Par Med Bradai

  • Que c'est merveilleux !

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    La chanson m’a plu qu’en souvenir d’un passé j’ai cherché des mots cachés ici et là pour les faire chanter avec cette magnifique musique .A son titre intitulée ''c'est merveilleux' je ne sais si j’ai bien choisi le mot ,celui‘’entre merveilleux ou malheureux’’. qui convenait peut être au mieux Je vous accorde le soin de me le dire et si c’est vraiment ‘c’est malheureux’’ au lieu de’’ c’etait merveilleux ‘’ j’ai bien reflechi ne pas l’écrire , j’ai pensé que c'est la seule chose qu’on ne doit pas dire un jour ou l’autre après un amour pour ne pas à le regretter peut être un jour pour le chanter comme je l’ai fait.

    {Que c'est merveilleux !}

    Que c'est merveilleux**toi et moi dans ce passé de notre temps
    Que c'est merveilleux**nous nous aimions tant
    Étais-ce avec nos mains ou nos yeux
    Qu'on s'est dit bonjour?
    Je ne me souviens pas qui ce jour
    Mais on a commencé à parler l’un à l'autre Et mon cœur en un instant s'est retrouvé fou de joie Rempli d'amour pour toi
    C’est la chose la plus belle d’amour
    C'était la chose la plus belle pour nous
    Que c'est merveilleux**toi et moi dans ce passé de notre temps
    Que c'est merveilleux**nous nous aimions tant

    je me souviens de tes yeux lorsque tu les ai posés sur moi
    comme je me souviens de mon cœur lorsqu’il tremblait pour toi
    Que c'est merveilleux **
    Que c'est merveilleux **
    C'était la chose la plus belle pour nous C'est la chose la plus belle d'amour
    Que c'est merveilleux**toi et moi dans ce passé d’un temps
    Que c'était merveilleux**nous nous aimions tant

    Dès que je t'ai vu mon cœur s'est offert à toi
    Je n'ai rien pu faire d'autre à part te l'offrir
    J'ai porté ce jour là mon cœur dans tes mains
    Et tes yeux m'ont répondu: je prendrais soin de lui
    Que c'est merveilleux**toi et moi dans ce passé d’un temps
    Que c'est merveilleux**nous nous aimions tant

    Mais voilà Apres, bien Après arriva ce qui arriva je ne sais pas ce qu'il m’ est arrivé Je me suis surpris à dire un autre nom qui n’est pas à toi* Ton cœur m’a surpris à répéter ce nom non de toi plusieurs fois .
    Depuis tu as repris ton cœur
    tu m’as remis mon cœur
    O’’ c'est malheureux, que c’est malheureux
    je t’ai bien dit ce jour Attend ne pars pas
    Le monde nous sourira à nouveau Le monde va nous sourire à nouveau
    Mais tu m’as dit je ne peux attendre que tu reviennes à moi
    ET ! dans le dernier élan à nous deux C'est moi qui me suis précipite vers toi
    Mais ton amour et ton désir de m’aimer une autre fois n’ont pas voulu
    Et Moi pour te porter encore dans mon cœur Et te chanter partout encore
    Dois-je dire c'est Merveilleux ou c’est Malheureux
    Ou ‘’ O’ ’c'est malheureux, que c’est malheureux
    c’est malheureux C'est la chose qu’on ne doit pas dire un jour
    Et on m’a dit : ‘’qu’on doit s’attendre à l’atteindre pour le dire un autre jour’’

    Dois je dire alors que c’est malheureux pour nous c’est bien fini nos beaux jours
    Dois je le dire encore jusqu’à la fin de mes jours
    Mais je paverai de mes pas tout chemin ,tout sentier toujours encore et encore pour dire toujours
    Mais Que c'était merveilleux**toi et moi dans ce passé d’un temps
    Mais Que c'est merveilleux**nous nous aimions tant

    Que c'était merveilleux**toi et moi dans ce passé de notre temps
    Que c'était merveilleux**nous nous aimions tant

    J’ai fini ma chanson comme je l’ai débuté elle parle d’un passé vécu peut être qu’elle vous rappelle quelque chose à vous aussi dans la vie.

  • Merlusse

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  • La vache la plus calme...

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    La vache la plus calme peut aussi donner des coups de corne

    Voici comment les choses se passent si on est stupide et non pas idiot dans la vie.

    Un beau jour, le train de cette belle vie que je menais chez GM changea pour moi. Elle me voyait déjà avec une tête bien mure à penser, et que je suis capable de recompter une monnaie de chez l’épicier d’en face de nous . Pour tout dire, à part les allumettes et bougies il ne m’a jamais été plus facile d’acheter autre chose que des bonbons .je me voyais en ce temps encore trop môme pour penser à autre chose que le jeu .Et ce jour arriva où GM devait m’ envoyer lui acheter une toute petite boite de tomate concentrée. Comme dans mes habitudes, j’attendais le moment propice pour filer en douceur Mais Ce matin là, elle s’est pointée devant la porte et elle insista fort bien et je devais y aller à l’instant pour revenir au plus vite sinon j’irais mendier ma bouftance chez les voisins ou ailleurs.

    Le magasin d’en face était tenu par un vieux ,il m’aimait tellement quand je lui raconte une blague de mon age qu’il me donne une réglisse. Comme il était absent ce jour là le fils Myope comme une taupe s’occupait de la clientèle . Son fils là me haïssait depuis que je lui ai chipé son quatre-heures du cartable. Il en est resté ce jour là figé sur sa faim pendant toute la recréation ,’entretemps il me voyait de loin à belles dents lui croquer son alléchant casse croute.
    Et A Chaque fois, en l’absence du père le blanc- bec se retrouvait bien patron derrière le comptoir de leur boutique.Ce jour là .J’entre alors sans dire bonjour, Je lui demande ce que je voulais, il me sert une boite mais d‘une couleur autre que je paie aussitôt. je prends la boite et vu de son pourtour elle était rouge et jaune ,je regarde l’inscription qui dit « harissa de cap bon »que je n’ai pas pu savoir à quoi elle ressort . Me voyant hésitant à la prendre il me dit c’est une nouvelle marque de tomate,tous les clients disent qu’elle est excellente ,que d’ailleurs elle nous vient tout droit de Tunisie. Je me suis dit si elle nous vient de là-bas elle doit bien être rouge comme l’aime si bien GM .Mais à ce que je ne m’attendais pas,c’est qu’ il me rend une grande quantité de monnaie . IL m’en a donné bien des pièces en plus du prix réel de la boite habituel. même s’il s’est trompé du prix j’ai bien voulu les garder et sans le dire à GM . Je me suis dit ce sacripant derrière ses grosses lunettes veut à une réconciliation. Je sors et, je claque derrière moi la porte vitrée de sa boutique pour lui dire que rien ne va plus tant qu’il n’est pas encore contribuable pendant la recréation .Je retourne une dernière fois la tête vers lui pour bien voir sa réaction , mais là je l’ai vu bien rire sous son nez en essuyant ses lunettes tout simplement feignant ne pas me voir.

    Une fois arrivé chez GM, je lui remet aussitôt ce que j’ai apporté de précieux pour elle. D’abord Elle était si anxieuse du retard de peur que sans ce produit apporté à temps sa gastronomie part en fumée. elle OUVRE LA BOITE s’empressa de vider tout le contenu de la boite dans sa gamelle mise au feu. Mon petit retard a bien dû la mettre en colère en la voyant ajouter encore de l’eau manquant qu’elle ne m’a pas demandé de lui rendre la monnaie. GM me dira tout en oubliant sa co7ere envers moi, aujourd'hui on va bien se réjouir de ce bon repas auquel j’ai même mis toute une boite de tomate pour être bien délicieux. Tout en attendant les quelques minutes nécessaires pour que la cuisson soit fin prête et bien cuite, GM eut ce temps libre de mettre la mise en place sur notre petite table basse . c’était Juste deux petites assiettes creuses ,deux cuillères et le petit récipient à anse en inox comme tasse d’eau, en ce temps GM , n’avait pas de buffet et les verres n’étaient pas si nécessaires pour nous deux .

    Comme toujours moi je n’avais qu’à apporter mon petit tabouret fait de planches, Gm, n’en a pas besoin pour elle ,son dos lui faisant toujours mal qu’elle préfère le parterre.
    Et nous voilà tous deux réunis autour de notre petite maida ronde mais que malheureusement pour un bon confort ’un pied lui manquait .il fallait faire très intention pour ne pas renverser tout ce qu’il y a dessus .On évitait tous deux GM et moi de nous assoir et prendre place du coté où le fameux pied manquait. G.M me dit constamment que ce diable de menuisier tarde à nous l’offrir malgré toute une promesse faite . c’était à chaque que nos assiettes sont pleines, mais une fois qu’elles sont nettoyées par nos irremplaçables doigts de la main le pouce l’index et le majeur que GM oublie ce pied pour une autre djelssa
    Sitôt assis confortablement que GM me sert ma part et s’empresse de se servir. Sans oublier aussi de dire une formule qu’elle m’adressait pour faire croire que mon assiette est plus grande que la sienne . Et jusqu’à ce que nos assiettes soient pleines elle n’en finira pas de dire : et une louche pour moi et deux louches pour toi.
    Comme je ne pouvais commencer à manger que si GM commence la première, je devais attendre le traditionnel respect malgré ma faim.
    En me voyant la cuillère en main et le morceau de galette à l’autre main , qu’elle me rappela à ne pas oublier la « besmalla ». Après l’avoir entendu GM dire « Bismi ellahi « A sa première cuillerée bien pleine j’ai sursauté au crie de douleur qu’elle a poussée et qui s’est échappé d’elle plein de souffrance .j’ai vu pleurer GM .Deux grosses larmes lui coulaient sur ses joues.

    Ne comprenant rien à ce qui a pu subitement lui arrivé Je lui ai dit : GM qu’est ce qui te fait tant pleurer subitement devant un tel repas
    Mais Ce n’est qu’ après avoir vidé d’un trait le petit récipient d’eau posé sur la table qu’ Elle me dit :Je me suis rappelé de ton GP ,fiston IL aimait tant le berkoukes en hiver avec une telle sauce rouge comme celle-ci qu’il me suppliait chaque fois de lui en faire .
    Alors en voyant mon assiette bien pleine j’ai eu La saveur à la bouche que J’ai plongé ma cuillère aussitôt et aussi pleine que j’ai pu la remplir elle passa tout droit dans ma bouche jusqu’au fond de ma gorge, GM tout en pleurs me voyait que j’allais bien engloutir son contenu essaya de me dire quelque chose mais trop tard elle n’a pas eu ce temps de dire un mot ,que je me voyais à l’instant tout rouge crier ma douleur au ciel.J’ai senti aussi mes poumons sortir de leur cage thoracique ,une gorge enflammée , je toussai aussi fort que j’ai pu . et puis j’ai alors senti mes yeux sortir de leurs orbites pour faire apparaitre au jour des larmes comme GM .
    Et là GM me dit : je vois que tu pleures aussi et autant que moi fiston
    Je t’ai vu pleurer GM, que tu m’as fait de la peine et à l’instant je n’ai pu me retenir en pensant aussi à GP
    GM me dit alors , dorénavant sois moins stupide qu’un idiot pour ne pas pleurer pour ton GP
    Je lui ai dit :Gm ,suis - je un idiot au point où je te fais pleurer pour GP
    Elle me dit : Autrefois, il y avait beaucoup moins d’idiots qui pleurent pour leurs bêtises qu’aujourd’hui fiston
    Je vois GM , lui dis-je mais comment faisait- on en votre temps pour ne pas les voir pleurer de leurs bêtises .
    Quand il s’en trouvait un quelque part COMME TOI , aussitôt on le chassait du village fiston jusqu’à qu’il soit un homme .
    Alors Aujourd’hui, pour ça GM il faudrait bien que tu me chasse aussi de la maison
    Cela ne suffirait pas pour moi fiston , j’ai fort besoin de toi que peut être arriverais je à faire quelque chose de toi d’utile en réunissant idées et ’intelligence de ta tête stupide
    Mais GM comment se fait-il qu’il y ait des idées et une intelligence dans une telle tête comme celle que j’ai ?
    C’est parce que que tes paroles d’idioties valaient mieux que tes actes stupides
    Tiens, je n’y ai pas pensé GM..que doit on faire pour être bon et correcte correcte dans nos paroles et actes de notre quotidien
    GM Me dira pour me ramener dans la réalité de la vie Quelque fin que tu sois, tiens-toi pour affiné.

    J’ai bien compris maintenant pourquoi le fils de l’épicier moins stupide qu’un idiot voulait me dire par son rire que La vache la plus calme peut aussi donner des coups de corne.

  • De Zucchabar à Timgad

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    Deuxième journée.

    Suivant le programme tracé de nos hôtes , le groupe de Chemora devrait au matin même rejoindre Timgad .C'est le point de ralliement en vue du départ vers les lieux de visite .
    Avant même que l’aube ne pointe sa lueur pour la prière que nos hôtes de l’auberge de Chemora ont tout préparé et mis en place pour notre premier déjeuner. Ils n’ont pas failli à leur règle du programme pour nous réveiller. Ce matin là du premier jour , à 06h le café du petit déjeuner était tout préparé et à table. L’arôme d’un bon café de maison s’est bien fait sentir.

    Mais pour ce petit -déjeuner, moins de monde que prévu s’est levé. La fatigue du voyage a peut être contraint certains à devoir profiter de quelques minutes. A 6h30, on voyait venir les dames et les messieurs avec pleins de rêves en têtes à raconter,. Et c’était devant une tasse de café ou un café au lait que les discussions fusaient, où chacun ce temps « se plaisait à dire » d’avoir si bien dormi pour une fois dans sa vie même au gré d’un tas et tas de tous sortes de vacarmes .Cette nuit là , pour eux de vieilles bolides et moteurs à vapeurs n’ont point manqués de sortir à vadrouiller et vibrer en champ libre dans la nature . Chacun est là à raconter et à rire d’une nuit inouïe passée à entendre pour une fois dans sa vie qu' un avion au décollage tarde à prendre son envol , qu' un train à vapeur qui passe en gare, siffle trois fois sans s’arrêter, un aspirateur qui souffle au lieu d’aspirer , mais surtout une tronçonneuse qui chuchote ou un marteau piqueur dansson travail en intermittence.

    L’heure de distraction passée, les dernières tasses de café des retardataires aussitôt consommées ,qu’on voit qu’il ne reste plus qu’à éteindre le feu de bivouac et lever le camp au plus vite . L’heure de départ est bien passée de quelques minutes.
    Sans s’attarder..on sonne le clairon du rassemblement pour 1er départ au combat .Il est 07h , et on devrait être à Timgad 7h30 .Timgad ville est distante par sa route principale de 23 kms de notre lieu de campement Chemora.
    On oublie pas le réceptionniste de l’auberge pour la remise des clés , et on remonte encore une fois contrôler qu’il n’y est pas d’oubliés dans les chambres.. A toutes les portes on frappe une dernière fois. Les chambres 18, 08 et 13 sont toujours occupées. Un dernier appel les avertit que le train s’en va et n’attend personne. Ils ne tarderont pas à nous rejoindre.

    07h30 notre beau monde est à bord sans qu’on ne laisse personne. Pour cette fois on laisse les petites cylindrés se reposer. On prendra le bus ensemble comme il a été prévu au programme, ce qui convient mieux pour chanter en groupe. On prend la route vers Timgad mais cette fois ci on change d’itinéraire.On y va par la RN 88 longue de plus de 50 kms mais plus praticable que la 87 avec ses 23 kms seulement en cours de construction par endroits. On rajoutera 30 mn de plus au temps réglementé mais cela évitera à crier de temps à autre au chauffeur qu’il y a pleins de passagers fragiles à ramener à bon port..
    Notre guide qui se trouve en ce temps à Timgad doit bien s’impatienter de ce retard imprévu sur son agenda d’emploi du temps..

    08H on arrive à Timgad. Devant l’hôtel, on voit que le cortège est prêt pour le départ de l’expédition .Une land rover station wagon de la protection civile est en tète du convoi et qu’un 3eme mini bus pour nos hôtes de Batna complète le convoi.
    Le plein en gaz oïl, est fait , on distribue de petites bouteilles d’eau. Les partants se divisent dans les trois bus. Tout est prêt.

    8h30 Le guide lance le mot d’ordre au premier véhicule de la protection civile en tête pour prendre le départ. Direction le village de Ghassira dans la commune de T’KOUT . Là où l’on va c’est aux Balcons de Ghoufis. Un lieu Touristique de la région des Aurès. nous dira notre Guide d’exception Mr AMOR chergui.
    Avec un beau sourire aux lèvres , que même ses yeux sous des lunettes de vue ont eu à donner le reflet de leurs joies dans son visage ,il nous dira On vous emmène à GHOUFI un lieu où quand on le voit et quand on la vu l’on dira:Voir Ghoufi …Et le revoir.

  • Le Meddah du Souk

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    Au temps où le Meddah du Souk, à l’insu de l’autorité occupante du pays, tanguait d’un lieu à un autre de la contrée pour des nouvelles à apporter à une population.
    C’était ce temps des Souks d’antan. Ces Souks du village qui ouvrent grandes leurs portes une fois le jour la semaine avec tout un mélange qui pénètre en toutes sortes de marchandises , en denrées alimentaire et légumes de saison , en bêtes domestiques et en cette friperie très convoitée ces temps-ci allant jusqu’au bric- à- brac des pièces et objets où tout se vend et s’achète de gré à gré.

    3006455223 1 3 iwqbyi3y  Ce jour de marché est un événement de rassemblement pas comme les autres jours de la semaine qui de surcroit sera un cheminement pour les connaissances de la vie courante où les gens de la région surtout les campagnards s’amenaient qui à dos d’ânes ou mulets qui en marche à pied d’un peu partout pour vendre ou acheter et vivre aussi un véritable engouement dans un moment de détente animé par l’affable et débonnaire Meddah.
     Leur joie trouvée en lui n’en sera qu’un moment de leur temps mais qu’ils consacreront à leur faire oublier les quotidiens de leur vie coutumière.
     Par des paroles qui des fois seront dites et chantées au rythme du bendir du Meddah que tantôt en récits narrés en légendes fascinantes d’anciens temps .Ces gens simples et humbles qui écoutent seront, tellement absorbés par les beaux récits qu’ils en oublient parfois même le temps qui passe . Pour renouveler l’air ambiant de temps à autre le Meddah par son humour fort, plaisant et drôle les fera rire qu’Ils y perdent parfois à leurs dépens bien des affaires de valeur qu’ils laisseront en instance.
     Notre Meddah y venait à la coutume vers sa placette bien connue au Souk du village, trimbalant avec lui toujours son bendir, par quoi il égayait l’esprit des gens curieux qui de nature en veulent bien entendre ce que l’histoire cachait pour eux. De lui on avait bien des choses à apprendre et comprendre de la vie d’autrefois que parfois les gens tout autour assis ou debout, restaient attentifs, immobiles même comme des momies pour saisir et mieux comprendre ses paroles.
    Dans les périodes fresques et tendues vécues à l’époque le Meddah était tantôt à divertir les gens tantôt à leur passer un message à travers des récits où seuls les personnes sensées connaitre le sens peuvent déchiffrer le prix des paroles prononcées.
    C’était le temps de la mystification, à berner et tromper l’occupant par la déformation des paroles de recits et blagues tout en ayant l’air d’amuser les gens naïfs.
    Et voilà qu’un beau jour comme tant d’autres plus curieux que moi d’ailleurs étions de bonne heure de ceux qui autour de lui seront à attendre pour tout savoir encore d’un récit légendaire enfouie dans le temps.

    Ce jour-là , comme à ses habitudes Il était là au beau milieu d’une foule, à taper et à retaper de ses mains miraculeuses son bendir pour attirer beaucoup plus de gens
    Notre Meddah paraissait aussi dans une nature magnificence qu’à cela je me suis permis sans attendre qu’il en fasse résonner d’autres coups de Tam –Tam de son bendir à l’interrompre pour lui rendre la pareille par une gratitude due à son rang de bienfaiteur pour nous tous.

     Ô Meddah ! Toi, qui dans les Souks la voix plait, charme et, serine des récits fabuleux pleins de merveilles, je te salut.
    Bien surpris par ma voix enfantine, je le voyais scruter l’assistance tout autour pour me retrouver et dire.

     Ô Toi mon enfant qui s’est permis d’élever la voix, que mon salut te revient. Je t’en remercie Toi qui viens vers moi tendre l’oreille, c’est en quoi ton vœux souhaité à ce désir ardent de tout connaitre de moi du passé de tes aïeux que je puisse t’en dire plus. Par ces paroles d’oracle, Il répondit à ma langue obséquieuse, que sitôt il s’en est suivi entre nous une suite de paroles :
    Raconte nous donc Ô Meddah, raconte-nous…. De tout ce qui en tes contes inouïs pour nous, nous met en peine à les déchiffrer.
    Dis-moi Alors Ô--toi qui m’écoute, ce qui peut bien t’éblouir le plus de mes contes anciens pour que je puisse réfléchir à t’en dire plus, sur les plus écoutés d’entre eux.

      Ô ! Rien d’autres, rien d’autres seulement que ce que tout Meddah comme toi radote
    Mais moi, je ne sais dire d’autres que des contes populaires et d’anciennes ’épopées légendaires qu’ici et là on raconte en ces temps.
    Alors, pourrais-tu m’en raconter encore quelques traits pour autant qui retracent notre vrai passé glorieux.
    Si je t’en fais dire ce que je- ne- sais- quoi, les sages en vous en seraient fortement curieux et auront envie de tout savoir et d’apprendre de moi sur leur futur.
    Soit, donne nous alors ce peu de ce passé d’hier qui se rapproche un peu du présent sans qu’on veut bien l’admettre.
     Ô Toi qui m’écoute ainsi que tes autres je ne suis ni chroniqueur d’autrefois, ni acariâtre à chanter des histoires d’hier.
    Alors c’est quoi cette humeur changeante qui vient tant vanter toute ta bravoure dans des contes et récits parmi la foule dans les souks.
    Je ne fais que passer pour dire Ce qu’on disait sur hier, et ce qu’on ne peut prononcer pour demain en l’accommodant pour le présent.
    Alors pour toi Ô Meddah, on ne doit être ni folichon ni encore moins narrant de dire en toute liberté toute pensée qui vogue en l’air.
    Penses toujours Ô toi qui m’écoute, que lorsqu’on essuie la bouche pour la fermer c’est pour mieux protéger sa langue qu’elle ne puisse faire sortir trop de salive inutile.
     Ô Meddah j’apprends de toi aujourd’hui que je dois me taire des fois comme toi, que de dire ces choses anciennes, qui me laisseront à réfléchir longtemps pour les comprendre.
     Ô toi qui m’écoute, c’est ce que je fais que parfois je dois me taire.si je sais qu’on ne m'écoute pas, mais je dois écouter, pour comprendras peut-être pourquoi on ne m’écoute pas.
    C’est une leçon de G.M que j’ai essayé d’en décrire ses caractéristiques dans un contexte historique et fictif en empruntant pour mon histoire un temps commun que certains l’ont vécu et un personnage typique pour avoir encouru au péril de sa vie les risques du métier de la vie.

  • Le Coin de Grand-mère

    Grand mereC'est mon nouveau coin , mon brave fiston. En me quittant pour un autre lieu a bien trouvé où m’héberger. Pour moi c'est le coin idéal pour finir mes jours avec vous et je ne manquerai pas de vous conter à chaque fois une petite histoire de mon petit livre que je n'avais voulu le montrer ou le donner à mon petit fiston. j'ai eu peur qu'il en fasse avec fortune et qu'il oublie ses amis du site comme il le fait quand il ne trouve rien à faire de bon que du mal à mon chat. Ne lui en voulez surtout il est toujours mon fiston que je ne peux oublier même s'il m'a quitté pour toujours.

    Mes chers amis(ies) bonjour .

      J’ai tant attendu la réponse de l’énigme posée à ce fiston afin de rendre visite à notre amie l’Amiye malade ,mais à ce jour il n’a plus donné signe de vie , vu peut etre que sa tête est tellement bourrée en faux problèmes qu’il n’en a pu trouver l’issue on ne saura jamais la verité avec lui -
    je vous rappelle que l’énigme à ma condition de rendre visite à cette amie était la suivante :
    « C’est un arbre qui possède douze branches ; chacune des branches comporte trente feuilles et chacune des feuilles renferme cinq graines ! Sera mon vizir celui qui, dès demain, me rapportera la réponse. Il arrivera au palais nu et habillé à la fois ; transporté et marchant à la fois. «
    Mais j’ai décidé après réflexions que même si je ne suis pas allée à temps à son chevet je tiens à vous conter l’histoire ,peut être qu’à une de vos visites prochaines chez elle ça lui fera plaisir de la savoir .
    Pour se trouver un vizir, un grand sultan avait posé cette énigme à ses sujets :
    Parmi les hommes se trouvait un paysan ambitieux. Il courut consulter sa fille qu’il savait intelligente. Sans hésiter, elle lui dévoila la solution:
    - Père ! L’arbre représente l’année, les branches les douze mois, les feuilles les trente jours. Quant aux graines, elles sont les cinq prières quotidiennes qu’effectue le musulman.
    - Mais comment être nu et habillé à la fois ? Comment me déplacer à pied tout en étant transporté ?
    - C’est simple. Demain, très tôt tu t’habilleras du seul vêtement que je vais te confectionner à partir d’un filet de pêcheur. Tu seras donc à la fois habillé et nu. Ensuite, tu n'auras qu'à monter sur notre jeune baudet. Comme tu as de longues jambes, elles toucheront le sol. Tu seras donc à pieds et à dos d’âne.
    À l'aube, le paysan triompha et le sultan qui apprécia son intelligence, en fit son vizir. Ainsi, le nouveau vizir gouverna grâce à l’aide discrète de sa fille. Mais, avec le temps, le sultan qui était un homme d’esprit eut un doute à son sujet. Un jour, il l’interrogea :
    - Voilà un moment que je t’observe. Tes solutions, bien qu’efficaces ne me semblent pas être le fruit d’une intelligence masculine. Éclaire-moi par la vérité et tu seras pardonné. Si je découvre que tu m’as menti, je te ferai couper la tête.
    Le vizir, confus, avoua :
    - Sire ! Je vous demande pardon. C’est ma fille unique qui me conseille.
    Le monarque, qui n’avait pas trouvé la femme de ses rêves, lui pardonna et lui demanda la main de sa fille. Cette dernière accepta. Mais le sultan exigea d’elle de ne jamais intervenir dans les affaires du royaume sans y être invitée. Elle en fit serment. Le temps s’écoula dans l’harmonie et le respect des convenances, jusqu’au jour où un verdict injuste rendu par le sultan suscita le courroux de la jeune femme. Un pauvre paysan se trouva dépossédé de son ânon par un riche marchand qui prétendait que cet ânon était né de sa mule. Or, le sultan avait donné raison au marchand bien que chacun sût que les mules sont stériles.
    Le paysan débouté, l’air attristé, quittait le palais, quand la sultane l’interpella, de sa fenêtre :
    - Hé ! Homme de bien ! Approche, je vais t’aider à récupérer ton animal.
    Intrigué, le paysan écouta attentivement le conseil qu’elle lui souffla, et le sourire aux lèvres, il s’en retourna dans la salle d’audience et demanda la parole :
    - Sire, j’ai oublié de vous signaler un autre étrange phénomène dont j’ai été témoin.
    - Lequel ? Parle vite !
    - Un banc de poisson paissait dans le champ du marchand !
    - Des poissons qui paissent ? Tu te moques de moi ?
    - Ô grand sultan ! Pourquoi ne pas admettre que tout peut arriver à l’époque où les mules mettent bas ?
    Le sultan admit son erreur et fit restituer son bien au paysan. Non sans exiger de lui une explication :
    - Dis-moi ! Pourquoi t’es-tu ravisé ? De qui tiens-tu ces répliques astucieuses ?
    - D’une aimable femme du palais à sa fenêtre, Sire.
    Le sultan, furieux, se précipita auprès de son épouse :
    - Tu as rompu le pacte. Tu es intervenue dans les affaires du royaume sans que je te le demande. Emporte tout ce à quoi tu tiens et quitte ce palais dès demain matin.
    La jeune femme accepta sans broncher la décision souveraine. Pour leur dernier dîner, discrètement, elle versa une poudre soporifique dans le café du sultan. Dès qu’il sombra dans un sommeil profond, elle l’enferma dans un coffre et l’emporta avec elle. Le lendemain, lorsque le sultan ouvrit les yeux, il fulmina :
    - Que fais-tu encore à mes côtés ? Ne t'ai-je pas ordonné de t’en aller ? Mais, où suis-je ?
    Elle répondit d’une voix tendre :
    - Monseigneur ! Je suis partie. Et tu as bien précisé que je pouvais emporter avec moi tout ce à quoi je tenais, n’est-ce pas ? Et comme tu es mon bien le plus précieux, c’est toi que j’ai emporté !
    Le sultan, désarmé, ne put retenir un sourire affectueux. Il dit alors avec douceur :
    - Mon épouse ! Je dois admettre que tu es vraiment subtile et sage. Je te décharge désormais de ton serment car tes conseils me sont les plus précieux. Retournons chez nous à présent !
    *** Grand mère vous dit que dans la vie je dois me fier à :Mon compagnon tant qu'il me comprend - Mon habit tant qu'il me couvre - Et ma monture tant qu'elle me porte
    : Mon conte se termine, le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire….. A demain je vous attends pour une autre histoire.***

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     Grand mère vous dit bonjour ,elle est bien là à vous attendre mais cette fois je vous ai réservé une surprise .Ce ne sera pas une histoire mais une belle quassida qui fut chantée en premier lieu(1965) par le grand Maitre du Chaabi El Hadj M’hamed El Anka le lien : http://youtu.be/gUhtOcB-0X4ensuite par le Cheikh Hadj Ghafour Mohamed (1969)brillant interprète du hawzi le lien : http://youtu.be/LC5XvNJMKo4.
    Pas mal de vous , en entendant les paroles de la chanson n’ont pu comprendre la signification peut etre qu’on vous les faisant lire vous les comprendrez mieux.
    La quassida est intitulée « Anaya fi H'mak qoultelha ya ouelfi meriem» Ce poeme de kaddour ben Achour Zerhouni (1850 -1938) l'a compose pour meriem qui n'est autre que sa femme comme decrit dans le qcid, une histoire vraie en somme: Welfi Meriem est une tres belle qacida et par son debut je commence :

    Par Dieu! Une belle jeune fille, parée de ses atours, est apparue à sa fenêtre une jolie femme coquette, toute fière de la délicatesse de sa taille, de la perfection de ses proportions, et de la beauté sans pareille dont elle se prévaut sur les enfants de Sem. J’en ai reçu un choc, ô amoureux! Et je me suis mis, poussé par l’ardeur de ma passion, à l’implorer humblement, à gémir de désir et de douleur, le cœur éperdu d’amour, dès que mon regard se posa sur celle qui infligea sa brûlure à mon cœur, la femme aux yeux noirs immenses.
    Je lui dis ton amour , ô svelte beauté, me tyrannise! il m'écrase, sous la multitude des cavaliers et des fantassins qu'il a lancé contre moi, m'appelant au combat, il m'a enchaîné et je suis devenu son bien, un esclave à ses ordres.
    après avoir été si prompt à la repartie, voilà que je reste sans voix, soumis, humble, ne cherchant qu'à plaire, à l'ombre de son autorité , courbant la tête devant l'amour, essayant de l'infléchir, en me gardant de lui faire aucun reproche
    Je t'en conjure, lui dis-je, ô meriem mon amour! montre un peu de compassion pour mon état, ô ma belle! que sa gravité s'atténue! avec ce regard plein de promesses, fais-moi un signe de salutation
    la beauté sans défauts, la femme aux yeux de faucon femelle me dit: fais la description de mes charmes, comme autant de perles et de joyaux que tu devras enfiler, dans le bon ordre, pour en faire un collier. Parle ! fais- nous entendre ton discours, si tu es aussi dévoué.
    Je lui répondis: ô toi dont le visage a l'éclat de la lune! tu sais bien que je suis un mage, et que les autres mages craignent tellement mon pouvoir que pas un n'ose s'écarter du droit chemin. Renseigne-toi auprès des gens à l'esprit pénétrant, ils te le confirmeront, ô petite gazelle!
    alors, écoute-moi chanter tes louanges et tu comprendras! ô toi dont les deux tresses noires sont de gros serpents qui rampent vers tes talons, et le bandeau, une nuit sombre qui enveloppe la douce clarté du front.
    tu as le milieu du front qui resplendit de mille feux, avec lesquels tente de rivaliser un éclair dans l'espace au dessous, les deux arcs des sourcils comme deux lignes tracées à l'aide d'une plume, peinte par le puissant, notre seigneur, le souverain, le très savant
    et tes grands yeux d'un noir profond que protègent les sabres tranchants des cils, le nez fin pareil à un faucon qui fond sur sa proie, libéré de son chaperon, les pommettes ardentes et les joues comme deux roses jumelles
    des lèvres couleur de grenadier et la gencive cramoisie ou rouge sang, et au milieu deux rangées de perles que dieu a impeccablement disposées, la salive est plus douce que l'eau de la source du paradis au parfum de gingembre
    le cou, une colonne en argent recouverte de feuilles d'or, a raison de l'amoureux, et l'encolure est celle d'une gazelle farouche autour de laquelle se rassemblent les hardes, les avant-bras, des poignards dans leurs fourreaux, et les bras sont pleins de grâce
    avec leurs bracelets incrustés de diamants, comprends-moi, ô ma maîtresse! et sache que, sur les paumes et tes mains, un enlumineur a fait un dessin avec ses couleurs, un fignoleur, autant dire un tatoueur
    et les cinq doigts de l'une, plus les cinq doigts de l'autre, portent tous des bagues, qui lancent éclair sur éclair, si aveuglants que personne ne peut y fixer les yeux, que de choses merveilleuses et extraordinaires recèle le néant!
    et la poitrine immaculée est comme sculptée dans un marbre somptueux, les seins qui y percent font penser à un jardin planté de citronniers, et la peau du ventre a la couleur de la neige et le ventre potelé est serré par une ceinture
    le nombril est une pierre précieuse choisie dans la masse d'un trésor colossal, de brocards et de soie, gardés par un talisman et entourés de génies. La taille est serrée et les cuisses ressemblent à des aloses en train de nager
    les hanches et les jambes ont l'aspect de l'ivoire rehaussé de cristal, et les talons la couleur et la douceur des pommes rouges, et l'anneau a été travaillé dans de l'or. la plante des pieds est comme revêtu d'un tissu en velours de si grand prix qu'aucune bourse ne peut le payer
    la taille est aussi haute qu'un cyprès ou la hampe d'une bannière portée par des troupes étrangères, frappée d'une étoile et d'un croissant, couronne de la gloire et de la vénération, ou un palmier favorisé par le sort et qui se balance avec coquetterie
    ceci n'est que le dixième de ton portrait, ne te trompe pas, ô mon mal d'amour et la cause de ma douce souffrance! il aurait fallu multiplier chaque strophe par dix, c'est plus fort que moi, je ne peux retenir les flots de larmes que ta passion m'arrache
    je pleure et me lamente comme le ramier esseulé, dans son nid, cherchant sa femelle, et qui gémit de douleur, la nuit durant, incapable de trouver le sommeil, blessé et mortifié par la séparation d'avec la belle, il ne fait que geindre
    tel est l'état de celui qui éprouve une passion lancinante comme moi, ô homme perspicace! car dès qu'il rencontre la beauté, il est pris d'un violent tremblement et ses os se brisent. mais ceux qui n'en ont pas fait l'expérience rateront toujours leurs métaphores et leurs poésies
    l'homme qu'habite la passion s'adonne, à la composition des vers: or fin, joyaux et cornaline, harmonieusement enfilés sur un cordon d'or pur. perles, rubis et diamants bien agencés, parfois, c'est un maître-tisserand de la soie, émérite, spécialiste des tissus de velours et des étoffes damassées dont tous les modèles sont exposés avec art devant lui, avec des fichus, les ceintures, les blouses et les foulards de tête.
    Parfois, c'est un orfèvre, un maître de l'art, tout occupé à ciseler les anneaux de cheville, et les bracelets de toutes sortes qui doivent s'adapter parfaitement, les boucles et les pendants d'oreilles, en un travail de virtuose
    parfois, c'est un marchand hindou considérable, à l'apogée de sa fortune, déboursant généreusement or et argent, en échange des draps de Rouen, du damas, de la flanelle, de la soie et des peaux d'autruche tannées
    parfois, c'est comme un ébéniste en train de sculpter, à l'aide du compas, du ciseau, et du tour pour galber le bois ciselé, du bois d'ébène, d'arak, de jais, et de ghnam.

    Parfois, c'est comme s'il avait été un apprenti du prophète David, il frappe du marteau sur l'enclume, face au foyer et à l'ardeur de ses braises, forgeant des lances, des boucliers, des cuirasses et des sabres
    parfois, il se met à bâtir avec de la roche, élevant des bastions, des enceintes, des coupoles, des palais et des demeures, avec du carrelage en terre cuite, de la faïence, des carreaux de mosaïque de Niebla, et du marbre
    parfois, c'est un capitaine voguant sur une mer abyssale, à bord d'une frégate, il navigue au milieu des flots déchainés et, chaque jour, il doit porter secours aux naufragés et sauver de la noyade des imprudents
    parfois, c'est un cavalier monté sur un cheval noir, sur son poing droit est juché un faucon rapide, tandis que les lanerets geignent, impatients de se lancer sur leur proie, c'est un chasseur de gazelles, des gangas, des pigeons et de tourterelles.

    Parfois, c'est un pacha à la main de fer et au cœur de lion: quand il donne ses ordres à ses sujets, ceux-ci en tremblent d'effroi, car il est impitoyable et n'accepte ni les requêtes ni les supplications
    parfois, il a l'air d'un ivrogne à l'esprit embrumé, qui ne daigne pas répondre quand on lui parle, tel un sultan qui garde secrètes ses décisions et, armé d'un arc et de flèches, chasse à coups de traits celui qu'il croise sur son chemin
    parfois, il a l'air d'un fou furieux, aux prises avec ses vêtements dont il déchire les manches, son visage change de couleur, son comportement est pareil à celui des noirs
    Parfois, il ressemble à un extatique à l'esprit détraqué, les pieds nus écorchés par les pierres du chemin, faisant fuir, à pas précipités, tous ceux qui le rencontrent, si fou qu'il offre son corps aux charognards qui tournoient dans le ciel.
    Parfois, c'est Taleb et un copiste savant, avec ses encriers, ses plumes en roseau et ses livres, habité par une inspiration divine, il sait exposer clairement et méthodiquement ses connaissances, fruits de sa réflexion, en fleurissant son discours avec des allégories et des sentences
    parfois, il est lucide, heureux, comblé, se délectant à l'audition de vers finement tournés, veillant dans la nuit au lieu de dormir, au son des instruments de cordes dont il savoure la beauté des mélodies
    tel est le comportement du poète, ô haffadh! rapporte-le avec assurance et certitude! sers ton maître avec loyauté et persévère! alors tu pourras gouter à la douce saveur de sa nourriture. Quant au contradicteur de mauvaise foi présente-lui tes condoléances pour sa vie perdue, cet esclave des esclaves
    ils savent que je suis un homme de valeur et que je jouis de tout le respect qui m'est dû dans ces contrées. je monte un coursier plus rapide que l'éclair, une sorte de génie aérien à qui on aurait mis la bride, sa selle est brodée de fils d'or et ses étriers brillent comme la lune en son plein
    si je dégaine mon épée, ils rentrent tous dans l'obéissance et se soumettent, les poètes, encore en vie, me connaissent et les disparus, qu'ils reposent en paix.Quant à ceux qui déblatèrent, à tort et à travers, ils sont comme des ânes: tu en attacherais deux mille ensemble, à une même corde, ils se sentiraient quand même comme des orphelins
    ils ne comprennent ni les allusions, ni les reparties, ni les propos bien tournés. Ils passent leur vie à aboyer comme des chiens, au lieu de dormir ou d'accomplir des exercices de piété. C'est bien des butors, cette engeance malfaisante, que je veux parler
    J'adresse mes salutations aux poètes de notre temps, tel un parfum qui exhale ses effluves, mêlés de musc, d'ambre gris, d'ambre à brûler et d'essence de boutons de fleurs d'oranger, aussi longtemps que l'oiseau, sur la branche, fera entendre son chant, de jour comme de nuit
    Ô mon haffadh, voici ma signature! déclame avec solennité et emphase, et dis que dieu accorde sa miséricorde à celui qu'un amour ardent consumait, car je suis son porte-drapeau, Qaddour qui a le soutien d'El Bijaï son sublime maître
    je suis un Nédromien de vielle souche, et c'est à Nédroma que je demeure. Je suis un chérif idrisside par mon ancêtre Achour, de la postérité du prophète, inscrit sur la liste de ses descendants .Puisse Dieu étendre sa miséricorde sur moi, sur mon haffadh et sur tous les musulmans!
    Voici la date : 100 plus 200, et complète avec 1000, ajoute 15 autres années et tu auras la date de composition de ce sarjem, à la fin du mois de dhoul-hijja, ainsi s'achève-t-il

    *** Grand mère vous dit : ma Qassida se termine, et si elle vous a plus dites –le je vous en ferai connaitre d’autres . Mes enfants le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire….. A demain je vous attends pour une autre histoire. cette fois. ***

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      Je vois que vous êtes déjà là,vous m'excuseriez si Je n'ai ni banc ni chaise à vous offrir mais le parterre est si propre je l'ai si bien nettoyé et balayé pour vous avant votre arrivée si vous vous voulez bien prendre place et vous assoir sur cette humble nappe moelleuse le temps que je vous apporte un peu de café chaud que j'ai préparé avec ce bon lait de chèvre qui vous a souhaité devant la porte la bienvenue de ses belles paroles qu'elle aime tant dire aux invités ...!!! .....!!!! .

    Vous voilà maintenant bien à votre aise ,si vous vous voulez bien je peux donc commencer ce que j'ai à vous raconter aujourd hui....

       Il était une fois dans un pays lointain, très lointain, un hakem (gouverneur). Il avait un garçon qui avait de longues oreilles. Comme ce dernier en avait honte, il les cachait avec une calotte. Si cette tare s’ébruite, il sera la risée de tout le monde. C’est pourquoi son père faisait appel à un coiffeur pour lui faire couper les cheveux, à domicile, loin des regards indiscrets.
    Mais un jour, le coiffeur, rongé par la curiosité, voulut savoir pourquoi le garçon avait de longues oreilles. C’est ainsi qu’il commit l’irréparable ! On le laissa couper les cheveux, puis on lui coupa la tête pour qu’il ne révèle pas le secret. Les coiffeurs se succédèrent et posèrent la même question, et leurs têtes sautèrent après qu’ils coupèrent les cheveux du fils du gouverneur.
    Un jour, on fit venir un coiffeur, qu’on dit discret. Il vit les grandes oreilles de l’enfant, mais ne chercha pas à savoir pourquoi. Il coupa les cheveux. Mais avant qu’il s’en aille, le père lui recommanda de garder le secret s’il ne voulait pas se faire décapiter.
    Le coiffeur rentra chez lui décontenancé car le secret qu’il détenait prenait de l’ampleur et le gonflait petit à petit si bien que son corps devint trop lourd. Pour se libérer de ce poids qui l’écrasait depuis de nombreux jours, il se rendit dans un puits et cria en se penchant vers le vide : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! » La grenouille l’entendit et se mit à crier elle aussi : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ». Le pigeon venu se désaltérer, près du puits, l’entendit et se mit à dire : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles, le fils du gouverneur a de grandes oreilles, le fils du gouverneur a de grandes oreilles ». Le corbeau l’entendit et se met à crier la même chose. Les autres oiseaux l’entendirent et se mirent à répéter : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! ». La nouvelle se répandit dans la ville et arriva aux oreilles du gouverneur. Furieux contre le coiffeur qui avait divulgué le secret, il promit de lui faire avaler sa langue. On le fit venir ; mais il jura et nia en avoir parlé à quelqu’un.
    Le fils intervint et dit à son père que le coiffeur est sincère. Après tout, la nouvelle s’est propagée et tout le monde est aujourd’hui au courant. Cela ne sert à rien de tuer le coiffeur. « Je suis une créature de Dieu, je n’ai pas à rougir d’être différent des autres ». Sur ce, le coiffeur fut lâché. Le garçon, libéré de sa hantise, sortait désormais sans calotte.

       Grand mère vous dit "Rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est secret qui ne sera connu " : Mon conte se termine, le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire….. A demain je vous attends pour une autre histoire.***

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     J'ai une histoire à vous conter c'est la première parmi tant d'autres de mon livre. Les titres de mes histoire ne seront pas dits le rat a un peu abimé l'entête de mon precieux livre, je vous laisse le soin de les deviner.

      Jadis un homme épousa une très belle femme rencontrée dans la forêt. Il ne pouvait se douter que c’était une ogresse. Le jour, elle pétrissait le pain, roulait le couscous et vaquait aux occupations ménagères telle les autres femmes. Mais la nuit, elle se faufilait dans l’enclos où les bergers enfermaient leurs troupeaux et dévorait une brebis toute entière .Chaque nuit passée ,au matin Les hommes du douar trouvèrent que leur troupeau diminuait , très inquiets, se réunirent pour trouver une solution à ces disparitions. Le père du mari de l’ogresse se proposa :

     - Pour bien surveiller le troupeau, cette nuit, je m’envelopperai dans ma djellaba noire et me dissimulerai au milieu des brebis.
    L’ogresse, qui ignorait que son beau-père était dans l’enclos, se glissa comme à son habitude pour se rassasier de la brebis la plus grasse. Dans l’obscurité, elle saisit le vieux qui cria :
      - Lâche-moi immonde créature ! Lâche-moi !
    Elle retira sa main en bafouillant :
      - Mais ce n’est que moi, ta belle-fille ! J’ai entendu un agneau bêler et je suis venue voir s’il y avait un voleur.
    Le vieux fit mine de la croire tant il avait peur et dès le lever du jour, il alerta son fils :
      - Malheur ! Ta femme est une ogresse ! Sauvons-nous pendant qu’il est encore temps. Quand elle aura décimé nos troupeaux, elle s’attaquera à nous.
    Le fils protesta :
      - C’est impossible ! Elle m’a donnée une fille, elle ne peut être une ogresse.
    Comme l’homme ne voulait rien entendre, les siens le quittèrent. Ils déménagèrent en lui laissant sa part des bêtes : moutons, vaches, chevaux. Il resta seul avec sa femme et sa toute petite fille. Hélas, au fil des jours, son cheptel se rétrécissait. Aveuglé par l’amour qu’il portait à sa femme, il trouvait toujours une excuse à ces disparitions. Il se disait que les bêtes s’échappaient de l’enclos ou que le chacal les dévorait.
    Un jour, il revint plus tôt des champs et, horreur, il découvrit sa femme, la tête plongée dans les entrailles d’une pouliche. Avant qu’elle ne l’aperçoive, il déposa sa fille sur ses épaules et s’enfuit à toutes jambes.
    Soudain, alors qu’il reprenait son souffle, sa fillette l’attrapa par les oreilles et lui dit :
      - Hum ! Oh papa ! J’ai faim et je grignoterais bien tes belles oreilles !
      - Quoi ? Ma propre enfant serait une ogresse ?
    Sans hésiter, il la précipita dans la rivière profonde et continua sa course. Mais l’ogresse était déjà à ses trousses. Il faillit être rattrapé ne fut-ce l’opportune présence d’un grand peuplier. Il grimpa jusqu’au sommet. L’ogresse se posta au pied de l’arbre et se mit à le menacer :
      - Jamais tu ne m’échapperas car soufflera le vent d’hiver, tu tomberas et je te dévorerai ! Soufflera le vent du printemps, tu tomberas et je te dévorerai ! soufflera le vent d’été, tu tomberas et je te dévorerai ! soufflera le vent d’automne, tu tomberas et je te dévorerai !
    Depuis, chaque jour, sauf quand elle chassait pour se nourrir, elle s’acharnait sur le tronc de l’arbre qu’elle rongeait de ses dents pointues pour le couper. Terrifié, l’homme implorait :
      - Ô arbre de mon père et de ma mère, grossit, grossit ! Et juste au moment de se rompre, le tronc reprenait sa forme initiale.
    Le temps passa ainsi et l’homme scrutait l’horizon dans l’espoir d’apercevoir quelqu’un qui pût le secourir. Un jour, il vit un vol d’oiseaux et cria dans sa direction :
      - Ô vous, qui volez si haut, allez dire à ma mère et à mon père que je suis en grand danger ! Les oiseaux migrateurs portèrent le message. Des cavaliers de sa tribu, armés, volèrent à son secours. Ils découvrirent le peuplier. Heureusement, l’ogresse était à la chasse. L’homme quitta vite son arbre après avoir accroché son burnous à une branche pour laisser croire qu’il était toujours là. Il enfourcha un cheval et fila avec ses sauveurs.
    À son retour, l’ogresse, rassurée par le burnous qui flottait sur la cime de l’arbre, continua ses menaces tout en rongeant le tronc de l’arbre. Ainsi, les saisons se succédèrent et vint l’automne venteux. Un matin, une tornade se leva et le burnous voleta dans l’air avant de tomber sur un rocher à proximité de l’arbre.
      - Ah ! Je t’avais dit que tu tomberais ! hurla l’ogresse en furie. Elle se jeta sur le burnous et le mordit avec une telle violence que toutes ses dents se brisèrent sur le rocher. On dit qu’elle en est morte ! Quant à l’homme, il vécut en paix avec les siens !

      Pour aujourd hui Grand mère vous dit: Mon conte se termine, le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire demain ….. A demain ,donc soyez à l’heure Grand mère vous attend pour une autre histoire.***

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     Grand-mère ,je peux te demander une question je sais qu'elle est facile pour toi. Raconte fiston ,tu sais que ta GM a l’ouïe fine et qu’elle’ entend aussi bien que le chat .GM ma question est justement sur l’anatomie du chat ."est il vrai que le chat voit plus que l'homme dans le noir" .Oui ,fiston : le sens du chat le plus important est la vue ,c'est pourquoi sa vue est parfaite de jour comme de nuit. GM ,au maitre j'ai répondu que notre chat voit beaucoup mieux le jour que la nuit .Une autre question GM est ce vrai aussi que le chat a sept vies. GM me dit ça C'est une légende mon fils ,une vieille légende des temps anciens : on dit que le chat disposait de sept vies et que grâce à elles il échappait chaque fois à la mort .IL trouve toujours un moyen de survivre lorsqu'il se trouve en danger. Dis moi GM , Mais là GM m'arrête et me dit : Fiston tu dois me laisser finir à préparer le petit déjeuner du chat qui d'ailleurs je ne l'ai pas vu roder autour de moi ce matin. Mais dis toujours cette question qui t’embête tellement fiston . GM dis moi qu'est ce que la mort pour un chat . La mort pour un chat fiston c'est quand il dort qu'il ferme les yeux et qu'il ne se releve plus.GM , pendant toute la nuit je suis resté éveillé à compter et recompter combien "NOTRE" chat a échappé aux divers obstacles qui se sont présentés pour lui et a pu échapper à la mort . Et j’ai finalement su et tomber sur le chiffre exact . Un chiffre qui est plus prés de la formidable chance de résistance de la vie des chats d’après la légende .Et comme je voulais bien retenir le nombre dans le noir pour ne pas l’oublier j'ai pris les doigts de ma main comme témoins. La main droite était complète et j'ai rajouté un doigt de la main gauche et comme je sais compter le jour plus que la nuit j'ai fait l'addition ce matin de bonne heure. GM IL faut que je le dise :j'ai trouvé sur mes doigts le chiffre 6. Et d’après les statistiques que j’ai noté depuis le temps Notre pauvre chat ne lui en reste plus qu'1 chance de survie à partir d'aujourd'hui . GM savait maintenant que mes questions valaient leur peine d’étre écoutées et que son chat est en pieuse état quelque part dans la nature. Fiston me lança t-elle :où est ce que tu l’as vu pour la dernière fois. Pour ne pas mentirdans ces moments penibles à GM ,je lui ai dit :En sortant la nuit pour voir l’ânon s’il ne s’est pas trop approché de l’enclos du voisin , j’ai vu entre temps notre chat grimper l’arbre pour attraper un pauvre moineau sur la plus haute branche. Et comme tu ne m’avais jamais dit que l’intelligence lui manquait un peu je l’ai laissé faire pour admirer le combat entre eux. Durant leur combat à mort GM , JE n’ai pas cru mes yeux. Au premier coup d’aile du moineau pour s’envoler ,le chat a perdu son équilibre et du haut de la branche d’arbre il est descendu en chute libre non pas sur ses quatre pattes comme il le faisait mais sur son dos cette fois.. Je ne l’ai pas vu bouger ensuite , j’ai cru qu’il voulait dormir après toute cette peine qu’il s’est donnée pour rien. GM sortit aussi vite qu’elle pu et ramena son minet bien mal au point tout en parlant à elle-même « espérant que sa colonne vertébrale tiendra ce sale coup qu’il a reçu et qu’il s’en remettra et il vivra je sais qu’il vivra encore longtemps».
    Mais moi j’ai eu cette conviction ce jour là qu’il a déjà bénéficié des sept grâces pour vivre une prochaine vie. Et quand il s’endormira la prochaine fois, je suis sùr qu'il ne se relèvera plus. C’est pour ça que je me suis dit que la mort de ce chat viendra sans tarder à tout moment de la vie maintenant et qu’on ne meurt qu’une fois dans la vie pas sept fois comme raconte les legendes.

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     Fiston est ce que tu as bien révisé tes leçons tu sais que les examens approchent et qu’on a transferé à une autre école le Directeur qui te faisait sauter d’une classe à l’autre alors que tu es nul partout.
    tiens m'a t'elle dit prend ce morceau de sucre il t'aidera à calmer tes nerfs et à trouver les solutions plus rapidement . GM ne savait nullement que ce morceau de sucre me servait à compter le temps dans un coin bien speciale.
    Et ce jour là, notre maitre d’école n’était pas comme à ses habitudes le dernier à fermer la porte de la classe. il était à son bureau cache nez en laine lui entourant tout le cou, un gros bonnet rouge sur la tête et il toussait même son nez n’arrêtait pas de couler .Tous mes camarades de classe ont bien pensé comme moi qu’il est vraiment malade de venir faire cours . Et nous faire cours dans les conditions où il se trouve c’est vraiment impensable et inouï de la part d’un intellectuel comme lui. Comme pour nous faire plaisir il nous pria du geste seulement de nous assoir et de ne pas faire trop de bruit. Sa tête tourne qu’elle lui fait tellement mal . Il s’excusa de ne pas nous faire cour de la morale pour la première heure ,il corrigera nos cahiers de classe entre temps il nous pria de prendre nos cahiers et faire les exercices qu’il a préparé au tableau. Et tout ça il le disait avec des gestes de ses mains comme s’il était devenu subitement muet .En tout cas pour moi je pouvais respirer un peu je n’aurai plus cette corvée de garder le coin du mur toute l’heure de la classe. Mais en ouvrant le tableau ma surprise fut grande il n’y avait que le 0, le 1 et le 2 sur toutes les opérations d’exercice et ce qui intriguait le plus était la virgule parfois mise entre deux chiffres d’un nombre d’ une même constitution de créature animale et humaine comme par ex :
    2,1 lapins 0,2 oeuf 1,01 âne
    +1,2 poule -0,1 poussin +1,00 mulet
    ________ __________ _________

    Je voyais que c’était très difficile pour ma tête de coordonner ses opérations. Il fallait pour moi tout faire pour regagner mon coin préféré plutôt de me casser la tête pour une note .GM fera ce qu’il y a lieu de faire avec quelques œufs et deux ou trois poules et voilà son fiston bien aimé avec cette chance d’avoir bien travaillé dans le noir à se trouver dans une classe supérieure comme ça a été toujours le cas. J’ai choisi le moment propice où la tête du maitre s’est un peu relevée pour renifler la coulée d’eau de son nez .Et comme il n’avait plus de mouchoir sec, c’était avec sa veste au regard de mes yeux qu’il s’est débarrassé de la morve de son nez. Sans attendre de ses mains il me fit de rejoindre mon coin .Je lui fis signe aussi que j’ai pas terminé mes exercices. Encore une fois, furieux il pointa son doigt vers ma place préféré de la classe. A la fin du cours j’ai rendu ma feuille sans avoir mis de resultat. A la derniere copie rendue ,on entendit frapper à la porte et le Directeur entra. IL prit toutes les copies c’est lui seul qui corrigera notre travail dira t il pour nous faire encore peur.
    C’était un jour d’examen surprise et personne n’était au courant même pas notre maitre.
    Le lendemain ,GM fut convoquée auprès du Directeur lui disant que son seul son fiston a eut le mérite de bien répondre et de recevoir un prix . Que GM doit être fière d’avoir un fils tel que moi dans son école. GM est revenu encore toute fière, d’avoir à ne pas sacrifier les quelques œufs et les trois poules qu’elle a réservées pour ce Directeur .Il y avait ce chat qui jaloux de mes performances récentes était là à me regarder droit dans les yeux et il n'avait plus peur ce jour.
    Je suis resté un moment à admirer son courage, en disant que'il a une chance ce chat que mon Ami AMAR ne s'est pas décidé pour le diner à la belle étoile et que Hortense a décrypté mon plat de civet. Vraiment il a cette chance de ne pas mourir sitôt. Je me suis dit tôt ou tard le temps jouera à ma faveur.

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     Après tant d’années d’ exil « Ghorba » , disons plutôt pour etre plus court à comprendre un séjour bien loin dans un lieu étranger du pays. que me voilà enfin prendre cette décision vitale de rejoindre le Bled revoir GM .Mais il m’a fallu pour cela faire un calcul minutieux qui a pris de mon temps toute une année à revoir toutes les encyclopédies d’ animaux. C’était surtout à me renseigner sur la vie des félins et plus spécialement sur une certaine catégorie de race. Mes recherches étaient basées sur la durée de vie d’un chat quand aisé il se trouve dans un confort éloigné de tout danger quotidien. Les connaissances acquises après douze mois et quelques jours m’ont permis de conclure que le désir de retour est sans risque au bled ce cher pays natal. Et que je n’aurai aucune crainte de passer un séjour avec GM qui soit désagréable à mon gout. Sur ce, J’ai pris aussitôt un billet de retour et me voilà heureux d’embrasser GM et revoir les plaines verdoyantes tout autour de notre jardin que je n’ai jamais oublié.
    Avertie peut être par son sixième sens que son ptit fiston va être auprès d’elle comme à la belle époque GM était là ce jour à m’attendre. Je l’ai su de l’hôtesse .Nous étions en plein ciel lorsque celle-ci a crié à haute voix dans son haut parleur qu’on cherche un certain « Fiston «A l’entendre , on aurait dit la voix d’un ange qui supplie les passagers que s’il est parmi eux ,’il doit lever la main pour distinguer où sa place se situe. Le nom me concernait et J’ai levé ma main en l’air . Je l’’ai fait en toute modestie sans me lever .La ceinture qui m’attachait solidement m’obligeait à rester clouer à ma place..Ma main en l’air attira l’ attention de tout l’equipage de l’avion .Elle tenait encore une revue scientifique de l’encyclopédie,’il me restait à terminer quelques pages qui me restaient à lire au cas où dans la vie d’un vieux félin celui-ci tarde à mourir dans les normes prescrites par la nature .Le livre fut le signe du repaire de mon lieu de refuge parmi les passagers.j'ai entendu pousser un "OH" à la vue de mon livre ,les passagers etaient emerveillés qu'un illustre scientifique voyage parmi eux. . L’hôtesse avec toute une délicatesse est venue tout droit m’offrir son plus joli sourire qui n’est réservé que dans les cas d’extrêmes détresses et m’’annoncer à l’oreille cette bonne nouvelle : que la personne au nom de GM serait à l’atterrissage de l'avion à m’attendre là à la salle d'attente "V I P" L’hôtesse me dira aussi que d’après la voix cette GM est Impatiente et anxieuse à la fois de me revoir. Tous les passagers alors ,se sont levés de leurs sièges pour voir et connaitre la personne qu’on vient annoncer en plein vol avant même que les bagages ne soient au sol Pour eux la revue scientifique qu’ils ont vue dans ma main et le nom bizarre de « Fiston » annoncé dans l’avion explique peut être que j’étais une grande personnalité de l’histoire en voyage avec eux . Que c’était chose rare de leurs jours que personne ne s’est douté de rien même pas l’équipage du vol Et là GM a marqué le point , que même le commendar de bord est venu serrer mes deux mains croyant avoir fait dans sa vie la connaissance en plein ciel d’ un éminent professeur ,expert ou conseiller en Gaz de schiste ou un savant de retour au bled après avoir vidé sa mémoire ailleurs pour faire l’exposition de son beau diplôme de savoir qu’il a eu le privilège de l’avoir dans son cher pays natal. Façon de se voir approché des proches parents pour être mis sous terre en toute tranquillité.
    A suivre . si jamais GM serait toujours là à m’attendre ,le commandant nous a annoncé une turbulence qui se prépare devant nous et la suite que je devrais dire vient d’etre complétement effacée pour laisser place à la prière et la chahada….Rabi Ya yastour.. Priez avec moi…

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     Et entre ciel et terre l’avion s’engouffra dans un gros nuage . A travers les hublots on ne voyait même pas le bleu du ciel .Pendant un temps, l’angoisse prit place on avait plus rien à se dire ou à faire autre que le bruit des moteurs à entendre . Et le pilote enfin se décida à nous dire quelque chose .Ici , c’est le pilote stagiaire qui vous parle nous venons hélas bien malgré nous de perdre contact radio avec la terre. L’avion ne sait plus où aller maintenant .Mais on essaie à la grâce de Dieu retrouver le chemin perdu, C’est une voix de femme qui parle. Nous savons au moins maintenant que c’est une femme et non un homme qui nous guide .Elle ajoute qu’elle a déjà effectué trois vols d’essai auparavant qu’elle regrette vraiment de voir sur un itinéraire non tracé de son quatrième vol, sa chance tombée sur un gros nuage gazeux. Elle nous encouragea à ne pas nous décourager et à choisir pendant qu’il est temps entre deux formules : Ceux qui veulent prier qu’ils le fassent .Ceux qui veulent pleurer de ne pas trop attendre longtemps .C’etait le moment pour nous disait-elle de choisir la destinée du ciel, mais quelque soit la formule exécutée par vos désirs ajouta –elle nous sommes bien condamnés à la traversée au milieu de ce nuage.
    J’ai choisi la première formule. Je me suis mis à prier sans m’arrêter. C’était l’instant pour moi de prouver le vrai courage que j’avais sur terre. J’ai senti en moi cette fierté me revenir et que je n’avais plus peur d’être au ciel dans un nuage .
    Mais une chose me tenaillait le cœur et crispait mes mains jusqu’à tenir fortement le siège pour ne pas le lâcher c’est une pensée qui allait sans cesse au chat. Ce peinard à petites oreilles va se dire que même au ciel je me trouve dans de beaux draps. et cela rendait de plus en plus en ébullition mon système nerveux.

    Des minutes et des minutes passèrent et le nuage n’en est toujours pas dissipé il parait trop condensé d’un gaz nouvellement découvert dans l’atmosphère .Il est même capable de griller la grêle s’il est réchauffé .Un autre appel se fit entendre. Ce n’est plus le pilote stagiaire, c’est le mécanicien qui nous parle et s’excuse du retard. On est venu à bout du nuage disait –il et que fort heureusement pour nous que nous avons trouvé le chemin par les deux formules grâce à notre propre technique..C’était juste une question de temps.
    A bout de force et n’en pouvant plus la pauvre stagiaire s’ est à nouveau évanouie sur le manche à balai .Je me suis dit que cette compagnie en profite du maximum de son personnel .Elle fait travailler ses stagiaires et en plus ils doivent balayer leurs places jusqu’à épuisement. J’ai pensé que c’est une exploitation de la femme qui se fait à l’indifférence du personnel.

    L’hôtesse ne cessait de nous dire à faire ce ci à faire cela et ce qui fallait faire aussi quand nous aurons des masques qui nous tombent dessus, comment les mettre et ne pas avoir peur. Décidément on croirait voir venir la fin du monde dans cet avion.
    Et puis ,c’était tellement confus dans leurs jargons de nous annoncer toutes les cinq minutes ces choses qui ne nous intéressent pas. J’ai décidé pour me désintéresser de tout à m’endormir en priant que GM ne soit pas au courant que son fiston passe les moments les plus difficiles de sa vie entre ciel et terre.

    On entendait la voix du mécanicien de l’avion qui se répète et demande et supplie encore le co- pilote à venir en urgence aux commandes.
    Il parait que le co-pilote avait eu un malaise et était entrain de prendre un peu de repos quelque part parmi les passagers dans l’avion. Il dormait….
    On était à le chercher siège par siège quand tout d’un coup un passager se leva de l’arrière et se dirigea à l’avant de l’avion C’était lui le vrai pilote il dormait profondément dans ces moments difficiles de notre destinée .Quelques minutes après on l’entendit dire. Le vol AH 719 est en bonne main maintenant.veuillez vous rassurer ,nous commençons notre descente. L’atterrissage etait imminent. Il s’est exprimé en arabe. C’était un Algerien. On l’a su à son accent .
    .Jusqu’à présent je ne savais point que les algériens savaient aussi voler dans les airs.Et ça, Je le dirais à GM,elle serait étonnée de l'entendre...

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     Le ciel se dissipa tout à fait du gros nuage , maintenant il n’y a aucun de doute on est sorti enfin de la zone dangereuse .. Dans la carlingue le calme commença à prendre placette, les passagers épuisés après toute une tourmente essaient de trouver tout juste un petit somme de plaisance Au cadran lumineux où l’on voyait l’heure scintiller et disparaitre les chiffres indiquaient 11.10.Au lieu de faire comme tout le monde je pensai aux quatre heures d’angoisse qui m’ont permis de vérifier mon vrai courage en plein ciel. La certitude je l’avais maintenant, je n’avais pas crié un iota de l’alphabet comme l’ont fait tous les passagers. j’ ai en outre ressenti naitre en moi la bravoure d’un homme pouvant se retenir devant tout danger imminent . Dans de pareils cas, seuls ceux qui n’ont pas de coeur seraient capables de surmonter l’épreuve du trou d’air.
    Nous voilà après avoir passé quelques minutes au dessus de l’aéroport ,à penser qu’il n’en restait à notre boucle de périple en tout et pour tout que les minutes d’un supplice supplémentaire de l’atterrissage à dominer encore et puis ce sera fini .C’est les plus difficiles dit-on où la joie et l’amertume sont si proches Nous étions si prés d’oublier cet épouvantable voyage dans les airs et l’on pourra respirer l’air naturel des êtres humains du bas Nous étions dans cette joie de n’entendre aucune détresse que l’hôtesse fit l’appel inattendu à ceux qui désirent changer de pantalons ou de sous-vêtements pour être plus à secs au sol qu’ une cabine à l’avant dira t elle est mise entièrement à leur disposition .J’ai vu que pas mal de passagers prenant de leurs sacs ou mallettes de nouveaux pantalons se dirigeaient à tour de rôle vers cette cabine . Je n’avais nullement eu connaissance de cette nouvelle méthode à changer de pantalon quand on descend d’un avion. Mais en ce nouveau monde qui évolue à pas de loup on doit s’attendre à tout.
    Une fois tout le monde à sec, l’hôtesse cette fois avec sa voix d’or nous prie d’attacher nos ceintures, à relever le maximum des sièges ainsi que les tablettes devant nous. C’était chose faite pour moi depuis l’envol Avant d'incliner son cockpit une dernière fois vers le bas pour descendre l’avion fit un grand cercle autour de l’aéroport. Du hublot je revoyais la longue piste d' atterrissage que j’avais laissé il y a bien longtemps et qui n’a pas changé. Enfin l’avion va poser ses roues à terre. J’avais hâte de revoir cette GM .
    Comme je me présentais aussi léger que le vent à la douane des frontières on me pria de dégager la piste réservée aux fraudeurs. Je n’avais rien comme bagage à vérifier son contenu , ni euro en mains,rien , rien à déclarer .Par cette astuce d’être léger, j’étais le premier à franchir le seuil de la sortie.
    Dans la grande salle d’attente, parmi la foule, Grand mère était là à m’attendre, une petite boite dans ses mains .A première vue je croyais des délices de bienvenue qu’elle tenait à m’offrir. C’était toute autre, en m’approchant petit à petit je voyais la boite un peu trop grande à ma gourmandise. Ce que Je voyais c’était une boite trouée aux quatre cotés et j’ai deviné de suite qui pourrait être bien blotti à l’intérieur comme un diable. Mon regard alla bien vite vers un agent de l’ordre tout prés de moi. Il me fallait saisir cette occasion inouïe. Alors comme à l’abracadabrant je me suis précipité vers GM pour qu’elle me prenne dans ses bras et qu’elle lâche son paquet. Il fallait pour moi que GM lâche de ses mains cette boite maudite coute que coute , le chat fera sa sortie et je n’aurais qu’à avertir l’agent de saisir l’animal sauvage pour vagabondage dans un lieu public. Et c’est à l’ instant de toucher GM que j’ai reçu plusieurs coups de matraques sur la tête et être empoigné comme un voleur à la tire L’agent de l’ordre croyant avoir affaire à un pickpocket a vu juste d’appliquer le règlement dans son boulot .. ‘’Assommer d'abord l’individu, le questionner ensuite ‘’étendu à terre bras et jambes écartés je ne savais ce qui m’ y est arrivé. Mais j’entendais, le drôle de lascar de tous mes malheurs miaulait de gaieté de toutes ses forces à l’intérieur de la boite. A travers le trou de la boite je voyais son œil luisant qui me regardait. Il était fou de joie.
    Tout rentra dans l’ordre lorsque GM s’est mise de mon coté pour que je ne reçois plus d’autres coups .Comprenant son erreur, l’agent s’excusa d’avoir tapé un peu fort sur ma tête, et que fort heureusement ce jour là nous a-t-il dit, il a préféré emporter non pas sa matraque préférée en bois mais celle en plastique. Je me suis dit pour ma première descente au Bled ma tête l’a bien échappée belle. .
    GM entoura ma tête de toutes ses affections. A voir la scène du début à sa fin c’était bien des retrouvailles qu’on marque pour la vie.
    ..
    GM était là à me regarder, comment je n’étais pas beau à voir devant elle avec mon air mesquin. Elle n’a pas cessé de me répéter tous les chagrins qu’elle a pu surmonter après mon départ , GM se ressaisi et souri qu’elle était tellement contente de me revoir . Heureuse aussi d’être revenu sain et sauf.. Que j’étais seul et libre ,personne qui me tient par le bras et sans tenir quelqu’un d’autre par la main. Oh ! je sais que tu m’es resté fidele fiston ni jeune-femme ni le bambin qui te suit. Et c’est quand elle s’est assurée qu’il n’y a rien d’autre que moi et rien autour de moi qu’elle lança un strident You you qu’on me croyait revenir des lieux saints. j’ai compris alors pourquoi l’hôtesse m’a dit que GM ‘’était anxieuse à m’attendre’ . J’avais cette faculté de comprendre GM dans ce sens de la vie.
    Elle s’excusa très vite pour me faire croire à n’avoir jamais pensé à l’ idée diabolique que je ramène une corde autour du cou avec moi. Elle me dit que ce qui l’embetait qu’elle n’a que deux places disponibles dans sa voiture et avait peur de placer

  • Histoire d'un village/ Lavigerie-Djendel/ Suite II

     

    ______Le Gountas et mes souvenirs de voyage______


    Comme l’héliodore ce minéral reconnaissable à sa couleur verdâtre et jaune d’or, et qu’en le recherchant parfois à ses vertus bénéfiques pour un un corps, qu’à l’esprit et l’âme, on le voit dans une vitrine de joaillier tout exposé à son discernement, pour y être avant admiré et à être acheté après. Ce rubis en cristal d’ aspect magnifique est pris dans son bel exemple à donner un pareil éclat de coloris à une autre vitrine attrayante au haut d’un Gountas et à montrer un village plaisant captivant et agençant à être admiré dans une verdoyante plaine du haut Cheliff. zeLe Gountas, est ce mont qui domine si haut ce village. A l’ endroit culminant de ses cimes s’offre au loin à tout flâneur la beauté de vue exceptionnelle d’un tableau de couleurs naturels sur l’immense paysage d’une plaine fertile. Et si le regard s’égare vers un peu plus bas en suivant la pente, un village lui apparait alors dans toute la grandeur de son étendue avec son revêtement de maisons rurales aux toits rouges.

    Un village qui eut dans son temps lointain le nom Lavigerie, hormis la génération finissante, bien des gens aujourd'hui ne le connaissent qu’avec le nom de Djendel. Ce mont qui le surplomb dit el Gountas’ est à l’exemple de cette courbe en forme de voûte plantaire d’où d’un terme arabe significatif d’un mot lui a déterminé cette appellation. Le mot typiquement est connu dans le vocabulaire précaire de tout aborigène qui le caractérise comme à une ferme de charpente. Une ferme réunissant tout son ensemble de matériau pour un raccordement à en faire supporter une toiture de tout pénates.

    Et comme telle, elle est donnée pour nom propre à ce mont. Un nom qui spécifie aussi encore plus cette population du dehors des gens du Djendel par cette appellation ’Sahab el Gountas ‘’ qui ne leur sera que propre à eux pour les différencier des gens du village .

    Si à plus ou moins de ses 600m d’altitude l’ascension de cette hauteur de monticules prendra fin, on voit au somment du mont qu’il n arrive qu’aux pieds des cimes d’un djebel Zaccar qui s’élèvent au loin majestueusement aux cieux. Mais on a voir quand la brume ne fait pas étage avec le ciel à décrire ses deux versants de part et d’autres ; l’un qu’on dit de lui le’’Sra ‘’ et qu’à l’autre du coté opposé qu’on appelle ‘’kaf-el-djeleb’’.
    Et c’est au travers du relief miraculeusement mouvementé de ressauts que le mont du Gountas fait parvenir au village et à sa plaine les œuvres épisodiques de bienfaisance qu’il détient de la nature. Si l’hiver parfois est de rudesse avec sa neige, il en est alors au plus avec ses rafales de vent glaciales, l’Été n’en sera que vent en souffle de douceur et fraicheur venant d’un littoral bienfaiteur pour un sommeil de nuit qui s’accompagne bien au clair de lune avec un cri et chant du grillon et qu’au midi du jour le ronronnement d’une sieste se fera à la cymbalisation de la cigale.

    Et si autrefois un chemin départemental de pierraille plutôt qu’une route carrossable, sinuait sa voie jusqu’à la cime pour relier le village à un autre versant prenant la pente sur un autre raccourci au propice à regagner au plus vite « Ed Dzair ». ED DZAIR, un nom plus courant pour nous de dire aussi El Assima au lieu d’Alger où que chacun en ce temps rêvait d’y aller une seule fois dans sa vie comme on va à la Mecque pour un pèlerinage. Aujourd’hui l’auto route est-ouest le traverse de part et d’autre au point le plus culminant de ces cimes mais on voit que même si cet essor en est arrivé jusque là, le village fut bien privé de ce développement par tout simplement une bretelle qu’il fallait encarter pour épargner à sa population tout un détour. Du bas du village maintenant à tout temps on peut voir défiler sur les cimes de ce mont de bien solides voitures qui déploient leurs charivaris sans discontinuité aux paisibles habitants de la région.
    En voyant toujours ce chemin devenu aujourd'hui route de wilaya et qui mène toujours tout haut au sommet des crêtes de ce mont el gountas que de souvenirs d’enfance provoquent en moi leurs retours en tête. Des souvenirs qui rappellent mes longues immobilités dans une position inconfortable suivis de douleurs lors de certains voyages sur ce chemin.
    De ces souvenirs que j’ai à citer pour cela, que de fois alors au temps des vacances d’Été, j’ai eu à subir l’agréable bonheur avec tout un fâcheux mécontentement en même temps dans un tout même un voyage exaltant et luxueux à bord et à l’arrière d’une 2 cv. Mes fameux et périples voyages se sont faits en empruntant ce chemin, elles me seront bien plus pénibles d’être assis sur une barre de fer, faute de place pour une quantité de marchandise à transporter, cette barre posée à l’horizontal est placée de manière particulière pour moi à l’arrière en guise de coussin confortable. Et durant tout un trajet bien long que même difficile à supporter encore la poussière que me sentant parfois mal à l’aise. Partout où sur mon corps circule une veine de sang que cette barre d’assise était là, endurcie à me tenailler encore plus que je ne savais plus où trouver de place plus confortable et comme ce que dit aussi Jacques Perret dans sa citation « Les grands fauteuils n'ont plus de postérieurs à leur mesure ». Mais avec ce que j’avais en moi, je me voyais plein de joie pour cacher ma souffrance et à ne le dire à celui qui conduit assis confortablement devant sans gêne, lui qui me lance ‘‘est-ce que tout va bien derrière mon garçon ‘‘?  Est-ce un mot au sens propre pour sa marchandise ou au sens figuré qu'il dit pour mon assise endolorie. Mais pour lui, il pense comme il a toujours pensé que sa belle voiture permet de traverser un champ labouré avec un panier d’œuf sans casser un seul.
    Et moi, à bord de sa belle 04 roues sous un parapluie j’ai eu à subir cette expérience sans casser un seul de mes 206 os constituant mon panier de squelette. Mais Il fut pour moi toujours d’avoir eu cette joie d’aller revoir un beau quartier de la capitale plein de choses habituelles qui m’ont manquées, comme celles d’aller sans cesse voir de nouveaux films dans les salles de ciné si ce n’est un autre temps à flâner dans ces ruelles d’el akiba pour quelques illustrés à bas prix à mettre sous la dent.

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  • Ce jour là, du 08 Avril...

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    Les balcons de Ghoufi - Tourisme Aurès



    Dans un endroit ombragé
    Que Là, je me suis trouvé
    Pour le jour,un 8 d’un mois d’Avril
    C’était Une fois, la seule fois que là-bas que j’ai vu l’endroit
    Je me suis tenu au pied d’une grande falaise^
    Là, où pour des gens coule l'eau de la vie,
    Et c’était inouï

    Tous prés de moi Je me rappelle, Il y avait quelqu’un
    Taha était son nom,qu’ il me dit
    C’est aux balcons des Ghoufis que tu te trouves
    Et je dois bien te dire son histoire
    On m’a dit que je te la raconte
    De lui, J’ai voulu tellement l’entendre ce jour en musique

    Mais il me dit
    Elle sera pour toi cette fois sans air d'une flute Chaouia ni Bendir
    Une histoire Magique de mon Aures que j’ai à te dire
    Il commença à tout me raconter
    Quand il eut terminé ce qui eut vraiment été pour moi une nature de la terre et de l’homme
    Emerveillé Je suis tombé à genoux au pied de cette falaise
    Je me suis écrié: "mon Dieu , que son pays d’origine est magnifique !
    En admiration à tant de choses à mes yeux ouverts, qu’Assoiffé j’ai voulu boire la lie des » eaux des Ghoufis
    Mais il me dit de monter d’abord voir ses balcons de leurs cimes avant de boire leurs eaux
    Et là j'ai entendu une douce voix du haut de cette falaise des Ghoufis
    Me disant: "Etranger, mets ta main dans la mienne pour voir du haut toute une beauté dans toute sa splendeur "

    J'ai commencé à grimper lentement,
    J'ai commencé à grimper vers le haut en faisant un pas lent à chaque balcon
    Plus je suis élevé, plus j'ai grimpé
    j’ai appelé du haut pour que tout le monde me croit ce que j’ai vu en bas de reel
    et Pour que l’écho dira
    Je suis bien près du sommet et vous devriez croire ce qui m’est apparue est magnifique
    Oh ! l'eau coule librement, il y a des arbres où tout le paysage est verdure

    L’Ami Tahaa me dit est ce mon récit qui t’a émerveillé où est cette réalité vue du ciel qui t’éblouie
    Alors je lui ai dit cher Ami
    Sans Bendir j’ai eu à admirer un rêve
    Sans cette merveilleuse flute CHAOUI je t’ai entendu dire à ce Que j’ai eu cette soif inassouvie de cette eau des Ghoufis
    Et que sur cette cime de falaise, Que Sans musique j’ai pu boire ainsi l’air des balcons des Ghoufis

  • Un Train de Rêve

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    Johnny Rivers - If I Had a Hammer

    Un Train de Rêve

    Waaaouh !!! Waaaouh … ooouah !!! C’est bien Comme ça que la pauvre lamye et notre M2k criaient leur joie
    Hie ! Hie ! Hie ! Hie ! …Et c’est tout comme ça que riait la joyeuse Chantal
    Waaaouh !!! Waaaouh C’est avec ces voix de joie de Chantal, de Lamye et de M2k
    quil m’est venu que je raconte une histoire toute drôle
    Il y avait autrefois Tout aux confins d’une haute plaine
    Un endroit qu’on ne voit pas tous les jours et nulle part ailleurs
    Là on l’on voit le ciel sans nuage tout en bleu rencontrer une terre ferme
    Là où l’oued Chélif serpentait des terres fertiles loin d’un danger d’une crue
    Là On cultivait la terre où il avait tant de vigne et d’orangers
    Bien là, vivait aussi un garçon et sa GM
    C’est En voyant cet endroit unique en genre ,Lamye et Chantal et M2k étaient émerveillées
    ET , Tous trois croyaient vraiment que c’était là l’Eden sur terre


    Hie ! hie ! hie ! hie riait Chantal
    Waouh !!! Waouh ouah !!! criaient aussi Lamye et M2k de joie


    Chantal disait ést ce vrai que ce que j’ai vu c’est ce paradis qu’on parle
    Lamiye lui disait que, c’est bien vrai chère Chantal
    Mais M2k leur avait bien dit là où l’on voit mieux
    C’est La pauvre demeure qui n’est qu’Une simple bâtisse faite de pierres entassées
    Sans toit qu’on la voit ainsi de loin sans cheminée montante
    Que si même de jour ou de nuit sa fumée montait au ciel
    Lamye avait dit tout bas à Chantal
    Tu sais ma chere, on dit qu’une GM et fiston y habitent là tout le temps et jouent sans danger
    Lui avec un marteau
    La GM avec une cloche
    Et c’est tout un rêve de joie qu’ils ont désiré et voulu partager avec Alger Miliana

    Hie ! hie ! hie ! hie … Ainsi , riait Chantal pour partager aussi sa joie
    Waouh !!! Waouh ouah !!! criaient aussi lamyie et M2k leur joie de partage


    Et Ainsi GM et Fiston jouaient tout leur temps
    En construisant leur belle maison de pierres
    Du matin au soir ,ils venaient se mettre sous l' ombre d’un arbre
    ET S’asseoir pour jouer du marteau et d’une cloche
    Le fiston avec un marteau cassait de la pierre
    La GM faisait entendre une cloche pour compter le nombre de pierres
    Marteau en mains le fiston disait tout en cassant du roc je m’en fous du temps
    La GM avec sa cloche disait je compte le temps qui me reste à voir du monde qui m’entoure

    ET Ils avaient cette habitude de rire du temps avec leurs ustensiles

    Hie ! hie ! hie ! hie ! Tout comme riait Chantal
    Waouh !!! Waouh ouah !!! Comme cela se disait la joie lamye et M2k


    Mais GM et fiston n’étaient là à casser et compter de la pierre
    Ils Attendent depuis un temps un train de rêve qui allait passer,
    Un rêve qui ne venait pas et qui ne viendra jamais
    C’était pour eux ce rêve imaginaire qui leur est venu à l’esprit pour rire du temps seulement
    Et , ils étaient tellement heureux
    Les gens qui passaient, croyaient pour eux que la vie n’est pas réelle quand on fait un rêve
    Ils disaient cela à chaque fois qu’ils les voyaient casser de la pierre
    "Oh mon Dieu disaient ils , ils ne savent jouer que du marteau et de la cloche tout leur temps"

    Waouh !!! Waouh ouah !!! disait Lamyie et M2K
    Hie ! hie ! hie ! hie ! riait Chantal