leurs parents afin d'être sauvés, tels que : Asmaou (13 ans) qui vit en Algérie; Alice (10 ans) du Burkina Faso; Yousra, marocaine de 2 ans; Nour, petite algérienne de 18 mois; Mahamoudou, malien de 8 mois; Grace, camerounaise de 2 ans et demi et tant d'autres ! Comment ne pas être ému aux larmes lorsqu'une fillette dira en pleurant à Francine LECA : "Maintenant, je peux courir !".

     En lisant ce livre on ne peut qu'être bouleversés tant les chances de survie de plusieurs enfants sont dérisoires que ce soit sur le plan médical mais, également, parce que certains enfants opérés par "MCC" se trouvent dans des pays en guerre. Les faire venir en France est alors un véritable défi. Cela nécessite un engagement sans faille de la part de tous les membres de cette Association pour laquelle, je dois bien l'avouer, j'éprouve une immense admiration. Les équipes médicales, les familles d'accueil, l'ensemble du personnel administratif sont non seulement très compétents mais également omniprésents et d'un dévouement à nul autre pareil. Il y a, malheureusement, parfois des échecs et ceux-ci ont une résonance telle qu'ils ébranlent absolument tous les membres de "MCC". Sans compter tous ces enfants qui meurent faute d'avoir pu être opérés pour de multiples raisons.

     "MCC" est née grâce à la détermination et l'opiniâtreté d'une femme admirable : Francine LECA qui poursuit, envers et contre tout, chaque jour son combat et ce, depuis des années. En quelques mots, elle témoigne de son engagement : "Tout le monde me dit qu'il faut y aller doucement, mais je n'oublie jamais que si on n'avance pas, on recule".

     Je tiens à préciser aux lecteurs que les droits d'auteur de ce livre sont reversés en totalité à "Mécénat Chirurgie Cardiaque" car cette Association ne bénéficie d'aucune subvention publique et que chaque enfant opéré coûte, en moyenne, 12 000 euros. Par ailleurs, cette Association est parfaitement "transparente". Ses recettes proviennent des appels aux dons, des entreprises partenaires, des réseaux sociaux et autres médias.

  • VOUS N'AUREZ PAS MA HAINE

     

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    VOUS N'AUREZ PAS MA HAINE

    Antoine Leiris

    (Editions : Fayard)

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