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Hôpital d'Ain N'Sour, un établissement livré aux fantômes/ Par Mohammed Midjou

Aïn N'Sour

Disposer d'une structure de santé publique aux fins de prodiguer des soins palliatifs ou intensifs aux insuffisants respiratoires n'était pas une idée fortuite par le choix du site ouvert aux quatre vents et le nombre croissant de nécessiteux. Gisant dans une clairière au creux des montagnes à une altitude de huit cent mètres environ, non loin de l'hôtel, à l'abri des regards en prenant à gauche pour se rendre au Marabout Sidi Abdelkader, un chemin à vrai dire, peu praticable aménagé jusqu'à l'hôpital et au-delà caillouteux mettant à rude épreuve les pneumatiques des aventuriers.

Pour tout nouveau visiteur, il est vite cueilli par surprise dès l'apparition de la bâtisse donnant l'impression d'une base extra terrestre dans un environnement paisible ou autre centre discret d'expérimentation. Se distinguant par sa blancheur et son miroitement en milieu forestier verdoyant, l'hôpital offrait pour ces handicapés époumonés, un idéal d'oxygénation et de prise en charge appréciable par ses atouts techniques modernistes et l'assurance indéfectible du personnel. Son architecture n'épouse cependant, aucunement l'originalité des lieux à comparer avec l'imposant style de bâti adapté au climat modéré tels les grands chalets pittoresques sous d'autres cieux à l'exemple des stations de sport d'hiver.

Aïn N'Sour

D'une construction classique urbaine et à peine opérationnel durant les années quatre vingt, il jouissait d'une bonne embellie déjà par le nombre de familles venant de nulle part en quête de séjours médicaux pour leur progéniture, majoritairement d'Alger où l'on recense d'importants sujets souffrant d'asthme.

Une infrastructure sanitaire et sociale venue renforcer sur ce registre, les capacités d'accueil manquantes ailleurs, constituant de fait, un développement économique de la région par le désenclavement du site, son émergence sur le plan touristique et aussi, un précieux vecteur d'absorption du chômage. Le personnel actif disposait de toutes les commodités professionnelles et évoluait dans des conditions harmonieuses de travail, l'hiérarchie résidente sur place. Les familles visiteuses, habituées de la détente et des loisirs, s'offrirent à l'occasion de magnifiques promenades en sous bois s'oxygénant d'air pur et d'aromes végétales, se gavant de plaisir en démembrant à l'heure de la pitance, des poulets rôtis entrecoupés de frites et arrosés de Fanta, s'affaissant sur l'herbe ensoleillée ou ombragée, le temps d'une bonne digestion éructée.

Hôpital Aïn N'Sour

Hôpital Aïn N'Sour

Une forteresse à laquelle on y accède par la route sinueuse en quittant Miliana, juste au détour d'un virage limitant le quartier de Hammama, là où commence juste, la montée. Même élargi aux moyens d'engins grattant la paroi rocheuse, la route étroite et tortueuse menant à la mer via Marceau présente par endroits des risques de ravalement où les voitures ne peuvent se croiser, la prudence est donc de mise pour éviter de semblables et regrettables tonneaux, témoins ces rares carcasses rouillées au fond du ravin. De cette forêt toute boisée de chênes et d'arbustes, réputée jadis par l' exploitation du liège destiné aux besoins industriels, bouchons pour brasserie, lavettes, joints-isolants et flotteurs, de cette belle maisonnette des garde-forestiers ayant pour mission patriotique, la protection de la nature et la flore, retenue parfois pour les séquences filmiques que l'on reluqua avidement pour son cachet de gite montagneux, aujourd'hui en ruines, sans toiture flairant l'abandon, sa source limpide ruisselante encore, il ne reste pour les nostalgiques de ce sublime décor qu'une image désolante d'apocalypse meurtrière, des flans et des crêtes atteints de calvitie d'où n'apparaissent que du granit et quelques jeunes pousses vouées aux mêmes flammes ravageuses à la saison des chaleurs.

Un fonctionnement n'excédant pas une dizaine d'années, le même sort macabre fut réservé à ce havre de paix, proie à des vautours dont il ne subsiste encore que l'ossature envahie par des araignées régnant sans crainte en maitresses dans leurs toiles complexes, des traces visibles du vandalisme par l'acharnement de la casse, du feu, du vol de mobilier et d'équipement divers pénalisant du coup tout ce beau monde qui, accroché à la vie, manifesta sa joie un moment, en découvrant une lueur d'espoir de se maintenir en équilibre sur les hauteurs envoutantes du reposant massif et qui ne tarda pas, hélas, à vite déchanter par la cruauté des forces occultes. La confiance perdue, le mal trop profond, les présents songeant à panser les plaies d'un long cycle impitoyable et funeste, il n'est probable restauration et réoccupation des lieux que quand la forêt aura retrouvé ses sains esprits en présence d'un humanisme intègre au mental constructif.

Commentaires

  • keryma
    • 1. keryma Le 04/04/2014
    Cher frère M.Djellal,

    Je ne connais pas du tout Dolfusville, mais j'ai demandé à Mr Google et il m'a répondu que c'est : Oued Chorfa à Aïn Defla ville, où je ne suis jamais allée!
    Tu sais je ne suis ni une Abdounette ni Ferroukhienne, mais cela ne m'a pas empêchée de me faire des amis all over Miliana et ses environs! (sourire)
    Cher frère M. Djellal, la solitude est mauvaise et pour l'esprit et pour la santé et il parait même que ça rend méchant, qui n'est certainement pas ton cas!
    Amitiés,
    Kéryma,
  • M.Djellal
    • 2. M.Djellal Le 04/04/2014
    Bonjour tout le monde et Djoumoua Moubaraka
    Nostalgies eparses en Algerie ,egarees comme grands oiseux qui vont partir,qui posent seulement .Mais je crois ,etre seul ,c est etre libre ,et la liberte etait le seul bonheur necessaire a ma nature inquiete,impatiente,orgueilleuse quand meme .Alors je me dis que la solitude etait un bien .je la desirai pour moi ,pour mes amis,pour tous ceux qui me ressemblent.Je la desirai comme notre bien,comme le sejour divin de notre immortalite.J'entrevis avec une pitie supreme les salons brillants ou d'autres danseraient en souriant a des sottises, les loges de theatre ou ils se coudoieraient .Je froissai dans mes mains seches la pauvre ettofe de leurs reves . Je mesurai des yeux la place de leur tombe et la mienne ......une grande paix melancolique et douce descendit en moi .L'heure passa.....
    Oh combien je souffre de tous les livres que j'ai lus ,de toutes les voix qui m'ont parle,de tous les chemins que je n'ai pas suivis.Le vide de mon ame est fait de grand soupir.....est-il ici un endroit ou l'on chante,ou l'on crie,ou l'on puisse s'oublier une heure......
    Ma soeur Keryma ,mon frere Ferhaoui je ne suis pas Ferroukhien mais je suis originaire de la region,j'ai fait mes etudes primaires a Dolfusville si vous connaissez ,un debut qui a forge ma vie et m'a projete tres loin.
    God Bless you all
  • keryma
    • 3. keryma Le 03/04/2014
    Cher ami M.Djellal,

    Non vous avez tout le temps de vivre! Le tombeau est très loin. Seriez-vous capitaine d'un navire? (sourire).
    Vos derniers mots sont si gais, joyeux! Et tant mieux!

    Je vous conseille d'assister aux prochaines retrouvailles des Ferroukhiens et vous verrez que votre voyage en Algérie ne serait pas dépourvu ni de bonheur ni de satisfactions!

    Take this: "Turn over a new leaf" Just try to forget your past(...) and begin a new and better way of life ( with your country I mean) , please do it!

    Friendly yours,
    Kéryma,
  • ferhaoui
    • 4. ferhaoui Le 03/04/2014
    bonjour ya djallel, et oui tout est dit partir c'est un peu mourir! j'ai lu votre commentaire il degageait une énergie particulière, dans chaque mot écrit vibrait la tristesse et de la nostalgie melée à la fierté...souvent dans vos texte la mort est présente ? il n'est pas exact de dire que la mort est la meme pour tous le monde.il ceux ceux qui s'achevent dans la résignation et le fatalisme loin de ses racines citons le cas du moujik n, du livre de tolstoi: le maitre et le serviteur, je ne rentre pas des les details...ce qui ne m'empeche pas de vous dire que j'ai beaucoup apprécié vos écrits pleins de bons sens. l'ami ferhaoui, oran.
  • M.Djellal
    • 5. M.Djellal Le 03/04/2014
    Ma soeur Keryma
    Le navire est parti.Alger a disparu a l'horizon..........
    J'ai retenu ce propos d'un marin , dit d'un ton a la fois resigne et sentencieux "la mer il n'y a dessus que les fous et les pauvres".
    Certes ceux qu'il appelait les pauvres sont les vrai marins,soumis au perpetuel danger et a la plus dure des vies.Quant aux "fous" ce sont tous les reveurs et les inquiets,tous les amoureux de la chimere,tous ceux qui,comme nous s'embarquent pour partir, les emigrants et les esperants............
    Au dela de toutes les mers,il est un continent,au bout de chaque voyage,il est un port ou un naufrage ,un aerorport ou un crush....
    insensiblement,doucement,l'esperance mene au tombeau. Mais qu'importe demain le grand soleil se levera encore,la mer vetirases couleurs les chatoyantes,et les ports et aeroports resplendiront toujours.....
    God bless you
  • keryma
    • 6. keryma Le 02/04/2014
    Bonsoir M.Djellal,

    J'ai trouvé ton écrit très triste! Mais je peux t'assurer, mais tu dois le savoir! Que ce site est un endroit exceptionnel où toi, moi et tous les autres venons y déverser nos joies et nos peines, et ce qui est encore merveilleux c'est que nous nous soutenons tous quelque soit la situation... de près ou de loin!
    Amitiés,
    Kéryma,
  • M.Djellal
    • 7. M.Djellal Le 02/04/2014
    De tous les douars de Miliana , le plus ignore est certes ce centre , seul en face de l'immensite verte de la foret murmurante , comme moi seul en face de l'immensite grise de la mer , je serai toujours seul a travers le grand univers charmeur et decevant , seul , avec , derriere moi tout un monde d'esperances decus ,d'illusions mortes et souvenirs de jour en jour plus lointains, devenus presque irreels. Je suis seul .... et je reve ......
    Hopital, la difference entre toi et moi c'est que toi tu es chez toi et moi je suis loin .toi tu es abondone par ton pays , moi je l'ai fui......force...
    God bless Algeria
  • kéryma
    • 8. kéryma Le 01/04/2014
    Cher Benyoucef,
    Mais toi aussi alors tu parles English! Je voudrais bien acheter le "learn English with Djeha"? is it possible?

    Sweet dreams my friend,
    Kéryma,
  • benyoucef
    • 9. benyoucef Le 01/04/2014
    Hello Keryma!
    Je ne savais pas que tu maitrises si bien la langue de Shakespeare.Quel bonheur!Dans ce contexte sais tu que j'ai déja publié, avec la collaboration d' un ami prof d'anglais ,deux bandes dessinées pédagogiques en anglais? Voici les titres:
    1-"Farid and Moussa in London "1ere BD algérienne en anglais) publiée à compte d'auteur en 1990.C'est un récit d'aventures de deux amis algériens à Londres
    2-"Learn English with Djeha",publié à Thala Editions en 2000.Recueil de récits d'humour du celebre personnage populaire Djeha .
    Good night and happy dreams
    Friendly yours
  • keryma
    • 10. keryma Le 01/04/2014
    Never mind M.Djellal,
    Nous avons tous ou à peu près tous ressenti les mêmes sentiments, je parle de nous qui sommes et vivons loin de notre patrie

    Everything 'll be all right , we're all designed to go back home one day ... And believe me you won't be deceived if you go there for your holydays for instance.
    "the call of the forest" is so strong in my opinion!
    Your heart will hurt because of the "beautiful" emotions! That's better for ya, for me and for all whom it may concern!
    God bless us all.
    kéryma,

    Kéryma,
  • keryma
    • 11. keryma Le 01/04/2014
    Cher ami Ferhaoui,
    J'ai passé mes vacances d'été 2013 en Algérie! J'ai beaucoup apprécié mais c'est vrai qu'il faut s'adapter à tout!
    J'ai détesté l'Algérie parce que je l'adorais et je me comprends!
    Pendant mes vacances j'ai vécu des moments inoubliables, mais quand j'ai dit autour de moi "je veux venir vivre ici" tout le monde a levé les bras au ciel pour me dire: " non non t'es folle tu vas le regretter!" Alors comme le dit si bien l'ami Djellal : I hope my heart won't hurt me...
    Que ce soit ici ou là-bas!
    Amitiés,
    Kéryma,
  • M.Djellal
    • 12. M.Djellal Le 01/04/2014
    Enfant j'ai deteste l'Algerie,homme je l ai aimee .Un peu par necessite ,un peu par gout , J'ai fouille dans l'antiquite ,dans l'histoire de mon pays ,j'ai decouvert des hommes et des femmes .......,des civilisations,des cultures et une histoire riche ... de Jugurtha a Amirouche , de Kahena a Fatima n'soumer,de Elmir abdelkader a Benmhidi , de Tin Hinan a Hassiba ben bouali ,de Saint Augustin a Ben Badis.....je suis fier de vous mes ancetres
    mes amis Keryma et Hortense
    thank you for your understanding
    God bless Algeria I hope one day when I land in Algiers Airport my heart will not hurt me.
  • keryma
    • 13. keryma Le 01/04/2014
    Très chère Hortense,
    Merci pour tes précisions, sincèrement je ne connais pas ces gens là, et cette expression je fume du thé.... non plus!
    Ils passent à la télé? Moi je n'ai que la chaîne Algérienne classique!
    Amitiés,
    Kéryma,

    NB: Cher ami M.Djellal désolée, je ferai mieux la prochaine fois! (rires)
  • ferhaoui
    • 14. ferhaoui Le 01/04/2014
    bonjour tout le monde ma chère kéryma c'est vous dire que parfois je suis médusé d'entendre souvent dire que la vie est très difficile chez nous en Algérie,?? et si par hasard on me demande lequel des deux aimez le plus. l’Algérie ou la France?? la différence que je fais entre l’Algérie et la France, c’est exactement celle que je fais entre ma mère et mon épouse, je suis tombé sous son charme de cette France , des des arts et des lettre et des sciences je l'aime j'en suis amoureux, nuance! mais elle ne peut en aucun me faire oublier ma mère: l’Algérie, je ne me sens bien que dans ses bras; ma chère kéryma a mon tour de vous posez cette question? a quand remonte votre dernière visite en Algérie?? l'ami ferhaoui, Oran.
  • Hortense
    • 15. Hortense Le 01/04/2014
    Bonsoir,

    Chère Keryma,
    Je fume du thé et je reste éveillé le cauchemar continue,reprise par Mr Djellal est de Hakim Laalam chroniqueur du Soir d'ALGERIE,qui tous les jours nous gratifie d'un excellent dessert dont les ingrédients sont bien de chez nous.
    Nous retrouvons souvent Abdakka,le chatelain et autres pour désigner
    Boutef',c'est le thème préféré de Hakim qui nous emmène loin en
    quelques minutes et nous ramène à la dure réalité par sa fameuse
    conclusion.
    J'entends par loin:un moment d'évasion tout en restant dans le sujet
    et comme il fait tout avec un certain humour on peut rire aux larmes.

    Amitiés.
  • keryma
    • 16. keryma Le 01/04/2014
    M.Djellal bonjour,

    It's said that "the mills of God grind slowly, but they grind exceedingly small".
    Let's wait and see, il ne faut pas se laisser mourir de cette façon: fumer, thé ....cauchemarder! En 2050 peut-être God will do something for us he'll probably punish or reward all those people (ceux qui nous gouvernent) for the bad or good deeds they did!
    At least le mélange sang et sueur ne se seront pas versés en vain! Quelque part j'ironise un peu mais c'est sincère, ce gouvernement de "on prend les mêmes et on recommence" a toujours fait en sorte que le peuple Algérien attende et attende et le mot de Allah raleb est très en vogue dans la majorité des bouches. Je suis nulle en politique mais s'il vous plait dites-moi mes amis si un jour je décide de rentrer au pays je ne le regretterai pas!
    Kéryma,
  • M.Djellal
    • 17. M.Djellal Le 01/04/2014
    C'est l'image de nos hopitaux,de nos ecoles ,de notre administration, de notre pays........ NO COMENT..........

    je fume du the et je reste eveille le cauchemar continue............
    God bless Algeria the earth which was mixed with the blood of our chouhada and the sweat of our ancestors....
  • Zerroukisara ahmed
    Salut tout monde moi aussi j'habitais la bas. Youcef J'aimerais bien te voir c'est moi qui ta donner le surnom youyou
  • bachir
    • 19. bachir Le 14/02/2014
    salam j'ai été dans ce centre dans les années 90 pour soigner mon asthme, je voulais savoir si d'autres personnes y était passés aussi afin de renouer un contact avec mes anciens camarades de classe et si c'était bien ce centre là de 3ain n'sour
  • malik
    • 20. malik Le 15/11/2013
    salut tout le monde .
    moi aussi j'ai fait mes soins et études dans ce centre les année 90 et j ai même passé mon BEM dans le lycée Ferroukhi et depuis mon départ de là bas je n'ai pas mis les pieds mais ça me rappelle beaucoup de bons souvenirs et je souhaiterai retourner un jour pour le voir et voir mes anciens profs.
  • Youcef
    • 21. Youcef Le 26/06/2013
    Oui j'habitais là bas et mon père travaillait à l'hopital je devais avoir 3 ans
  • reda
    • 22. reda Le 04/02/2013
    j'ai été dans ce centre les année 1993 1994? ya t'il des personnes qui été la bas??
  • nouh_amri
    il existe encore en Algérie des hommes et des femmes de cœur. Et comme le phœnix,cet établissement renaitra des cendres où les hordes sauvages l'ont réduit, privant de jeunes malades des soins dont ils avaient tant besoin. Le bien finit toujours par triompher des forces du mal.
    http://miliana.comuv.com
  • Farah
    • 24. Farah Le 20/09/2011
    J'ai entendu parler de cet établissement hospitalier jusqu'ici en France tellement il était célèbre par ses résultats de guérrison,malheureusement les photos prouvent un grand gachis et nous choquent. Le ministre de la santé qui aime tant se montrer à la télé devrait nous donner des explications d'abord sur l'abandon du lieu et ensuite sur le transfert des patients souffrant d'insuffisance respiratoire,à moins qu'ils soient abandonnés à leur propre sort!

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