Marcello Fabri __Relevé d'internet __
Marcello Fabri, pseudonyme de Marcel Louis Faivre, né le 17 Juin 1889 à Miliana. Poète, pamphlétaire, essayiste, écrivain, philosophe, peintre orientaliste, critique d'art et fondateur de deux revues.
Ami de son compatriote le peintre Augustin Ferrando (1880-1957), ils vont planter leurs chevalets dans la campagne algéroise. Il part à Paris en 1909 et y passera deux années. Parmi ses amis, il compte le compositeur Charles Berlandier, le sculpteur Émile Gaudissard (1872-1956), l'écrivain Robert Migot, Jean Pomier, un des fondateurs du courant algérianiste et directeur de la revue Afrique, le peintre André Thomas Rouault (1899-1949), les poètes Alfred Rousse et Albert Tustes.
En 1915, il épouse Geneviève Germain, musicienne et femme de lettres sous le nom de plume de Jacques Duvaldizier. Ils auront ensemble cinq enfants : Gérard, Marcel-Henri (dit Mario) qui deviendra compositeur de musique, Geneviève, Lionel et Monique. Ils s'installent à Paris en 1919 où Marcello Fabri fonde La Revue de l'Époque.
En 1937, il cofonde la Fédération africaine des travailleurs intellectuels (FATI) avec Augustin Ferrando pour faire connaître en métropole la culture de l'Algérie française.
À la fin de 1937, à travers sa revue « L'Âge Nouveau », il est à l'initiative de la fondation du prix de poésie que va décerner l'académie Mallarmé en 1938. Cette revue littéraire fait une grande place aux idées philosophiques et aux préoccupations sociales du temps. Y écrivent, entre autres, Jean Catulle-Mendés, Paul Valéry et Alfred Villot.
Rentré à Alger à la fin du mois d'Août 1939, il doit par la force des choses exploiter un domaine pour faire face au quotidien. Il a toujours gardé le contact avec ses amis de Paris comme Paul Achard, Alexandre Ballot et Georges Duhamel.
1904 : Mort de son père. Arrêt de ses études au lycée et décision de poursuivre celles-ci tout en gagnant sa vie dans l’administration des Postes où temps et indépendance d’expression lui sont assurés. Très rapidement, il écrit des poèmes et collabore aux revues culturelles d’Alger, dont les Annales Africaines, dirigées par Ernest Mallebay.
1909 : Publication de son premier livre de poèmes, « Hallucinations », sous le pseudonyme de Marcello-Fabri.
De 1909 à 1914 : Datent ses principaux tableaux et croquis, dont certains sont signés avec son ami le peintre Augustin Ferrando.
Il meurt des suites d'une hémorragie cérébrale le 28 Décembre 1945 dans sa villa à Mont Hydra à Alger, son tombeau en lave fut sculpté en taille directe par son ami Paul Cognasse. Sa veuve contribuera à faire connaître, éditer et rééditer son œuvre jusqu'à son propre décès. En 2001, une association a été fondée pour promouvoir son œuvre.
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