LOKMAN EL HAKIM

Commentaires

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  • 1. belfedhal abderrahmane Le 28/04/2024

  A toutes et à tous Essalem.
  L’aïd el fitr de cette année est revenu dans des conditions O combien particulières …cependant quelque soient les aléas de la vie, il gardera toujours son cachet de fête. Pour cela il nous rappellera en nous même les meilleurs instants passés dans les meilleures accolades avec celles et ceux qui nous ont appris à aimer la vie. Chère amie noria, je ne vous cache pas que ma petite famille est au courant de ma passion pour le très noble site Alger Miliana et bien souvent on me dit y a t-il du nouveau chez toi ? Faisant allusion au site. Durant l’occasion de cet aïd qui nous a permis de nous regrouper, a l’exception de mes deux enfants résidant à l’étranger, ma fille manal, médecin spécialiste en épidémiologie et médecine préventive à bien voulu partager avec mes amis (es) du noble site un exposé qu’elle a réalisé récemment portant sur la lutte contre la drogue et les moyens préventifs face à ce fléau qui sévit dans le monde de façon spectaculaire. Je vous souhaite donc bonne lecture.
  
  INTRODUCTION
   La consommation de drogues illégales est l’un des plus grands défis auxquels le
  monde actuel est confronté
   Problème de Santé Publique dans beaucoup de régions dans le monde
   Ce fléau, qui touche tous les pays, riches ou pauvres,
   Concerne toutes les couches de la population de plus en plus jeunes
   Il alimente la criminalité, la corruption et le terrorisme à l’échelle mondiale
   met en péril les systèmes de santé, d’éducation, de justice pénale et de protection sociale, les systèmes économiques et, parfois, les systèmes politiques de pays du monde entier.
   En Algérie, c’est au début des années 90 que la problématique de la toxicomanie a émergé, dès lors que les chiffres de consommateurs et de saisies ont commencé à devenir inquiétants.
  
   Création de l’Office ( ONLCDT) en 1997: multisectorialité
  
  II-DEFINITION
  • 1- TOXICOMANIE : L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la toxicomanie comme une "utilisation nocive ou dépendance à des substances psychoactives." Les substances psychoactives incluent l'alcool, les drogues illicites, les médicaments sur ordonnance, le tabac, et d'autres substances susceptibles de provoquer des altérations dans la pensée, le comportement, la perception et l'humeur
  
  • 2- Les substances psycho actives : L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) les définit comme suit « toute substance psychotrope ou psycho active qui, en raison de leur nature chimique, perturbe le fonctionnement du système nerveux central (sensations, perceptions, humeurs, sentiments, motricité) ou qui modifie les états de conscience. » Elle ne fait par conséquent aucune distinction entre les substances légales et illégales.
  
   QUELQUE CHIFFRE :
  1- DANS LE Monde: Selon de nouvelles données, plus de 296 millions de personnes ont consommé des drogues en 2021, soit une augmentation de 23 % par rapport à la décennie précédente. (Rapport mondial sur les drogues 2023 publié par l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime ONUDC )
  2- ALGÉRIE :
  
  
  
  
  
  
  
  
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   Génétique
   Environnement familial
   Antécédents de traumatismes
   Troubles mentaux
   Pair et pression sociale
   Accessibilité des substances
   Âge de début de la consommation
   Manque de compétences en matière de résilience
  
  • Stimulants : Ces substances augmentent l'activité cérébrale et physique, Les stimulants augmentent l’énergie, la vivacité et l’euphorie
  • Exemples : cocaïne, méthamphétamine, MDMA (ecstasy).
  
  
  • Dépresseurs : ont pour effets de diminuer le niveau d’activité du système nerveux central, diminuer le rythme cardiaque, la température corporelle et le fonctionnement du corps (un effet calmant ou sédatif) .
  • Exemples : alcool, benzodiazépines , barbituriques.
  
  
  • Hallucinogènes : Ces substances altèrent la perception sensorielle et la réalité.
  • Exemples : LSD (acide lysergique diéthylamide), champignons hallucinogènes (psilocybine),MDMA (ecstasy).
  Opioïdes : Des substances dérivées de l'opium, souvent utilisées comme analgésiques mais aussi potentiellement addictives.
  
  
  
  • Cannabis : Cette catégorie englobe les produits dérivés du cannabis.
  • Exemple : marijuana
  
  
  
   La toxicomanie est souvent caractérisée par plusieurs étapes, bien que la progression puisse varier d'une personne à l'autre:
  
  • Initiation : La personne commence à expérimenter la substance, que ce
  soit par curiosité, pression des pairs ou d'autres facteurs.
  
  • Utilisation occasionnelle : La consommation devient plus fréquente, mais la personne peut encore la contrôler et maintenir des habitudes d'utilisation occasionnelles.
  
  • Usage régulier : La consommation devient une habitude régulière, et la personne peut commencer à négliger d'autres aspects de sa vie en raison de l'utilisation de la substance.
  • Dépendance : La personne développe une dépendance physique et/ou psychologique à la substance. La tolérance augmente, nécessitant des doses plus élevées pour ressentir les mêmes effets.
  
  • Perte de contrôle : La capacité de contrôler la consommation diminue, et la personne peut se retrouver incapable de réduire ou d'arrêter malgré les conséquences négatives.
  
  • Crise : Des problèmes de santé, sociaux, professionnels ou légaux peuvent survenir, constituant souvent un point de rupture.
  • Rechute : Même après avoir arrêté temporairement, il existe un risque élevé de rechute en raison de la nature persistante de la dépendance.
  
  
  • Conséquences sur la société :
  • Répercussions sur le tissu social et économique
  • Peuvent constituer un frein au développement des pays
  • Chez les jeunes: cause d’interruption du cycle de développement intellectuel et du processus d’apprentissage social
  • Cause d’accidents et de traumatismes.
  • Élément déterminant de la désorganisation des familles
  • Conséquences pour l’individu
  • Entrave au développement personnel
  • Lésions physiques et troubles psychiques (troubles psychotiques aigus et chroniques post toxiques)
  • Une mort prématurée
  • Échecs et abondons scolaires,
  • Échecs dans les relations sociales et professionnelles,
  • Problèmes familiaux, abandon du foyer familial ou de sa propre famille,
  • Implication dans des réseaux de délinquance
  
  • La consommation de drogue peut aussi favoriser, par une altération de la perception, des réactions psychomotrices telles que:
  • Comportements dangereux
  • Tentatives de suicide
  • Accidents mortels ou incapacités
  Deux axes:
  • d'une part autour de la réduction de l'offre
  • et d'autre part, autour de la réduction de la demande.
  
  • Réduction de la demande
  • Amener les personnes à faire des choix favorables à la santé.
  • La prévention peut être menée à trois niveaux :
  – Primaire,
  – Secondaire
  – Tertiaire
  
  
  • Objectif : Empêcher l'apparition de l'addiction en réduisant les facteurs de risque et en renforçant les facteurs de protection.
  • Public cible : L'ensemble de la population.
  • Stratégies : Sensibilisation générale, éducation, promotion de comportements sains, renforcement des compétences en matière de prise de décision, réduction de la stigmatisation liée à l'addiction.
  
  Vise à prévenir l'aggravation d'une situation plus ou moins détériorée. Elle a pour but d'éviter qu'une utilisation occasionnelle se transforme en une utilisation chronique et que si c’est le cas, cette consommation puisse s’arrêter..
  consommateurs réguliers, personnes dépendantes.
  counselling, cures de désintoxication, alternatives aux drogues
  • NB: Selon l'OMS le counselling est défini comme « un dialogue confidentiel entre un patient et un soignant »
  Programmes de prévention sélective dans les écoles pour les adolescents à risque.
  
  
  
  • Objectif : Intervenir chez les individus déjà touchés par l'addiction pour prévenir les rechutes, réduire les dommages et promouvoir la réadaptation.
  • Public cible : Personnes déjà dépendantes, en traitement ou en rétablissement.
  • Stratégies : Programmes de traitement, soutien psychologique, réadaptation, suivi médical, programmes de réinsertion sociale.
  • Exemple : Programmes de réhabilitation pour les personnes en traitement pour la toxicomanie.
  
  • L’action du Ministère de la santé:
  • participe aux efforts pour faire face au fléau de la drogue à travers:
  • Actions de prévention de la toxicomanie et des risques liés à celle-ci; notamment auprès des jeunes et particulièrement dans le milieu scolaire (UDS ) :
  
  
  • Instruction Interministérielle n° 06 du 02 septembre 2014 (Santé- Education Nationale) : qui prévoit la revalorisation de la tâche du psychologue scolaire et en particulier l’organisation de séances d’éducation sanitaire dans le domaine des addictions.Ces activités s’appuient sur le système de santé scolaire :
  plus de 1810 Unités de Dépistage et de Suivi (UDS) qui, outre le dépistage et la prise en charge des maladies organiques, s’orientent vers les aspects préventifs contre les fléaux sociaux et notamment les addictions.
  
  • Offre de soins destinée au usagers en ambulatoire et en hospitalier.
  
  
  • renforcer ces centres en ressources humaines qualifiées, ayant suivi pendant un an et demi une formation spéciale pour obtenir un diplôme d'études spécialisées en addictologie aux drogue
  • organiser des formations pour les psychologues sur le s coaching de motivation dédiés aux patients qui s'apprêtent à entamer une cure de désintoxication
  • Formation sur les méthodes d'utilisation du
  +méthadone+ (médicament utilisé dans le traitement de la toxicomanie) au profit des professionnels de ces centres.
  
  La prévention joue un rôle vital contre la toxicomanie en favorisant la sensibilisation et l'éducation. Investir dans ces programmes renforce la résistance à la dépendance, contribuant à construire une société plus saine. Pour une
  lutte efficace, la collaboration intersectorielle,
  notamment entre santé, éducation et sécurité, est essentielle. Mettre l'accent sur la prévention forge un avenir axé sur la compréhension et le bien-être plutôt que sur les défis de la dépendance.
  DR BELFEDHAL MANEL
  
  De mon côté et comme je suis versé dans le domaine du droit j’ai pensé coiffer l’exposé en question en le raccordant avec ce qui se rapporte avec le droit algérien et plus particulièrement la loi du 7 mai 2023 qui a accordé au magistrat la prérogative d’ordonner l’orientation du toxicomane vers un traitement, lorsque l’expertise prouve son état de dépendance. A travers cette loi, le législateur algérien a veillé à inclure au classement national des drogues et psychotropes, créer au niveau du ministère de la santé un index national électronique des ordonnances médicales concernant les stupéfiants et les psychotropes, qui est mis à la disposition des services de la justice, de la police judiciaire, des praticiens de la santé, des services de la prévention au ministère de la santé, en obligeant les pharmaciens d’alerter les services de la santé territorialement compétents pour chaque ordonnance qui ne répond pas aux conditions fixées par la loi. Le législateur n’a pas manqué d’insister que les sanctions sont prévues contre les fonctionnaires publics qui commettent ces délits ou participent à les faciliter, en raison de la profession qu’ils exercent. Cependant il est important de définir les stupéfiants aux yeux de cette loi : toute substance,qu elle soit d’origine naturelle ou de synthèse ou toute autre substance stupéfiants au plan national, toutes les plantes et substances classées comme stupéfiants, psychotropes ou précurseurs sont répertoriées par arrêté du ministre chargé de la santé. Leur classement est arrêté suivant leur danger et leur intérêt médical. Les plantes et les substances sont inscrites sous leur dénomination internationale ou, à défaut, sous leur dénomination scientifique. Une question s’impose sur le plan juridique et particulièrement lors de l’exercice de l’action publique a l’égard des personnes ayant consommé des stupéfiant ? L’article 6 de la loi 04- 18 du 25 décembre 2004 stipule : l’action publique n’est pas exercée à l’égard des personnes ayant consommé des stupéfiants ou des substances psychotropes lorsqu’ il est établi qu elles se sont soumises a une curée de désintoxication ou a une surveillance médicale a compter de la date de la commission des faits qui leur sont reprochés. Dans tous les cas prévus au présent article, la confiscation des substances et des plantes saisies, est prononcé par ordonnance du président de la juridiction compétente, sur réquisitoire du ministère public. Les articles 12, 16, 16bis, 17, fixent les conditions dans lesquelles les actes commis, allant de l’amande à l’emprisonnement. A titre d’exemple nous citerons l’article 16 qui stipule : Est puni d’un emprisonnement de deux(O2) a dix (10) ans et d’une amande de 200. 000 da a 1.000. 000 da toute personne qui a sciemment établi des ordonnances médicales de stupéfiants ou de substances psychotropes, fictives, de complaisance ou non conformes aux prescriptions fixées par la règlementation en vigueur. Le processus de peine touche également celui qui a délivré des stupéfiants ou des substances psychotropes sans ordonnance ou par ordonnances délivrées non conformes aux prescriptions fixées par la réglementation en vigueur. Il est à noter que les peines sont aggravantes lorsque l’auteur est un agent public dont la fonction a facilité la commission de l’infraction. Le présent article définit l’agent public, toute personne qui occupe une fonction législative, exécutive, judiciaire ou administrative ou dans l’une des assemblées populaires locales élues, qu’elle soit nommée ou élue, permanente ou temporaire, rémunérée ou non quelle que soit son rang ou sa ancienneté. L’article 17 nous donne une idée assez claire sur la peine encourue dans les cas suivants : L’emprisonnement (de 10) dix a ( 20) ans et d’une amande de ( 5. 000.000 ) da a 50.000.000 da contre toute personne qui illicitement, produit, fabrique, vend, met en vente ou acquiert, détient offre ou achète pour la vente ou entrepose, extrait, prépare, distribue, livre à quel titre que ce soit, fait le courtage, expédie, fait transiter ou transporte des stupéfiants ou substances psychotropes. L’article 23 de la présente loi nous parle de la position du complice qui est à son tour puni de la même peine que l’auteur principal avec cependant une nuance remarquable rapportée par l’article 30 de la présente loi qui stipule : Est exempt de toute poursuite, le complice dans la commission d’un ou de plusieurs infractions prévues par la présente loi qui, avant toute exécution ou tentative d’exécution, en a donné connaissance aux autorités administratives ou judiciaires . Sur ce volet que nous venons de citer les textes sont clairement définis, cependant sur le terrain la réalité mérite une attention particulière et une vigilance à défrayer la chronique. Selon un bilan opérationnel du 18 au 23 avril 2024, rendu public par le ministère de la défense nationale, des tentatives d’introduction de 78kg de kif traités, via les frontières du Maroc, ont été mises en échec et 66 narcotrafiquants ont été interceptés lors d’opérations distinctes menées par des détachements combinés de l’armée nationale populaire . Durant la période du 6 au 12 mars, des tentatives d’introduction de plus de 3 quintaux de kif traites ont été interceptés alors que 45 narcotrafiquants ont été arrêtés. Ce ne sont là que quelques exemples que nous venons de citer et qui démontrent sans équivoque toute la hargne et le danger qui menacent à la fois la sécurité du pays et ses composantes sociales, notamment sa jeunesse. Pour terminer ce volet honneur à notre armée nationale et populaire. A bientôt.
• 
  • 2. BELFEDHAL abderrahmane Le 23/07/2021

  AID EL ADHA WA RIHLET EL AYAM
  
  Le souvenir est le parfum de l’âme…………………………………….GEORGES SAND
  Que de générations se sont succédé dans la nébuleuse des temps immuables. Que de joie dans ces moments vécus auprès des adultes qui se disputaient leur adresse et leur prouesse dans l’accomplissement du rituel du sacrifice. Que de joie dans les accolades des visites familiales et l’éclat des enfants dans leurs habits neufs. Les temps ont terriblement change. Aujourd’hui, ému, mon regard s est porte vers la KAABA qui autrefois regroupait des millions de fidèles, reflète le poids profond et douloureux d’une cassure avec la tradition du prophète Khalil erahmane Ibrahim que le salut soit sur lui, une telle situation que la pandémie avait instauré par la façon la plus inattendue voire la plus désastreuse.
  Aujourd’hui, les fidèles sont obligés de faire leurs ablutions chez soi, à porter des masques, à apporter un sac pour les chaussures et éviter tout attroupement autour du lieu de la prière. Le covid a ébranle les us et les coutumes. Les firmes mondiales productrices du vaccin sauveur s’attellent à promouvoir leur génie afin de limiter les degats.Cependant, nous restons conscients qu’une prise de conscience collective s’impose vigoureusement dans l’intérêt de tous. En tout état de cause que cet aïd soit pour l’ensemble un jour de fête et une pieuse pensée a tous nos chers qui ne sont plus parmi nous. A toutes et à tous nos amis du site AID MOUBAREK .Encore une fois je plaide pour le retour solennel des anciennes figures qui ont fait les moments les plus succulents de l’agréable site Alger Miliana et qui par leur plume avaient laissé leur propre empreinte dont l’amie meskellil qui par le choix de l’un de mes vieux écrits intitule el hammam m’avait permis du coup à ouvrir les grandes portes d’un site que je qualifie de sensationnel admirablement dirige par notre amie NORIA à qui il faut souhaiter beaucoup de courage car son nom est déjà signe en lettres exprimant l’éclat des lueurs et le site est là pour le confirmer, donc à nous tous ensemble de parier pour l’engagement d’un retour avec l’énergie de l’espoir de voir des jours meilleurs capables de surpasser les terribles enjeux qui ne cessent de nous mettre à l’épreuve .

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