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Articles de algermiliana

  • PHILOSOPHER EN COURANT

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    PHILOSOPHER EN COURANT

    Serge Girard - L'ultra-marathonien

    Edition Fayard

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  • LE SAVIEZ-VOUS ? (01)

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    « Le saviez-vous » traitera des sujets variés relatifs à la vie de l'homme, à la flore, la faune, l'environnement...

     

    01/ -Eléphants tués pour leur ivoire dans le monde : 14819 depuis le 01/01/2017 à ce jour soit 100 éléphants par jour.25000 à 30000 par an selon l'IFAW.

    02/ -Orang-outang victimes de l'exploitation de l'huile de palme depuis le 01/012017 à ce jour : 2123 .En 2015 ,5000 ont été victimes, soit un animal mort toutes les 2 heures. A ce rythme, selon les ONG ils auront disparu en 2020.

    03/ -Rhinocéros tués par les braconniers : 568 depuis le 01/01/2017 à ce jour soit 04 rhinocéros tués par jour pour leur corne.

    04/ -Nombre de cétacés tués depuis le 01/01/2017 à ce jour : 127003. Le Japon et la Norvège refusent d'appliquer les lois internationales concernant les grands mammifères marins. Le Japon tue annuellement plus de 20000 cétacés (baleines, orques, dauphins, marsouins...).

    05/ -Nombre de tortues de mer tuées par l'industrie de la pêche aux U S A depuis le 01/01/2017 à ce jour : 1947.Plus de 4600 tortues tuées par an au large des côtes américaines.

    06/ -Chaque année 8000 tonnes d'ailerons de requins sont prélevés soit 8 millions de kg d'ailerons par an soit 1kg toutes les 04 secondes.

    07/ -En France toutes les 02 heures on abandonne plus de 11 animaux domestiques soit environ 100000 abandons par an dont 60000 l’été. La S P A en recueille une partie (40000) dans 63 refuges à travers la France.

  • « HEYZIA » Anthologie d’une épopée d’amour.

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    Il est fort intéressant de jeter un profond regard sur une partie de notre patrimoine culturel dont une bonne partie se dissipe déjà à travers le temps ; ne serait-ce pour enseigner, pour transmettre à nos générations futures ce que nous avons vécu ou ce que nos parents, grands parents nous ont laissé.
    Tout le monde a Sans doute déjà entendu parlé de « HEYZIA » et du poète populaire « BEN-GUITON » qui a drainé beaucoup de chanteurs à associer leurs voix à de multiples instruments pour en sortir de ce cadre écrit une ode qui restera éternelle et qui refera vivre « HEYZIA » à jamais. Le plus intéressant dans tout ça c’est le contenu du poème qui reste inachevé jusqu’à nos jours, car certaines études citent que beaucoup de vers ou même peut être des strophes entières ont disparu; ce poème légendaire est une épopée composée par un poète nommé « BEN-GUITOUN » -Ibn guiton Seghir- donc auteur de ces fragments poétiques amoureux et qui, sollicité par « saayed  " سعيّد » le mari de la défunte « HEYZIA », a perpétué l’ampleur de ce drame pour lui, et n’a aucun moment hésité à donner de sa plus belle plume ce qui se chante sur les bouts des langues de nous jours.

    • Consolez-moi mes amis : j'ai perdu la reine des belles ;
    • Elle repose sous les pierres du tombeau.
    • Un feu ardent me dévore ;
    • Ô frère je suis malade, mon cœur s’en est allé
    • Avec la svelte Heyzia.

    Parlant de Heyzia la fille d’Ahmed BEN-EL-BEY dans la réalité, BENGUITOUN l’a décrit à travers ce deuil. Elle est née probablement en 1855 et, dans le poème, elle avait 23 ans, soit en 1878 de l’ère chrétienne. Elle s’est éteinte en mille deux-cent ; ajoutez à cela quatre-vingt-dix, puis cinq. 1295 de l’hégire soit 1878 de l’ère chrétienne.
    Revenons aux causes de sa mort. Plusieurs versions ont été citées, mais aucune ne semble plausible, surtout celle qui rapporte qu’elle a été tuée par erreur par son mari au retour de la chasse ; en la voyant habillée d’un burnous debout un fusil à la main ; Saayed l’a prenant pour un intrus a tiré, sans hésiter, sur sa propre femme la tuant ainsi. Le poème décrit une généralité du drame mais ne le détaille point.

    • Le vent a soufflé sur elle et l’a arrachée,
    • Je ne pensais qu’elle tombe ; alors qu’elle était bien portante,
    • Campés à oued tell ; la reine des jouvencelles m’a dit adieu, mon ami
    • En cette nuit elle est partie à jamais, les yeux noirs, elle a quitté ce monde.

    Elle est peut-être morte d’un malaise, nul donc ne peut avancer quelconque version sur son décès qui reste une énigme car le texte ne révèle rien de cela sauf ce malaise entre deux haltes.
    le poète BEN-GUITOUN a aussi chanté réellement avec une langue pure, une langue de tous les jours, la beauté de cette femme, ce vécu, cet amour fou qu’avait porté un jeune homme pour une jeune demoiselle qui valait à ses yeux tout ce qu’il y avait de précieux en ce monde.

    • Ô fossoyeur ménage la gazelle du désert,
    • Ne fait guère tomber de grains de sable sur Heyzia.
    • Je jure sur le saint coran que je ne ferais tomber point grains
    • Sur la reine éblouissante.
    • Si cela fût dans l’adversité je combattrais trois escadrons.

    Le texte original comporte certains mots encore vague de signification ; d’ailleurs des études sont en cours afin d’ôter certaines zones d’ombres.
    Revenons à SAAyed. Il fût donc le malheureux amoureux qui n’a jamais vu son amour allait jusqu’au bout de ses rêves. On dispose de peu d’informations sur lui, mais en revanche, on a beaucoup parlé du poète Mohamed ibn (ou: ben) Seghir ibn (ou: ben) Guitoun de la tribu des Ouled Sidi Bouzid, né probablement en 1843 à Sidi Khaled, une oasis connue pour ses poètes, à une centaine de kilomètres environ au sud-ouest de Biskra.
    On aussi beaucoup Parlé de HEYZIA, le nom d’une jeune femme issue de la famille dominante des Bouakkaz de la puissante tribu des Dhouaouda (descendants, selon certains dires, des tribus des Beni Hilal venant d’Arabie au Maghreb vers le XIe siècle ap. J. C. venant d’Arabie). Cette tribut occupait des riches plaines de Sétif au Nord jusqu’à l’oasis de Ouled Djellal au Sud, et bien plus loin encore si l’on jugeait par l’influence de son Cheikh el Arab (titre donné à son chef qui signifie littéralement : Chef des Arabes) à l’époque. Heyzia, fille d’Ahmed ben el Bey, était amoureuse de son cousin Saayed, orphelin recueilli dès sa tendre enfance par son oncle, puissant notable de la tribu et père de Heyzia.
    La fin du poème est bien plus émouvante .

    • Ô bon Dieu console ce dépossédé ; je pleure comme un étranger
    • Et je fais pitié même à mes ennemis,
    • Je ne mange point ; car la nourriture n’a de goût pour moi et je ne dors car mes paupières refusent de se fermer.
    • Entre sa mort et mes paroles il n’y a que trois jours,
    • Elle m’a dit au revoir et puis elle n’est plus revenue
    • Mon cœur est parti avec, svelte Heyzia
    • (Avec celle qui est partie pour toujours). 

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  • Un beau voyage

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     Il m'est éternellement impossible de penser au mont du Guergour, de décrire son site si surprenant par sa féerique harmonie, de côtoyer sa chaleureuse et conviviale population sans un sentiment intense de bonheur.

    Le bonheur d'appartenir à cette terre si attachante et qui recèle en elle tant d'histoires ancestrales, d'évènements glorieux et de traditions fidèles. Dans les regards des femmes et des hommes, dans leur façon de raconter leur paisible vie, leurs espoirs, se dissimule une contagieuse fierté. Pour nous qui prenons rendez-vous chaque été avec ce *beau pays*, tout reste à découvrir. Sur la longue route qui nous y conduit, le paysage se transforme au fur et à mesure, découvrant une magnifique région, aride et rocailleuse par ses monts, verte et fleurie dans ses vallées. L'impression d'un long serpentin qui se déroule et nous entraine vers les sommets sans cesse élevés, est étourdissante. En arrivant enfin, le regard reste subjugué par le plus parfait équilibre de ce décor naturel, tel un dessin inspiré d'un livre de contes. Les montagnes éternelles ont la forme et la beauté impressionnante des volcans, recouvertes ou ceinturées d'arbres qui les embellissent, elles dominent et protègent le village.
    Les multiples chemins de traverse facilitent leur escalade et conduisent vers les maisons difficile d'accès par la route. Ils font aussi la joie des gamins qui les grimpent à tour de jambes, rivalisant de vitesse.

    En aval, on découvre l'Oued au long cours qui traverse le village. Offrant certainement son plus grand charme à ce beau village, il provoque la curiosité des touristes. La source qui ne tarit pas, la verdure, les algues, les nénuphars, les multiples et jolis arbres l'ornent et le parent comme s'il devait prouver qu'il est le plus beau. A l'abri des regards coquins, de souriantes jeunes filles s'y déploient. Régulièrement, la lessive est le prétexte à des rencontres et de gais bavardages prévus pour durer jusqu'au moment où le linge est sec et bien plié. Patiemment installés le long des berges de l'Oued, les pêcheurs à la ligne y passent des journées agréables et quand bien même ils rentreraient bredouilles, la promenade restera mémorable.
    Pour ne rien gâcher de ce beau tableau, le pont qui le surplombe apporte une dernière et jolie touche et quand on le traverse, le vertige nous envahit tant il parait flotter sur les eaux.

    C'est à contre coeur que nous arrêtons notre récit, en promettant d'y revenir, avec notre attention pour d'autres voyages.

  • SAGESSE D'ORIENT : Inspirée de la PIERRE

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    Un jeune homme, cherchant comment et pourquoi les hommes sont-ils classés dans des rangs différents dans cette immense société où s’établit une échelle de valeurs qui distribue des grades à tout un chacun;en fonction et en considération de quel mérite ?
    Le père ne répondit pas sitôt ,le lendemain il demanda à son fils de mettre dans une brouette un amas de pierres se trouvant à proximité de sa demeure et d’aller les vendre le jour de marché, insistant auprès de lui pour ne pas fixer le prix verbalement ,mais de lever deux doigts, indiquant la somme à payer.
    Le jour du marché, le jeune homme s’y dirigea et installa sa brouette attendant un quelconque client, une dame ,intéressée par ces pierres pour le décor de son jardin s’approcha et demanda le prix, le jeune homme lèva ses deux doigts ;la cliente lui tendit 2.000 DA. Il repartit chez lui remettant la somme d’argent à son père mais attendant toujours la réponse à sa pertinente question que le père tarda à donner.

    Pour le prochain jour de marché le père demande à son fils de vendre un autre tas de pierres, lesquelles sont différentes des premières, tout en levant, comme d'habitude, deux doigts pour fixer le prix . Une fois au marché, un client s’approcha et demanda le prix, le jeune homme ,comme à la fois précédente lèva ses deux doigts ;le client lui tendit 20.000 DA contre ces pierres présentant une valeur et un intérêt ,archéologiques (10 fois plus). Avec un grand étonnement ,le jeune rentra chez lui, remit la somme d’argent à son père et chercha à comprendre le secret de cette énigme ;le père toujours taciturne ne répondit pas, promet à son fils de lui élucider cette situation au terme de la troisième et dernière vente.
    L’enfant, se trouvant au marché pour la troisième fois ,comme à l’accoutumé avec sa brouette de pierres d’une autre configuration géologique;attendit un preneur. Quelqu’un s’approcha, scruta avec insistance ces pierres et demanda le prix, l’enfant leva ses deux doigts, l’homme temporisa pour compter son argent et lui tendit la coquette somme de 200.000 DA contre ces pierres renfermant de l’or (100 fois plus que la première vente). Son étonnement grandit davantage, l’enfant rentra chez lui, remit l’argent à son père, impatient de lui élucider cette embarrassante énigme.

    Le père expliqua à son fils le mystère qui l’a hanté, que les hommes sont semblables à ces pierres et que chacun appartient à une certaine « configuration »; nous sommes tous porteurs d'un caractère, d'une personnalité, d'une foi, d'une vertu, d'une idéologie et de tant d’autres valeurs ou défauts qui font que sur la balance nous ne pouvons être identiques. Chaque profil s'identifie en fonction de quoi il a nourrit sa personnalité intrinsèque.

  • L’Algérie se disloque et s’étiole à vue d’œil...

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    L’Algérie se disloque et s’étiole à vue d’œil par un sérail de nababs et d’absentéistes au seul souci d’amasser des fortunes leur assurant la magnificence à l’étranger .Nous sommes comme des poissons dans un lac qui se dessèche de son eau par des braconniers qui dévient ,mal à propos ,son cours .Oui l’Algérie se meurt entre les mains de ceux qui la froissent et l’infestent de tous les maux, ces " cholériques " qui barbouillent notre ciel et notre air de leur Choléra .Où sont ces charismatiques dignitaires qui nous ont promis monts et merveilles ,nous assurant qu’avec notre légendaire cagnotte de 1000 milliards de dollars nous serons, à jamais, à l’abri de tout besoin et que le paradis est à portée de nos mains ;à pouvoir le caresser ?

    C’est honteux ! les mirages que vous avez semés vous feront voir des spectres qui n’engloutiront que vous-mêmes .Une Algérie entre les griffes du choléra relève de la fiction ; se trouvant en proie aussi à la pauvreté frisant la précarité où des millions d’Algériens tendent la main en quête du couffin de Ramadan, au chômage incitateur au mouvement « harraga »,à la corruption ,à l’inégalité des chances (service national ,études ,logements etc…).Devant cette apocalyptique chute libre ,on se demande que reste t-il de positif dans ce système défaillant ?

    On dit que les océans et les mers ,malgré leur immensité, ne peuvent contenir les charognes et leurs impuretés ;elles sont alors jetées dans les rivages de tout bord .Le cœur de l’Algérie, si petit pourtant, est vaste, généreux ,tolérant ;il accepte avec amour et stoïcisme tous ceux que mère patrie a vus naitre ,grandir et nourris d’une sève plus suave que le nectar des calices ;mais viendra le jour où elle châtiera les fils ingrats.

  • LE PIANISTE DE YARMOUK

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    LE PIANISTE DE YARMOUK

    Aeham Ahmad

    Editions : "La découverte"

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  • Émouvante histoire d'amour

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    Je vous raconte une histoire d’amour bouleversante et émouvante, un amour d’une pureté et d’une blancheur cristallines ; au point de le cataloguer d’inouï, d’insolite relevant de la fiction.

    Un ami m’appelle au téléphone voyant en moi la personne qui atténue sa détresse, en qui il peut déverser son trop plein d’amertume et de marasme et capable d’éteindre les flammes qui exacerbent son malheur. Avec une grande douleur il m’annonce la mort de sa femme, « la perle du Sahara » me dit il, une femme noire au cœur blanc pouvant éclairer tout un monde enseveli dans les ténèbres. Nous connaissons tous ces histoires parlant de Juliette, Cendrillon, Hizia de chez nous et tant d’autres princesses et fées habitant les plus somptueuses citadelles où l’amour règne en roi, si haut, à le loger au firmament.

    Pour mon ami Bachir, Tombessa perle du Sahara dépasse Juliette, Cendrillon et toutes les autres et sa perte cruelle fait de lui l’homme le plus malheureux qui porte une blessure que nul remède ne pourra panser. Il ne se lasse jamais de faire les 1600 kms pour aller se recueillir auprès de sa tombe pour lui parler longuement, comme si elle est vivante et l’écoutait. Il me dit que ce trajet le détache du réel et le met en trans et comme emporté par une ubiquité envoutante, il traverse le désert sans fatigue et sans ressentir la chaleur ;le trajet, paraissant long, n’est pour lui que quelques kilomètres qui se succèdent, qu’il grignote comme on se donne du plaisir à croquer des arachides ; mais dur sera le retour, l’aurevoir au regard envieux d’avoir laissé derrière un si précieux joyau dans un écrin, sous terre. Arrivé au panthéon de sa reine, il s’oublie, il oublie le monde et il oublie presque qu’elle est morte au point de la voir ressuscitée et c’est pour cela qu’il lui parle. Sa profonde émotion laisse défiler des témoignages louant les qualités et le mérite d’une femme regorgeant de bonté, de tendresse et de profonde compréhension de la vie, avec tous ses coins et ses recoins. Étant sa 2° femme et sentant sa mort prochaine, suite à sa maladie, elle n’arrêtait pas d’insister, me dit- il, sur le bon traitement, l’éducation, l’orientation etc… de ses enfants, issus de la 1° femme.

    Le long trajet de mon ami Bachir et son dialogue avec la défunte n’est qu’une sensation de rétablir le maillon qui fait défaut, de renouer avec le passé proche et faire en sorte que le lien n’est pas interrompu, feignant que le trait d’union est toujours là, qu’il ne sera jamais gommé. Il me rappelle avec une déconcertante similitude un vieil homme aux cheveux blancs de Gouraya devenu un grand ami par la relation professionnelle et les nombreux conseils qu’il me prodiguait ; me voyant jeune et candide, comme il me rappelle cet acteur qui a incarné le rôle du « vieil homme et la mer » de Hemingway. Oui, il est étonnant que ces hommes parlent seuls; peut être parce qu’ils ont tous des cheveux blancs et que ces cheveux blancs recèlent des langages secrets.

    Mes deux amis parlent à leurs fidèles épouses, dans leurs tombes, qui les ont si longtemps accompagnés dans ces sinueux chemins de la vie et l’autre parle à un requin qui lui fait mener la vie dure. Mon ami Bachir m’a demandé de publier cette émouvante histoire pour que tous mes amies (is) prient Dieu pour elle, pour que ces supplications et ces vœux pieux-agrées par Allah lui procurent une place en son vaste paradis ...AMINE.

  • LA 7ième Rencontre-Retrouvailles des Benbous à Batna

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    LA 7 IEME RENCONTRE-RETROUVAILLES DU 5 JUILLET 2018 DES BENBOUS A BATNA

    La journée du 5 Juillet 2018 : Invité par l’association AAECB (Association des Anciens Elèves du Collège de Batna), à leur 7 ième rencontre-retrouvailles du 5 Juillet 2018, j’ai fait le parcours Béchar-El-Khemis puis d’Alger à Batna. Une série de 2 voyages long-trajet dans une canicule et par bus. Le 04/07/2018, à 21H00, j’étais dans la ville qui m’avait permis de faire, en 1978, mon premier long voyage de ma vie, j’avais, alors, 23 ans. J’y étais venu passer mon service national et les années 1980 en tant que géologue à Ain-Yagout. Le second invité de l’ALMF est monsieur Benyoucef BENZAHRA délégué des anciens lycéens ferroukhis de la ville d’Aïn-Defla. Arrivé avant moi, il était accompagné de son fils. Le président de l’association des anciens de Mascara, monsieur BOUCIF est, aussi, l’invité à cette 7ième rencontre. Trois associations qui se retrouvent, enfin, ensembles. Une première dans l’histoire de la future Association Nationale des Anciens Lycéens de l’Algérie : ANALA. C’est le début. Celle de Constantine est en voie d’être constituée. Déjà quatre ! Qui dit mieux ?   

    A mon arrivée, j’étais accueilli à la gare routière, par le secrétaire de l’AAECB, Fayçal ABDELAZIZ et Athmane BOUCHAIB, un ancien lycéen résidant à Blida. Nous avons rejoint le reste du monde au restaurant de la jeunesse, en face de la somptueuse mosquée du 1er Novembre. Je vous présente ce joli poisson jaune (Photo.01) de ce restaurant. Après diner, nous regagnâmes l’hôtel El-Horia, juste en face du théâtre régional de Batna et à quelques centaines de mètres des allées Mostapha BENBOULAÏD et sa grande stèle. Un hôtel propre confortable donnant sur une place spacieuse. Photo.02

    Non, dans cet hôtel la chambre 13 porte bien ces deux chiffres le 1 et le 3. Dès fois où on pensera superstition.

    hebergement d'image La journée du 5 juillet, je me suis levé tôt. A 6 heures j’étais déjà dans la rue. Je suis parti faire un tour d’horizon dans les environs. Les allées (Photo.03) très étendues et en leur milieu la majestueuse stèle (Photo.04) en l’honneur du père de la révolution nationale : Mostapha BENBOULAÏD. A cette heure, quelque rares boutiques sont ouvertes. C’est jour férié et la grâce matinée est de rigueur. J’avais besoin d’un petit quelque chose, il a fallu faire plusieurs boutiques dans les quartiers les plus proches. Cela aussi m’a permis de visiter comme un ancien de la ville. Sachant, par Google où se trouve le lycée, je me suis hasardé vers la direction supposée en empruntant la même rue qui est celle longeant le plus proche les allées. Grande fut ma surprise de voir apparaître : Thanawiyat El Ikhwa LAMRANI écrite en jaune-or sur fond noir, au dessus d’un grand portail noir (Photo.05). La partie du mur à l’ouest de ce portail porte une grande belle esquisse que vous verrez à la photo (Photo.06). C’était le lycée qui portait le nom de Mostapha BENBOULAÏD avant que ce dernier sera, désormais depuis 1969, celui d’un autre lycée plus grand. Les frères LAMRANI qui faisaient parti de son groupe au maquis, étaient trois frères tombés au champ d’honneur dont l’un avec l’héros des Aurès. A mon retour à l’hôtel et à 8 heures, les anciens commencent à se rassembler (Photo.07 à Photo.09). Discussion, prises de photos. La placette (Photo.10) continue de l’autre côté de la route et au fond de laquelle s’élève l’ancienne poste coloniale (Photo.11)  portant toujours, dessinée sur le fronton d’une sorte de tour et en mosaïque, l’esquisse d’un avion courrier (Photo.11b). J’ai reconnu la librairie où toute ma solde va pour l’achat de livres d’auteurs tels Bernard Clavel, Gilbert Cesbron, Graham Greene, Antoine de Saint-Exupéry, Ernest Hemingway, Pearl Buck, Alberto Moravia qui remplissaient mes moments libres. 

     De l’hôtel, nous allâmes à pieds au lycée. On accède par la porte des professeurs. Les lycéens ont une autre entrée. On remarque les trois frères portés par une sculpture. La date de la construction est portée au dessus de la porte : 1912-1913. (Photo.12 à Photo.15). A 9 heures, nous étions une quarantaine. Photo à l’entrée : Un vétéran (Photo.16) et BENZAHRA Benyoucef, l’auteur de : Si Batna m’était contée, monsieur Chibani Kamel (Photo.17). Oui, mais qui va nous conter nos autres chères villes ? Sur cette photo, on reconnait monsieur BELDI Lakhdar (Photo.18). Il n’y avait pas beaucoup de monde. Le jour férié du 5 juillet en est la cause ou la chaleur de ce juillet ? Ce qui est sûr c’est qu’on a décidé de changer la date de leurs rencontres. Ce sera désormais le 16 avril. Et dire que nous avions eu le 5 juillet comme proposition. On avait, alors, choisi le 1er mai. Les anciens benbous (Photo.19 à Photo.23) se congratulent, se retrouvent, s’amusent comme jadis ils furent en tabliers et cartable à la main, on évoque les bons moments passés en ce lieu qui gardent dans chaque coin une histoire, un souvenir pour chacun. Benbous pour benboulaïdiens.

    Le lycée possède une grande cour plantée de sept arbres (Photo.24) protégés par une haute maçonnerie dont le rebord est construit en guise de banc (Photo.25). Le long du corridor, (Photo.26) couloir ouvert latéralement sur la cour, sont affichés de jolis tableaux que je vous présente, tous, sur les photos (Photo.27 à Photo.36). Une salle de conférence nous rassembla pour l’ouverture solennelle de cette septième rencontre des benbous. Après l’hymne national (Photo.37) et la minute de silence à l’hommage des benbous disparus, monsieur Taha Hassin FERHAT, le président de l’association ouvre la séance par une allocution. Elle est suivie par celle du directeur du lycée, puis du président d’honneur de cette association, celles des membres des associations invitées l’ALMF de Miliana et l’AALYM de Mascara et plusieurs anciens benbous pour exprimer leurs sentiments, leurs vœux, leurs remarques… Une collation nous est offerte (Photo.38) et nous reposer sous l’ombre bleue des arbres (Photo.39). Nous reprenons la salle et il y eut des interventions riches et fructueuses qui ont porté sur des sujets particuliers concernant l’association. Il y eut deux mini-conférences sur des sujets divers dont l’une est sur le rôle de l’informatique dans la mondialisation. Il y eu après que le débat fut clos, une remise de cadeaux au lycée et à son directeur (Photo.40 et 41). Deux tableaux du portrait des frères LAMRANI en petit et grand format.  

    Après déjeuner, nous nous sommes regroupés dans une autre salle de conférence de la Direction de la Jeunesse et des sports. Madame Malika GUERFI-TABLIT a présenté une lecture de ces poèmes issus de ses deux livres qu’elle a présentés en vente-dédicace : Recueils de poèmes en deux titres : Hymne à l’amour ; En quête de paix. Deux filles benbous uniquement : (Photo.42).

    Je vous présente le poème qui m’a plu et qui a éveillé, en moi, les mêmes sentiments que j’ai ressentis lors du décès de ma mère en novembre dernier : La MERE. Le poème est ouvert par cette phrase : « Une mère ne meurt jamais tout à fait, son immortalité est là, dans le cœur d’un enfant qu’à mon tour j’aurai élevé. » Marc LEVY. (Romancier français).

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