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Par Quassida

  • Un temps de vivre et un temps de mourir

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    De notre passé, Il nous reste encore des souvenirs que nous ne nous lasserons pas d’évoquer leur temps. Des souvenirs qui ne sont comme ceux qu’on se raconte au coin du feu d’un soir. Mais si de l’ordinaire ils sortent, ils oscillent entre l’ennui ,la tristesse, et le regret, qu’ il arrive que leurs images nous replongent momentanément dans un état nostalgique.

    Un morceau de musique m’a rappelé un souvenir. Un souvenir qui fut il aussi lointain que j’en ai pensé aussi à n’en parler et à m’en référer qu’au passé de son temps. Ce temps d'il y a cinquante ans, et si ce n’est moins pour les uns c’est bien plus pour d’autres, c’étaient pour nous autres les années soixante de notre siècle dernier. Un temps insouciant où nous étions les jeunes acteurs de notre époque.
    L’histoire de ce souvenir que toute vécue dans son temps n’est ni tirée d’une affabulation, ni ne donne de morale.
    Elle est loin d’être dite en ésopique, ni l’écrit, ni le parler de son récit ne sont d’une rime équivoque. qu’à nulle autre, elle est égale. Pour tout ce que j’ai eu à vous dire elle me rappelle simplement des souvenirs. Le souvenir d’un temps de vie que j’ai vu et vécu en jeunesse.
    Aussi sans me fourvoyer allégrement que même au risque d’être trop nostalgique je ne pourrais trop m’hasarder à ouvrir ce tiroir caché avec ces souvenirs. Des souvenirs, que je cache en moi et queje ne saurais aussi être plus beau parleur même si l’on dit l’entente est au diseur. Mais Souvenons-nous d’abord de ce temps…

    Ces années passées qui peuvent nous être émotionnelles à chaque recoin, à tout endroit tout autour de nous qui nous parait encore familier ; il nous renvoi incessamment à notre passé. Un passé que l’on sait perdu à jamais, mais que l’on revisite encore et encore une fois même si ça se prolonge parfois dans nos pensées. QU’à chacun un sourire ou une larme viendront traduire en eux mêmes des moments à qui ces souvenirs reviennent.
    Et ce qui fut passé se recompose dans le présent pour nous comme l’apaisement éphémère qui rappellent néanmoins comment fut l’histoire d’un temps révolu . Et c’est à celui qui sait verser des larmes nostalgiques qui sait au mieux se refugier dans sa mémoire .Une mémoire qui ne saurait être uniquement négative qu’elle ne peut aussi lui indiquer une autre humeur..Au plaisir des souvenirs que malgré les ’années passées elles lui restent encore comme souvenir d’une époque inouïe.
    Ce temps nous l’avions passé au rythme et temps des Nights in White Satin ,Black is Black ,Keep on Running .Et que Bien d’ autres mélodies aussi et variétés faisaient danser nos têtes jusqu’à faire courir nos rêves dans l’imagination qu’un monde était en paix et vivait dans la joie . Et C’était là le temps de la belle époque, la plus belle de nos années tendres ,. L’âge d’or de ceux des plus de soixante, ceux qui laissent maintenant place à d’autres aussi un temps d’aimer et un temps de mourir tout comme eux .. Ce temps Qu’il suffisait pour nous à l’époque de nos moins de 20 ans d’avoir à chercher un coin pour simplement être confortablement assis dans le noir voir un autre monde en arc en ciel qui nous emporte au-delà du réel et de l’imagination et crier nos fureurs de vivre .

    Le raconter dans notre temps c’est dire qu’on avait bien un president à nous tous qui s’appelait le President Rosko le plus beau l’homme qui marche sur l’eau . Ce temps où la chaine 3 n’enviait à rien à Europe 1 avec ses Salut les copains ,RMC , RTL avec son president Rosko Mais Ainsi va cette vie qu’on ne pouvait contredire et aller à notre façon maintenant
    Ce fût un temps que les moins de 60 ans n’ont pas connu ! Ils n’en connaîtront sans doute jamais de pareil ! Et que nous ne pourrons leur dire aujourd' hui que dommage ,c’est bien dommage que nous aussi savions nager dans le passé et que nous n’avions jamais tenter l’aventure en haute mer.
    Et de ce que Je me souviens encore …
    C’est Un autre fait d’évènement qui nous a marqué aussi nous autres enfants et adolescents de cette génération, c’était au temps de ces petites montres mécaniques OMEGA. On s’émerveillait de les regarder sur un catalogue qu’on récupère de la poste après en avoir fait l’envoi de sa commande outre mer . l’attente sera jusqu’à l’apparition du facteur qui nous connait par nos prénoms Qu’il fallait ensuite bien choisir notre montre ronde ou carrée pour qu’elle soit bien vue au poignet et qu’après avoir fait le choix et envoyer la commande il est difficile de la payer par la suite.
    Et C’est en Ce temps là dans ces années soixante , qu’il fut dans un beau petit patelin qui donnait l’image à tout venant en passage que toute sa population vivante est préoccupée dans une telle ou telle besogne spécifique d’un quotidien .Les coups de la grande horloge nous en disaient leur dictum quand est ce dormir le soir et quand est ce se lever de bon matin. On voit ainsi l’épicier qui en ouvrant son magasin n’en oublie jamais de balayer sa devanture et de nettoyer ensuite sa pancarte fixée à la porte qui dit « pas de crédit », tout comme le boulanger qui veille qu’on ne lui touche surtout pas à sa marchandise qui n’est même pas étalée sur son comptoir .Le forgeron lui , aussi avide à son enclume se tracasse à donner des coups de marteau à la faucille et au fer à cheval du mulet pour que Le mulet et son maitre soient au champ, Le laitier et le boucher tous deux en blancs vêtus comme infirmiers bien matinaux sont les plus accueillants à leur clientèle. Le laitier a toujours quelque chose à vous proposer de prendre si ce n’est le lait c’est le beurre de bonne qualité. Le boucher vous dira essayer de passer après il y a une patte de veau pour vous qui vous attend.
    Mais Où l’on voit en ce temps que seul le coiffeur du village au seuil de sa loge en tablier noir,un peigne à sa pochette se tourne les pouces attendant un lendemain opportun. que toute une jeunesse en veut garder la crinière de sa chevelure au vent plutôt que de la tondre. Mais il en sera heureux des fois de soigner à chacun ces rouflaquettes qu’on portait sur chaque coté de la joue.
    C’était le temps des cheveux longs et des chemises à fleurs.
    Et bien heureux qui comme Antoine disait que je les garde non pas pour me faire remarquer et que Non pour me faire beau mais parce que ça me plait . Ce qui enchaina d’autres à lui répliquer que les épris de liberté s’ils venaient à être ressusciter en seraient étonnés que pour changer le monde il suffit de chanter et de regarder le ciel pour dire sous quelle étoile suis-je né pour être dans ce temps où les Coups font mal si on ne coure pas plus vite pour avoir une fille et aller Siffler sur une Colline loin d’un Scandale de Famille et crier en plus Noire c’est Noir qu’ il n’y a plus d’espoir la Poupée dit toujours Non même si elle bien Belle pour Aller Danser et que vous les copains je ne vous oublierai jamais incha allah .
    ET c’est dans ce temps que les garçons se faisaient beaux avec des rouflaquettes de chaque coté d’une joue du visage et leurs chevelures aux épaules . il suffisait aussi d’avoir Un paquet d’afras ou safy qui ne manqua pas d’être voyant à la main et que bien d’autres préfèrent la boite à chiquer « Benchicou» plutot plus discrete quand on se voit devant le père à sentir l’haleine incommodante du tabac plus que l’halitose.
    Et dans ce temps on voyait que toutes les filles à leurs jeunes âge ne seront libres de la petite corvée de maison pour jouer de la corde qu’après avoir balayer le seuil de la porte , la cour de la maison qu’apres avoir puiser l’eau de la fontaine proche .
    C’était Un temps où il était rare en dehors de l’école de croiser une fille seule pas loin de chez elle
    Et c’est dans ce village qu’ il y avait une fontaine où toutes les filles qui connaissait l’histoire de Mary Lou voulaient être comme elle.
    Et il y avait une fille que Tellement fétiche qu’on ne peut pas la voir sans lui parler ; se cachant à tout regard étranger. Tous les matins un sceau en bois à la main elle se rendait à la fontaine proche avec l’immense plaisir de jouer seule avec l’eau bien confiante de ne rencontrer personne aux alentours.
    Or, un matin qu’elle était là, tranquillement les pieds dans l’eau de la source, arrive au loin un garçon. Sa frimousse fraiche parait facétieuse ., marchant allégrement tout heureux de décrasser de bon matin ses poumons à l’ air limpide . Un jouet à l’époque dite harmonica lui remplissait sa tendre bouche et ses lèvres .il chantait Tantôt triste tantôt gai à qui veut l’entendre sur sa route. Un air mélodique de la poupée qui fait non sortait de son harmonica . Et le garçon dans l’ air mélodique chanté ne disait que ce qu’il voyait de plus merveilleux et qui brille au firmament. De la musique des paroles qui faisaient le hit parade des radios EUROPE 1 RADIO Luxembourg MONTE CARLO .
    Tout à coup,il s’arrêta , son regard se figea. Devant lui Il venait d'apercevoir une belle jeune fille avec son sceau à eau
    Le son de sa melodique harmonica s’arrêta,il n’avait plus de souffle que ses lèvres . Il s’approcha un peu plus et s’adressa à la jeune fille :
    Bonjour, murmura t-il à la jeune fille.

    -Bonjour, lui répondit la fille
    Le garçon lui dira
    « jeune fille , je viens de loin mais pas loin d’ici mon chemin m’a conduit jusqu’à vous et à votre source ,je ne cherche qu’à étancher ma soif puis continuer ma route ,. Est-ce que vous ne pourriez pas me donner un peu d’eau de votre sceau ? elle a pensé que ce garçon lui demandait juste jusqu’où s’arrêtait ce chemin Elle se retourna pour lui dire en lui montrant du doigt : « votre chemin vous mène vers là-bas. »
    Le jeune homme insista encore en avançant ses pas.
    jeune fille si vous me donniez à boire , croyez moi je vous chanterai une belle chanson »
    Le voyant s’approcher la jeune fille prit ses devants et cacha en surcroit son visage comme le font à l’époque toutes les filles à tout étranger
    Ne fuyez pas de si tôt. Sans votre eau Ecoutez-au moins ma belle chanson ! C’est l’histoire toute simple d’une poupée qui fait non
    La fille qui connaissait le refrain dira Au revoir jeune garçon Tu es passée devant moi un jour de soleil J’ai regardé tes grands yeux bruns Croix moi que nous ne serions jamais ensemble
    Le garçon lui dira au revoir douce jeune fille J’ai bien vu ton visage ,entendu ta voix J’ai pensé que je t’avais jamais vue avant C’est tout ce que je devais voir pour te dire.
    Sans avoir bu de l’eau de cette fontaine , Il prit son jouet d’ harmonica entre les mains et commença à chanter un air de la poupée qui fait non, tout en continuant son chemin …
    Il parait même que Cupidon s’en est bien outré ce jour.
    Mon histoire de souvenirs pour ce temps s’arrêtera là, mais le garçon retourna un jour bien des années après pour rencontrer encore une fois la fille mais la fontaine avec son eau avait bien disparu du lieu à jamais ,pour toujours ….