ÉMOTIONS D'UN TEMPS QUI FUT..

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On ne peut jamais tourner une page de sa vie sans que s'y accroche une certaine nostalgie Eve Belisle

Rien de plus ennuyeux dans un repos dit on que d’avoir des pensées incohérentes; convaincu qu’elles ne peuvent être saisies par l’esprit cela m’enleva leurs idées immuables. IL me sied alors d’accorder toute une allégeance au mérite d’un repos dont j’ignore le début et sa fin pour chaque jour qui vient. SI bien qu’il  m’est venu l’idée que je recompte chaque fois que je me repose mes jours passés. L’idée était bien bonne pour moi qu’elle me donna un autre courage de voir la vie. C’est devenu un jeu de passe temps de compter un temps qui passe. Je suis arrivé à ne plus en douter que dix ans sont bientôt écoulés.

C’était une traversé de chemin dans ma vie inactive. Ce parcours fut indéniable et assorti en marge d’une décision administrative légale prise par mon employeur dont sa remarque spécifique stipule une retraite définitive. C’est à la possession de ce parchemin 21X27 daté en l’an onze d’un XXI siècle que j’en ai déduit dans sa conception que tout préjudice dans un passé mérite vraiment dédommagement dans le futur. Un simple papier insipide et inodore dont je garde copie en gage en est une compensation à toute fin utile m’a-t-on dit, qualifiée estimable d’alléger les souffrances en douceur et aux douleurs d’un repos de vieillesse.

Mes coordonnées personnelles figurent largement en dessous avec une simple griffe sur un cachet humide. Ce papier authentifie toutes mes années d’endurance au nombre de 34 que j’ai fournis en labeur. Cela aux yeux du monde du travail est vu honorablement que cela est vu aux règles de la loi du travail que je suis libre de tout engagement envers mes geôliers du travail qui me retenaient sans gêne jusque là.

Autant que mes jours soient comptés je me suis résigné à ma nouvelle vie de détente. Mais A ce repos infligé s’attache une ’histoire indélébile, qu’ineffaçable que mon esprit, trimbale. Son récit à raconter ressort de l’histoire d’une trimarde m’étant autant perplexe auparavant. Parfois avec une raison à nullement l’écrire que souvent avec la flamme des souvenirs qui tant m’ incitent. Mais tout au moins l’histoire est mon histoire d’un temps qui fut, Et c’est à toute une vie de trimardeur que je me revois en passé avec dans l’enthousiasme et l’écœurement. Avec encore des hésitations, je raconte ce qui est de réel dans cette histoire et je parlerai de ce que j’ai vu. Et tout comme je la connais et connu dans sa réalité dans l’ensemble de son contexte, que même si elle m’était contée, elle dira authentiquement l’irréductible b.a.BA d’une vie que j’ai connu un certain temps.

Là où ébauche mon récit de ce ‘’temps qui fut se situe au milieu d’une année 2011. Une année comprise avec tant d’autres et qu’après les épouvantables et inévitables vents de sable discontinus de la saison de jour comme de nuit, il commence à faire très chaud même à l’ombre.

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Par Med Bradai

Commentaires

  • Amar Bouaich
    • 1. Amar Bouaich Le 28/04/2020
    L'adieu à la vie active est une situation impressionnante. On part le cœur serré de devoir quitter un monde qu’on s’est forgé vers un monde inconnu auquel on peut ne pas être préparé.
    Pendant qu’on compulse les pages de notre mémoire, on recompte le temps mois après mois et on compile année après année tous les événements vécus et subis dans la vie active, on ne trouve pas les mots pour la décrire et on ne garde que des souvenirs de ces années-là et le souvenir des êtres chers. Je trouve le silence plus parlant que les mots et les signes plus éloquents que les phrases, pour décrire une mise à la retraite force de loi.
    Ces années de service ont nécessite beaucoup d'efforts, des compétences moyennes et un peu de chance. Lorsqu’on fait le bilan de tout ce qu’on a fait, il ne nous reste mis à part l’expérience, que la bonne conscience et la connaissance des hommes.
    Mettons à profit notre temps et dégustons notre retraite.

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