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Le grand ripou d’Amérique

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Une heure d’histoire sans pareil. Suivez ce reportage et vous découvrirez l’homme le plus corrompu et le plus malhonnête de l’Amérique. Selon des témoignages provenant de diverses sources, cet homme incarnait le mal dans le sens le plus large du mot. Il a, pendant plusieurs décennies, fait chanter beaucoup de politiciens, y compris des présidents et a régné en dictature sur le département qu’il dirigea de 1935 à 1972.
J'espère que vous prendrez plaisir à suivre ce reportage factuel fascinant.

Amicalement,



De Aek DAOUDI

Commentaires

  • Meskellil
    • 1. Meskellil Le 10/01/2018
    Bonsoir Abdelkader,

    "Non, jamais dans la balance de la connaissance, le poids de tous les musées du monde ne pèsera autant qu'une étincelle de sympathie humaine." Aimé Césaire

    Merci.
  • ADaoudi
    • 2. ADaoudi Le 09/01/2018
    Bonjour Meskellil,

    Ton bref et brillant résumé de ce long documentaire illustre encore une fois la source intarissable de ton vaste intellect, de l’éloquence et de la beauté de ta plume. Une source toujours rafraichissante dans laquelle on y plonge avec plaisir sans la moindre hésitation pour s’imprégner de cette inestimable richesse. Une richesse que tu partages généreusement avec les visiteurs de ce site. Je suis fier de toi pour toutes ces précieuses contributions que tu apportes à ce site où tout un chacun peut découvrir ton talent indéniable.

    A défaut de Borsalino, chapeau bas et un grand merci à toi pour ces remarquables contributions qui subjuguent le lecteur.

    Amicalement.
  • Meskellil
    • 3. Meskellil Le 08/01/2018
    Ah ! L’imper et le Borsalino, tout un mythe dont la notoriété a été propulsée par le 7ème art ! "Le borsalino au cinéma est bien plus qu’un couvre-chef : c’est une signature, une façon d’être" dit de lui son créateur Giuseppe Borsalino. Et c’est à une projection de film qu’on est conviés dans ce document où l’on ne s’ennuie pas du tout, le montage est superbement fait entre témoignages, commentaires, archives et extraits de films en noir et blanc, et en couleurs. Tout y est : les trompettes du jazz, Broadway et ses comédies musicales, le racisme, les manifs des noirs américains, Luther King, Malcolm x, les Black Panthers, les présidents américains qui se sont succédé et leurs intrigues de palais, la crise de 29 et son lot de chômage, de misère, le harcèlement de toute idée progressiste, des syndicats, de l’art et des artistes, de ceux qui aiment Picasso, Kafka ou de tout ce qui semble menaçant, subversif. Tout est sous haute surveillance, sous contrôle, la traque du communiste, considéré comme le mal absolu qu’il faut éradiquer pour qu’il n’infecte pas l’Amérique, la peur qui s’installe, les medias manipulés ou fermant les yeux, la prohibition, et les pseudo incorruptibles… bref une rétrospective superbement ficelée de l’Amérique pendant le règne sans partage de J. Edgar Hoover, le patron du FBI qu’aucun des présidents n’a pu écarter ! Indéboulonnable parce que fort des dossiers lourds accumulés sur les uns et les autres. Un pouvoir absolu, totalitaire! On y voit les agents du FBI en costumes trois pièces, imperméables et chapeaux borsalino, mais on y voit aussi la mafia avec les mêmes imper et Borsalino. Pour les premiers c’était l’image charismatique des incorruptibles qui incarnaient la confiance, la justice, la sécurité, pour les autres, c’était l’image du pouvoir, de la puissance, de l’assurance, de la peur. Mais tout cela c'est la vitrine, des apparences. Collusion et services rendus mutuels entre Borsalinos des deux camps étaient la règle et leurs intérêts mutuels se rejoignaient, et se fructifiaient. La montée en puissance de J. Edgar Hoover et de la mafia s’est faite de manière parallèle. Collusion, jamais collision ! Tout était mensonge, et faux témoignages, assassinats et personne pour parler, dénoncer. Ainsi était l’Amérique de J.Edgar Hoover vénéré par l’Amérique profonde qui voulait la tranquillité, sa sécurité, mais surtout la sécurité de ses biens, et qui était terrorisée par ces diables de communistes!

    Je pense que ce document édifiant est un « très bel » et juste étayage de ce que disait Hannah Arendt sur la pensée totalitaire. La seule différence réside dans le fait que cette pensée totalitaire est étendue au monde et y est appliquée avec méthode et cynisme.

    Ci-dessous quelques extraits de Hannah Arendt de son ouvrage sur le système totalitaire :

    « Avant que les chefs de masses prennent le pouvoir pour plier la réalité à leurs mensonges, leur propagande se distingue par un mépris radical pour les faits en tant que tels : c’est qu’à leur avis, les faits dépendent entièrement du pouvoir de celui qui peut les fabriquer. […] Les criminels sont châtiés, les indésirables disparaissent de la surface du globe ; la seule trace qu’ils laissent derrière eux est le souvenir de ceux qui les connaissaient et les aimaient, et l’une des tâches les plus ardues de la police secrète est de s’assurer que ces traces elles-mêmes disparaissent avec le condamné. »

    « La domination totalitaire, comme la tyrannie, porte les germes de sa propre destruction. De même que la peur et l’impuissance qui l’engendrent sont des principes antipolitiques qui précipitent les hommes dans une situation contraire à toute action politique, de même la désolation et la déduction logico-idéologique du pire qu’elle engendre, représentent une situation antisociale et recèlent un principe qui détruit toute communauté humaine. »

    « Mais demeure aussi cette vérité que chaque fin dans l’histoire contient nécessairement un nouveau commencement ; ce commencement est la seule promesse, le seul « message » que la fin puisse jamais donner, avant de devenir un événement historique, est la suprême capacité de l’homme ; politiquement, il est identique à la liberté de l’homme.[…] ce commencement est garanti par chaque nouvelle naissance ; il est, en vérité, chaque homme. »

    Merci Abdelkader, oui j'ai beaucoup apprécié ce document en ce qui me concerne. Je conseille à tous de le regarder. Il est long, c'est vrai mais il vaut largement la petite heure consacrée, même si je l'ai regardé moi-même en pointillés par manque de temps.

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