Mostéfa Mahdi, Khoualed et Hachoud, les persévérants du couloir droit

rt.jpgPar DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.fr

Sans titre 1 jpgf

De Zouba à Mostéfa en passant par Kheddis et Merzekane, épopée où les arrières étaient aussi de véritables ailiers de débordement.

Mostéfa Mahdi, comme Khaouda comme leurs pairs étaient des joueurs qui grâce à la prospection (l’un outres mers, quant à l’autre un local) furent appelés à faire partie de l’équipe nationale d’Algérie, des débuts difficiles, le premier à cause du déracinement et surtout sa mauvaise incorporation ont beaucoup contribué au retard de son intégration dans le groupe. Quant au second, il avait beaucoup de difficultés pour s’affirmer à cause du championnat national faible.

Par la suite, grâce à l’entraineur et ses adjoints et surtout cette fièvre qui avait toujours couvée cette équipe nationale, la fougue et la rage ont beaucoup pesés sur leurs épaules et finalement petit à petit ils commencent à être titularisés à part entière, la concurrence est rude mais il faut se frayer un chemin pour garantir sa place-pour en connaître les vraies raisons, il faut les vivre de l’intérieur de la pelouse.

Mostépha Mahdi, comme Khoualed étaient abasourdis à l’idée de faire partie de cette équipe qui avait par le passé et le présent fait terrasser les plus grandes nations de football de l’Afrique, ils étaient aussi étourdis rien qu’en sachant que les fans fou de l’équipe nationale vont les supporter et les congratuler. Les prédécesseurs à ce poste sont :

Zouba Hamid : Arrière droit, appelé aussi l’homme des missions difficiles, en tant entraineur, après l’indépendance, il fut appelé pour sortir le club où l’équipe nationale du marasme dans lequel elle vivait. Sa carrière d’entraineur fut beaucoup plus faste que celle de joueur, il fut aussi sélectionné pendant 22 fois en équipe de la liberté (FLN), il joua en France et en Suisse.

Kheddis : Un défenseur sobre, régulier et efficace dans son jeu, d’ailleurs il fut surnommé, très correcte, avec Akkak , ils furent intraitables au niveau de la Nasria du Nahd, il quitta l’équipe nationale à 28 ans, un âge où d’autres commencent à s’épanouir.

Kechamli : était un défenseurpas assez grand ni assez costaud mais il était doté d’une technique de jeu facile et dès fois déroutante, il était égal à lui-même dans son club comme en équipe nationale, il était à l’époque, le meilleur dans son compartiment.

Merzekane Chaabane : fut baptisé « l’enfant terrible » à cause de son caractère et de son tempéramentravageur, un joueur fougueuxet enflammén’aimant guère les défaites, un véritable guerrier sur le terrain, il était l’un des artisans qui ont fait plier la RFA (République Fédérale Allemande) en compagnie de ses coéquipiers Belloumi-Madjer-Benshaoula, Guendouz-Korichi-Dahleb-Fergani et Assad etc..

Bouguerra Madjid : surnommé « Madjid le magique » un très grand gabarit avec une technique de ramassage de balles très développée, il était un rempart qui découragea pas mal d’attaquant en Europe comme en Afrique, une tour fragile mais qui résiste fort bien, c’est bien de l’avoir à coté que l’avoir en face Il était quand même une valeur sure.

Mostépha Mahdi et Khoualed et leurs camarades sont de la trempe de ces joueurs audacieux et braves qui font de la sensation, ils ont fait vibrer tout un peuple et continuerons de le faire, ils sont cette poignée d’hommes qui apportèrent la joie, la gaité et cette fièvre qui avait fait beaucoup de bien à notre peuple … et, ils continueront de le faire et de qu’elle manière ?

Khoualed et Hachoud sont deux jeunes valeurs qui montent et n’arrêtent pas d’étonner. Un pur produit national, ils furent extraordinaires, ils démontrèrent qu’ils avaient des qualités et un sens profond du football, ils jouent avec aisance particulière sans aucun complexe et avec une assiduité hors du commun.

Par DEGHRAR Djillali

Ajouter un commentaire