Air du temps -1 / "Encore un siècle de journalisme, et tous les mots pueront."

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Cette citation prophétique de F. Nietzsche s'étend actuellement aux médias sous tous leurs formes, formant l'opinion et l'idéal, sans répis en soumission, quasi-religieuse!

Le Crétinisme de masse, la noyade sous des torrents de spéctacle, d'émotivité, de consommation d'images, de refrains, de produits et de contenus inutiles, cet eugénisme soft, par induction à amené l'émergence de l'homo-consuméris : " la croyance fondamentale de la masse, c'est qu'il faut vivre pour rien, - c'est là sa vulgarité."

Pourtant ces médias, méme dans leur tyrranie, préparent l'enterrement du marketing, fatalement, le ménage des guerres, des pandémies provoquées ou non, reposent la question essentielle du "Dernier homme", du dernier homme en chacun de nous de l'essence de l'homme...


"C'est le sentiment noble qui nous interdit de n'être que des jouisseurs de la vie. Ce sentiment se révolte contre toute espèce d'hédonisme. Nous devons nous acquitter de quelque chose en retour." disais toujours le "Crucifié"...

En 1956, le philosophe Allemand Günther Anders écrivit cette réflexion prémonitoire :

"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif en réduisant de manière drastique le niveau et la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.

Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter.
Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissants, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif. »

On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s'interroger, penser, réfléchir. »

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté »


Günther Anders
«l’obsolescence de l’homme» 1956.


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Contenu original
Landry Héloïse (M.Ed.)
Maitrise en Éducation / Fondatrice du Collectif Éducation et Droits Humains (CÉDH)

Par Miliani2Keur

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