BatnOMil / N°02

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Les Gorges de M'chounech (Ghoudfi) et "Ouled Sidi Moussa" nous attendent

 


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La premiére nuitée dans ces hauts plateaux est formidable, vers l'aube l'éveil est impécable, Madani en parfait "FadjR"iste est recouché pour récuperer encore un brin... la ballade dans les rues de Timgad, déserte, me mets en contact des escaliers larges en ardoise Noire qui guident vers la cité Romaine, l'entrée est grandiose avec ses arbres (Cyprés, Pins!!) imposants et graves.
Tout est férmé, seuls quelques léve-tôt qui se rendent a leurs travail animent les ruélles larges.


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Je redescends avec Madani pour notre p'tit déj Timgadéen, je remarque deux grands bacs recouverts, pleins de pain traditionnel: une éspece de galette trés maigre mais consistante et un pain-brioche local me sauvent du croissant OGM rituel. Je finis avec mon acolyte (un limiér caractérisé de l'administration) notre cafés et en parfaits mauvaises langues de voyage nous nous préparons au décompte des BRQ (Bulletin de Renseignement Quotidien) et autre comptes rendus détaillés qu'envoient les férroukhiens a leux femmes, progénitures et autres compagnons de ... dominos, durants nos déplacements en BUS. Nous attendons le convois Milianais, diréction M'Chounech.

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Aprés quelque égarements, un ou deux ratés de déviation, le paysage se désertifie progréssivement jusqu'a l'apparition de quelques palmiers nains et un paysage carrément cailloutteux mais avec une sublime terre ocre-jaune trés clair, nous sommes a l'orée du désert.
A la sortie du dernier village disparaissent, habitations, végetation et seule le rouleau d'asphalte témoigne de la modérnité, une paradoxale peur-seréine emplit votre étre ... le silence régne dans le bus, une dérniére ligne droite nous livre a une rangée de falaises immenses rayées de strates trés réguliéres, un dérnier virage nous mets brutalement au balcons: larges observatoires qui donnent timidement sur une vallée profonde d'oued, l'effet est immédiat. on descends des bus dans le dernier point urbanisé pour la pause café, désaltération et....pipi (constat pértinent quand on sais que le gamin de ces peleriens est un bon "Quinqua" ). On redescends pour quelques métres et on est en plein M'chounech ("Ghouffi" est une appelation coloniale nous expliquera le guide , enfant qui vécut dans ces gorges jusqu'au années 80 ou coupés de toute commodité, la petite communauté qui avait vécu des siécles dans et de cette vallée dût la quitter pour la ville) ...
Nous descendons des bus, le choc de la vision de la vallée s'intensiffie vertigineusement a mesure qu'on avance dans le balcone ... la détente est totale ... on s'en remets doucements avant de dechiffrer cette vallée.


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Deux guides se succédent pour nous expliquer et détailler les gorges de M'Chounech : une series de cases (petites chambres) qui composaient un hotel implanté par la france pour accueilir les cohortes d'Orientalistes et de touristes qui venaient s'offrir du dépaysement et du soleil a volonté, en contrebas un hammeaux de maisons trés simples mais complétement dévastés abritais la population locale qui cultivait la date et des potagers pour subsister de cette culture vivére. Vers le haut de ce premier balcon, un centre spacieux servais de marché et de lieu de troc de cette petite communauté. Le coilonisateur avait aussi construit un modeste casernement pour controler l'endroit...il n'en subsitais rien et le niveau d'eau du oeud en bas de la vallée était a son plus bas niveau.
On se détends allonge le pas, se prélasse... les prises de vue et de vie!!! sont a leur appogée, un magasin en plongée propose des articles artisanaux : cruches en terre cuite, tapis et besaces en peau de chevre...Fossiles préhistoriques et autre brocante a l'intérieur, même des bracelets en cuivre sont sur les étals: j'en retourne un : "Made in India" je me résigne a une piérre fossile et une chruche couverte de jute pour souvenir de ce moment fort et redescends vers les groupuscules convertis en blagueurs ou grosses gueulles occasionnelles.


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Rappel des troupes on rejoins les Bus pour avancer 2 kilometres plus loin pour un 2éme balcon, le plaisir est aussi intense, on prends le temps pour apprécier cet autre vallée et sa splendide chute de strates et palmiers en contrebas.

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Il est midi passé l'appel de la panse sonne cette derniere montée en bus pour aller vers une auberge de jeunes locale pour le déjeuner.

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On nous sers une superbe tchakhchoura (galette trés fine cassé et arrosée d'une sauce rouge trés épicée et aromatisée avec du poulet, je suis a la table du représentant local de la Croix Rouge aux traits typiques de Ouled Djellel , le dessert est une pâte pillée trés fine enrobée de miel arrosé de thé qu'on déguste dans le hall trés modérniste de cette maison de jeunes ou l'on finis de se prélasser assis sur les marches, les trottoirs, voire par térre.

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Le bus s'ébranle de nouveau : direction ouled moussa, village historique d'ou sont partis les commandos de l'est Algérien qui déclenchérent la révolution libératrice du prémier Novembre 1954, plus précisement la maison qui les abrita tous cette nuit mémorable, transformée en Musée.

Nous déscendons de Bus, pincement de gorge, on entre dans cet antre sacré tapissé de photos d'époques, de coupures de journeaux et d'une multitude de photos de martyrs locaux, juste a l'entrés trois larges cadres de photos groupées de Femmes martyrs de cette région trés dense, leurs cheuvelure défaite (pour les besoin de la photo et d'indentification trahis présque un autre geste d'humiliation, de déposséssion) détonne, quand vous clouent leurs regards insondables ou la dignité provocatrice déborde sur une douleur tragique presque parée de rictus, de sourire, présque paisibles qui marquent la distance, la soustraction, la négation, je les vois, y reviens ...


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A la sortie du musée une longue discution nous est resérvée avec Mr Athamnia affable et tellement patient guide sur la révolution, jeune militant de 18 ans en 1954 et témoin vivant des évenements du 1ér Novembre, nous livre a profusion, détails, circonstances et noms de cette guerre Dure et tellement déchirante... notre micro pélerinage se términe par une pose photo génerale sur cet instant et dans ce lieu chargé!

Direction le lycée des fréres Amraoui (ex Collége) de Batna pour des loccutions et ...surprise!!!

 

Par Miliani2Keur

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