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Le coin de AladinZin

  • Hymne à Djamal BENSMAÏL

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    Hymne à Djamal BENSMAÏL

  • RE-OXYGENER. MON JARDIN

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    Quand les palmiers grimpent au ciel,
    Dur sera de s'offrir leur miel,
    Et l'oxygène qu'ils dégagent
    Se disperse dans les nuages.
    J'ai beau entrouvert ma fenêtre,
    Nul oxygène n'y pénètre.

    *
    Je viens d'abattre cinq dattiers
    Hauts, qui ne me donnaient plus d'ombre.
    J'ai, au préalable planté
    A leur place le même nombre
    De jeunes pousses verdoyantes
    Dont les palmes fraîches, pendantes,
    *
    Dégageant l'oxygène et vertes,
    Aérant ma fenêtre ouverte.
    Je n'ai plus besoin de grimpeurs
    Pour m'offrir leurs jolis primeurs
    Devenus à portée de main
    Pour aujourd'hui et pour demain.

    ***

  • 65 eme Novembre d'Algerie ( SONNET )

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    Au lieu d'avoir sur nos têtes de bons oiseaux,
    Bâtisseurs de beaux nids, bosseurs tels des fourmis,
    Nous avons eu plutôt à faire à des corbeaux
    Méchants oiseaux de proie, qui se sont tout permis.
    .
    Poussés par le Tyran et son garde des sceaux,
    Ils ont pris des milliards et les leur ont remis,
    Apres en avoir pris pour eux quelques morceaux
    Et transfére. Le tout en pays ennemis.
    .
    Ils ont été jusqu'à pousser l'outrecuidance
    A vouloir s'ajouter un cinquième mandat.
    Le peuple, lui, ÉN a perdu toute patience.
    .
    Sur toute l'étendue de notre République,
    Nous sommes descendus en marche pacifique,
    Exigeant le départ de tous ces renegats.

  • Sid Ahmed Abdelmalik BAKKALI , NOUS A QUITTÉS

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    LE DÉPART. D ' ÙN. GRAND
    """"""""""""""""""""""""""""""


    Comme un couperet,
    Tomba la nouvelle
    D'un départ secret :
    Dur de croire en elle. !

    Le départ d'un Grand,
    D'une plume belle,
    D'un poète franc,
    Penseur hors échelle,

    Homme de Pardon,
    Citoyen modèle,
    Én lui nous perdons
    Une Citadelle.

  • Le. Maghreb. de. mes. Rêves.

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    Je suis un Algerien ,
    Mais étant frontalier ,
    Le Parler tunisien
    M'est plus que familier .

    Des deux côtés de la frontière ,
    Notre tenue traditionnelle
    Est faite de même matière ,
    ÉT selon le même modèle .

    Les goûts et l'art à la cuisine
    Sont en tous les points identiques
    Chez l'Algerienne ét sa voisine
    Qui use des mêmes pratiques .

    Quand je me concentre et j'écoute
    Chanter les chanteurs de ces lieux ,
    Un immense plaisir m'envoûte .
    Je me sens planer dans les cieux .

  • LES MAGHRÉBINES

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    Qu'as-tu à aller en Belgique
    Y chercher une concubine ?
    Marié-toi au Nord de l'Afrique
    ET choisis une Maghrébine.

    Marocaine ou Mauritanienne,
    Algérienne ou de Tunisie,
    Ou une jolie Oasienne,
    Ou Libyenne de Benghazie.

    Toutes nos femmes sont charmantes,
    On ne peut rencontrer plus belles,
    Dans la nuit étoiles brillantes,
    Semant la lumière autour d'elles.

    Le bonheur l'accompagnera.
    Ton foyer. En sera heureux.
    Avec elles s'éclairera
    L'avenir, et sera radieux.

  • LES. MAGHRÉBINS ( Sonnet ).

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    Le Maghreb est connu depuis les temps antiques
    Par la bravoure qu'à sa composante humaine :
    Ouverte et accueillante, attentive et sereine,
    Des gens d'honneur, tres fiers, joviaux et pacifiques.


    De la Cyrenaique aux côtes atlantiques,
    Qu'ils soient maures, rifains, ou de Tripolitaine,
    D'Alger ou tunisiens : ils s'acceptent sans peine.
    Car ils sont en tout point semblables, identiques.


    Depuis plus de cent ans, le projet maghrébin,
    A été initié par les nationalistes
    Du Maroc, d'Algerie, et par les Bourguibistes.


    C'est toujours notre rêve, ét plus, notre destin.
    Que l'on soit libéraux, de gauche ou islamistes,
    Le Maghreb restera notre mot de la fin.

  • J'écris ton nom : Le. Maghreb .

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    Des confins de l’Égypte, à Alger et Tanger,
    De Casa à Tobrouk, passant par Homet-Souk,
    De Carthage à Nouakchott en traversant les chotts,
    J'écris ton nom.

    De Guenzet à Djanet, puis à Tamanresset,
    De la Cirenaique aux bords de l'Atlantique,
    Du pays des Gnaoua à celui des Zouaoua,
    J'écris ton nom.

    Des Atlas aux AURES, à la Tripolitaine,
    Du vaste Sahara à la plus haute plaine,
    De SEBHA, la déserte à la mer de Bizerte,
    J'écris ton nom.

    Du Rif ét du Chellif, de Setif ÀU Soudan,
    Du fleuve Sénégal aux confins de Kairouan,
    De chez les Pharaons à Rabat et Tetouan,
    J'écris ton nom.

    De la bande d'Aouzou jusqu'à Tizi Ouzou,
    De Derna, l'Oasis à Zarzis puis Tunis,
    Du bord de Gibraltar au Massif du Hoggar,
    J'écris ton nom.

    De Tindouf à Oued-Souf, ét jusqu'à Ras Lanouf,
    De Fez et de Meknès jusqu'au monts des AURES,
    De Mednine à KOUININE, allant vers Constantine,
    J'écris ton nom.

    Par le pouvoir d'un mot, on construit l'avenir
    Des peuples, des États, pour un commun projet,
    Baignant dans la même eau, fondus dans un creuset :
    Le. Maghreb.

  • LE. MAL. DU. PAYS ( D'après Joakim DUBELLAY ).

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    LE. MAL. DU. PAYS ( D'après Joakim DUBELLAY )

    Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
    Ou, comme celui-là qui conquit la toison,
    Et puis est revenu plein d'usage et raison
    Vivre entre ses parents le reste de son AGE.

    Quand reverrai-je hélas de mon petit KOUININE
    Fumer la cheminée ? ÉT en quelle saison
    Reverrai-je le clos de ma belle maison
    Que je n'échange pas contre tout Constantine ?


    Plus me plait le séjour qu'ont bâti mes aïeux
    Que, des palais d'Alger , le front audacieux,
    Plus que le marbre blanc mon LOUSS couleur de fèves.

    Plus mes dunes dorées que le Mont Blideen,
    Plus mon Erg Oriental que l'Atlas Tellien,
    ÉT plus que l'air marin l'Oasis de mes rêves.

  • Il pleure dans mon cœur

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    Il pleure dans mon cœur,
    Comme il pleut sur la ville;
    Quelle est cette langueur
    Qui pénètre mon cœur ?

    Oh ! Bruit doux de la pluie
    Par terre et sur les toits !
    Pour un cœur qui s'ennuie,
    Oh ! Le chant de la pluie !

    Il pleure sans raison
    Dans ce cœur qui s'ecoeure.
    Quoi ? Nulle trahison ?
    Ce deuil est sans raison.

    C'est bien la pire peine
    De ne savoir pourquoi
    Sans amour et sans haine
    Mon cœur à tant de peine.

     

    ___Paul VERLAINE___


     

  • FINIES. LES. VACANCES. DE. PRINTEMPS

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    Bonjours Messieurs-Dames . Nous sommes le 1 er Avril, dernier jour des vacances de printemps. Les familles en déplacement rejoignent leurs domiciles respectifs. Le temps est très beau, printanier, mais n'oublions pas qu'en Avril, il ne faut pas qu'on se découvre d'un fil. Bientot, nous serons en Mai , nous ferons ce qui nous plait.
    Ma maison qui grouillait s'est vidée entre hier ét aujourd'hui : mes enfants et leurs conjoints, et surtout ma dizaine de petits fils sont partis pour la reprise scolaire demain, et pour fournir un dernier effort avant les Grandes Vacances de l'ETE.

  • Fête Internationale De La Femme

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    A. Mon Épouse, à mes Filles et belles Filles et à toutes les Dames d'Algerie ét du Monde, je souhaite un joyeux 8 Mars.

  • ooo. CONSOLATION. ooo

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    Ta douleur, mon ami , sera donc éternelle,
    Et les tristes discours,
    Que te met à l'esprit l'amitié paternelle,
    L'augmenteront toujours.

    Le malheur de ta fille, ÀU tombeau descendue,
    Par un commun trépas,
    Est-ce quelque dédale , ou la raison perdue,
    Ne se retrouve pas.

    Mais elle était du monde ou les plus belles choses
    Ont le pire destin,
    Et rose, elle a vécu comme vivent les roses
    L'espace d'un matin.

    La Mort a des rigueurs a nulle autre pareilles
    On a beau la prier,
    La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles
    Et nous laisse crier.

    Le Pauvre,en sa cabane,ou le chaume le couvre,
    Est sujet à ses Lois,
    Et Le Garde qui veille aux barrières du Louvre
    N'en défend point nos Rois.

    De murmurer contre elle et de perdre patience,
    Il est mal à propos,
    Vouloir ce que DIEU veut est la meilleure science
    Qui nous met en repos .

    François de Malherbe
    XVI ème siècle


    ♦  ♦  ♦  ♦

     

  • Pour la Saint Valentin, ce sonnet de l'Amour

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    Saint valentin

    L'an se rajeunissait en sa verte jouvence,
    Quand je m'epris de vous, ma Sinope cruelle.
    Seize ans étaient la fleur de votre âge nouvelle,
    ET votre teint sentait encore son enfance.

    Vous avez,d'une infante encor la contenance,
    La parole et les pas, votre bouche était belle,
    Votre front ét vos mains dignes d'une immortelle,
    ÉT votre œil qui me fait trépasser quand j'y pense.

    Amour qui,ce jour-là, si grandes beautés vit,
    Dans un marbré,en mon cœur,d'un trait les écrivit
    ÉT si,pour le jour d'hui, vos beautés si parfaites,

    Ne sont,comme autrefois, je n'en suis moins ravi,
    Car je n'ai pas égard à cela que vous êtes,
    Mais ÀUx doux souvenirs des beautés que je vis .

    Pierre. De. Ronsard.
    XVl eme siècle

     

  • LA TENDRESSE

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    La tendresse

    Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre ,
    ÉT l'un d'eux a quitté le toit ,
    Que sont longs les jours de l'attente ,
    ÉT longues sont les nuits sans toi.


    Un pigeon regrettait son frère ,
    Moi,je regrette mon bel amour ,
    Comme lui,j'attends un bruit d'ailes,
    Le doux bruit d'ailes de son retour.


    J'ai laissé partir avec elle ,
    Le bonheur qui nous etait du ,
    Sur le chemin du temps perdu ,
    Amants,heureux amants,redites-le souvent.


    Une absence est toujours longue ,
    Rien ne sert de courir le monde ,
    L'amour passe ét les feuilles tombent,
    Quand tourne la rose des vents .


    Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre ,
    ÉT l'un d'eux a quitté le toi ,
    Que sont longs les jours de l'attente ,
    ÉT longues sont les nuits sans toi .


    _____Charles AZNAVOUR_____

     

     

  • Lettre ouverte au Donneur d'Ordre et à ceux de l'extrême droite israélienne...

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    Suite au feu vert définitif donne à la construction de 566 logements, quartier de colonisation juive à Jerusalem-Est...Lettre ouverte au Donneur d'Ordre et à ceux de l'extrême droite israélienne qui l'ont élu.

     La France coloniale, appuyée par ses Coalisés de l'OTAN, Turquie comprise, nous faisait la guerre chez nous, en nous appelant Rebelles, Fellagas, Hors-La-Loi, Terroristes, etc... Nous n'en étions pas moins des NATIONALISTES, que la Même France a fini, dans son propre intérêt, par reconnaître comme les réels ayant-droits sur nos terres et par nous les restituer entières.
       Détromper-vous, ni votre suprématie militaire,
       Ni votre arme nucléaire,
       Et encore moins le PRESIDENT TRUMP et ses Partenaires
       Dont le soutien à votre non-droit n'est que temporaire et éphémère,
       Ne vous permettront de sortir de la guerre
       Ou de goûter à la paix sur des terres
       Dont les propriétaires
       Ne sont, de vous, qu'à un jet de pierre.

       Pour toutes ces raisons, ceux de la Diaspora
       Refuseront toujours de faire leur ALIA.
       ET celui qui l'a faite,
       Déjà, il le regrette.

  • )@(. - TOUS. POUR. LA. PATRIE - )@(

     

    Bonjour... Sans attendre votre retour, j'envoie à l'attention des amies et amis du Site cet extrait d'un poème rédigé par Louis ARAGON, parlant de sa France bien aimée, qui était sous occupation allemande.
    J'ai choisi ce poème de portée universelle, et ce mois de Mars symbolique en souvenir du cessez-le-feu conclu à Evian et par lequel furent scellées la réconciliation et l'amitié entre les peuples d'Algérie et de France.

    ___________________________________
    )@(. - TOUS. POUR. LA. PATRIE. - )@(

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Tous d'eux adoraient la belle, prisonnière des soldats,
    Lequel montait à l'échelle, et lequel guettait en bas,

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Tous les deux étaient fidèles, des lèvres, du cœur, des bras,
    Et tous les deux disaient qu'elle vive, et qui vivra verra.

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat,
    Fou qui songe à ses querelles au cours du commun combat.

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Un rebelle est un rebelle, deux sanglots font un seul glas,
    Et quand vient l'ombre cruelle, passe de vie à trépas.

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Répétant le nom de celle, qu'auccun des deux ne trompa,
    Et leur sang rouge ruisselle, même couleur, même éclat.

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Il coule, il coule, il se mêle, à la terre qu'il aima,
    Pour qu'à la saison nouvelle, mûrisse un raisin muscat..


    _____ Louis. ARAGON
    _____

  • La Fidélité

     

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    )@(. LA. FIDÉLITÉ. )@(

    J'accepte l'âpre exil. )@( N'eut-il ni fin ni terme
    Sans chercher à savoir. )@( Et Sans considérer
    Si quelqu'un a plié, )@( Qu'on aurait cru plus ferme
    Et si plusieurs s'en vont. )@( Qui devraient demeurer.

    Si l'on n'est plus que mille)@( Eh bien, j'en suis. Si même
    Ils ne sont plus que cent, )@( Je brave encore Sylla.
    S'il en, demeure. dix, )@( Je serai le dixième,
    Et s'il n'en reste qu'un, )@( Je serai. celui-la.

    _____ Victor. Hugo contre Napoléon III
    _____

  • P R I N T E M P S

    Pour le Printemps qui s'annonce ( 23-03-2016 ) , j'offre aux amies et aux amis du Site ce poème d'Alphonse de Lamartine .

     

    -----P R I N T E M P S-----

    Le chaume et la mousse. )@(. Verdissent les toits,
    La colombe y glousse, )@(. L'hirondelle y boit.


    Le bras d'un platane, )@(. Et le lierre épais,
    Couvrent la cabane, )@(. D'une ombre de paix.


    La rosée en pluie, )@(. Brille a tout rameau,
    Le rayon essuie, )@(. La poussière d'eau.


    Le vent qui secoue, )@( Les vergers flottants,
    Fait , sur notre joue, )@(. Neiger le printemps.

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  • J'écris ton nom , MILIANA

     

    J'offre à ceux qui ont connu et aimé MILIANA, et qui l'aiment toujours, l'extrait adapté d'un poème que Paul Eluard avait composé en 1942.


    ************************************************************************************************

    Sur mes cahiers d'écolier,
    Sur mon pupitre, et les arbres,
    Sur le sable, sur la neige,

    J'écris ton nom.

    Sur la jungle et le désert,
    Sur les nids, sur les genêts,
    Sur l'écho de mon enfance,

    J'écris ton nom.

    Sur la mousse des nuages,
    Sur la sueur des orages,
    Sur la pluie épaisse et fade,

    J'écris ton nom.

    Et pour le pouvoir d'un mot,
    Je recommence ma vie,
    Je suis ne pour te connaître,
    Pour te nommer


    N  A

     

  • Deux Grandes Figures Algeriennes Tirent leur Révérence

     

    Haa3 

     

     HOCINE Ait Ahmed : Dernier parmi les premiers Chefs Historiques de la Revolution Algérienne .
    J'ai eu le privilege de l'avoir reçu a HASSI Messaoud au début des Années 1990.,  (2jours). Il m'avait dit qu'il a adhéré adolescent en 1942 au Mouvement National. Il m'a aussi expliqué comment, en 1955, quant ils etaient au Caire, GAMAL ABDENNASSER les a envoyeé a BANDOUNG où la Diplomatie Egyptienne a bataillé pour arracher un Siège à l'ALGERIE COMBATTANTE qu'a occupé la délégation Algerienne dirigée par lui même ......

     

     



     

     

     

  • La Prévoyance

     

     

    La Prévoyance

    S'il vous arrive, un jour de croiser la Richesse,
    Fructifiez-la, et d'elle, il ne faut pas jouer.
    Il n'y a que celui qui NOUE dans sa jeunesse
    Qui, ses vieux jours venus, trouve quoi DÉNOUER.

    Au Sud, jadis,Ishak, et son frère Ismaél,
    Vécurent une enfance harmonieuse au Village.
    Lorsque, de travailler, ils avaient l'âge,
    Ils partirent tous deux à l'aventure au Tell.

    Ishak opta pour Constantine,
    Et Ismaél pour l'Oranie.
    Comme tous ceux qui sont de la même origine,
    Dans l'art de commercer, chacun devint génie.

    Au bout d'un certain temps, Ishak, parcimonieux,
    Accumula de quoi s'acheter des Vergers.
    Il les eut au Village, et les confia aux Vieux.
    Puis, chaque année, mettant à profit ses congés,
    Y ajouta les gains tires de la récolte,
    Et le surplus que son commerce lui rapporte.

    Ismaél a opté pour une autre Recette.
    Chaque année, il visite une Région du Monde.
    Il a pu vérifier que la Terre est bien Ronde
    Tant il a voyagé autour de la Planète .

    A un âge avancé, de Retour au Bercail,
    Ishak s'est installé dans sa Propriété,
    Qui lui donna des fruits, l'hiver comme l'été.

    Ismaél n'amena, en guise de bagages,
    Que des gadgets, des souvenirs et des Images.
    Pour vivre, il dût souffrir pour trouver un travail.
    Son frère l'embaucha Gardien à son Portail .

     

  • Similitude,quand tu nous tient !

     

    ______Similitude,quand tu nous tient !______

     

    Comme le recommande un de nos vieux adages,
    Répercutes par tous les Sages
    Adapte-toi a ton milieu,
    Ou,à défaut,changé de lieu.
    Dans l'histoire qui suit,on trouve
    La bonne raison qui le prouve.

    Sami et Danielo allaient ensemble en classe
    Leurs maisons étant face a face .
    Un jour,a son retour de l'école,Sami,
    Vit sortir de chez son ami
    Un joli petit chien,tout gentil,tout mignon,
    Qui courait vers son compagnon.
    Sami vécut durant un temps
    Des échanges fort chaleureux
    Entre l'animal tout content
    Et Danielo,riant,heureux.

    La jalousie,l'envie,eurent de lui raison.
    En arrivant a la maison,
    Il afficha son désespoir,
    Mais resta ferme jusqu'au soir.
    Lorsque son père vint,il dévoila la cause.
    C'est un chien que tu veux?Mais ce n'est pas grand chose !
    Tu l'aura mon enfant!Tu ira le choisir.
    Ce sera ton jour de plaisir.

    Le père sut qu'à la garde municipale
    Une chienne mît bas.On lui promit un male.
    Un mois plus tard,Sami et son père Boucriche
    Sont allés le chercher au niveau de la niche.

    "Choisis Sami parmi les huit
    Le meilleur,et il est gratuit."
    "Mon papa,ils sont tous marron,
    Ils se ressemblent trop,et ont la même taille,
    Et leur queue n'est pas en bataille.
    Regarde,ils ont tous des yeux ronds,
    Le museau barre d'une croix,
    Sans parler de leur dos poilu.
    Et tu appelle ça un choix?
    Ce n'est pas ce que j'ai voulu".
    Prends-en un maintenant,mais sois sur que plus tard,
    Tu auras un race,et non plus un bâtard.

    L'enfant s'est résigné,et a choisi un chien.
    Avoir un maintenant,c'est toujours mieux que rien.

     

     

     

  • La richesse Matérielle & la Richesse Intellectuelle

     

     

    Si tu dois convoler en juste mariage
    Opté pour le Conjoint créateur de Richesse.
    L'art de créer est plus précieux que l'héritage ,
    Comme l'Activite l'est plus que la Paresse.

    Une famille villageoise,
    Ni trop pauvre ni trop bourgeoise,
    Avait deux filles d'âge
    D'être données en mariage.

    La plus jeune était la plus belle,
    Attirant l'attention vers elle.
    Un riche vaniteux,vêtu d'habits de fête,
    Vint un jour demander la main de la cadette .
    Après consultations,le père de famille,
    Accepta d'accorder a cet aise sa fille.
    Le mariage eut lieu dans un grand tintamarre .
    Voir pareilles folies est rare.

    La fille aînée se contenta
    Du premier qui se présenta :
    Ce fut un artisan dans la tapisserie,
    Qui vit au jour le jour de son ingénierie .
    Le mariage fut discret,
    En silence,presque secret.

    Des années sont passées. La fortune du riche
    Se consuma au point qu'à défaut de moyens,
    Son train de vie baissa:de large, il devint chiche.
    Ceci fut constate par tous ses mitoyens.

    Quant au Maître Artisan,aide par son épouse,
    Ouvrant de nouveaux ateliers,
    Engageant d'autres ouvriers,
    Il pût multiplier son Capital par Douze,
    Améliorer son existence,
    Et couvrir ses proches d'aisance.

    Qui ne peut saisir la raison
    En faisant la comparaison ?

    _________

     

  • La Vindicte. Populaire

     

     

    * La Vindicte. Populaire *

     

    Tout ce que l'homme dit,tout ce que l'homme fait,
    Il ne peut échapper aux gens ni aux critiques.
    Sachant que l'être humain ne peut être parfait,
    Agis selon les lois et les règles civiques.
    Selon elles conduis tes pas,
    Et ne te décourage pas.

    Un matin d'été,des l'éveil,
    Avant le lever du soleil,
    IDIR monta sur son baudet,
    Et avec lui son fils cadet.
    Traversant le Village,ils allaient vers les champs.
    Mon Dieu ! Que les gens sont méchants !

    Un premier groupe d'hommes trouvent
    Qu'IDIR n'a pas de cœur.Ensemble,ils le réprouven :
    "La surcharge de l'animal
    Doit lui faire beaucoup de mal."

    IDIR ayant tout entendu,
    Du dos de l'âne est descendu.
    Avez-vous vu un vieux faire a pieds le chemin
    Et laisser l'âne a son gamin?
    Telle fut la remarque entendue peu plus loin
    D'une des Djemaa du coin.

    Il descendit son fils,laissant la bête a vidé.
    "L'âne est fait pour servir a l'homme de monture,
    Et ce que nous voyons n'est pas notre culture."
    Ce fut l'autre objection qui n'est pas moins valide.

    IDIR se décida a monter seul en selle,
    Et dit a son fils de marcher.
    Un autre groupe l'interpelle:
    Bourreau d'enfants ! Ton cœur est plus dur qu'un rocher !

    Que restait-il ? IDIR prit l 'âne sur son cou .
    On ne l'épargna point. Il fut déclaré fou .

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  • Savoir choisir son voisinage

     

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  • Hommage à Khereddin SAHBI

     

     

    Hommage à Khereddin SAHBI

     

    Hommage a Khereddin SAHBI
    Tombe son Violon a la main
    Lors des attentats de PARIS
    QU'ALLAH le bénisse demain.

    ►►
    A vingt ans,deuil et solitude,
    Ses yeux baisses sur le gazon,
    Ont perdu la douce habitude
    De voir sa mère a la maison.

    ►►
    Elle le quitta pour la Tombe.
    Et son père encore aujourd'hui,
    Recherche dans la nuit qui tombe,
    Son Rossignol qui s'est enfui .

    ►►►►

     

    D'après Victor Hugo

     

  • La. Nature. Humaine.

     

     

    Essai N' 1 : La. Nature. Humaine.

  • Epitre a Lucienne VINCENT

    ~

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    "De la Mer au Désert"est un recueil splendide.
    MERCI d'y avoir peint notre belle ALGERIE,
    Ses monts,ses vaux,ses oueds,ses Coteaux,sa prairie,
    Sa cote verdoyante et son grand Sud aride.

    Ils vous remercient tous:les Touareg du Hoggar,
    Les gens de Ghardaya,les habitants d'El-Oued,
    De Tizi,de Blida,d'Alger,et du ZACCAR,
    Ceux de Tlemcen,d'Oran,et les Chaouis du Bled.

    Je n'exagère pas en m'exprimant Ainsi
    A la place des gens sans nulle permission.
    Ils m'auraient surement IMMITE,eux aussi.

    En lisant VOTRE livre,on ne peut qu'être Heureux,
    D'y découvrir l'amour,la beauté,la passion.
    Nous vous congratulons pour vos vers savoureux.

    ≈≈≈≈≈≈≈≈≈

  • Saint Francis et la sagesse

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    Sans titre 1 4d8d57d

  • Hommage à tous les Pétroliers du Monde

     

    ______Hommage à tous les Pétroliers du Monde ______

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    La nuit tombe, les feux s'éteignent,
    Adieu radio, adieu TELE,
    Au frigo les viandes saignent
    Car le courant s'est envolé.

    Le repas sera froid ce Soir,
    Car, et c'est une autre misère,
    En plus qu'il fait Triste et Si noir,
    Le GAZ manqué à la cuisinière.

    L'auto n'est déjà plus mobile,
    Et le train ne sifflera plus.
    Plus un bus ne circula en ville.
    C'est l'essence ! Il n'y en a plus.

    L'on ne peut allumer les poêles
    Par cet hiver rude et glacial.
    Braves Marins ! Levez vos voiles,
    Car il n'y a plus de gas-oil.

    L'avion ne monte plus au ciel
    Et ne s'érige plus en astre
    Parce qu'il n'y a plus de fuel.
    Mes chers Amis, c’est le désastre.

    L'on verrait un pareil décor
    Si les Puits de pétrole brut
    Cessaient de nous livrer leur or.
    TOTAL aurait raté son but.

    C'est dans le sens normal des choses
    Que les Puits se bouchent d'eux-mêmes
    Quand TOTAL ne s'attaque aux causes.
    La, résident tous les problèmes.

    Sur Chaque Puits, sur Chaque sonde,
    Pour que ne s'éteignent les flammes,
    Sans fermer l'œil une seconde,
    Veillent des hommes et des femmes.

    Chacun sur son arbre perche
    Pioche en profondeur dans la ROCHE,
    Pour que son Puits ne soit bouche,
    Et pour que soit servi son proche.

    Il brave le feu qui le Lèche,
    L'ouragan, les GAZ sous pression,

    Et le soleil qui le dessèche.
    C'est son métier, c’est sa passion !...

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