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Le Coin de Ahmed LABDI

  • Mon coeur d'attache, c'est toi ma Djendalousie

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    Dans un autre blog, j'avais lu les écrits de beaucoup  de djendelwa qui exprimaient leur amour à notre patelin.J’ai lu l’amour pour Miliana, pour Cherchel et bien d’autresvilles et villages. Cela m'a fait chaud au cœur.Voilà comment j'ai à aimer ma djendalousie :

    Je ne suis pas poète mais j'ai emprunté les rêves de grands poètes de notre temps pour exprimer mon amour à ce coin de l'Algérie qui m'a vu naître et qui est mon port d'attache par lequel j'avais vu mon grand pays et qui m'a appris à le voir. 

    - J'avais travaillé dans le  Sud et j'ai trouvé deux petits diamants alors je les ai dédiés, à  toi Bladi, comme deux perles de pluie venu du pays où il ne pleut pas. (Jacques Brel)
    - J'ai toujours rêvé et j'aimerai que ma Djendalousie soit un domaine où l'amour soit roi, où l'amour soit loi où  l’amitié soit  reine . (Jacques Brel)
    - J'ai essayé d'inventer des mots adroits pour que tous les djendelwa comprennent qu'il faut se réveiller et de faire quelque chose, chacun devant soi, dans son environnement pour que Djendel se fasse parler d'elle. 
    - J'essaie de vous raconter l'histoire de ce roi mort de n'avoir pas pu regagner Djendel et respirer son air. Ne quittez pas Djendel de vos cœurs, aimez Djendel avec force et ce serait peu. Aimez notre village malgré nos différences dans nos idées.
    - On ne murmure ton nom que lorsqu'on est loin de toi. En ton sein, on s'endort dans ta quiétude. De pays en pays, jamais je le jure, je n'ai oublié tes rivages fluviaux de jadis, tes   guelta7, l'ombre bleue des figuiers, des eucalyptus, des frênes, des margousiers dont les fruits jaunes nous servaient de projectiles pour se taquiner.
    - Il ne faut pas dire : Djendel, je t'aime, à la légère, sans qu'au fond de notre cœur un sentiment comme si le Djendel est un ami qui a besoin de beaucoup de choses pour être ce que nous devrons qu'il soit. Dire je t'aime Djendel et le laisser sale est loin d'être sincère. On ne peut pas dire je t'aime en ne pensant à rien. Aimer c'est poser des questions. Beaucoup de questions et y répondre avec pragmatisme. Aimer c'est avoir du chagrin pour ce qui ne va pas et réagir en conséquence, même, en mettant la main à la poche. N'est-il pas l'avenir de nos enfants ? Si on ne peut rien faire, il faut chanter sa joie ou son désespoir sur une guitare, sur une toile, dans un stade ou n'importe quel sport ou art. Et de par  n’imorte quel réseau on  est là pour recueillir vos jubilations et vos déceptions. J'ai tellement d'amour à donner à ma Djendalousie. Dans n’importe  quel blog, je berce mes rêves les plus fous. Dans  mes rêves, j'installerai de grands gratte-ciels, d'énormes édifices, un aérodrome, j'embellirai ses rues de grands magasins avec de grands luminaires, des magasins souterrains, de grands stades, de grands marchés, de grandes écoles et surtout beaucoup d'usines pour faire travailler les gens… et je l'appellerai : « la grande Djendalousie » 
    - J'apprendrai aux djendelwa à voir l'arc-en-ciel, à voir l'oiseau s'envoler, de leur apprendre qu'ils sont tout à fait heureux à Djendel, leur apprendre à vivre d'amour du prochain, d'amour de Dieu, d'amour de notre prophète, vivre d'eau fraîche et d'espoir. 
    - La nostalgie d'antan. Comme c'était doux d'être, le soir, chez soi. Le pain était en train de cuire sur le feu. On était assis là à attendre.Le feu était la seule source de lumière et mon regard était pris par la danse des ombres sur le mur. On n'avait pas l'électricité. Le repas cuisait lentement sur le  canoun1  auquel ma mère ajoutait de temps en temps un peu de braise. Ma mère était assise à côté du feu surveillant le pain en le changeant d'un geste rapide et leste pour ne pas se brûler les doigts. Elle avait le visage rougi par la chaleur du foyer. Mon père, à la lumière d'une bougie, lisait, à haute voix, un peu du Noble Coran comme pour remercier Dieu de cette paix, de cette satiété, de ce bonheur. Malgré les multiples occupations, elle revenait auprès du tadjine2  où la galette se dorait lentement. L'effluve me taquinait et haussait mon appétit. Mais le conte par lequel, elle essayait de nous tenir éveillés avant de prendre notre repas, m'emportait dans un autre univers, un univers du ghoul3. Le conte s'achevait avec la fin de la cuisson.

    La  fin du  ghoul coincidait avec le repas prêt. De par ce diner frugal, on fêtait la fin du méchant.On mangeait avec un grand appétit. On rejoignait nos lits, déjà à moitié assommé par le sommeil et on s'endormait. Djendel, c'était le pain traditionnel, les plats d'antan, les lits à même le sol, les repas à table basse et à ciel ouvert, l'eau fraîche de la guerba4, la lumière du quinquet, l'hiver le bruit de la pluie sur les tuiles, la couverture commune pour les enfants couchés côte à côte qu'était le hanbal5, le printemps c'était le temps du tifef6, les fleurs, et parfois envahissement de sauterelles, l'été les baignades dans les guelta7 du Chélif,un ancien pneu pour bouée, la nuit passée à la belle étoile contemplant un ciel parfois illuminé par une lune complète qu’on éssaie de percer les secrets, l'automne les fruits tels que le raisin, les figues et leurs variétés, les figues de barbarie... L’été c’est la tchktchouka  à trois légumes  (Oignon, tomate et poivron) ou la salde faite de même légumes.

     C'était le point, à peu près, commun à tous les djendewa. C'était un temps magnifique que ce temps-là. J'ai comme un regret de ne pas rester dans les lieux où j'ai eu ces sentiments. J'ai presque les larmes aux yeux, en y pensant. C'était un temps béni.

  • LA MA-THEO-MATIQUE

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    « LA MA-THEO-MATIQUE.   1/4»

     ESSAI  Ahmed LABDI

    Invités par les BENBOUS, (Anciens Elèves du Collège et Lycée de la capitale des Aurès) pour leur 8ième  rencontre. 541 km indique le compteur du bus Toyota à notre arrivée devant le bureau de l’A.E.C.L.Batna, un voyage d’environ 10 heures. Je crains toujours le temps vide qu’on pouvait avoir en cours de route (arrêts divers) alors pour le meubler, j’avais apporté avec moi un livre que je possède et non encore lu de Serge Mongeau intitulé : Parce que la paix n’est pas une utopie. La paix ne peut pas être une utopie, bien sûr, on le sait car la vraie paix ne peut être envisagée sans le Noble Coran et ne l’est que par lui. A cette rencontre, j’avais projeté de présenter une petite communication orale sur un sujet d’actualité qui m’a toujours tenu à cœur. Il concerne le lien qu’on peut faire entre les mathématiques et les religions, globalement, et notre religion, principalement. Un lien occulté sans nulle argumentation, sans aucune preuve, sans aucun développement théorique potable pour le détruire puisqu’il n’y en a pas et il n’y aura jamais. Je ne l’avais pas terminé alors je le fais après la rencontre des Benbous. La lecture de ce livre m’a inspiré une autre approche pour mon essai, pour ma réflexion sur le rapport religion/mathématiques d’où l’intitulé :  « La Ma-théo-matique ».

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    Toutes les religions sont considérées comme incompatibles avec l’esprit scientifique ce qui est, en soi, une ambiguïté terrible, une tortuosité inutile. Pour l’Islam, ce raisonnement ne tient pas debout et tient d’une grande aberration. Pour expliquer l’origine de ce malentendu, j’essaie de donner un aperçu général sur le lien indéfectible que peut avoir la religion pure avec le savoir expérimental. C’est un sujet que j’adresse à ceux qui ne reconnaissent en notre religion qu’inanité et quelque chose de vain, sans avancer aucun argument à la hauteur de leur surenchère. Leurs arguments reposent sur une méconnaissance totale de la Réalité des choses religieuses occultée par des volontés purement matérialistes. En effet, le monde dans lequel nous vivons, expliquait l’auteur, est de plus en plus violent. Il se questionne si cette violence fait partie de la nature humaine.

    L’auteur dit : NON ! La paix n’est pas une utopie mais il y a des causes sociales que nous pouvons éliminer. La paix ne s’offre pas sur un plateau d’or. Faire la paix en soi, c’est se réconcilier avec soi-même, avec son passé, avec sa vie, nous conseille l’auteur mais il oublie, grandement, la principale chose : la réconciliation avec notre Créateur commun. Il y a dans la religion pure celle qui devrait venir du Vrai Dieu, l’Unique comme il ne peut pas y avoir deux, une explication pour toutes nos questionnements abstraites : la métaphysique, le mysticisme, la magie, notre présence sur cette Terre, la vie, la mort … S’il y a un code cosmologique permettant à l’univers de s’auto-développer, un code biologique ou ADN pour

    que la vie s’accroisse, il est clair qu’il y ait un code à la hauteur de l’homme en tant qu’être conscient, à l’image de son Créateur : doté comme Lui d’une vue, d’un ouïe, d’un flaire, d’un goût et d’un toucher mais limités. Un cerveau et ses fonctions par lesquelles Dieu s’adresse constamment à l’homme par l’intermédiaire du Noble Coran.

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    Il nous faut une réconciliation avec Dieu car notre humanité est brouillée par des choses religieuses réellement opposées alors que leur pluralité au lieu d’enrichir et de garantir la relation Dieu-homme, nous enfonce d’avantage dans le mysticisme, dans de fausses et mauvaises spiritualités : causes de litiges et même de guerres. Elles se considèrent toutes comme envoyées du divin et ne reconnaissent pas la fin de leur mission, leurs statuts. Elles pensent toutes être conférées par Dieu d’un pouvoir pour Le représenter sur Terre. Cette pluralité est, donc, impossible vu que Dieu qui fait bien les choses ne peut envoyer tant de religions avec différents aspects contradictoires. L’erreur vient de l’homme. Comment résoudre ce problème ? Chacun doit-il se refermer dans ses croyances au nom de la liberté de consciences et laisser se perpétrer ce désaccord ? En pure réalité, cette liberté ne peut être accordée que par Dieu, Seul capable de sanctionner ou récompenser. Les Droits de l’Homme n’ont pas de règlements propres à l’usage de la conscience alors qu’ils n’ont aucune notion de ce qu’elle peut être. Y a-t-il une science qui traite de la conscience pour pouvoir établir un règlement à suivre ? Si elle existe en quoi peut-elle être utile à la liberté de la conscience ? 

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    Toutes sont sensées provenir d’un même Destinateur Sacré et ne reconnaissent que leurs propres problèmes. Il y a une grande méprise dans la vision des religions. La paix se construit sur trois bases car l’homme est composé de trois corps : physiologique, psychologique et spirituel. Ces trois corps doivent, donc, se nourrir chacun selon les besoins qui leur soient adéquats. Tout comme les mathématiques, les besoins spirituels ne s’imposent pas. Ils devraient être entendus à tout citoyen de ce monde. Elles doivent, avant tout, être comprises. La volonté de l’empê-chement d’écouter est aussi condamnable que le prosélytisme ou le fanatisme. La nature fait bien les choses de par son Créateur s’entend. Il est un esprit immensément supérieur à celui de l’homme disait le père de la théorie générale de l’univers : La Relativité Générale : Albert Einstein. (Théorie qui n’explique pas tout : Alors, quelle est celle qui devra expliquer l’univers d’avant le Bigbang à nos jours ? La théorie des cordes et même la théorie du Tout de Stephen Hawking ne peuvent répondre à cette question puisqu’elles éliminent, d’emblée, la spiritualité et se risquent à dire que la science peut tout expliquer. Je m’arrête là ; j’aimerai entendre l’écho de ma réflexion.

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    Les mathématiques reposent sur des axiomes et elles ont été modernisées par l’esprit du Noble Coran à qui on a mis en place le FIQH pour bien le comprendre. Les mathématiques tout comme le FIQH sont faits pour faire comprendre et chacun son domaine. Nous sommes inconsciemment détournés d’une parfaite et bonne compréhension religieuse du monde par une volonté scientifique, économique et politique qui a horreur de la religion vraie et pure tout comme la nature l’a du vide. 

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    Je veux en venir à ce que pour enrichir d’avantage nos rencontres sous l’idée du PARTENARIAT-ECHANGE visant à améliorer nos connaissances sur divers domaines, on peut l’étendre, aussi, à celui de la religion, en toute liberté. Nous sommes un peuple musulman, avant tout. Je ne suis d’aucun parti politique, sans aucune tendance et je discute théorie pour me défendre des athées, des agnostiques et d’autres –isme que je respecte grandement pour peu qu’ils me respectent en retour. Alors, cela me permettra de mettre beaucoup de suffixes –logie dans ce domaine. Quand on pense qu’on veut que la laïcité qui ne repose sur aucun ardument assez fort pour permettre de séparer en Algérie, l’Islam de la politique. Le Christianisme qui a suscité la laïcité n’a pas le même statut que l’Islam.

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    J’ai horreur de me mettre dans un zèle religieux casuistique hypocrite, fourbe et sournois mais je préfère l’équanimité d’un étudiant assidu, fort consciencieux, méticuleux, honnête et probe. « On ne joue pas aux dès avec Dieu ». Alors, je me suis mis à déchirer le masque de la nature et surtout celui de la philosophie occidentale pour lire dans la première l’intelligence d’Allah et dans la seconde le déni de tout Dieu. Notre religion est un message fait dans une dialectique rationnelle trop supérieure à celle des mathématiques. Elle n’a ni dogmes, ni axiomes. Autrement, elle ne peut être de Dieu qui s’est donné pour nom Allah.

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    Voilà où est arrivé la philosophie occidentale et comment elle nous voit. Extrait d’un film sur la guerre d’Irak. Prologue d’un film de 2 heures : Mensonges d’état. (Bodies of lies). Un film plein de contrariétés. Il débute par ces vers de W. H. Auden.

    • I and public know
    • What all schoolchildren learn
    • Those to whom evil is done
    • Do evil in return.

    (Nous savons tous, ce qu’on apprend aux enfants

    Ceux que l’on violente se feront violents.)

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    « Est-ce qu’on est à notre place là bas ou pas ? (Au Moyen-Orient) Votre réponse à cette question n’a pas vraiment d’importance parce qu’on est là bas. On est fatigué et on ne voit pas la fin. On ne peut même pas se consoler en disant que notre ennemi est aussi fatigué

    que nous. Parce que ce n’est pas le cas. Il est illusoire d’espérer qu’une guerre prolongée affaiblira un ennemi occupé. Ça rend, probablement, votre ennemi plus fort. Il s’habitue aux privations. Il s’adapte et rend en conséquence. Tandis qu’ici chez nous, chaque fois qu’un décès est annoncé, on doit faire face à des sondages d’opinions publics qui glissent rapidement de positifs à négatifs puis à franchement hostiles. Les gens ont en ras le bol des minutes de silence avant le match. Ce qu’ils veulent c’est qu’on leur dit que c’est fini. En dépit des frais, nous avons sensiblement augmenté notre puissance opérationnelle et nous voyons qu’un progrès. Ce que nous avons ici, c’est potentiellement une conflagration planétaire. Ça exige de notre part un zèle constant si nous voulons y mettre fin. C’est le seul moyen humble parce que notre ennemi s’est rendu compte qu’il affrontait des hommes du futur et ça, c’est aussi malin que c’est exaspérant. Si vous viviez comme dans le passé, si vous vous comportez comme dans le passé, les hommes du futur auront beaucoup de mal à vous trouver. Si vous jetez votre téléphone portable, si vous fermez vos mes-sageries, si vous transmettez toutes vos instructions de personnes à personnes, de la main à la main, si vous tournez le dos à la technologie, vous disparaissez dans la foule, ni drapeau, ni uniforme. Ce qui fait que nous ne nous trouvions pas sur le terrain là bas. Ils regardent autour d’eux et disent il faut qu’on se barre. Dans une situation comme celle-là, vos amis s’habillent comme vos ennemis et vos ennemis s’habillent comme vos amis. Est-ce qu’il faut que vous compreniez clairement que ces gens là n’ont aucune envie de négocier. Aucune. Ils veulent qu’un califat universel doive être établi sur toute la planète. Et ils veulent que chaque infidèle se convertisse ou meurt. Et là, ce qui a changé. C’est que notre ennemi que nous avons cru un peu primaire, a compris cette vérité basique et un peu primaire. En effet, ce n’est pas facile. On est une cible facile. Il est beaucoup plus simple de mettre fin à notre monde actuel que vous le pensez. Retirons notre pied de la gorge de cet ennemi là pendant une minute et notre monde changera radicalement. »

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    L’Islam n’est pas négociable, certes, mais pourquoi tant de zèle pour le faire taire à jamais ? Le Califat ne se fera jamais sans le consentement de toute l’humanité. Il faut que cette humanité sache ce qu’est cette religion pour y adhérer. Si elle le saura, elle y adhèrera facilement. Et ça vous le savez, donc aucune théorie ne viendra à bout de l’Islam et vous pratiquez la terre brûlée comme l’expansionnisme, l’impérialisme occidental l’avaient fait pendant des siècles en Algérie, au Vietnam et dans, bien d’autres pays. 

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        Ahmed le bourlingueur.                                           

    Téléphone : 0658 39 55 75

    L’e-mail : idbaldemha@gmail.com

  • LA 7ième Rencontre-Retrouvailles des Benbous à Batna

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    LA 7 IEME RENCONTRE-RETROUVAILLES DU 5 JUILLET 2018 DES BENBOUS A BATNA

    La journée du 5 Juillet 2018 : Invité par l’association AAECB (Association des Anciens Elèves du Collège de Batna), à leur 7 ième rencontre-retrouvailles du 5 Juillet 2018, j’ai fait le parcours Béchar-El-Khemis puis d’Alger à Batna. Une série de 2 voyages long-trajet dans une canicule et par bus. Le 04/07/2018, à 21H00, j’étais dans la ville qui m’avait permis de faire, en 1978, mon premier long voyage de ma vie, j’avais, alors, 23 ans. J’y étais venu passer mon service national et les années 1980 en tant que géologue à Ain-Yagout. Le second invité de l’ALMF est monsieur Benyoucef BENZAHRA délégué des anciens lycéens ferroukhis de la ville d’Aïn-Defla. Arrivé avant moi, il était accompagné de son fils. Le président de l’association des anciens de Mascara, monsieur BOUCIF est, aussi, l’invité à cette 7ième rencontre. Trois associations qui se retrouvent, enfin, ensembles. Une première dans l’histoire de la future Association Nationale des Anciens Lycéens de l’Algérie : ANALA. C’est le début. Celle de Constantine est en voie d’être constituée. Déjà quatre ! Qui dit mieux ?   

    A mon arrivée, j’étais accueilli à la gare routière, par le secrétaire de l’AAECB, Fayçal ABDELAZIZ et Athmane BOUCHAIB, un ancien lycéen résidant à Blida. Nous avons rejoint le reste du monde au restaurant de la jeunesse, en face de la somptueuse mosquée du 1er Novembre. Je vous présente ce joli poisson jaune (Photo.01) de ce restaurant. Après diner, nous regagnâmes l’hôtel El-Horia, juste en face du théâtre régional de Batna et à quelques centaines de mètres des allées Mostapha BENBOULAÏD et sa grande stèle. Un hôtel propre confortable donnant sur une place spacieuse. Photo.02

    Non, dans cet hôtel la chambre 13 porte bien ces deux chiffres le 1 et le 3. Dès fois où on pensera superstition.

    hebergement d'image La journée du 5 juillet, je me suis levé tôt. A 6 heures j’étais déjà dans la rue. Je suis parti faire un tour d’horizon dans les environs. Les allées (Photo.03) très étendues et en leur milieu la majestueuse stèle (Photo.04) en l’honneur du père de la révolution nationale : Mostapha BENBOULAÏD. A cette heure, quelque rares boutiques sont ouvertes. C’est jour férié et la grâce matinée est de rigueur. J’avais besoin d’un petit quelque chose, il a fallu faire plusieurs boutiques dans les quartiers les plus proches. Cela aussi m’a permis de visiter comme un ancien de la ville. Sachant, par Google où se trouve le lycée, je me suis hasardé vers la direction supposée en empruntant la même rue qui est celle longeant le plus proche les allées. Grande fut ma surprise de voir apparaître : Thanawiyat El Ikhwa LAMRANI écrite en jaune-or sur fond noir, au dessus d’un grand portail noir (Photo.05). La partie du mur à l’ouest de ce portail porte une grande belle esquisse que vous verrez à la photo (Photo.06). C’était le lycée qui portait le nom de Mostapha BENBOULAÏD avant que ce dernier sera, désormais depuis 1969, celui d’un autre lycée plus grand. Les frères LAMRANI qui faisaient parti de son groupe au maquis, étaient trois frères tombés au champ d’honneur dont l’un avec l’héros des Aurès. A mon retour à l’hôtel et à 8 heures, les anciens commencent à se rassembler (Photo.07 à Photo.09). Discussion, prises de photos. La placette (Photo.10) continue de l’autre côté de la route et au fond de laquelle s’élève l’ancienne poste coloniale (Photo.11)  portant toujours, dessinée sur le fronton d’une sorte de tour et en mosaïque, l’esquisse d’un avion courrier (Photo.11b). J’ai reconnu la librairie où toute ma solde va pour l’achat de livres d’auteurs tels Bernard Clavel, Gilbert Cesbron, Graham Greene, Antoine de Saint-Exupéry, Ernest Hemingway, Pearl Buck, Alberto Moravia qui remplissaient mes moments libres. 

     De l’hôtel, nous allâmes à pieds au lycée. On accède par la porte des professeurs. Les lycéens ont une autre entrée. On remarque les trois frères portés par une sculpture. La date de la construction est portée au dessus de la porte : 1912-1913. (Photo.12 à Photo.15). A 9 heures, nous étions une quarantaine. Photo à l’entrée : Un vétéran (Photo.16) et BENZAHRA Benyoucef, l’auteur de : Si Batna m’était contée, monsieur Chibani Kamel (Photo.17). Oui, mais qui va nous conter nos autres chères villes ? Sur cette photo, on reconnait monsieur BELDI Lakhdar (Photo.18). Il n’y avait pas beaucoup de monde. Le jour férié du 5 juillet en est la cause ou la chaleur de ce juillet ? Ce qui est sûr c’est qu’on a décidé de changer la date de leurs rencontres. Ce sera désormais le 16 avril. Et dire que nous avions eu le 5 juillet comme proposition. On avait, alors, choisi le 1er mai. Les anciens benbous (Photo.19 à Photo.23) se congratulent, se retrouvent, s’amusent comme jadis ils furent en tabliers et cartable à la main, on évoque les bons moments passés en ce lieu qui gardent dans chaque coin une histoire, un souvenir pour chacun. Benbous pour benboulaïdiens.

    Le lycée possède une grande cour plantée de sept arbres (Photo.24) protégés par une haute maçonnerie dont le rebord est construit en guise de banc (Photo.25). Le long du corridor, (Photo.26) couloir ouvert latéralement sur la cour, sont affichés de jolis tableaux que je vous présente, tous, sur les photos (Photo.27 à Photo.36). Une salle de conférence nous rassembla pour l’ouverture solennelle de cette septième rencontre des benbous. Après l’hymne national (Photo.37) et la minute de silence à l’hommage des benbous disparus, monsieur Taha Hassin FERHAT, le président de l’association ouvre la séance par une allocution. Elle est suivie par celle du directeur du lycée, puis du président d’honneur de cette association, celles des membres des associations invitées l’ALMF de Miliana et l’AALYM de Mascara et plusieurs anciens benbous pour exprimer leurs sentiments, leurs vœux, leurs remarques… Une collation nous est offerte (Photo.38) et nous reposer sous l’ombre bleue des arbres (Photo.39). Nous reprenons la salle et il y eut des interventions riches et fructueuses qui ont porté sur des sujets particuliers concernant l’association. Il y eut deux mini-conférences sur des sujets divers dont l’une est sur le rôle de l’informatique dans la mondialisation. Il y eu après que le débat fut clos, une remise de cadeaux au lycée et à son directeur (Photo.40 et 41). Deux tableaux du portrait des frères LAMRANI en petit et grand format.  

    Après déjeuner, nous nous sommes regroupés dans une autre salle de conférence de la Direction de la Jeunesse et des sports. Madame Malika GUERFI-TABLIT a présenté une lecture de ces poèmes issus de ses deux livres qu’elle a présentés en vente-dédicace : Recueils de poèmes en deux titres : Hymne à l’amour ; En quête de paix. Deux filles benbous uniquement : (Photo.42).

    Je vous présente le poème qui m’a plu et qui a éveillé, en moi, les mêmes sentiments que j’ai ressentis lors du décès de ma mère en novembre dernier : La MERE. Le poème est ouvert par cette phrase : « Une mère ne meurt jamais tout à fait, son immortalité est là, dans le cœur d’un enfant qu’à mon tour j’aurai élevé. » Marc LEVY. (Romancier français).

  • Ghoufi/ Batna

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    Voici « zapé » pour vous, un bref aperçu sur les constructions troglodytes de Ghoufi (In https://fr.wikipedia.org/wiki/Ghoufi) L’orthographe est facultative : indifféremment Ghoufi ou Rhoufi. Ce que vous devez savoir au minimum, avant de partir :

    Ghoufi.

    Le canyon du Ghoufi est un site touristique situé dans les Aurès en Algérie. Le village de Rhoufi est une agglomération secondaire de la commune de Ghassira dans la wilaya de Batna

    Un long canyon, du nom de l'oued Abiod (Ighzir Amellal), traverse toute la contrée de Tifelfel à M'Chouneche. Sur trois ou quatre kilomètres le long de l'oued, des jardins d'arbres fruitiers et des palmiers encaissés dans l'oued, dominés par des falaises d'une hauteur de 200 m ou plus selon les endroits. Le village de Ghoufi est situé en bordure de la route nationale, sur la falaise nord.

    Surplombant l'oasis, les balcons du Ghoufi, taillés en cascades dans la roche, ont attiré l'homme qui y a construit des demeures aujourd'hui inhabitées datant de quatre siècles. Au tournant de chaque balcon se trouve un village au milieu duquel se dresse une taqliath (un bâtiment de plusieurs étages contenant un nombre de chambres égal au nombre de familles, servant à l'entrepôt des récoltes et des provisions). Les villages accrochés à flanc de falaise avaient pour nom Hitesla, Idharène, Ath Mimoune, Ath Yahia, Ath Mansour ou Taouriret.

    L'architecture est typiquement berbère. Les matériaux utilisés sont la pierre sommairement polie et jointe avec un mortier local, des troncs d'arbres et de dattiers.

    Les gorges du Ghoufi sont, à l'image des montagnes Rocheuses et du Grand Canyon, composées de roches métamorphiques et sédimentaires, et d'une végétation de type oasis, spécificité unique de cette région.

    Les balcons de Ghoufi sont sur leur flancs formés d'un habitat traditionnel berbère en forme "d'escalier" et, sur leurs parois abruptes, par des habitations troglodytiques. Le site a été classé au patrimoine national de l'UNESCO en 1928 puis en 2005.

    Notes personnelles. Du point de vue géologie historique, le terrain qui est en marron est permien : (250 à 300 millions d’années) Le vert représente le carbonifère (300 à 360 millions d’années). Le troisième terme en bleu représente l’amorce du dévonien.