Merlusse

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Merlusse, tout juste un nom, non pas ce nom de morue comme on le croit, mais un pseudonyme que dans leur langage, des élèves d’un établissement scolaire ont choisi à un surveillant qui leur faisait peur. C’est aussi ce nom qui prend le titre d’un film à qui ses scènes qui passent nous emmènent et nous entrainent dans la vie d’un établissement scolaire et que leur principal personnage joue un rôle de maitre d’internat au sobriquet de « Merlusse ».
Au bout de sa fin, le film tire sa révérence sur un point moraliste qui se réfère à la bonté que certains cachent en eux et qui en fait peur aux d’autres et que ce ne seront plus les élèves dorénavant qui auront la frayeur du personnage « Merlusse » mais au tour qui au censeur, au proviseur et les autres.
Mais il reste pour moi, un film bien en noir et blanc qui rappelle des souvenirs d’une lointaine et nostalgique époque que j’ai tenu à la partager avec vous, avec tous les amis (es) internes ayant fréquenté un lycée. Ça permettra pendant sa bien courte durée si on la compare à nos années lycée à nous rappeler d’un passé propre à cette vie d’internat, un passé où l’on voit défiler les images d’un film qui nous étaient très proches dans la vie et qu’à chaque regard on ressentira ce sentiment de vivre ces moments inoubliables.
Des moments qui rappellent un lycée. Sa cour, le dortoir et ses nuits blanches là où si l’on fait une connerie, bavardages ou autres et que les fautifs ne se sont pas fait connaitre on se retrouve à genoux dans ce couloir au milieu des lits, la salle des heures de colle, sa salle d’étude et ses petits casiers de bois accrochés au mur où chacun avait le sien pour ses livres et cahiers. Le réfectoire où juste avant d’entrer on devrait se laver les mains et les essuyer à une longue serviette suspendue qu’on faisait rouler comme pour un tapis roulant .A la surveillance générale et aux pions qui nous faisaient peur par des méthodes qui nous ont appris la politesse et le respect du silence et à leurs nouveaux noms comme celui de Merlusse qu’on leur donne en sachant leur mécontentement s’ils le savent.
Au concierge quand on voit aussi dans ce film , un tambour à défaut de sonnette qu’on tape dessus avec des baguettes pour se mettre en rang que ça rappelle un peu ce très bon et généreux concierge du lycée qui n’en oublie nullement dans son service de fermer la porte ou de sonner le réveil du matin à l’ horaires fixé.
Cela nous rappellera un peu ce train de vie du passé entre quatre murs à ce moment de sortie le samedi et la consigne du Dimanche à ces moments d’amitié entre nous au moment d’un gouter quand on a besoin d’un autre morceau de pain pour terminer un fragment de chocolat qui reste.
Une heure de temps qui vous fera rajeunir quarante ou cinquante ans, ce temps où vous vous taisiez quand on vous incombe une faute que vous ne l’aviez pas faite qu’elle m’a rappelée ce jour où j’ai failli être exclu aux premiers jours de ma 6 ème.
Que ce temps est loin et bien loin qu’on regrette, mais qu’on n’en finira jamais de remercier celle qui a réussi à regrouper des générations d’âge.

Par Med Bradai

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