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Djoher AMHIS-OUKSEL __Relevé d'internet__

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Djoher AMHIS-OUKSEL n'est pas une enseignante à la retraite, c'est un repère incontournable de l'enseignement en Algérie et un électron inassimilable et vertigineux à la fois de la vie culturelle algérienne», soutient à juste titre l'écrivain Rachid Boudjedra dans la préface de l'opuscule paru aux éditions Casbah.

Née dans l'entre-deux-guerres, Djoher Amhis-Ouksel est une femme de lettres algérienne d'expression française. Elle fut admise en 1945 à l'école normale de Miliana, où elle exerce ensuite pendant dix ans comme professeur des écoles à Thénia, puis comme professeur de lettres au lycée de Médéa. Elle fut nommée inspectrice de l’éducation nationale en 1968, avant de revenir à l'enseignement de la littérature dans un lycée d'Alger. À sa retraite en 1983, elle se consacrera pleinement à l'écriture. Elle est lauréate en 2012 du prix Mahfoud-Boucebci, pour l'ensemble de sa carrière littéraire et en reconnaissance de son action auprès de la jeunesse.

En 2013, elle reçoit le prix de la fondation Nedjma avec six autres femmes écrivains : Inam Bayoud, Maïssa Bey, Rabia Djelti, Leïla Hamoutène, Fatima Bakhaï et Hadjer Kouidri. Elle a ainsi entrepris depuis 1983 de proposer régulièrement une série d'ouvrages qu'elle appelle «lectures». La plupart ces livres ont paru chez les éditions Casbah d'Alger, dans la collection Empreintes, et parcourent successivement les romans de Mouloud Mammeri, Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Malek Ouary et Taos Amrouche.

Elle travaille actuellement à des lectures d'Abdelhamid Benhedouga et de Tahar Djaout. Une part importante du travail de Djoher Amhis-Oukse, l'attache à faire connaître la poésie kabyle. Son dernier ouvrage, Le chant de la sitelle, est une autobiographie entrecoupée de poèmes, ainsi qu'un hommage à ses racines berbères. Le travail tout pédagogique de Djoher Amhis-Ouksel porte sur la présentation, l'étude et l'analyse des ouvrages des auteurs algériens dans l' intention d'aider la jeunesse à entrer, par la bonne lecture, dans la littérature algérienne. C'est en fait une stratégie éducative qui favorise la pratique de la lecture et, par conséquent, lire devient un plaisir, non une contrainte.

Djoher Amhis-Ouksel tente de mettre en lumière la quête de l'origine et identité de Taous Amrouche, Mouloud Mammeri et de Mouloud Ferraoun.

 

Commentaires

  • Chantal
    Une femme E X C E P T I O N N E L L E ! Merci Noria de m'avoir fait découvrir Djoher Amhis-Ouksel !

    Bonne journée à tous.

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