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Articles de algermiliana

  • Le pays où le roseau passe pour maïs...

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    Le pays où le roseau passe pour maïs. Par le biais de ces pérégrinations virtuelles qui nous conduisent aux lointains ailleurs, sans visa ni passeport ; pour suivre à travers notre écran de télévision ces merveilleux tours de cyclisme très instructifs, éducatifs surtout culturels et édifiants ; nous découvrons le monde, les hommes, leurs pays, leurs cultures et leurs histoires respectives.

    Le Giro d’Italie, le célèbre tour de France, la Vuelta Espanole, le tour de Hollande, de Norvège, de Belgique et très loin encore, le tour de l’Utah, en Amérique du nord.
    Les caméras nous font découvrir , parallèlement au passage des cyclistes , les paysages les plus pittoresques, captivants et époustouflants ; surtout vus du ciel. Des paysages nous subjuguent par leurs fantasmes à nous couper le souffle et nous nous demandons, quelquefois, comment et pourquoi ces images nous parviennent gratuitement.

    Une fois, je me suis posé la question : où est notre fameux tour d’Algérie ? puis je me suis ressaisi illico facto réalisant que je venais de penser à une chose insensée, absurde même ; j’avais si honte d’imaginer les tonnes d’ordures qui jonchent nos villes et les fossés les séparant ; les routes défectueuses à faire chuter tous les coureurs ; même l’autoroute la plus chère au monde fait partie du paysage « ignominieux » ; à faire pleurer ceux qui aiment cette si précieuse Algérie.

    Croyez-moi, cela fait des années que je suis ces tours. Mon esprit d’observateur me fait scruter au plus fin détail ces paysages splendides. Champs, plaines, collines, rivières, étangs et châteaux peignent des vues panoramiques envoûtantes ; agrémentées de verdoyance paradisiaque. A la fin de chaque étape – désolément- je me situe et réalisant que ce décor n’est pas le nôtre ; je suis envahi d’un sentiment maladif et morbide de voir notre si beau pays entre les mains de brigands.

    Je vais vous surprendre en vous disant qu’ayant suivi à la loupe tous les tours (de tous ces pays), sans remarquer une tige de roseau croître quelque part. Dans nos terres où « tous les trésors étaient cachés dedans » ; méritant bien cette réputation de « grenier de l’Europe », elles sont hélas malades et infécondes nous mettant devant la contrainte de tout importer.

    L’avance anarchique et inquiétante du béton a étouffé les terres les plus fertiles ; les badlands ont eu raison des loess et des tchernozioms…crimes, vols et violations s’ensuivent et caractérisent bien le parachèvement de la politique de la terre brûlée adoptée par le colonisateur…TFOUH ! pouvoir assassin.
    Il est bien vrai, à en croire Jean De La Fontaine, que le roseau a vaincu le chêne ; mais un pays ne peut se construire en adoptant une politique de « cultures intensives » de roseaux !!! ???

  • Voyage dans le Temps

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    Depuis que je me suis installé, définitivement, dans un village agricole; mon admiration est si grande et ne cesse d’être captivée par un infatigable octogénaire ; refusant depuis sa toute jeune enfance l’oisiveté, l’indolence et la fainéantise - dans toute ses formes - comme il est si bien décrit par ses voisins. Aujourd’hui âgé et non en mesure de travailler la terre comme il l’a tant fait jadis ; il se contente d’accompagner ses brebis paître, vers les champs et prairies, loin du hameau pour retrouver toute la sérénité qui fait son bonheur de vieil homme fuyant le vacarme et le brouhaha de la civilisation.

    Je suis étrangement parachuté aux années 90, sans savoir comment s’est fait le rapprochement entre ce vieil homme et l’histoire d’un jeune français que j’avais lue sur un magazine, ces années-là. Se dirigeant vers son centre d’examen du baccalauréat, il dit à sa mère, en sortant de la maison : « à ce soir ; maman ! » ... Un soir qui mettra 20 ans pour arriver et permettre à la mère de revoir son fils. Certaines histoires paraissent si étranges et insolites qu’elles semblent découler de la fiction. Effectivement, le gamin a disparu de la circulation et toutes les investigations n’ont abouti à aucune piste pouvant élucider le mystère de la disparition du jeune candidat.

    Le jeune homme, profitant de la moindre évasion le conduisant aux magies des lointains ailleurs ; embarque à bord de l’un de ces camions de longs trajets menant jusqu’à la fin du monde pour lui faire découvrir les fantasmes et non les mirages des déserts. Il a pris place comme font les « herraga » . Il se retrouve en Afrique, dans une transsaharienne, loin de la salle d’examen et de toutes les formules de chimie et des théorèmes qui veulent le modeler en homme de science et de progrès. Là, en Afrique, berceau de l’homme et de la civilisation ; parmi les Touaregs ; notre jeune ami français s’appellera désormais El-Bachir. Il dira que dans ce désert ; il semble que tout lui appartiendra ; aussi loin que la vue porte dans cet univers de sable sans dimension, où la notion de frontière n’existe pas et qu’il sera le Maître d’un monde où le conformisme n’a pas droit à l’existence.

    Cette pérégrination se veut dans l’espace et en profondeur de l’âme pour découvrir deux mondes à la fois ; découvrir cet immense désert qui est en fait un autre monde où la vie revêt une autre dimension et agir en fonction de ce que dicte l’instinct, d’où la spontanéité, sans gestes et sans paroles, où les sentiments sont les maîtres de l’expression, des relations et de la communication.

    Le jeune El-Bachir est pour moi un pionnier qui part en « astronaute » explorer notre terre ; où beaucoup de sociétés, tribus, peuples restent à découvrir. Il n’est pas nécessaire de dépenser des milliards de dollars pour nous faire découvrir la lune, Mars et nous parler de galaxies ; alors que la famille humaine compte des populations troglodytes vivant dans des grottes, à l’état primaire, rappelant l’homme originel.

    Refusant la vie moderne et ses revers, El- Bachir s’est installé avec les Touaregs, s’est marié avec une fille du bled et voilà qu’il se retrouve avec deux enfants. Au fil du temps, des touristes affluèrent de tous les coins de la planète pour goûter aux fantasmes de mère nature et, dans le respect de ce que disait Paul Eluard : « les rencontres du pur hasard n’existent pas » et « il n'y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » ; l’heure fatidique arriva pour permettre à des touristes français de s’apercevoir que le jeune Targui qui maîtrise étonnamment la langue de Molière n’était que le jeune candidat français qui s’était volatilisé ,il y ‘a 20 ans. Les médias français et étrangers s’étaient rendus sur place ,en masse, pour couvrir un événement sans précédent. La mère a enfin retrouvé « ce soir » tant espéré ; après 20 ans de déchirement et de stoïcisme et… l’euphorie était à son paroxysme.

  • HOMMAGE

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    «MARIE-CLAIRE BOYET, LA MARTYRE DE TAGDEMPT» D’'AMAR BELKHODJA

    En commémoration du 5 juillet et le devoir de mémoire

    Paru dans le journal LE CHÉLIF

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  • Mon coeur d'attache, c'est toi ma Djendalousie

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    Dans un autre blog, j'avais lu les écrits de beaucoup  de djendelwa qui exprimaient leur amour à notre patelin.J’ai lu l’amour pour Miliana, pour Cherchel et bien d’autresvilles et villages. Cela m'a fait chaud au cœur.Voilà comment j'ai à aimer ma djendalousie :

    Je ne suis pas poète mais j'ai emprunté les rêves de grands poètes de notre temps pour exprimer mon amour à ce coin de l'Algérie qui m'a vu naître et qui est mon port d'attache par lequel j'avais vu mon grand pays et qui m'a appris à le voir. 

    - J'avais travaillé dans le  Sud et j'ai trouvé deux petits diamants alors je les ai dédiés, à  toi Bladi, comme deux perles de pluie venu du pays où il ne pleut pas. (Jacques Brel)
    - J'ai toujours rêvé et j'aimerai que ma Djendalousie soit un domaine où l'amour soit roi, où l'amour soit loi où  l’amitié soit  reine . (Jacques Brel)
    - J'ai essayé d'inventer des mots adroits pour que tous les djendelwa comprennent qu'il faut se réveiller et de faire quelque chose, chacun devant soi, dans son environnement pour que Djendel se fasse parler d'elle. 
    - J'essaie de vous raconter l'histoire de ce roi mort de n'avoir pas pu regagner Djendel et respirer son air. Ne quittez pas Djendel de vos cœurs, aimez Djendel avec force et ce serait peu. Aimez notre village malgré nos différences dans nos idées.
    - On ne murmure ton nom que lorsqu'on est loin de toi. En ton sein, on s'endort dans ta quiétude. De pays en pays, jamais je le jure, je n'ai oublié tes rivages fluviaux de jadis, tes   guelta7, l'ombre bleue des figuiers, des eucalyptus, des frênes, des margousiers dont les fruits jaunes nous servaient de projectiles pour se taquiner.
    - Il ne faut pas dire : Djendel, je t'aime, à la légère, sans qu'au fond de notre cœur un sentiment comme si le Djendel est un ami qui a besoin de beaucoup de choses pour être ce que nous devrons qu'il soit. Dire je t'aime Djendel et le laisser sale est loin d'être sincère. On ne peut pas dire je t'aime en ne pensant à rien. Aimer c'est poser des questions. Beaucoup de questions et y répondre avec pragmatisme. Aimer c'est avoir du chagrin pour ce qui ne va pas et réagir en conséquence, même, en mettant la main à la poche. N'est-il pas l'avenir de nos enfants ? Si on ne peut rien faire, il faut chanter sa joie ou son désespoir sur une guitare, sur une toile, dans un stade ou n'importe quel sport ou art. Et de par  n’imorte quel réseau on  est là pour recueillir vos jubilations et vos déceptions. J'ai tellement d'amour à donner à ma Djendalousie. Dans n’importe  quel blog, je berce mes rêves les plus fous. Dans  mes rêves, j'installerai de grands gratte-ciels, d'énormes édifices, un aérodrome, j'embellirai ses rues de grands magasins avec de grands luminaires, des magasins souterrains, de grands stades, de grands marchés, de grandes écoles et surtout beaucoup d'usines pour faire travailler les gens… et je l'appellerai : « la grande Djendalousie » 
    - J'apprendrai aux djendelwa à voir l'arc-en-ciel, à voir l'oiseau s'envoler, de leur apprendre qu'ils sont tout à fait heureux à Djendel, leur apprendre à vivre d'amour du prochain, d'amour de Dieu, d'amour de notre prophète, vivre d'eau fraîche et d'espoir. 
    - La nostalgie d'antan. Comme c'était doux d'être, le soir, chez soi. Le pain était en train de cuire sur le feu. On était assis là à attendre.Le feu était la seule source de lumière et mon regard était pris par la danse des ombres sur le mur. On n'avait pas l'électricité. Le repas cuisait lentement sur le  canoun1  auquel ma mère ajoutait de temps en temps un peu de braise. Ma mère était assise à côté du feu surveillant le pain en le changeant d'un geste rapide et leste pour ne pas se brûler les doigts. Elle avait le visage rougi par la chaleur du foyer. Mon père, à la lumière d'une bougie, lisait, à haute voix, un peu du Noble Coran comme pour remercier Dieu de cette paix, de cette satiété, de ce bonheur. Malgré les multiples occupations, elle revenait auprès du tadjine2  où la galette se dorait lentement. L'effluve me taquinait et haussait mon appétit. Mais le conte par lequel, elle essayait de nous tenir éveillés avant de prendre notre repas, m'emportait dans un autre univers, un univers du ghoul3. Le conte s'achevait avec la fin de la cuisson.

    La  fin du  ghoul coincidait avec le repas prêt. De par ce diner frugal, on fêtait la fin du méchant.On mangeait avec un grand appétit. On rejoignait nos lits, déjà à moitié assommé par le sommeil et on s'endormait. Djendel, c'était le pain traditionnel, les plats d'antan, les lits à même le sol, les repas à table basse et à ciel ouvert, l'eau fraîche de la guerba4, la lumière du quinquet, l'hiver le bruit de la pluie sur les tuiles, la couverture commune pour les enfants couchés côte à côte qu'était le hanbal5, le printemps c'était le temps du tifef6, les fleurs, et parfois envahissement de sauterelles, l'été les baignades dans les guelta7 du Chélif,un ancien pneu pour bouée, la nuit passée à la belle étoile contemplant un ciel parfois illuminé par une lune complète qu’on éssaie de percer les secrets, l'automne les fruits tels que le raisin, les figues et leurs variétés, les figues de barbarie... L’été c’est la tchktchouka  à trois légumes  (Oignon, tomate et poivron) ou la salde faite de même légumes.

     C'était le point, à peu près, commun à tous les djendewa. C'était un temps magnifique que ce temps-là. J'ai comme un regret de ne pas rester dans les lieux où j'ai eu ces sentiments. J'ai presque les larmes aux yeux, en y pensant. C'était un temps béni.

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  • LA MA-THEO-MATIQUE

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    « LA MA-THEO-MATIQUE.   1/4»

     ESSAI  Ahmed LABDI

    Invités par les BENBOUS, (Anciens Elèves du Collège et Lycée de la capitale des Aurès) pour leur 8ième  rencontre. 541 km indique le compteur du bus Toyota à notre arrivée devant le bureau de l’A.E.C.L.Batna, un voyage d’environ 10 heures. Je crains toujours le temps vide qu’on pouvait avoir en cours de route (arrêts divers) alors pour le meubler, j’avais apporté avec moi un livre que je possède et non encore lu de Serge Mongeau intitulé : Parce que la paix n’est pas une utopie. La paix ne peut pas être une utopie, bien sûr, on le sait car la vraie paix ne peut être envisagée sans le Noble Coran et ne l’est que par lui. A cette rencontre, j’avais projeté de présenter une petite communication orale sur un sujet d’actualité qui m’a toujours tenu à cœur. Il concerne le lien qu’on peut faire entre les mathématiques et les religions, globalement, et notre religion, principalement. Un lien occulté sans nulle argumentation, sans aucune preuve, sans aucun développement théorique potable pour le détruire puisqu’il n’y en a pas et il n’y aura jamais. Je ne l’avais pas terminé alors je le fais après la rencontre des Benbous. La lecture de ce livre m’a inspiré une autre approche pour mon essai, pour ma réflexion sur le rapport religion/mathématiques d’où l’intitulé :  « La Ma-théo-matique ».

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    Toutes les religions sont considérées comme incompatibles avec l’esprit scientifique ce qui est, en soi, une ambiguïté terrible, une tortuosité inutile. Pour l’Islam, ce raisonnement ne tient pas debout et tient d’une grande aberration. Pour expliquer l’origine de ce malentendu, j’essaie de donner un aperçu général sur le lien indéfectible que peut avoir la religion pure avec le savoir expérimental. C’est un sujet que j’adresse à ceux qui ne reconnaissent en notre religion qu’inanité et quelque chose de vain, sans avancer aucun argument à la hauteur de leur surenchère. Leurs arguments reposent sur une méconnaissance totale de la Réalité des choses religieuses occultée par des volontés purement matérialistes. En effet, le monde dans lequel nous vivons, expliquait l’auteur, est de plus en plus violent. Il se questionne si cette violence fait partie de la nature humaine.

    L’auteur dit : NON ! La paix n’est pas une utopie mais il y a des causes sociales que nous pouvons éliminer. La paix ne s’offre pas sur un plateau d’or. Faire la paix en soi, c’est se réconcilier avec soi-même, avec son passé, avec sa vie, nous conseille l’auteur mais il oublie, grandement, la principale chose : la réconciliation avec notre Créateur commun. Il y a dans la religion pure celle qui devrait venir du Vrai Dieu, l’Unique comme il ne peut pas y avoir deux, une explication pour toutes nos questionnements abstraites : la métaphysique, le mysticisme, la magie, notre présence sur cette Terre, la vie, la mort … S’il y a un code cosmologique permettant à l’univers de s’auto-développer, un code biologique ou ADN pour

    que la vie s’accroisse, il est clair qu’il y ait un code à la hauteur de l’homme en tant qu’être conscient, à l’image de son Créateur : doté comme Lui d’une vue, d’un ouïe, d’un flaire, d’un goût et d’un toucher mais limités. Un cerveau et ses fonctions par lesquelles Dieu s’adresse constamment à l’homme par l’intermédiaire du Noble Coran.

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    Il nous faut une réconciliation avec Dieu car notre humanité est brouillée par des choses religieuses réellement opposées alors que leur pluralité au lieu d’enrichir et de garantir la relation Dieu-homme, nous enfonce d’avantage dans le mysticisme, dans de fausses et mauvaises spiritualités : causes de litiges et même de guerres. Elles se considèrent toutes comme envoyées du divin et ne reconnaissent pas la fin de leur mission, leurs statuts. Elles pensent toutes être conférées par Dieu d’un pouvoir pour Le représenter sur Terre. Cette pluralité est, donc, impossible vu que Dieu qui fait bien les choses ne peut envoyer tant de religions avec différents aspects contradictoires. L’erreur vient de l’homme. Comment résoudre ce problème ? Chacun doit-il se refermer dans ses croyances au nom de la liberté de consciences et laisser se perpétrer ce désaccord ? En pure réalité, cette liberté ne peut être accordée que par Dieu, Seul capable de sanctionner ou récompenser. Les Droits de l’Homme n’ont pas de règlements propres à l’usage de la conscience alors qu’ils n’ont aucune notion de ce qu’elle peut être. Y a-t-il une science qui traite de la conscience pour pouvoir établir un règlement à suivre ? Si elle existe en quoi peut-elle être utile à la liberté de la conscience ? 

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    Toutes sont sensées provenir d’un même Destinateur Sacré et ne reconnaissent que leurs propres problèmes. Il y a une grande méprise dans la vision des religions. La paix se construit sur trois bases car l’homme est composé de trois corps : physiologique, psychologique et spirituel. Ces trois corps doivent, donc, se nourrir chacun selon les besoins qui leur soient adéquats. Tout comme les mathématiques, les besoins spirituels ne s’imposent pas. Ils devraient être entendus à tout citoyen de ce monde. Elles doivent, avant tout, être comprises. La volonté de l’empê-chement d’écouter est aussi condamnable que le prosélytisme ou le fanatisme. La nature fait bien les choses de par son Créateur s’entend. Il est un esprit immensément supérieur à celui de l’homme disait le père de la théorie générale de l’univers : La Relativité Générale : Albert Einstein. (Théorie qui n’explique pas tout : Alors, quelle est celle qui devra expliquer l’univers d’avant le Bigbang à nos jours ? La théorie des cordes et même la théorie du Tout de Stephen Hawking ne peuvent répondre à cette question puisqu’elles éliminent, d’emblée, la spiritualité et se risquent à dire que la science peut tout expliquer. Je m’arrête là ; j’aimerai entendre l’écho de ma réflexion.

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    Les mathématiques reposent sur des axiomes et elles ont été modernisées par l’esprit du Noble Coran à qui on a mis en place le FIQH pour bien le comprendre. Les mathématiques tout comme le FIQH sont faits pour faire comprendre et chacun son domaine. Nous sommes inconsciemment détournés d’une parfaite et bonne compréhension religieuse du monde par une volonté scientifique, économique et politique qui a horreur de la religion vraie et pure tout comme la nature l’a du vide. 

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    Je veux en venir à ce que pour enrichir d’avantage nos rencontres sous l’idée du PARTENARIAT-ECHANGE visant à améliorer nos connaissances sur divers domaines, on peut l’étendre, aussi, à celui de la religion, en toute liberté. Nous sommes un peuple musulman, avant tout. Je ne suis d’aucun parti politique, sans aucune tendance et je discute théorie pour me défendre des athées, des agnostiques et d’autres –isme que je respecte grandement pour peu qu’ils me respectent en retour. Alors, cela me permettra de mettre beaucoup de suffixes –logie dans ce domaine. Quand on pense qu’on veut que la laïcité qui ne repose sur aucun ardument assez fort pour permettre de séparer en Algérie, l’Islam de la politique. Le Christianisme qui a suscité la laïcité n’a pas le même statut que l’Islam.

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    J’ai horreur de me mettre dans un zèle religieux casuistique hypocrite, fourbe et sournois mais je préfère l’équanimité d’un étudiant assidu, fort consciencieux, méticuleux, honnête et probe. « On ne joue pas aux dès avec Dieu ». Alors, je me suis mis à déchirer le masque de la nature et surtout celui de la philosophie occidentale pour lire dans la première l’intelligence d’Allah et dans la seconde le déni de tout Dieu. Notre religion est un message fait dans une dialectique rationnelle trop supérieure à celle des mathématiques. Elle n’a ni dogmes, ni axiomes. Autrement, elle ne peut être de Dieu qui s’est donné pour nom Allah.

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    Voilà où est arrivé la philosophie occidentale et comment elle nous voit. Extrait d’un film sur la guerre d’Irak. Prologue d’un film de 2 heures : Mensonges d’état. (Bodies of lies). Un film plein de contrariétés. Il débute par ces vers de W. H. Auden.

    • I and public know
    • What all schoolchildren learn
    • Those to whom evil is done
    • Do evil in return.

    (Nous savons tous, ce qu’on apprend aux enfants

    Ceux que l’on violente se feront violents.)

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    « Est-ce qu’on est à notre place là bas ou pas ? (Au Moyen-Orient) Votre réponse à cette question n’a pas vraiment d’importance parce qu’on est là bas. On est fatigué et on ne voit pas la fin. On ne peut même pas se consoler en disant que notre ennemi est aussi fatigué

    que nous. Parce que ce n’est pas le cas. Il est illusoire d’espérer qu’une guerre prolongée affaiblira un ennemi occupé. Ça rend, probablement, votre ennemi plus fort. Il s’habitue aux privations. Il s’adapte et rend en conséquence. Tandis qu’ici chez nous, chaque fois qu’un décès est annoncé, on doit faire face à des sondages d’opinions publics qui glissent rapidement de positifs à négatifs puis à franchement hostiles. Les gens ont en ras le bol des minutes de silence avant le match. Ce qu’ils veulent c’est qu’on leur dit que c’est fini. En dépit des frais, nous avons sensiblement augmenté notre puissance opérationnelle et nous voyons qu’un progrès. Ce que nous avons ici, c’est potentiellement une conflagration planétaire. Ça exige de notre part un zèle constant si nous voulons y mettre fin. C’est le seul moyen humble parce que notre ennemi s’est rendu compte qu’il affrontait des hommes du futur et ça, c’est aussi malin que c’est exaspérant. Si vous viviez comme dans le passé, si vous vous comportez comme dans le passé, les hommes du futur auront beaucoup de mal à vous trouver. Si vous jetez votre téléphone portable, si vous fermez vos mes-sageries, si vous transmettez toutes vos instructions de personnes à personnes, de la main à la main, si vous tournez le dos à la technologie, vous disparaissez dans la foule, ni drapeau, ni uniforme. Ce qui fait que nous ne nous trouvions pas sur le terrain là bas. Ils regardent autour d’eux et disent il faut qu’on se barre. Dans une situation comme celle-là, vos amis s’habillent comme vos ennemis et vos ennemis s’habillent comme vos amis. Est-ce qu’il faut que vous compreniez clairement que ces gens là n’ont aucune envie de négocier. Aucune. Ils veulent qu’un califat universel doive être établi sur toute la planète. Et ils veulent que chaque infidèle se convertisse ou meurt. Et là, ce qui a changé. C’est que notre ennemi que nous avons cru un peu primaire, a compris cette vérité basique et un peu primaire. En effet, ce n’est pas facile. On est une cible facile. Il est beaucoup plus simple de mettre fin à notre monde actuel que vous le pensez. Retirons notre pied de la gorge de cet ennemi là pendant une minute et notre monde changera radicalement. »

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    L’Islam n’est pas négociable, certes, mais pourquoi tant de zèle pour le faire taire à jamais ? Le Califat ne se fera jamais sans le consentement de toute l’humanité. Il faut que cette humanité sache ce qu’est cette religion pour y adhérer. Si elle le saura, elle y adhèrera facilement. Et ça vous le savez, donc aucune théorie ne viendra à bout de l’Islam et vous pratiquez la terre brûlée comme l’expansionnisme, l’impérialisme occidental l’avaient fait pendant des siècles en Algérie, au Vietnam et dans, bien d’autres pays. 

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        Ahmed le bourlingueur.                                           

    Téléphone : 0658 39 55 75

    L’e-mail : idbaldemha@gmail.com

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  • Le télégramme bleu

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    Le télégramme bleu

     

      Quatre cents kilomètres plus loin au nord, quelques parts dans la cité universitaire du Vieux Kouba, de jeunes étudiantes et étudiants s’apprêtent à célébrer l’anniversaire d’un de leurs amis. C’est le 08 avril, la fête est pour demain ! On prend le bus qui descend sur Alger, traversant Kouba, Ruisseau, Hussein Dey puis Belcourt et enfin, on arrive aux environs de la Grande Poste. C’est à partir de là que chacun vaque à ses occupations. On « se rince les yeux » du coté de la fac centrale, on s’attarde un peu à feuilleter quelques livres dans l’austère salle de la bibliothèque universitaire, guettant du regard un éventuel signe de ces demoiselles apparemment absorbées dans leurs abusives lectures ! On longe le tunnel des facs, direction : Le cercle Taleb abderrahmane où un phénoménal serveur se distinguait par ses tours d’adresse.

     

      C’était un petit homme plein de tact, au visage à moitié englouti dans sa tignasse touffue et bien noire, d’une agilité et d’une souplesse dignes d’un acrobate, capable de retenir de mémoire une bonne douzaine de commandes mais surtout de la servir d’un seul trait. Il fallait le voir à l’œuvre avec ses deux mains maîtrisant tasse de café, bouteille de limonades et toute autre boisson ! Toujours aux lèvres le sourire et jonglant avec son plateau, il vous apportait votre consommation intacte avec ce luxe de faire de l’esprit ; ce qui est tout à fait valorisant dans un endroit fréquenté par des étudiants ! Rien que pour ça, il méritait amplement son pourboire. Dommage que de pareilles prestations ne soient plus de mise !

     

      Nous commandons de grands-crèmes accompagnés de sandwichs bourrés de camembert, les filles prennent congé de nous, prétextant l’urgence de faire des emplettes !

     J’aimais déjà avril, et j’étais ravi d’être né un jour de printemps, synonyme de germination, d’effloraison, d’amour et de lumière ! Revenu au Vieux Kouba, je me dirigeai vers le restaurant de l’E.N.S (Ecole Normale Supérieure) quand M. Méziane me tendit un télégramme parvenu depuis ce matin. Avant de l’ouvrir, des choses déplaisantes avaient effleuré mon esprit mais ma tête éprise de joie les repoussa tout de suite ! Je pris congé de mon ami et allai m’enfermer dans ma chambre d’étudiant, le télégramme dans ma poche. J’ai toujours eu une peur bleue de ce papier bleu. En général, dans le « conscient collectif des étudiants », ce genre de messagerie est rarement apprécié : C’est un oiseau de mauvais augure. Demain, c’est ma fête, mon anniversaire !  Tout à l’heure j’ai vu le déploiement de mes amis et leur coquin plaisir à peaufiner la surprise qu’ils comptaient me faire dans les heures imminentes. Cette seule réflexion m’insuffla une soudaine détermination et j’ouvris le télégramme :

     

      « Mère décédée. Venir vite assister à l’enterrement »

                                                                                             Khaled                                                                                               

      La terrible machette qui sectionne les feuillages luxuriants de la forêt amazonienne n’aurait pas fait mieux ! Coupée, votre tête, vous ne l’avez plus et votre corps déambule tel un attelage déboîté dont les vis de serrage viennent de lâcher ! J’eus l’impression que toute la terre se dérobait sous mes pieds. J’étais dans un état second et sans savoir en combien de temps ni comment, je me retrouvais dans le train de nuit Alger/Oran. Le visage de ma mère avec son sourire impérissable, sa dernière accolade scandée de recommandations habituelles qu’elle me glissait à l’oreille avant que je ne la quitte pour la fac, me hantèrent dans ce train nocturne qui me ramenait chez nous. J’étais atrocement seul dans la foule qui arpentait le couloir interminable des compartiments. Ce voyage-là me parut une éternelle descente aux enfers et je sombrais dans un épais brouillard de tabac.

     

      La vie sans cette femme formidable à mes cotés avait perdu tout attrait. Une bonne part de ma chair et de mes ambitions s’en allait…Dire que dans quelques heures, j’étais supposé être l’homme le plus heureux, le plus important, le plus entouré d’attentions, de gâteaux et de cadeaux ! J’imaginais ma grande émotion devant cette succulente tarte de l’amitié que je m’apprêtais à couper sous l’hymne de l’universel « Joyeux anniversaire ! » (Vous devinez un peu l’ambiance hippie des années 70 et des belles folies estudiantines !)…Et j’eus terriblement honte de penser à moi, à ma vie ! Je m’en voulais à mort d’avoir eu ce moment de faiblesse et de m’être permis de pareilles pensées. Ma mère, mon meilleur cadeau, ma meilleure chanson, ma seule amie n’étant plus de ce monde, je ne devais donc plus avoir envie de vivre ! C’est vrai, le télégramme le dit cruellement bien ! Je le repris et relis un nombre incalculable de fois cette sentence énoncée en une phrase simple et à la fois meurtrière ! Plus aucun doute, on ne badine pas avec ça et enfin libre et lucide, tout mon corps pleurait jusqu’à la dernière larme de son cœur.

     

      J’arrivais à l’aurore d’une horrible nuit blanche, les yeux rougis de pleurs solitaires et obscurs. On m’emmena tout de suite dans ma famille et c’est autour d’une multitude de bras anonymes que je dus vider à sang mon entier désespoir ! Mon martyre s’aggrava davantage quand je sus que la mise en terre du corps de ma mère fut décidée illico presto sur avis médical le jour même de sa mort ! Et moi qui échouais un 09 avril ! Quoi ? Je n’avais même plus ce triste privilège d’embrasser une ultime fois sa précieuse dépouille, le jour où je suis né ?

       Ma mère venait de mourir une deuxième fois !

      Dès le lendemain au petit matin à l’heure où blanchit le patelin, je suis déjà parti seul au cimetière, rien dans les mains et le cœur lourd de mon immense chagrin, me recueillir auprès de sa sépulture où désormais elle se repose sous la bonne odeur d’une terre de l’avant veille encore fraîche et tendre. J’aurais aimé couvrir sa tombe de toutes les fleurs du printemps mais cette femme n’en avait cure car son âme sentait si bon. De son vivant, elle avait embaumé une multitude de pauvres gens par les arômes de sa générosité et de sa charité ! Elle avait cette légèreté déconcertante de leur offrir tout ce que sa main pouvait au passage saisir sans jamais rechigner ou sentir un quelconque remord. Son altruisme était sa première qualité. Subitement, je m’entends dire ces paroles qui vous vont droit au cœur « Maman, je garde de toi une image poignante : celle d’une mère au seuil de la porte faisant ses adieux à un fils dont elle était fière » ! C’est désormais ce souvenir d’elle vivante et bien debout, qui peuple mon esprit chaque fois que je l’évoque.

     

      Aujourd’hui, mon père et ma mère reposent à l’ombre d’un figuier pas loin d’un mausolée, si près l’un de l’autre comme ils l’ont toujours été, à la vie comme à la mort !

        Éternellement…

  • Payez pour vos mots, déjà !

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  • Les Femmes, Le Ramadan et le Hirak

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    Le Hirak nous a donnés une image idyllique de nous mêmes ; En l’espace de deux mois, et sur un coup de baguette magique, nous avons cru que sommes devenus pacifistes, alors que nous étions violents ; civilisés, alors qu’on se croyait indisciplinables ; tolérants , alors qu’on nous disait fanatiques. Puis l’image des filles, agressées dans la rue, parce qu’elles « cassaient » le ramadan des jeunes, (ceci dit il faut être une bête pour jouir en un clin d’œil et dans la rue), ou celles de l’étudiante poursuivie par une meute parce qu’elle ne respectait pas le jeûne, nous ramènent à notre triste réalité : celle d’une société qui n’accepte ni la différence ni la liberté des individus. Cette intolérance se voit d’une manière flagrante quand il s’agit des femmes. Et cela se retrouve dans le slogan même du hirak, khawa, kwawa. Nous sommes « frères, frères, », mais où sont passées nos sœurs ?

    Quand les flics aspergent les jeunes de gaz ou les fracassent avec des lances à eau, ces derniers se précipitent pour leur offrir des fleurs, des bonbons ou les embrasser, mais il suffit qu’une jeune fille hisse une pancarte avec le mot laïcité, moins nocif que le lacrymogène, et là c’est le hallali. Le lynchage ! Dès que les femmes ouvrent la gueule pour parler de leurs libertés, là, on ne rigole plus, on voit rouge, on siffle la fin de la récréation nationale, pour les accuser de vouloir briser le hirak, ou de casser le ramadan des hommes et on menace de les tabasser. Pourtant on nous a toujours enseigné.

    Durant la colonisation, un sociologue avait remarqué que l’homme algérien humilié dans l’espace public par le colon, se vengeait dans l’intimité sur sa femme. Les choses n’ont guère changé : piétiné, dans l’histoire, par l’armée et la police, l’algérien se refait une virilité en piétinant la femme dans la vie. Et ce machisme millénaire a fait le lit de l’islamisme qui n’est rien d’autre que la forme violente de la misogynie qu’on fait croire sortie de la bouche même de Dieu !

    Dans tous les pays arabes, le ramadan se vit en bonne intelligence, les gens peuvent prendre leur café à Tunis en plein jour, fumer une chicha à Damas le matin, s’avaler un foul au Caire à midi, ou se bâfrer dans les stations service d’Arabie, mais en Algérie, le ramadan est devenu une affaire, non pas de spiritualité, mais de virilité ! on le fait pour prouver aux autres qu’on est un homme et qu’on en a. L’islam est devenu une discipline olympique en Algérie, c’est à celui qui montre à tout le monde qu’il fait le plus la prière, le pèlerinage, même si ses enfants crèvent la dalle, le ramadan, même s’il est diabétique ou cardiaque, que reviendra la médaille d’or.

    La preuve, l’Algérie est le seul du monde islamique où les cantines des écoles primaires sont fermées, obligeant des enfants, qui n’ont pas atteint la puberté, de passer la journée sans boire ni manger en plein cagnard, ce qui est en soi un acte criminel qu’aucun rite de l’Islam n’a prescrit.

    Beaucoup vont dire que ce n’est pas le moment, que je suis en train de briser le consensus national, que je romps la trêve civile par ce débat, mais il faut tirer la sonnette d’alarme. Ce n’est pas en taisant nos carences, et nos failles que nous les ferons disparaître.

    Le Hirak n’est pas un rêve que nous vivons, et si chaque critique risque de nous arracher à ce rêve, tant il est illusoire, ce n’est pas la peine, il vaut mieux ouvrir les yeux. Le Hirak est un élan collectif merveilleux que vivent 40 millions d’algériens pour construire, enfin, une société libre et démocratique.

    Mais, il faut le dire, une bonne fois pour toutes : une société qui opprime les femmes ne peut être libre. Une société qui violente, ou laisser violenter, les femmes ne trouvera jamais le chemin de la démocratie.

  • Fidélité quand tu nous manques !

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    Mon histoire dit encore

    Que bien trop jeune, on m’a appris à ne point mentir
    je ne dois dire que vérité, être décent surtout ne point voler
    C’était une devise dans la famille après la prière qui est devoir
    Ce qui devait arriver arriva pour moi
    Pour le dire Il arriva qu’un beau jour j’ai trahi que j’ai volé, que j’ai menti que je n’ai pu faire de prière
    Jamais Rien de tel dans la famille n’avait lieu

    En cette première fois j’ai vu Mère et Père mécontents
    En moi devant eux, Ils ne reconnaissaient plus leur cher chérubin
    Ce jour, pour eux le ciel au dessus paraissait tel un lourd fardeau à supporter
    Et chacun se sentant mourir, comme neige l’espoir posé en moi pour un droit chemin fondit
    Debout, à regarder ne sachant que faire Mère et Père se tournèrent à Dieu
    Comme pour chercher à me dire si on ment on ne doit pas oublier le mal qui est fait il n’y a pas plus pire qu’un menteur qui ment.

    Mère et père m’ont dit ce ci que je l’’ai retenu à jamais.
    - On peut chercher partout, on ne trouvera jamais sur terre quelqu’un qui soit loyal, qui ne vous trahisse jamais, ou qui ne vous mente jamais. Aucune personne, si ce n'est Dieu, qui ne vous laisse jamais tomber.
    Tremblant comme un enfant sans parent
    Sentant confusément revenir mes remords
    Accusant le destin qui n’épargne personne

    A Mère et Père qui me sont fidèles et qui jurèrent fidélité et attachement à Dieu Je me suis attaché
    Mon histoire pour ces ces derniers temps est loin d’être finie.

  • Bonjour Vendredi, au revoir Vendredi…

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    Et heureux qu’il en reste à dire ! comme tu le dis...
    Mon histoire, le dit encore cher Ami
    Venu d’une simple marche dite « el hirak »
    L’histoire dit d'’un peuple pour bien plaire dans sa marche a bien choisi un jour préféré
    A ce jour, il dit Au début « Bonjour Vendredi», à la fin il dira « au Revoir Vendredi »

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    C’est quand son jour se lève et que sa nuit se couche
    Et dans la rue il marchait avec un chant de joie qui dit : qu’il a trouvé *ce qu’il a perdu*
    En ce jour Beni par Dieu il a trouvé « sa liberté »
    Et ce jour que sans peur et sans reproche, il prit son bien
    Ben Badis l’avait écrit pour son peuple

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    Qu’il revienne au peuple ce qu'il a perdu
    Ben Mhidi l’a redit dit pour un peuple
    Mettez la révolution dans la rue, le peuple s’en emparera
    Tous deux ont dit comment devrait se faire la raison d’être d’un peuple opprimé
    Et en ce jour miséricordieux le peuple a trouvé ce qu’il a perdu

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    Tout ! à chaque Vendredi qui vient, tout à chaque Vendredi qui part
    Ce peuple chante et caresse son nom sur son cœur
    Tout !à chaque Vendredi qui vient, tout à chaque Vendredi qui part
    Ce peuple crie « Pouvoir corrompu, gentiment on te demande Dégage, » ,
    Croyez moi cher Ami, un autre choix n’y était plus pour lui pour ne plus lui la voler
    Tout ce qui était à dire cher Ami d’un peuple je l’ai dit mais à mon histoire il reste encore à dire.

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    dédié à Mon fils, au tien comme à toute cette jeunesse de moins de vingt ans.