BOUHARIRA Snoussi/ Promo 1956-59/ Par Atman BOUHARIRA

 Mon frère BOUHARIRA Snoussi, né le 20/09/1938,  tombé au champ d'honneur fin 1961, est issu d'une famille de 9 enfants, notre père était fonctionnaire dans la justice (retraité en 1953, décédé en 1965 à l'âge de 81 ans).

 BOUHARIRA SnoussiSnoussi était doué d'une grande intelligence et d'un sens patriotique élevé, il a suivi une scolarité normale; l'école primaire à Tighennif puis à Tiaret, la sixième dans l'actuel Lycée "Ibn Rostom" en 1952 . Après la mise à la retraite de notre père, nous avons déménagé à Mostaganem en 1954. Snoussi privé du Lycée, est entré au collège technique où il y restera deux années avant d'être admis à l'école des mines.
A Miliana, son correspondant n'était autre que le cheikh de la Zaouia Sidi Ahmed Benyoucef lequel était un grand ami de mon père.
Sorti de l'ET Miliana, il a effectué plusieurs stages à Hassi Messaoud, à Edjeleh (frontière Lybienne), dans les mines de Skikda ainsi qu'en France à Bessèges dans le Gard. Dans le même temps il projetait d'aller à l'école des Mines de Paris. Malheureusement il en a été privé pour je ne sais quelle raison. il a été appelé au service militaire alors qu'il devait bénéficier d'un sursis.
 
En octobre 1961 il rejoint le maquis où il y tombera dans les monts des Bénichougrane (w.de Mascara). C’était un homme droit, intelligent, courageux, doué d’un sens de l’humour remarquable : il aimait sa famille, ses amis et bien sûr, son pays ; il n’avait de haine pour personne. Il me parlait de ses camarades de promo ( pied noirs ou algériens) dont certains étaient ses amis.
A Mostaganem, ses anciens camarades et amis parlent de lui pas seulement comme d’un héros mais aussi comme un homme exemplaire. Quant à notre famille, il est et restera notre fierté.
 

 Repose en paix mon frère Snoussi (dit Si Smaïne) et fasse que Dieu te réserve la place que tu mérites en son vaste paradis.

BOUHARIRA Snoussi

BOUHARIRA Snoussi

 

 

BOUHARIRA Snoussi

BOUHARIRA Snoussi

Commentaires

  • Atman BOUHARIRA
    • 1. Atman BOUHARIRA Le 09/01/2021
    Â l'aube de ce nouvel an, Je te prie d'accepter, cher Si Abdelkader DAOUDI, les voeux sincères de bonheur, de santé et de prospérité que je forme pour toi, ta famille, ainsi qu'à tous les intervenants dans ce magnifique site.
    Que 2021 soit le prélude à une ère paix et de fraternité retrouvées entre tous les algériens; Souhaitons également que 2021 verra la disparition à jamais de ce maudit virus qui a malheureusement, fait tant de dégâts à travers le monde.
    fraternellement, A.B.
  • DAOUDI BTAHAR
    Cher Reydon,

    Cela m'a fait un grand plaisir de lire ton commentaire et je me rappelle bien de toi. Vous étiez 6 dans la promotion 60/63. Moi je fais partie de la promo 61/64.Je me rappelle aussi de Morli et Benazouz ainsi que la plupart de mes 3 me Année (Pastor et les autres). J'ai eu l'honneur de prendre en charge la direction de l'école des mines en 1973/1974" ; par la suite l'école a été élevée au statue de centre universitaire et malheureusement il y a eu les tristes évènements de la décennie noire avec le dynamitage de l'école par les barbares. Ce serait bien si vous d'afficher la photo que vous avez conservée.
    Mes amitiés
    Daoudi Tahar promotion 1961/ 1964
  • Reydon
    • 3. Reydon Le 14/05/2015
    Quel malheur de voir l'école des mines ou j'ai été eleve(dernière promo 61 et inachevé ) au-delà de tout je pense honnêtement que cette école été pour tous Pieds-noirs et Algériens une école du savoir et de l'avenir.Mais l'avenir ne nous a pas appartenu
    J'ai 72 ans je suis né a Alger et je vous salue (j'ai la photo de la dernière promo avec BELADELOUAB
    LOLO la puce MORSLI etc etc )
  • Abdelkader Daoudi
    • 4. Abdelkader Daoudi Le 16/02/2014
    Mr. BOUHARIRA bonjour,

    C’est avec beaucoup d’admiration que je découvre la fierté que vous affichez à l’égard de votre frère en lui rendant un aussi bel hommage.

    Ton frère a offert l’ultime sacrifice à son pays et ce bel hommage l’immortalise davantage en l’introduisant aux lecteurs de ce site et peut-être à certains qui l’ont connu. Allah yarhamou oua yarham ceux et celles qui se sont sacrifiés pour l’affranchissement de leur pays de l’emprise coloniale.

    Cordialement,

    Abdelkader Daoudi

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