Articles de algermiliana

  • La vache la plus calme...

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    La vache la plus calme peut aussi donner des coups de corne

    Voici comment les choses se passent si on est stupide et non pas idiot dans la vie.

    Un beau jour, le train de cette belle vie que je menais chez GM changea pour moi. Elle me voyait déjà avec une tête bien mure à penser, et que je suis capable de recompter une monnaie de chez l’épicier d’en face de nous . Pour tout dire, à part les allumettes et bougies il ne m’a jamais été plus facile d’acheter autre chose que des bonbons .je me voyais en ce temps encore trop môme pour penser à autre chose que le jeu .Et ce jour arriva où GM devait m’ envoyer lui acheter une toute petite boite de tomate concentrée. Comme dans mes habitudes, j’attendais le moment propice pour filer en douceur Mais Ce matin là, elle s’est pointée devant la porte et elle insista fort bien et je devais y aller à l’instant pour revenir au plus vite sinon j’irais mendier ma bouftance chez les voisins ou ailleurs.

    Le magasin d’en face était tenu par un vieux ,il m’aimait tellement quand je lui raconte une blague de mon age qu’il me donne une réglisse. Comme il était absent ce jour là le fils Myope comme une taupe s’occupait de la clientèle . Son fils là me haïssait depuis que je lui ai chipé son quatre-heures du cartable. Il en est resté ce jour là figé sur sa faim pendant toute la recréation ,’entretemps il me voyait de loin à belles dents lui croquer son alléchant casse croute.
    Et A Chaque fois, en l’absence du père le blanc- bec se retrouvait bien patron derrière le comptoir de leur boutique.Ce jour là .J’entre alors sans dire bonjour, Je lui demande ce que je voulais, il me sert une boite mais d‘une couleur autre que je paie aussitôt. je prends la boite et vu de son pourtour elle était rouge et jaune ,je regarde l’inscription qui dit « harissa de cap bon »que je n’ai pas pu savoir à quoi elle ressort . Me voyant hésitant à la prendre il me dit c’est une nouvelle marque de tomate,tous les clients disent qu’elle est excellente ,que d’ailleurs elle nous vient tout droit de Tunisie. Je me suis dit si elle nous vient de là-bas elle doit bien être rouge comme l’aime si bien GM .Mais à ce que je ne m’attendais pas,c’est qu’ il me rend une grande quantité de monnaie . IL m’en a donné bien des pièces en plus du prix réel de la boite habituel. même s’il s’est trompé du prix j’ai bien voulu les garder et sans le dire à GM . Je me suis dit ce sacripant derrière ses grosses lunettes veut à une réconciliation. Je sors et, je claque derrière moi la porte vitrée de sa boutique pour lui dire que rien ne va plus tant qu’il n’est pas encore contribuable pendant la recréation .Je retourne une dernière fois la tête vers lui pour bien voir sa réaction , mais là je l’ai vu bien rire sous son nez en essuyant ses lunettes tout simplement feignant ne pas me voir.

    Une fois arrivé chez GM, je lui remet aussitôt ce que j’ai apporté de précieux pour elle. D’abord Elle était si anxieuse du retard de peur que sans ce produit apporté à temps sa gastronomie part en fumée. elle OUVRE LA BOITE s’empressa de vider tout le contenu de la boite dans sa gamelle mise au feu. Mon petit retard a bien dû la mettre en colère en la voyant ajouter encore de l’eau manquant qu’elle ne m’a pas demandé de lui rendre la monnaie. GM me dira tout en oubliant sa co7ere envers moi, aujourd'hui on va bien se réjouir de ce bon repas auquel j’ai même mis toute une boite de tomate pour être bien délicieux. Tout en attendant les quelques minutes nécessaires pour que la cuisson soit fin prête et bien cuite, GM eut ce temps libre de mettre la mise en place sur notre petite table basse . c’était Juste deux petites assiettes creuses ,deux cuillères et le petit récipient à anse en inox comme tasse d’eau, en ce temps GM , n’avait pas de buffet et les verres n’étaient pas si nécessaires pour nous deux .

    Comme toujours moi je n’avais qu’à apporter mon petit tabouret fait de planches, Gm, n’en a pas besoin pour elle ,son dos lui faisant toujours mal qu’elle préfère le parterre.
    Et nous voilà tous deux réunis autour de notre petite maida ronde mais que malheureusement pour un bon confort ’un pied lui manquait .il fallait faire très intention pour ne pas renverser tout ce qu’il y a dessus .On évitait tous deux GM et moi de nous assoir et prendre place du coté où le fameux pied manquait. G.M me dit constamment que ce diable de menuisier tarde à nous l’offrir malgré toute une promesse faite . c’était à chaque que nos assiettes sont pleines, mais une fois qu’elles sont nettoyées par nos irremplaçables doigts de la main le pouce l’index et le majeur que GM oublie ce pied pour une autre djelssa
    Sitôt assis confortablement que GM me sert ma part et s’empresse de se servir. Sans oublier aussi de dire une formule qu’elle m’adressait pour faire croire que mon assiette est plus grande que la sienne . Et jusqu’à ce que nos assiettes soient pleines elle n’en finira pas de dire : et une louche pour moi et deux louches pour toi.
    Comme je ne pouvais commencer à manger que si GM commence la première, je devais attendre le traditionnel respect malgré ma faim.
    En me voyant la cuillère en main et le morceau de galette à l’autre main , qu’elle me rappela à ne pas oublier la « besmalla ». Après l’avoir entendu GM dire « Bismi ellahi « A sa première cuillerée bien pleine j’ai sursauté au crie de douleur qu’elle a poussée et qui s’est échappé d’elle plein de souffrance .j’ai vu pleurer GM .Deux grosses larmes lui coulaient sur ses joues.

    Ne comprenant rien à ce qui a pu subitement lui arrivé Je lui ai dit : GM qu’est ce qui te fait tant pleurer subitement devant un tel repas
    Mais Ce n’est qu’ après avoir vidé d’un trait le petit récipient d’eau posé sur la table qu’ Elle me dit :Je me suis rappelé de ton GP ,fiston IL aimait tant le berkoukes en hiver avec une telle sauce rouge comme celle-ci qu’il me suppliait chaque fois de lui en faire .
    Alors en voyant mon assiette bien pleine j’ai eu La saveur à la bouche que J’ai plongé ma cuillère aussitôt et aussi pleine que j’ai pu la remplir elle passa tout droit dans ma bouche jusqu’au fond de ma gorge, GM tout en pleurs me voyait que j’allais bien engloutir son contenu essaya de me dire quelque chose mais trop tard elle n’a pas eu ce temps de dire un mot ,que je me voyais à l’instant tout rouge crier ma douleur au ciel.J’ai senti aussi mes poumons sortir de leur cage thoracique ,une gorge enflammée , je toussai aussi fort que j’ai pu . et puis j’ai alors senti mes yeux sortir de leurs orbites pour faire apparaitre au jour des larmes comme GM .
    Et là GM me dit : je vois que tu pleures aussi et autant que moi fiston
    Je t’ai vu pleurer GM, que tu m’as fait de la peine et à l’instant je n’ai pu me retenir en pensant aussi à GP
    GM me dit alors , dorénavant sois moins stupide qu’un idiot pour ne pas pleurer pour ton GP
    Je lui ai dit :Gm ,suis - je un idiot au point où je te fais pleurer pour GP
    Elle me dit : Autrefois, il y avait beaucoup moins d’idiots qui pleurent pour leurs bêtises qu’aujourd’hui fiston
    Je vois GM , lui dis-je mais comment faisait- on en votre temps pour ne pas les voir pleurer de leurs bêtises .
    Quand il s’en trouvait un quelque part COMME TOI , aussitôt on le chassait du village fiston jusqu’à qu’il soit un homme .
    Alors Aujourd’hui, pour ça GM il faudrait bien que tu me chasse aussi de la maison
    Cela ne suffirait pas pour moi fiston , j’ai fort besoin de toi que peut être arriverais je à faire quelque chose de toi d’utile en réunissant idées et ’intelligence de ta tête stupide
    Mais GM comment se fait-il qu’il y ait des idées et une intelligence dans une telle tête comme celle que j’ai ?
    C’est parce que que tes paroles d’idioties valaient mieux que tes actes stupides
    Tiens, je n’y ai pas pensé GM..que doit on faire pour être bon et correcte correcte dans nos paroles et actes de notre quotidien
    GM Me dira pour me ramener dans la réalité de la vie Quelque fin que tu sois, tiens-toi pour affiné.

    J’ai bien compris maintenant pourquoi le fils de l’épicier moins stupide qu’un idiot voulait me dire par son rire que La vache la plus calme peut aussi donner des coups de corne.

  • Mon histoire…/Part 2

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (2)

    Le soleil à midi tape si fort. Et l’été au village, on le ressent avec ses étapes de chaleur tout au cours de la journée... Au zénith l’air devient sec, étouffant et brulant. Un soleil d’aplomb dehors comme à l’intérieur va de plus en plus étendre son ardeur. Et s’il fallait ne trouver mieux qu’à apaiser une soif, l’eau de la fontaine publique du village était la propice. Le réfrigérateur l’inconnu, encore non familier pour l’indigent n’avait pas encore sa place sous un toit en terre cuite ou en chaume. Mais l’outre en peau de chèvre par contre ornait la poutre de l’entrée de la maison pour tout assoiffé. C’était formidable ce temps de trouver pour un gosier à sec la fraicheur d’une gorgée d’eau d’un gout agréable. Sa confection demande simplement une peau de chèvre à quoi ’on applique à l’intérieur une substance d’huile de cade appelé « gatrane ». L’outre garde l’eau dans une température constante de fraicheur et la substance appliquée lui donne un gout unique. Ce gout persiste chaque fois qu’on la remplie. Que de fois , par un temps chaud tout passager inconnu et imprévu, déshydraté par une soif, demande qu’on lui donne à boire. Pour toute goulée un remercie et des louanges viennent à son hôte ,que parfois pour illustrer cette générosité bienfaisante à tout assoiffé que l'hôte avec une "koucha" ou une galette bien chaudes accompagne le petit récipient d’eau. Et c’est à cette heure de l’après-midi pendant l’été que je me trouve dehors avec mon paquet de journaux sous le bras à courir.

    L’ombre de tout arbre disparait de la vue. Et les quelques rues goudronnées du village deviennent si brulantes que même pour les pauvres moineaux venus picorer sur le sol leur nourriture on les voit sautiller. C’est leur seul moment de la journée où ils peuvent se sentir tranquilles loin des mauvais regards hostile et manger à leur faim. Par endroit de la rue le goudron en devient très chaud et lamentable à poser le pied dessus avec ces genres de chaussures nu-pied en nylon. Des sandales très répandues à l’époque, pour tout infortuné, malheureux et qui inspire de la pitié. Elles sont si Légères, souples et adaptables à tout pied de gamins, et elles se bazardent au marché à un prix quelconque que nos pères achètent non pas pour leur légèreté à nos pieds mais pour leur longévité. Malheureusement ils n’en savent pas ce qu’on ressent à travers leurs minces semelles au moment de ces chaleurs d’où une brulure pénètre la plante des pieds. Marcher sur du goudron chaud ou sur des braises c’était kif kif. C’était cuir à petit feu les pauvres pieds. Et si le pied, se pose par mégarde sur tout caillou pointu, un crie de douleur est lancé suivi d’un chant vocal d’injure et de grossièreté. Ce qui se fait entendre fera peut être rire les blancs-becs; mais pas pour longtemps chacun en aura pour son compte et en son temps pour chanter aussi.

    A ces sandales absolues et inconditionnelles Leurs traçabilités de lanières dues à la sueur qui colle et une poussière qui s’y dépose laisseront des empreintes indélébiles sur la surface de l’épiderme de nos pieds. Elles feront une apparence tel un dessin de vertèbres thoraciques et que de fois a t-on vu nos pieds ainsi. On croirait qu’on ne les a jamais mis dans l’eau pour les laver. Toutes neuves leurs bordures sont un peu dures très tranchantes. Et comme toute chaussure neuve qui au début de la marche laisse sa marque, ces sandales attaqueront en premier les malléoles internes et externes du pied. Là où les bordures tranchantes s’arrêtent pet les maintiennent au pied. Leurs plaies feront mal un bout de temps. Il arrive pour certains que c’est bien nécessaire pour eux à marcher ou de jouer sans ces nu-pieds jusqu'à la totale plutôt qu’à crier de douleur au moindre contact. Qu’Il n’en déplaise après tout, ces fameuses blanches sandales nous en tant aussi servi pour marcher dans l’eau sans donner cette peine de les ôter ou pour frapper un ballon.

    Et c’est Sous cette chaleur de midi, qu’il est difficile encore de vagabonder sous son soleil d’aplomb, que je me retrouve engagé à courir avec des sandales en nylon. Mon contrat de livreur dira que la livraison commencera à Midi et stipule la notion du temps : Que la remise devrait se faire par vent ou grêle, et tout autre obstacle naturel. Moyennant une rémunération pour ma prestation.

  • Mon histoire…/Part 3

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (3)

    L’évidence d’un travail pour moi était perçue comme toute réalité que tout autour de nous existe et qui est pour tous .Un moyen de subsistance qui sert à assurer l’existence pour tous, à tout le monde qui le souhaite ou le demande. En tout, comme l’air qui est pour n’importe qui , et chacun peut de manière libre respirer pour protéger et maintenir la vie. C’est une réalité qu’on sent mais qu’on ne voit pas, La providence, elle par contre tombe ou arrive sur nous ou pour chacun, tout comme un événement de secours exceptionnel. Elle vient comme un hasard ou comme par chance vers ou pour un but assigné à chacun, sans qu’on la voit ni la sentir...

    Et combien de fois j’ai vu partir Père travailler dehors dans le but de nourrir la famille ,quant à ,ma mère que de fois aussi je ne la voyais sortir que si ce n’est pour un sceau d’eau à apporter pour le besoin de la maison. Elle faisait un travail de ménage à l’intérieur de la maison pour un confort de la famille. Cela m’a appris que quelque soit le travail entrepris ou fait, est bien la source de richesses et de bonheur. Et à un certain âge c’est pendant ces vacances scolaires que j’ai apporté ma contribution en me rendant utile par un travail. Un travail qui convenait à mes capacités sans oublier un temps de loisirs.

    On m’a bien vu travailler avec mon père, que peut-être encore ici et là faire un autre travail. Peut-être j’ai acquis et gagné depuis un peu d’estime que peut être j’ai acquis aussi une considération d’estime par le travail... Et un jour dans les rues du village on a bien dit à l’ouverture d’une nouvelle boutique qu’un travail de livreur de journaux étant bien vacant. Une telle nouvelle au village se répand bien trop vite. C’était un offre rare qui se présente .Tout ce qui est rare est demandé et n’a aucun délai pour des postulants y compris moi .Et pour être dans la peau d’un livreur on n’allaient pas rater l’occasion par ce temps de vacances. Et j’ai eu cette chance parmi tant de gamins postulant comme moi. On m’a bien fait appel à cet emploi de livreur de journaux et qu’ heureux je l’étais plus qu’il en faut pour mon âge. La première chose qui m’est venue en tète, c’est m’acheter une chemise et un pantalon pour la rentrée scolaire. Je me rappelle encore ce magasin dans un angle de la rue à Alger, il était situé dans ce temps en face du monoprix de Belcourt. Ce temps c’est lorsque aussi j’allais dans une grande ville et pas une moindre, passer un temps de vacance. Voir des films qui ne cassent pas en pleine projection qui sont bien en couleur et grand écran, à m’acheter et lire autant de B.D et pour regarder d’un balcon cette chose bleue appelée téléphérique suspendue à deux câbles monter et descendre. Il m’est arrivé un jour de payer ma place pour voir aussi si entre ciel et terre j’aurai le vertige en regardant les gens bougeaient en dessous.

    Dans cette circonstance c’est un truisme de dire l’évidence n’est pas réalité à tout le monde et à celui qui la demande. Et pour être à la fois livreur et vendeur de journaux la providence s’est présentée encore pour moi Mais deux ou trois postulants de mon âge ne manquaient jamais un jour à l’appel... Dans ces moments de vacances pour eux, qu’au lieu d’aller à des loisirs seront à l’affut à l’attente un prévisible changement de livreur de journaux. Ils s’agglutinaient tout au long du mur du magasin où chacun conjointait dans sa boite à idée un jour de chance. Chaque fois que le bus arrive Je les voyais venir coller le dos au mur sans se lasser un jour. Cela m’inquiétait. Ainsi d’heure en heure s’attachant à l’âpreté au gain, aux yeux du propriétaire l’espoir s’écoulait pour eux de convoiter un jour mon gagne-pain.

    Pour eux ne pas se fier à l’évidence c’est refusé d’admettre un fait réel qui se manifeste pour tout le monde sans intermédiaire. Et le rappeler n’est peut être pas inutile. Dans ce nouveau travail pour moi, à chaque jour qui vient et que ma tâche va commencer, je me voyais attendre l’heure habituelle d’un autocar par qui le courrier postal et le paquet de journaux arrivent. Je vivais ces moments là où tout le monde rentre chez soi pour enfin reposer ses pieds. L’heure de travail ira se perdre sous la chaleur de midi, et son soleil d’aplomb difficile encore de vagabonder dehors. Et avec mes nu-pieds en nylon plus légères que jamais, je me trouvais donc courir à livrer et vendre un journal ici et là. La pratique du mode de locomotion du livreur que j’étais c’est courir par intermittence quand il le fallait au lieu de marcher. Une bien différence et de beaucoup à celle du facteur ayant tout son temps même à se reposer pour une fatigue ou un contretemps.

    Moyennement une rémunération pour la prestation fournie m’est accordée. Pour la sueur de mon front, je ne faisais aucune allusion d’un dédommagement comme frais supplémentaires. A toute éventualité de ma part d’une quelconque prétention désagréable d’accroissement la perte d’emploi était illico. Mais ce e qui n’était clairement pas spécifié lors de l’engagement, c’est la brulure causée par les rayons dus au coup de soleil qui au soir ça fait terriblement mal. J’ai été trop succinct quant à cela.

    Devant cet embarras dû au dépourvu de mon inconscience, je me suis vu engagé mon paquet de journaux sous le bras j’avais à livrer qui se rapporte aux nouvelles de faits divers et d’événements. Et chaque jour ainsi en temps voulu et selon une tournée prédéfinie sous une chaleur ardente. Je n’avais ni la préférence ni nullement le choix à changer sa particularité de distribution. L’ingénuité m’avait conduit à accepter sans réfléchir aux conséquences. Mais cette candeur en moi m’a certes permis à trouver un travail rare, et pouvoir en outre gagner quatre pièces d'argent à rajouter au besoin du budget de la famille. Et nous étions de ceux qui en étaient tellement dans le besoin.

    Comme on dit si le mal est fait, on ne pouvait revenir dessus et je me suis dit aussi que je pouvais tenir le coup. Je savais que le soir ma mère serait bien auprès de moi avec quelques effets magiques. Et à ne point regretter ce tort Il m’a fallu choisir dans ce contexte où l’on doit éprouver entre le mal qu’un travail donne et son bien qu’il procure. Et c’est au choix des pièces de sou que l’on m’offre pour un besoin économique que j’ai opté, au détriment de tout inconvénient d’un mal qui pourrait me clouer au lit. Tant pis aussi, aux brulures et au coup de soleil à cette pauvre tête de ciboulot si j’en ai préféré ainsi son sacrifice. A l’abnégation carabinée, je ne voyais que tout au plus qu’à une caboche victime et je me savais responsable.

    Et si à ce passé lointain qui revient pour moi, sur cette hypothèse dire une morale en est bien nécessaire maintenant pour moi. Et mon ciboulot en cherchant a trouvé la citation qui dit tout simplement pour mon temps lointain, ‘
    Ne conquiers pas le monde si tu dois y perdre ton âme car la sagesse vaut mieux que l'or et l’argent’’

  • Fiston à Grand-Mère

     

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    Sais tu G.M comment Karyma est elle devenue depuis qu'elle lit des poemes.
    Dis le moi Fston il y a longtemps que j'ai pas eu de ses nouvelles.
    Elle dit qu'elle est une petite vieille meme si elle n'a plus 20 ans
    Mais bien sùr qu'elle est une petite vieille fiston d'ailleurs je te rappelle arrete de m'appeler G.M la prochaine fois ;A t'entendre dire ça tout le temps on m'a dejà dit que je ne suis plus la petite vieille. du village .
    Excuse moi G.M je ne savais que tu lisais aussi les poemes ;Et puisque tu es devenue une petite vieille aussi , moi aussi je veux devenir grand et ne m'appelle plus Fston ;je suis assez grand maintenant

    Mais pourquoi Karyma a -t-elle pris cette decision subite à devenir petite vielle ,elle etait bien dans sa jupe longue et personne n'a mesuré l'age de sa tete qu'elle avait
    ; Maintenant C'est tout un vrai probleme qu'elle nous a posé sans le vouloir
    G.M a aussitot imité les pas de Karyma et a pris sa decision de jeter par dessus bord toutes ses belles robes longues qu'elle avait avec sa jolie garde robe d'un bois massif et qu'elle en a commandé des tas et des tas de jupe courtes avec un placard qu'elle veut appeler garde jupe .
    Si au moins quelqu'un de bon pourrait ecrire des poemes qui peuvent engendrer une controverse à d'autres poemes peut etre que GM redeviendrait comme avant ..

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    G.M!!! GM!!! est ce vrai que je suis drole , je sais que que de toi G.M je saurai la verité..
    Et avec un soupir de fatigue G.M s'arreta de balayer le devant de sa porte pour un temps de me repondre qu'elle s'empressa aussi vite de me dire :Toi tu es vraiment drolement drole mon fiston. Mais pourquoi me demandes tu ça de bon matin.Fiston.
    C'est qu'on vient de me dire de loin que je suis seulement drole G.M ;Maintenant je sais que je suis vraiment drolement drole.G.M .
    Avant de continuer à balayer elle m'ajoute encore:Tu peux le dire sans peur et sans reproche Fiston C'est ta G.M qui te le dit .

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    GM quelqu'un pretend te connaitre comme cette dame illustre des B.D des années 50 est ce vrai GM?
    S'il a mon age il doit bien me connaitre et connaitre bien des choses .
    C'est ça il en connait bien des choses d'apres sa belle barbe blanche GM et je le trouve plus intelligent que toi,quand 'il dit que celui qui n'est issu ni d'un oeuf et n'a d'ailleurs pas de mere ne peut etre que ADAM;
    Mais mon bon Fiston ça tout le monde le sait c'est ecrit dans tout nos livres.dis lui de chercher encore plus et quand il trouvera qui plane et voltige comme un oiseau et qu'il n'est issu ni d'un oeuf ni d'une mere il trouvera la reponse qui est bien l'homme qui boit et qui mange comme nous.
    Et toutes deux ne sont posées que comme enigmes.où l'on doit deviner dans leurs obscurités la solution.
    Mais GM tout concorde l'oeuf , une mere qui ne lui a pas donné naissance et qu'il boit et qu'il mange comme nous.
    Ta GM ,je veux dire par là Fiston ,ta grammaire ne concorde pas avec son epoque quand tu dis "il boit et mange comme nous" c'est pour ça que je te demande de lui dire de chercher encore .
    GM tu sais j'ai bien peur pour lui ,que d'ici peu on verra notre beau barbu sans sa belle barbe blanche à force de s'en prendre à elle .
    Alors dis lui qu'il aille doucement il a tout son . temps.

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    Où est ce que tu vas encore Fiston avec cette banderole et ton paquetage avec toi ,tu sais bien que tu attrapes vite froid au moindre souffle du vent au dehors et tu ne peux rester encore plus d'une heure sans me voir .. GM c'est un grand sacrifice que moi et mes compagnons d'armes allons le faire au nom personnel de notr ALMF et aux noms de tous les anciens éleves de notre lycée.
    Mais dis moi au moins qui vous a poussé à vous engager corps et equipements dans une telle situation
    Tu sais GM notre jeune et pauvre association est SDF depuis longtemps et comme nous n'avions pas où aller parler et discuter de nos reunions on a choisi un café comme lieu de residence.
    Mais voilà Depuis un temps GM le gerant du café nous a adressé un avertissement qu'il ne faut plus faire de reunions chez lui ,que son café est un lieu de distraction non pas un lieu de meeting et hier il nous a averti qu'il irait voir les autorités si jamais le samedi prochain on viendrait chez lui..
    .Alors dis moi maintenant à quoi va vous servir cette paillasse que tu traines derriere toi et ses deux couvertures autoiur de ton corps.
    Chacun de nous va apporter ce qu'il pourra de chez lui et on va faire un piquet de greve pour qu'on nous donne un local.
    Mais à ce que j'ai toujours su vous devriez avoir ce papier de residence .
    EH OUI GM c'est le seul papier qui nous manquait et on va l'avoir d'ici peu.
    On va faire notre piquet de greve tout autour de l'horloge de la place de la ville et on comptera le temps grace aux coups de l'horloge GM on espere qu'apres les 06 mois exigés à l'hebergement pour delivrer une residence l'horloge en serait temoin que nous les avions bien effectués chez elle.
    Je vous souhaite courage et patience mais est ce que tu n'as pas oublié d'emporter ton biberon il te sera utile aussi pour ce morceau de sucre qu'on donne en cas vous entamiez une greve de faim suplementaire
    GM me voyait partir affronter ce dur peril mais savait que c'etait pour une bonne cause

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    Ce jour là par un matin bien ensoleillé comme à nos habitudes on s'est rencontrés au café plein air de l'esplanade. Pour nous les rencontres c’était tous les samedi de la semaine on attendait pas jusqu'au retour de la manivelle .Bien qu’éloignés ,Djebbour, bouzidi et moi on venait par nos propres moyens c'est à dire qu'on payait notre voyage et nos hôtes arrivés chez eux nous payaient et le café ou thé en plus le repas de midi.Bien après avoir bien discuté  et bien rit on se disait entre nous "Ce n'est qu'un au revoir mes frères ce n'est qu'un au revoir"
    Mais à ces rencontres il y avait une condition à respecter.C’est que chaque fois il y avait quelqu'un à dire une blague ou quelque chose qui fera humour entre nous..Ce jour là c’était bien mon tour et j'ai beau creusé ma petite cervelle j'ai rien trouvé de beau à dire. Je me suis dit avec l'age  que j'ai pris le mécanisme  prend aussi son air d'usure.J’étais là à penser à mon introduction et développement de mon sujet sans donner trop d'importance à sa conclusion.
    Mais voilà que notre Président en retard comme toujours s’amène  en voiture dans sa jolie Ford blanche pour gagner un temps perdu et à ne point s'excuser.
    Pour  lui c’était la première fois qu'on lui a pas  fait de remarque pour son retard continuel de nos rencontres.
    En voyant cette belle voiture dernier cri devant moi ,ma cervelle a pris vite ses sens.DE VIE;
    j''ai aussitôt demandé un stylo et le hasard a voulu que SAADI en avait et en plus de cela  UN FEUTRE ROUGE . IL me dit je n'ai que ça s'il te convient prends le je n'en ai plus besoin pour le moment.;
    Sans que personne ne se doute de mon absence je me suis éloigné  en douceur un peu du groupe et à une table j'ai commencé à rédiger ma petite rédaction. du jour
    Sur une feuille blanche En gros caractère   j'ai écris "  FORD A VENDRE .sans oublier d'ajouter  le n° du téléphone portable que j'avais de son propriétaire.;Et l'accrocher à  l'essuie glace de l’arrière de la voiture.
    Et me voilà après avec eux. Je voyais les yeux de chacun qui m'attendaient du moment que le président est arrivé et qu'il a ouvert le débat des discussions libres..
    A peine assis parmi eux que voilà  on voit le président  préoccupé à  chercher dans ses poches; C’était Son tel  qui vient de sonner .On l'entendait dire "NON VOUS FAITES ERREUR  MONSIEUR JE N'AI PAS DE VOITURE A VENDRE;" Et les appels affluaient durant tout notre temps qu'ils ont oubliés que je leur dise la blague du jour.
    A midi notre président n'en pouvait plus qu'il allait bien casser son portable qu à cela  l' idée de moi à lui dire de le fermer la trouva mieux que de le perdre..
    C'est juste au moment de nous lever de nos chaises qu'il vit  bien des curieux à regarder de leurs yeux un écriteau posé sur le pare brise arrière.
    il me regarda et su  en voyant même les autres se tordent de rire que la blague  que tout le monde attendait de moi a duré tout le temps de notre rencontre. bien autour de sa tête et de sa jolie Ford .

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    Monsieur Le President SVP SVP une simple et seule question qui me reste à vous poser .C'est Djillali le reporter de Chlef Magazine profitant de la bonté du nouveau president veut avoir l'excluvité d'une nouvelle à la Une à lui tout seul ,
    Tout Surpris le President se retourne vers son secretaire lui demandant" est ce que je peux repondre à cette question et ce que c'est tolerable dans lnotre domaine protocolaire "
    Le secretaire curieux de savoir la question ,dira sans hesitation à son president tout ahuri du comportement attentif du reporter en face de lui ," Du moment Mr LE President que vous etes toujours debout sur l'estrade rien ne vous empeche de donner libre court à votre langage si doux..
    le Reporter tout agité avança alors sa question .
    Mr le President on dit que les retrouvailles 2020 auront leur date en plein Ramadhan ,Si vous les avanciez Quand allez vous les organiser où auront elles elles lieu et comment comptez vous reunir. les participants et si vous mainteniez toujours la date du 1er Mai pour les retrouvailles est ce que les repas de ce jour de ramadhan seront à emporter ou bien est ce que les participants auront un repas supplementaire aux prochaines de 2021.
    Le president fit un clin à son tresorier et son secretaire tous proches pour l'approcher.encore plus
    Une breve discusion entre eux ,et la reponse fut vite trouvée.
    Et notre president dira avec un grand sourire aux levres , Mon cher Djillali C'est bien dommage que je ne sois capable de prediire l'avenir que je peux te repondre à cette question aussi parce que tout bonnement que moi et cette équipe que tu vois autour de moi ne serions pas là pour ce probleme que tu viens à nous poser. et vu que mon mandat et le leur se termine bien avant ce temps ils seront comme moi démissionnaires
    IL y avait tellement de chahu tout autour tellement que la reponse fut donnée en bonne et du forme que notre Djillali n'entendit que le dernier mot du president disant demissionnaire.
    Et la nouvelle fit le tour de bouche à oreille "le president est demissionnaire,le president est demissionnaire.
    Le vice president qui un instant à peine disait tout haut à des amis "El hamdoullilah tehenit mela presidence" dira " avec un grand soupir EL HAMDOULILLA H je redeviens President comme auparavant ; Enfin on rend à CESAR ce qui appartient à Cesar.

    C'est à ce moment de joie que je passais devant le vice president anciennement President de notre association qu'Iil me demande comme s'il n'a rien entendu . Je lui ai dit "ABDLKADER on dit que le mandat du nouveau president en exercice prend fin en 2020 et qu'il a repondu à une question posée par un reporter qu'il serait demissionnaire pour 202i.
    Alors je voyais Abdelkader demandait une cigarette lui qui nous a promis qu'il a cessé de fumer à jamais.

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    GM ! GM! Il y a Djillali qui s'est enfin manifesté et il n'a rien trouvé comme solution possible à ma question piege. Je ne sais comment j'aurais pu ne pas mentir si ce n'etait ta poule blanche. avec son oeuf
    S'il IL ne t'a rien dit Fiston , c'est qu' il ne peut te repondre. te voilà satisfait comme toujours.
    Tu sais GM ,ça me rappelle ce temps du telephone qui sonne et il n'y a personne qui y répond.

    GM j'ai une autre histoire à raconter est ce que tu peux me laisser laisser la bougie allumée .

    Tes droles d'histoires ont fini d'agacer beaucoup de gens ,je tiens à te le dire une fois pour toute. Essaie de dormir Fiston demain nous avons tant de choses à faire.
    gm! GM! mais GM ronflait dejà elle ne me répondait plus.

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    Ce que vous n'aurez jamais su si je n'etais pas present.

    Midi passé d'un quart d'heure,le president prend le micro de la sono et le voilà qui prend une deuxieme fois la parole non pas pour cloturer la fete mais pour demander à l'assistance de patienter juste vingt minutes encore .Le restaurateur a eu un empechement et ne s'est pas presenté à l'heure voulu.
    Vingt minutes passerent et voilà une voiture blanche qui s'amenne .On se precipite à faire descendre au plus vite . Le president eu l'idée à voir sitout est conforme selon la commandeà sa grande surprise il ne voit pas de cuillere.
    IL se retourne et me voit juste à coté de lui ,il me lance " Toi viens avec moi " sans hesiter une seconde j'etais là à le suivre. Où est ce qu'on va lui dis je . ILme repond :Acheter des cuilleres ,le restaurateur en a oublié de mettre dans les paquets . Comme j'ai toujours bonne memoire dans des cas similaires je lui ai trouvé une solution rapide. en lui proposant les petites cuilleres à café qui n'ont pas été utilisées et qui sont en grand nombre. Il trouva ça genial de ma part .Et nous voilà tous deux avec tous les paquets de cuillere à café que nous avons trouvé en mains. Arrivé en bas de l'escalier menant vers le haut où le repas doit etre servi ,on voit Saadi nous barrer le chemin pour nous dire où est ce qu'on va mettre les cuilleres que nous avons en mains.
    Comme je ne faisais que suivre les pas du president et à excuter tout ordre donné je ne pouvais repondre.C'est le president lui merme qui s'est chargé de l'exokication.Il dit à SAADI; croyant que Saadi etait au courant des cuilleres qui manquaient Tu vois c'est les seules qu'on a pu avoir pour le moment et c'est bien grace à ce degourdi là; Il me montra du doigt. Saadi prit ses mains entre sa tete et failli exploser de rire. Et il dit tu penses que les frites se mangent en notre temps avec des petites cuilleres.à café..Alors tout deçu le pauvre President se retourna vers moi pour me dire quelque chose que je n'ai pas compris ;Peut etre qu'il m'a remercié dans un autre langage ,peut etre pas mais je ne voulais pas savoir du moment que je voyais SAADI toujours en pleur de rire.devant moi.

    Dites vous bien que sans ces retrouvailles ,cette histoire n'aura jamais eu lieu entre ferroukhiens.

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    Le temps passait et notre President n'a toujours pas trouvé son porte documents.D'apres lui ,il dit qu'il l'a deposé aupres de Madjid la personne chargée de l'accueil. Madjid dit que ce porte document etait bien devant lui sur la table avant la minute de silence. ;A la pause apres la levée des couleurs notre porte document n'est toujours pas retrouvé .IL A BEL ET BIEN DISPARU;. son proprietaire qui n'est autre que le president est bien engoisée .La feuille de son allocution qu'il a si bien preparée pour cette circonstance n'etait pas dans sa poche comme tous les presidents au moment qu'on leur tend le micro pour dire un mot etait bien cachée dans son porte document. Se trouvant bien dans l'embarras en ce moment crucial
    Je me suis approché de lui pour le soutenir dans cette situation dramatique pour lui et lui dire qu'il ne faut jamais perdre espoir quelque soit la situation où on se trouve il y a toujours une belle parole en toi qui permet de te rebondire au lieu de te flechir tout en lui lui souhaitant bonne chance
    Alors prenant tout son courage il dira ces quelques mots aussi simples ET AUSSI BREFS que ce qui etait ecrit dans sa feuille perdue.
    Bonjour tout le monde... -soyez les bienvenus ... -;. ...Amusez vous bien mes amis. à part ces mots je n'ai plus rien à vous dire
    C'etait mieux que de faire subir et entendre un discours où tout le monde attend avec impatience qu'il se termine vite pour prendre discusion avec un ami retrouvé.
    Bien apres Le porte document fut bien retrouvé et lui a eté remis alors qu'il etait attablé prenant son repas .IL fut tellement heureux de retrouver son bien qu'il s'arreta de finir son repas à peine entamé.Je me suis approché de lui
    IL me remercia fort bien de lui avoir trouvé son precieux porte document tout en ajoutant un autre merci pour mon reconfort au moment où il n'avait rien trouvé de mieux à dire.

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    Grand mere

    HE oui celà c'est bien passé un 1 er Mai 2016 journée I de repos mais aussi des retrouvailles d' anciens éleves du Lycée Mustapha Ferroukhi..
    Sauf que le passage de mon histoire inouie s'est passé entre deux anciens éleves de ce lycée l'un etant été interne l'autre externe. ;
    Les deux se connaissaient parfaitement dans leur passé de jadis comme la vie courante du present.
    L'interne est venu bien de loin et comme à ses lointaines habitudes ayant toujours cette idée d'arriver à l'heure que de se voir consigné il s'est resigné d'un repos matinal pour arriver avant d'autres.
    Je rappelle dans mon histoire qu'il etait ancien et qu'il n'a pas connu d'annexe du lycée.
    Arrivé à Miliana ,il s'est bien dirigé au lycée , mais là il fut bien depaysédepuis le temps qu'il a quitté le lycée qu'il voulu sillonner la ville à la recherche d'une de ses connaissance.s
    La personne fut trouvée c'est un ancien éleve comme lui des années 58.à la difference qu'il etait externe
    Il lui demande ,je suis venu pour la rencontre prevue des anciens éleves comme nous autres peux tu me dire où se trouve l'annexe je suis tout embrouillé.
    Cet autre qui etait un externe et qui est de la ville meme lui repondit mais je ne suis pas au courant du tout de cette rencontre d' anciens du lycée Mustapha Ferroukhi. .
    Alors croyez moi qu'il ne lui a meme pas montré l'endroit exacte en s'excusant avec toutes les belles paroles dites apres le baiser de JUDA jusqu'ç ce qu'il me telephone.
    Je tenais à le dire pour cette personne peut etre qu'un jour cet ecrit malveillant pour lui tomberait entre ses beaux yeux.pour lui exprimer toute la gratitude à son service rendu pour cet ami interne.

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    GM est ce que tu as été contente de la rencontre .
    Elle a été formidable Fiston d'apres ce que je viens de lire ,sauf....
    Sauf quoi GM ? là tu decourages meme notre President qui s'est donné corps et ame à cette journée.
    Sauf que je n'ai pas pu y assister comme tu me l'avais promis Fiston. j'aurais pu au moins voir ma photo à la une comme tout le monde.
    GM ,comme tu es encore plus jeune j'ai pensé qu'avec l'age que tu vas prendre cette année jusqu'à l'année 2017 il me serait facile de te faire inscrire parmi les grandes. et tu ne payeras point ta cotisation. comme çà tu ne te faufileras pas comme je le fait à chaque fois qu'une de nos fetes s'organise.
    Mais Fiston par amour à votre association je t'ai toujours bourré la poche avec des pieces de 1DA jusqu'à arrivé à tes 1000 DA ;
    Oh oui GM je reconnais ,mais comme à chaque fois que j'arrive à l'accueil et que deux gars me disent vide ce que tu as dans tes poches.Je leur dit j'ai rien dans les poches. Et là ils me laissent entrer sans payer ;C'etait plus facile pour moi de laisser mes dehors que de les mettre dans ma poche.

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  • Survivances d'Enfance/ Part 1

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    Aux abords de l'ancien village, devenu maintenant tout autre qu'une petite ville, et là en un lieu prés d'une colline, il m'est arrivé il y a quelques temps à faire un pas de plus à l'habituel. DjendelL''endroit me rappelle une enfance. On dit qu'on revient toujours sur un lieu pour effacer ou trouver une preuve qui incombe.

    Et jusque là, je suis allé non pas pour effacer un doute mais trouver la certitude d'une maison que je ne trouve plus. Celle qui m'a vu naître. Pourtant elle y était à une distance proche de L'Oued. Mais je vois qu'à l'endroit d'une demeure, il n'en reste qu'une hauteur d'un mur non démoli et une ouverture représentant autrefois une fenêtre.

    L'oued est à sec, une exactitude qui était aussi sure, si ce n'est un filet d'eau des égouts qui coule parfumant l'air d'une odeur malsaine, n'en déplaise à l'environnement et à la nature.

    «On ne vit qu'une fois. Peut être, mais cela permet d'agoniser beaucoup de fois. (Jacques Sternberg.)»

    Quelques larmes en souvenir de ce que j'ai toujours su garder en moi n'ont pu être retenues. Et, que de fois, il m'était advenu impossible d'être quelque part sans penser que cette existence et qu'on a eu pourtant le bonheur à vivre s'en va dans un oubli sans recul. Regrettable aussi quand on sent qu'on est marqué d'une durable empreinte d'un souvenir et que oubli n'est point une amnésie. Même à celui qui aveugle ne voit nullement, sait que sa mémoire olfactive l'aide à saisir l'odeur d'un environnement ou de la chose qu'il gardera en souvenir. Au delà du principe, un jour ou l'autre ces souvenirs peuvent revenir à tous et au moindre déclic de notre mémoire. On voit alors ces survivances même s'ils font partie d'une oubliette rappellent dès fois qu'il y a toujours en soi une image du passé à regarder ou à ressentir.

    Dans la solitude on y pense des fois, même à ce tout petit quelque chose quand on a d'un bon vieux temps caché en mémoire à en vouloir le rejouer pour nos larmes...
    Peut être pas forcement gai, mais qu'on a envie d'accepter de nouveau à jeter un coup d'œil. Et ces survivances ne seraient que comme le sommeil suivi d'un réveil pour certains.

    Ainsi, on voit qu'après tout, émotionnellement il est certain elles ne s'oublient pas. Et pour moi émotion dit : joie, peur, dégout, tristesse. Et si néanmoins j'ai eu à penser que mes souvenirs d'enfance sont tout en mémoire épisodique, c'est lorsque des fois un souvenir d'enfance mélancolique refait surface et que je me sens confronté à son exutoire. Dans ma solitude je me dis : si je dois bien m'identifier je dois un de ces jours écrire ma création d'enfance. Elle sera ma propre jeunesse qui se raconte ; que personne ne me l'a raconte. Peut-être pour l'écrire et la raconter que j'ai pensé pour dire aussi c'est pour cette enfance pure et réelle qui se constitue dans la vie et ne s'oublie.

    Et c'est là, angoissé, plongé dans la question d'une phobie sociale, de peur d'une mièvrerie dans mon langage de l'époque, que j'ai dit cela : et si dans toutes mes phrases d'autrefois on ne trouvera point un point de pause pour marquer une fin mais des virgules toujours des virgules pour renforcer l'aspect de ma vie en mélodie. Ma mémoire n'aura en fait pas l'air de convenir mais elle aura un peu d'influence de ce que je dois écrire vraiment. Et, je me dois de l'écrire vraiment pour que celui qui veut l'entendre ou la lire en trouve un sens.
    Et quand j'y ai pensé à mon passé enfantin à l'écrire lisiblement. Alors je me suis vu à ne pas rester taciturne. C'est aussi de l'évoquer de manière circonstancielle, par un écrit historique que longtemps j'ai ignoré, que peut être frustré par le temps dans ma mémoire.
    Et, dans l'absolu et d'un point de vue, écrire cette page d'histoire a été et reste pour moi une écriture d'une transcription de l'oral, et à mon histoire ce n'était que faire sortir de mes souvenirs le silence de l'oubli. Et là je voulais revivre mon passé d'enfance tiré des instants d'une existence.

    Toutefois, pour commencer mon village avait ce nom de Djendel ; même si dans le temps sur mon acte de naissance il n' apparait et on l'appelait tout autre. C'est dans le langage usuel qu'un autre nom Lavigerie avait pris sa place. Mais son premier nom, cela lui a été inculqué de ses GENS d'autrefois et qui rappellent dans la région sur une partie de terre qu'ils y vivaient heureux. Des gens connus ici et ailleurs par leurs bravoures et leur courage que poussés parfois ils le prouvent dans la témérité. On les appelait les Gens du Djendel.

  • Un roi mi-figue, mi-raisin

    Pour mon ami Ferhaoui, lui qui commence tant à aimer les grand-mères.

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  • Le fellah et le colon

    Une histoire bien vraie connue chez les anciens de notre village.

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  • Le Coin de Grand-mère

    Grand mereC'est mon nouveau coin , mon brave fiston. En me quittant pour un autre lieu a bien trouvé où m’héberger. Pour moi c'est le coin idéal pour finir mes jours avec vous et je ne manquerai pas de vous conter à chaque fois une petite histoire de mon petit livre que je n'avais voulu le montrer ou le donner à mon petit fiston. j'ai eu peur qu'il en fasse avec fortune et qu'il oublie ses amis du site comme il le fait quand il ne trouve rien à faire de bon que du mal à mon chat. Ne lui en voulez surtout il est toujours mon fiston que je ne peux oublier même s'il m'a quitté pour toujours.

    Mes chers amis(ies) bonjour .

      J’ai tant attendu la réponse de l’énigme posée à ce fiston afin de rendre visite à notre amie l’Amiye malade ,mais à ce jour il n’a plus donné signe de vie , vu peut etre que sa tête est tellement bourrée en faux problèmes qu’il n’en a pu trouver l’issue on ne saura jamais la verité avec lui -
    je vous rappelle que l’énigme à ma condition de rendre visite à cette amie était la suivante :
    « C’est un arbre qui possède douze branches ; chacune des branches comporte trente feuilles et chacune des feuilles renferme cinq graines ! Sera mon vizir celui qui, dès demain, me rapportera la réponse. Il arrivera au palais nu et habillé à la fois ; transporté et marchant à la fois. «
    Mais j’ai décidé après réflexions que même si je ne suis pas allée à temps à son chevet je tiens à vous conter l’histoire ,peut être qu’à une de vos visites prochaines chez elle ça lui fera plaisir de la savoir .
    Pour se trouver un vizir, un grand sultan avait posé cette énigme à ses sujets :
    Parmi les hommes se trouvait un paysan ambitieux. Il courut consulter sa fille qu’il savait intelligente. Sans hésiter, elle lui dévoila la solution:
    - Père ! L’arbre représente l’année, les branches les douze mois, les feuilles les trente jours. Quant aux graines, elles sont les cinq prières quotidiennes qu’effectue le musulman.
    - Mais comment être nu et habillé à la fois ? Comment me déplacer à pied tout en étant transporté ?
    - C’est simple. Demain, très tôt tu t’habilleras du seul vêtement que je vais te confectionner à partir d’un filet de pêcheur. Tu seras donc à la fois habillé et nu. Ensuite, tu n'auras qu'à monter sur notre jeune baudet. Comme tu as de longues jambes, elles toucheront le sol. Tu seras donc à pieds et à dos d’âne.
    À l'aube, le paysan triompha et le sultan qui apprécia son intelligence, en fit son vizir. Ainsi, le nouveau vizir gouverna grâce à l’aide discrète de sa fille. Mais, avec le temps, le sultan qui était un homme d’esprit eut un doute à son sujet. Un jour, il l’interrogea :
    - Voilà un moment que je t’observe. Tes solutions, bien qu’efficaces ne me semblent pas être le fruit d’une intelligence masculine. Éclaire-moi par la vérité et tu seras pardonné. Si je découvre que tu m’as menti, je te ferai couper la tête.
    Le vizir, confus, avoua :
    - Sire ! Je vous demande pardon. C’est ma fille unique qui me conseille.
    Le monarque, qui n’avait pas trouvé la femme de ses rêves, lui pardonna et lui demanda la main de sa fille. Cette dernière accepta. Mais le sultan exigea d’elle de ne jamais intervenir dans les affaires du royaume sans y être invitée. Elle en fit serment. Le temps s’écoula dans l’harmonie et le respect des convenances, jusqu’au jour où un verdict injuste rendu par le sultan suscita le courroux de la jeune femme. Un pauvre paysan se trouva dépossédé de son ânon par un riche marchand qui prétendait que cet ânon était né de sa mule. Or, le sultan avait donné raison au marchand bien que chacun sût que les mules sont stériles.
    Le paysan débouté, l’air attristé, quittait le palais, quand la sultane l’interpella, de sa fenêtre :
    - Hé ! Homme de bien ! Approche, je vais t’aider à récupérer ton animal.
    Intrigué, le paysan écouta attentivement le conseil qu’elle lui souffla, et le sourire aux lèvres, il s’en retourna dans la salle d’audience et demanda la parole :
    - Sire, j’ai oublié de vous signaler un autre étrange phénomène dont j’ai été témoin.
    - Lequel ? Parle vite !
    - Un banc de poisson paissait dans le champ du marchand !
    - Des poissons qui paissent ? Tu te moques de moi ?
    - Ô grand sultan ! Pourquoi ne pas admettre que tout peut arriver à l’époque où les mules mettent bas ?
    Le sultan admit son erreur et fit restituer son bien au paysan. Non sans exiger de lui une explication :
    - Dis-moi ! Pourquoi t’es-tu ravisé ? De qui tiens-tu ces répliques astucieuses ?
    - D’une aimable femme du palais à sa fenêtre, Sire.
    Le sultan, furieux, se précipita auprès de son épouse :
    - Tu as rompu le pacte. Tu es intervenue dans les affaires du royaume sans que je te le demande. Emporte tout ce à quoi tu tiens et quitte ce palais dès demain matin.
    La jeune femme accepta sans broncher la décision souveraine. Pour leur dernier dîner, discrètement, elle versa une poudre soporifique dans le café du sultan. Dès qu’il sombra dans un sommeil profond, elle l’enferma dans un coffre et l’emporta avec elle. Le lendemain, lorsque le sultan ouvrit les yeux, il fulmina :
    - Que fais-tu encore à mes côtés ? Ne t'ai-je pas ordonné de t’en aller ? Mais, où suis-je ?
    Elle répondit d’une voix tendre :
    - Monseigneur ! Je suis partie. Et tu as bien précisé que je pouvais emporter avec moi tout ce à quoi je tenais, n’est-ce pas ? Et comme tu es mon bien le plus précieux, c’est toi que j’ai emporté !
    Le sultan, désarmé, ne put retenir un sourire affectueux. Il dit alors avec douceur :
    - Mon épouse ! Je dois admettre que tu es vraiment subtile et sage. Je te décharge désormais de ton serment car tes conseils me sont les plus précieux. Retournons chez nous à présent !
    *** Grand mère vous dit que dans la vie je dois me fier à :Mon compagnon tant qu'il me comprend - Mon habit tant qu'il me couvre - Et ma monture tant qu'elle me porte
    : Mon conte se termine, le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire….. A demain je vous attends pour une autre histoire.***

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     Grand mère vous dit bonjour ,elle est bien là à vous attendre mais cette fois je vous ai réservé une surprise .Ce ne sera pas une histoire mais une belle quassida qui fut chantée en premier lieu(1965) par le grand Maitre du Chaabi El Hadj M’hamed El Anka le lien : http://youtu.be/gUhtOcB-0X4ensuite par le Cheikh Hadj Ghafour Mohamed (1969)brillant interprète du hawzi le lien : http://youtu.be/LC5XvNJMKo4.
    Pas mal de vous , en entendant les paroles de la chanson n’ont pu comprendre la signification peut etre qu’on vous les faisant lire vous les comprendrez mieux.
    La quassida est intitulée « Anaya fi H'mak qoultelha ya ouelfi meriem» Ce poeme de kaddour ben Achour Zerhouni (1850 -1938) l'a compose pour meriem qui n'est autre que sa femme comme decrit dans le qcid, une histoire vraie en somme: Welfi Meriem est une tres belle qacida et par son debut je commence :

    Par Dieu! Une belle jeune fille, parée de ses atours, est apparue à sa fenêtre une jolie femme coquette, toute fière de la délicatesse de sa taille, de la perfection de ses proportions, et de la beauté sans pareille dont elle se prévaut sur les enfants de Sem. J’en ai reçu un choc, ô amoureux! Et je me suis mis, poussé par l’ardeur de ma passion, à l’implorer humblement, à gémir de désir et de douleur, le cœur éperdu d’amour, dès que mon regard se posa sur celle qui infligea sa brûlure à mon cœur, la femme aux yeux noirs immenses.
    Je lui dis ton amour , ô svelte beauté, me tyrannise! il m'écrase, sous la multitude des cavaliers et des fantassins qu'il a lancé contre moi, m'appelant au combat, il m'a enchaîné et je suis devenu son bien, un esclave à ses ordres.
    après avoir été si prompt à la repartie, voilà que je reste sans voix, soumis, humble, ne cherchant qu'à plaire, à l'ombre de son autorité , courbant la tête devant l'amour, essayant de l'infléchir, en me gardant de lui faire aucun reproche
    Je t'en conjure, lui dis-je, ô meriem mon amour! montre un peu de compassion pour mon état, ô ma belle! que sa gravité s'atténue! avec ce regard plein de promesses, fais-moi un signe de salutation
    la beauté sans défauts, la femme aux yeux de faucon femelle me dit: fais la description de mes charmes, comme autant de perles et de joyaux que tu devras enfiler, dans le bon ordre, pour en faire un collier. Parle ! fais- nous entendre ton discours, si tu es aussi dévoué.
    Je lui répondis: ô toi dont le visage a l'éclat de la lune! tu sais bien que je suis un mage, et que les autres mages craignent tellement mon pouvoir que pas un n'ose s'écarter du droit chemin. Renseigne-toi auprès des gens à l'esprit pénétrant, ils te le confirmeront, ô petite gazelle!
    alors, écoute-moi chanter tes louanges et tu comprendras! ô toi dont les deux tresses noires sont de gros serpents qui rampent vers tes talons, et le bandeau, une nuit sombre qui enveloppe la douce clarté du front.
    tu as le milieu du front qui resplendit de mille feux, avec lesquels tente de rivaliser un éclair dans l'espace au dessous, les deux arcs des sourcils comme deux lignes tracées à l'aide d'une plume, peinte par le puissant, notre seigneur, le souverain, le très savant
    et tes grands yeux d'un noir profond que protègent les sabres tranchants des cils, le nez fin pareil à un faucon qui fond sur sa proie, libéré de son chaperon, les pommettes ardentes et les joues comme deux roses jumelles
    des lèvres couleur de grenadier et la gencive cramoisie ou rouge sang, et au milieu deux rangées de perles que dieu a impeccablement disposées, la salive est plus douce que l'eau de la source du paradis au parfum de gingembre
    le cou, une colonne en argent recouverte de feuilles d'or, a raison de l'amoureux, et l'encolure est celle d'une gazelle farouche autour de laquelle se rassemblent les hardes, les avant-bras, des poignards dans leurs fourreaux, et les bras sont pleins de grâce
    avec leurs bracelets incrustés de diamants, comprends-moi, ô ma maîtresse! et sache que, sur les paumes et tes mains, un enlumineur a fait un dessin avec ses couleurs, un fignoleur, autant dire un tatoueur
    et les cinq doigts de l'une, plus les cinq doigts de l'autre, portent tous des bagues, qui lancent éclair sur éclair, si aveuglants que personne ne peut y fixer les yeux, que de choses merveilleuses et extraordinaires recèle le néant!
    et la poitrine immaculée est comme sculptée dans un marbre somptueux, les seins qui y percent font penser à un jardin planté de citronniers, et la peau du ventre a la couleur de la neige et le ventre potelé est serré par une ceinture
    le nombril est une pierre précieuse choisie dans la masse d'un trésor colossal, de brocards et de soie, gardés par un talisman et entourés de génies. La taille est serrée et les cuisses ressemblent à des aloses en train de nager
    les hanches et les jambes ont l'aspect de l'ivoire rehaussé de cristal, et les talons la couleur et la douceur des pommes rouges, et l'anneau a été travaillé dans de l'or. la plante des pieds est comme revêtu d'un tissu en velours de si grand prix qu'aucune bourse ne peut le payer
    la taille est aussi haute qu'un cyprès ou la hampe d'une bannière portée par des troupes étrangères, frappée d'une étoile et d'un croissant, couronne de la gloire et de la vénération, ou un palmier favorisé par le sort et qui se balance avec coquetterie
    ceci n'est que le dixième de ton portrait, ne te trompe pas, ô mon mal d'amour et la cause de ma douce souffrance! il aurait fallu multiplier chaque strophe par dix, c'est plus fort que moi, je ne peux retenir les flots de larmes que ta passion m'arrache
    je pleure et me lamente comme le ramier esseulé, dans son nid, cherchant sa femelle, et qui gémit de douleur, la nuit durant, incapable de trouver le sommeil, blessé et mortifié par la séparation d'avec la belle, il ne fait que geindre
    tel est l'état de celui qui éprouve une passion lancinante comme moi, ô homme perspicace! car dès qu'il rencontre la beauté, il est pris d'un violent tremblement et ses os se brisent. mais ceux qui n'en ont pas fait l'expérience rateront toujours leurs métaphores et leurs poésies
    l'homme qu'habite la passion s'adonne, à la composition des vers: or fin, joyaux et cornaline, harmonieusement enfilés sur un cordon d'or pur. perles, rubis et diamants bien agencés, parfois, c'est un maître-tisserand de la soie, émérite, spécialiste des tissus de velours et des étoffes damassées dont tous les modèles sont exposés avec art devant lui, avec des fichus, les ceintures, les blouses et les foulards de tête.
    Parfois, c'est un orfèvre, un maître de l'art, tout occupé à ciseler les anneaux de cheville, et les bracelets de toutes sortes qui doivent s'adapter parfaitement, les boucles et les pendants d'oreilles, en un travail de virtuose
    parfois, c'est un marchand hindou considérable, à l'apogée de sa fortune, déboursant généreusement or et argent, en échange des draps de Rouen, du damas, de la flanelle, de la soie et des peaux d'autruche tannées
    parfois, c'est comme un ébéniste en train de sculpter, à l'aide du compas, du ciseau, et du tour pour galber le bois ciselé, du bois d'ébène, d'arak, de jais, et de ghnam.

    Parfois, c'est comme s'il avait été un apprenti du prophète David, il frappe du marteau sur l'enclume, face au foyer et à l'ardeur de ses braises, forgeant des lances, des boucliers, des cuirasses et des sabres
    parfois, il se met à bâtir avec de la roche, élevant des bastions, des enceintes, des coupoles, des palais et des demeures, avec du carrelage en terre cuite, de la faïence, des carreaux de mosaïque de Niebla, et du marbre
    parfois, c'est un capitaine voguant sur une mer abyssale, à bord d'une frégate, il navigue au milieu des flots déchainés et, chaque jour, il doit porter secours aux naufragés et sauver de la noyade des imprudents
    parfois, c'est un cavalier monté sur un cheval noir, sur son poing droit est juché un faucon rapide, tandis que les lanerets geignent, impatients de se lancer sur leur proie, c'est un chasseur de gazelles, des gangas, des pigeons et de tourterelles.

    Parfois, c'est un pacha à la main de fer et au cœur de lion: quand il donne ses ordres à ses sujets, ceux-ci en tremblent d'effroi, car il est impitoyable et n'accepte ni les requêtes ni les supplications
    parfois, il a l'air d'un ivrogne à l'esprit embrumé, qui ne daigne pas répondre quand on lui parle, tel un sultan qui garde secrètes ses décisions et, armé d'un arc et de flèches, chasse à coups de traits celui qu'il croise sur son chemin
    parfois, il a l'air d'un fou furieux, aux prises avec ses vêtements dont il déchire les manches, son visage change de couleur, son comportement est pareil à celui des noirs
    Parfois, il ressemble à un extatique à l'esprit détraqué, les pieds nus écorchés par les pierres du chemin, faisant fuir, à pas précipités, tous ceux qui le rencontrent, si fou qu'il offre son corps aux charognards qui tournoient dans le ciel.
    Parfois, c'est Taleb et un copiste savant, avec ses encriers, ses plumes en roseau et ses livres, habité par une inspiration divine, il sait exposer clairement et méthodiquement ses connaissances, fruits de sa réflexion, en fleurissant son discours avec des allégories et des sentences
    parfois, il est lucide, heureux, comblé, se délectant à l'audition de vers finement tournés, veillant dans la nuit au lieu de dormir, au son des instruments de cordes dont il savoure la beauté des mélodies
    tel est le comportement du poète, ô haffadh! rapporte-le avec assurance et certitude! sers ton maître avec loyauté et persévère! alors tu pourras gouter à la douce saveur de sa nourriture. Quant au contradicteur de mauvaise foi présente-lui tes condoléances pour sa vie perdue, cet esclave des esclaves
    ils savent que je suis un homme de valeur et que je jouis de tout le respect qui m'est dû dans ces contrées. je monte un coursier plus rapide que l'éclair, une sorte de génie aérien à qui on aurait mis la bride, sa selle est brodée de fils d'or et ses étriers brillent comme la lune en son plein
    si je dégaine mon épée, ils rentrent tous dans l'obéissance et se soumettent, les poètes, encore en vie, me connaissent et les disparus, qu'ils reposent en paix.Quant à ceux qui déblatèrent, à tort et à travers, ils sont comme des ânes: tu en attacherais deux mille ensemble, à une même corde, ils se sentiraient quand même comme des orphelins
    ils ne comprennent ni les allusions, ni les reparties, ni les propos bien tournés. Ils passent leur vie à aboyer comme des chiens, au lieu de dormir ou d'accomplir des exercices de piété. C'est bien des butors, cette engeance malfaisante, que je veux parler
    J'adresse mes salutations aux poètes de notre temps, tel un parfum qui exhale ses effluves, mêlés de musc, d'ambre gris, d'ambre à brûler et d'essence de boutons de fleurs d'oranger, aussi longtemps que l'oiseau, sur la branche, fera entendre son chant, de jour comme de nuit
    Ô mon haffadh, voici ma signature! déclame avec solennité et emphase, et dis que dieu accorde sa miséricorde à celui qu'un amour ardent consumait, car je suis son porte-drapeau, Qaddour qui a le soutien d'El Bijaï son sublime maître
    je suis un Nédromien de vielle souche, et c'est à Nédroma que je demeure. Je suis un chérif idrisside par mon ancêtre Achour, de la postérité du prophète, inscrit sur la liste de ses descendants .Puisse Dieu étendre sa miséricorde sur moi, sur mon haffadh et sur tous les musulmans!
    Voici la date : 100 plus 200, et complète avec 1000, ajoute 15 autres années et tu auras la date de composition de ce sarjem, à la fin du mois de dhoul-hijja, ainsi s'achève-t-il

    *** Grand mère vous dit : ma Qassida se termine, et si elle vous a plus dites –le je vous en ferai connaitre d’autres . Mes enfants le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire….. A demain je vous attends pour une autre histoire. cette fois. ***

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      Je vois que vous êtes déjà là,vous m'excuseriez si Je n'ai ni banc ni chaise à vous offrir mais le parterre est si propre je l'ai si bien nettoyé et balayé pour vous avant votre arrivée si vous vous voulez bien prendre place et vous assoir sur cette humble nappe moelleuse le temps que je vous apporte un peu de café chaud que j'ai préparé avec ce bon lait de chèvre qui vous a souhaité devant la porte la bienvenue de ses belles paroles qu'elle aime tant dire aux invités ...!!! .....!!!! .

    Vous voilà maintenant bien à votre aise ,si vous vous voulez bien je peux donc commencer ce que j'ai à vous raconter aujourd hui....

       Il était une fois dans un pays lointain, très lointain, un hakem (gouverneur). Il avait un garçon qui avait de longues oreilles. Comme ce dernier en avait honte, il les cachait avec une calotte. Si cette tare s’ébruite, il sera la risée de tout le monde. C’est pourquoi son père faisait appel à un coiffeur pour lui faire couper les cheveux, à domicile, loin des regards indiscrets.
    Mais un jour, le coiffeur, rongé par la curiosité, voulut savoir pourquoi le garçon avait de longues oreilles. C’est ainsi qu’il commit l’irréparable ! On le laissa couper les cheveux, puis on lui coupa la tête pour qu’il ne révèle pas le secret. Les coiffeurs se succédèrent et posèrent la même question, et leurs têtes sautèrent après qu’ils coupèrent les cheveux du fils du gouverneur.
    Un jour, on fit venir un coiffeur, qu’on dit discret. Il vit les grandes oreilles de l’enfant, mais ne chercha pas à savoir pourquoi. Il coupa les cheveux. Mais avant qu’il s’en aille, le père lui recommanda de garder le secret s’il ne voulait pas se faire décapiter.
    Le coiffeur rentra chez lui décontenancé car le secret qu’il détenait prenait de l’ampleur et le gonflait petit à petit si bien que son corps devint trop lourd. Pour se libérer de ce poids qui l’écrasait depuis de nombreux jours, il se rendit dans un puits et cria en se penchant vers le vide : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! » La grenouille l’entendit et se mit à crier elle aussi : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! Le fils du gouverneur a de grandes oreilles ». Le pigeon venu se désaltérer, près du puits, l’entendit et se mit à dire : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles, le fils du gouverneur a de grandes oreilles, le fils du gouverneur a de grandes oreilles ». Le corbeau l’entendit et se met à crier la même chose. Les autres oiseaux l’entendirent et se mirent à répéter : « le fils du gouverneur a de grandes oreilles ! ». La nouvelle se répandit dans la ville et arriva aux oreilles du gouverneur. Furieux contre le coiffeur qui avait divulgué le secret, il promit de lui faire avaler sa langue. On le fit venir ; mais il jura et nia en avoir parlé à quelqu’un.
    Le fils intervint et dit à son père que le coiffeur est sincère. Après tout, la nouvelle s’est propagée et tout le monde est aujourd’hui au courant. Cela ne sert à rien de tuer le coiffeur. « Je suis une créature de Dieu, je n’ai pas à rougir d’être différent des autres ». Sur ce, le coiffeur fut lâché. Le garçon, libéré de sa hantise, sortait désormais sans calotte.

       Grand mère vous dit "Rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est secret qui ne sera connu " : Mon conte se termine, le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire….. A demain je vous attends pour une autre histoire.***

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     J'ai une histoire à vous conter c'est la première parmi tant d'autres de mon livre. Les titres de mes histoire ne seront pas dits le rat a un peu abimé l'entête de mon precieux livre, je vous laisse le soin de les deviner.

      Jadis un homme épousa une très belle femme rencontrée dans la forêt. Il ne pouvait se douter que c’était une ogresse. Le jour, elle pétrissait le pain, roulait le couscous et vaquait aux occupations ménagères telle les autres femmes. Mais la nuit, elle se faufilait dans l’enclos où les bergers enfermaient leurs troupeaux et dévorait une brebis toute entière .Chaque nuit passée ,au matin Les hommes du douar trouvèrent que leur troupeau diminuait , très inquiets, se réunirent pour trouver une solution à ces disparitions. Le père du mari de l’ogresse se proposa :

     - Pour bien surveiller le troupeau, cette nuit, je m’envelopperai dans ma djellaba noire et me dissimulerai au milieu des brebis.
    L’ogresse, qui ignorait que son beau-père était dans l’enclos, se glissa comme à son habitude pour se rassasier de la brebis la plus grasse. Dans l’obscurité, elle saisit le vieux qui cria :
      - Lâche-moi immonde créature ! Lâche-moi !
    Elle retira sa main en bafouillant :
      - Mais ce n’est que moi, ta belle-fille ! J’ai entendu un agneau bêler et je suis venue voir s’il y avait un voleur.
    Le vieux fit mine de la croire tant il avait peur et dès le lever du jour, il alerta son fils :
      - Malheur ! Ta femme est une ogresse ! Sauvons-nous pendant qu’il est encore temps. Quand elle aura décimé nos troupeaux, elle s’attaquera à nous.
    Le fils protesta :
      - C’est impossible ! Elle m’a donnée une fille, elle ne peut être une ogresse.
    Comme l’homme ne voulait rien entendre, les siens le quittèrent. Ils déménagèrent en lui laissant sa part des bêtes : moutons, vaches, chevaux. Il resta seul avec sa femme et sa toute petite fille. Hélas, au fil des jours, son cheptel se rétrécissait. Aveuglé par l’amour qu’il portait à sa femme, il trouvait toujours une excuse à ces disparitions. Il se disait que les bêtes s’échappaient de l’enclos ou que le chacal les dévorait.
    Un jour, il revint plus tôt des champs et, horreur, il découvrit sa femme, la tête plongée dans les entrailles d’une pouliche. Avant qu’elle ne l’aperçoive, il déposa sa fille sur ses épaules et s’enfuit à toutes jambes.
    Soudain, alors qu’il reprenait son souffle, sa fillette l’attrapa par les oreilles et lui dit :
      - Hum ! Oh papa ! J’ai faim et je grignoterais bien tes belles oreilles !
      - Quoi ? Ma propre enfant serait une ogresse ?
    Sans hésiter, il la précipita dans la rivière profonde et continua sa course. Mais l’ogresse était déjà à ses trousses. Il faillit être rattrapé ne fut-ce l’opportune présence d’un grand peuplier. Il grimpa jusqu’au sommet. L’ogresse se posta au pied de l’arbre et se mit à le menacer :
      - Jamais tu ne m’échapperas car soufflera le vent d’hiver, tu tomberas et je te dévorerai ! Soufflera le vent du printemps, tu tomberas et je te dévorerai ! soufflera le vent d’été, tu tomberas et je te dévorerai ! soufflera le vent d’automne, tu tomberas et je te dévorerai !
    Depuis, chaque jour, sauf quand elle chassait pour se nourrir, elle s’acharnait sur le tronc de l’arbre qu’elle rongeait de ses dents pointues pour le couper. Terrifié, l’homme implorait :
      - Ô arbre de mon père et de ma mère, grossit, grossit ! Et juste au moment de se rompre, le tronc reprenait sa forme initiale.
    Le temps passa ainsi et l’homme scrutait l’horizon dans l’espoir d’apercevoir quelqu’un qui pût le secourir. Un jour, il vit un vol d’oiseaux et cria dans sa direction :
      - Ô vous, qui volez si haut, allez dire à ma mère et à mon père que je suis en grand danger ! Les oiseaux migrateurs portèrent le message. Des cavaliers de sa tribu, armés, volèrent à son secours. Ils découvrirent le peuplier. Heureusement, l’ogresse était à la chasse. L’homme quitta vite son arbre après avoir accroché son burnous à une branche pour laisser croire qu’il était toujours là. Il enfourcha un cheval et fila avec ses sauveurs.
    À son retour, l’ogresse, rassurée par le burnous qui flottait sur la cime de l’arbre, continua ses menaces tout en rongeant le tronc de l’arbre. Ainsi, les saisons se succédèrent et vint l’automne venteux. Un matin, une tornade se leva et le burnous voleta dans l’air avant de tomber sur un rocher à proximité de l’arbre.
      - Ah ! Je t’avais dit que tu tomberais ! hurla l’ogresse en furie. Elle se jeta sur le burnous et le mordit avec une telle violence que toutes ses dents se brisèrent sur le rocher. On dit qu’elle en est morte ! Quant à l’homme, il vécut en paix avec les siens !

      Pour aujourd hui Grand mère vous dit: Mon conte se termine, le vent au dehors souffle et j’ai pas fermé la fenêtre j’ai peur d’attraper froid et je ne pourrais revenir vous raconter une autre histoire demain ….. A demain ,donc soyez à l’heure Grand mère vous attend pour une autre histoire.***

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     Grand-mère ,je peux te demander une question je sais qu'elle est facile pour toi. Raconte fiston ,tu sais que ta GM a l’ouïe fine et qu’elle’ entend aussi bien que le chat .GM ma question est justement sur l’anatomie du chat ."est il vrai que le chat voit plus que l'homme dans le noir" .Oui ,fiston : le sens du chat le plus important est la vue ,c'est pourquoi sa vue est parfaite de jour comme de nuit. GM ,au maitre j'ai répondu que notre chat voit beaucoup mieux le jour que la nuit .Une autre question GM est ce vrai aussi que le chat a sept vies. GM me dit ça C'est une légende mon fils ,une vieille légende des temps anciens : on dit que le chat disposait de sept vies et que grâce à elles il échappait chaque fois à la mort .IL trouve toujours un moyen de survivre lorsqu'il se trouve en danger. Dis moi GM , Mais là GM m'arrête et me dit : Fiston tu dois me laisser finir à préparer le petit déjeuner du chat qui d'ailleurs je ne l'ai pas vu roder autour de moi ce matin. Mais dis toujours cette question qui t’embête tellement fiston . GM dis moi qu'est ce que la mort pour un chat . La mort pour un chat fiston c'est quand il dort qu'il ferme les yeux et qu'il ne se releve plus.GM , pendant toute la nuit je suis resté éveillé à compter et recompter combien "NOTRE" chat a échappé aux divers obstacles qui se sont présentés pour lui et a pu échapper à la mort . Et j’ai finalement su et tomber sur le chiffre exact . Un chiffre qui est plus prés de la formidable chance de résistance de la vie des chats d’après la légende .Et comme je voulais bien retenir le nombre dans le noir pour ne pas l’oublier j'ai pris les doigts de ma main comme témoins. La main droite était complète et j'ai rajouté un doigt de la main gauche et comme je sais compter le jour plus que la nuit j'ai fait l'addition ce matin de bonne heure. GM IL faut que je le dise :j'ai trouvé sur mes doigts le chiffre 6. Et d’après les statistiques que j’ai noté depuis le temps Notre pauvre chat ne lui en reste plus qu'1 chance de survie à partir d'aujourd'hui . GM savait maintenant que mes questions valaient leur peine d’étre écoutées et que son chat est en pieuse état quelque part dans la nature. Fiston me lança t-elle :où est ce que tu l’as vu pour la dernière fois. Pour ne pas mentirdans ces moments penibles à GM ,je lui ai dit :En sortant la nuit pour voir l’ânon s’il ne s’est pas trop approché de l’enclos du voisin , j’ai vu entre temps notre chat grimper l’arbre pour attraper un pauvre moineau sur la plus haute branche. Et comme tu ne m’avais jamais dit que l’intelligence lui manquait un peu je l’ai laissé faire pour admirer le combat entre eux. Durant leur combat à mort GM , JE n’ai pas cru mes yeux. Au premier coup d’aile du moineau pour s’envoler ,le chat a perdu son équilibre et du haut de la branche d’arbre il est descendu en chute libre non pas sur ses quatre pattes comme il le faisait mais sur son dos cette fois.. Je ne l’ai pas vu bouger ensuite , j’ai cru qu’il voulait dormir après toute cette peine qu’il s’est donnée pour rien. GM sortit aussi vite qu’elle pu et ramena son minet bien mal au point tout en parlant à elle-même « espérant que sa colonne vertébrale tiendra ce sale coup qu’il a reçu et qu’il s’en remettra et il vivra je sais qu’il vivra encore longtemps».
    Mais moi j’ai eu cette conviction ce jour là qu’il a déjà bénéficié des sept grâces pour vivre une prochaine vie. Et quand il s’endormira la prochaine fois, je suis sùr qu'il ne se relèvera plus. C’est pour ça que je me suis dit que la mort de ce chat viendra sans tarder à tout moment de la vie maintenant et qu’on ne meurt qu’une fois dans la vie pas sept fois comme raconte les legendes.

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     Fiston est ce que tu as bien révisé tes leçons tu sais que les examens approchent et qu’on a transferé à une autre école le Directeur qui te faisait sauter d’une classe à l’autre alors que tu es nul partout.
    tiens m'a t'elle dit prend ce morceau de sucre il t'aidera à calmer tes nerfs et à trouver les solutions plus rapidement . GM ne savait nullement que ce morceau de sucre me servait à compter le temps dans un coin bien speciale.
    Et ce jour là, notre maitre d’école n’était pas comme à ses habitudes le dernier à fermer la porte de la classe. il était à son bureau cache nez en laine lui entourant tout le cou, un gros bonnet rouge sur la tête et il toussait même son nez n’arrêtait pas de couler .Tous mes camarades de classe ont bien pensé comme moi qu’il est vraiment malade de venir faire cours . Et nous faire cours dans les conditions où il se trouve c’est vraiment impensable et inouï de la part d’un intellectuel comme lui. Comme pour nous faire plaisir il nous pria du geste seulement de nous assoir et de ne pas faire trop de bruit. Sa tête tourne qu’elle lui fait tellement mal . Il s’excusa de ne pas nous faire cour de la morale pour la première heure ,il corrigera nos cahiers de classe entre temps il nous pria de prendre nos cahiers et faire les exercices qu’il a préparé au tableau. Et tout ça il le disait avec des gestes de ses mains comme s’il était devenu subitement muet .En tout cas pour moi je pouvais respirer un peu je n’aurai plus cette corvée de garder le coin du mur toute l’heure de la classe. Mais en ouvrant le tableau ma surprise fut grande il n’y avait que le 0, le 1 et le 2 sur toutes les opérations d’exercice et ce qui intriguait le plus était la virgule parfois mise entre deux chiffres d’un nombre d’ une même constitution de créature animale et humaine comme par ex :
    2,1 lapins 0,2 oeuf 1,01 âne
    +1,2 poule -0,1 poussin +1,00 mulet
    ________ __________ _________

    Je voyais que c’était très difficile pour ma tête de coordonner ses opérations. Il fallait pour moi tout faire pour regagner mon coin préféré plutôt de me casser la tête pour une note .GM fera ce qu’il y a lieu de faire avec quelques œufs et deux ou trois poules et voilà son fiston bien aimé avec cette chance d’avoir bien travaillé dans le noir à se trouver dans une classe supérieure comme ça a été toujours le cas. J’ai choisi le moment propice où la tête du maitre s’est un peu relevée pour renifler la coulée d’eau de son nez .Et comme il n’avait plus de mouchoir sec, c’était avec sa veste au regard de mes yeux qu’il s’est débarrassé de la morve de son nez. Sans attendre de ses mains il me fit de rejoindre mon coin .Je lui fis signe aussi que j’ai pas terminé mes exercices. Encore une fois, furieux il pointa son doigt vers ma place préféré de la classe. A la fin du cours j’ai rendu ma feuille sans avoir mis de resultat. A la derniere copie rendue ,on entendit frapper à la porte et le Directeur entra. IL prit toutes les copies c’est lui seul qui corrigera notre travail dira t il pour nous faire encore peur.
    C’était un jour d’examen surprise et personne n’était au courant même pas notre maitre.
    Le lendemain ,GM fut convoquée auprès du Directeur lui disant que son seul son fiston a eut le mérite de bien répondre et de recevoir un prix . Que GM doit être fière d’avoir un fils tel que moi dans son école. GM est revenu encore toute fière, d’avoir à ne pas sacrifier les quelques œufs et les trois poules qu’elle a réservées pour ce Directeur .Il y avait ce chat qui jaloux de mes performances récentes était là à me regarder droit dans les yeux et il n'avait plus peur ce jour.
    Je suis resté un moment à admirer son courage, en disant que'il a une chance ce chat que mon Ami AMAR ne s'est pas décidé pour le diner à la belle étoile et que Hortense a décrypté mon plat de civet. Vraiment il a cette chance de ne pas mourir sitôt. Je me suis dit tôt ou tard le temps jouera à ma faveur.

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     Après tant d’années d’ exil « Ghorba » , disons plutôt pour etre plus court à comprendre un séjour bien loin dans un lieu étranger du pays. que me voilà enfin prendre cette décision vitale de rejoindre le Bled revoir GM .Mais il m’a fallu pour cela faire un calcul minutieux qui a pris de mon temps toute une année à revoir toutes les encyclopédies d’ animaux. C’était surtout à me renseigner sur la vie des félins et plus spécialement sur une certaine catégorie de race. Mes recherches étaient basées sur la durée de vie d’un chat quand aisé il se trouve dans un confort éloigné de tout danger quotidien. Les connaissances acquises après douze mois et quelques jours m’ont permis de conclure que le désir de retour est sans risque au bled ce cher pays natal. Et que je n’aurai aucune crainte de passer un séjour avec GM qui soit désagréable à mon gout. Sur ce, J’ai pris aussitôt un billet de retour et me voilà heureux d’embrasser GM et revoir les plaines verdoyantes tout autour de notre jardin que je n’ai jamais oublié.
    Avertie peut être par son sixième sens que son ptit fiston va être auprès d’elle comme à la belle époque GM était là ce jour à m’attendre. Je l’ai su de l’hôtesse .Nous étions en plein ciel lorsque celle-ci a crié à haute voix dans son haut parleur qu’on cherche un certain « Fiston «A l’entendre , on aurait dit la voix d’un ange qui supplie les passagers que s’il est parmi eux ,’il doit lever la main pour distinguer où sa place se situe. Le nom me concernait et J’ai levé ma main en l’air . Je l’’ai fait en toute modestie sans me lever .La ceinture qui m’attachait solidement m’obligeait à rester clouer à ma place..Ma main en l’air attira l’ attention de tout l’equipage de l’avion .Elle tenait encore une revue scientifique de l’encyclopédie,’il me restait à terminer quelques pages qui me restaient à lire au cas où dans la vie d’un vieux félin celui-ci tarde à mourir dans les normes prescrites par la nature .Le livre fut le signe du repaire de mon lieu de refuge parmi les passagers.j'ai entendu pousser un "OH" à la vue de mon livre ,les passagers etaient emerveillés qu'un illustre scientifique voyage parmi eux. . L’hôtesse avec toute une délicatesse est venue tout droit m’offrir son plus joli sourire qui n’est réservé que dans les cas d’extrêmes détresses et m’’annoncer à l’oreille cette bonne nouvelle : que la personne au nom de GM serait à l’atterrissage de l'avion à m’attendre là à la salle d'attente "V I P" L’hôtesse me dira aussi que d’après la voix cette GM est Impatiente et anxieuse à la fois de me revoir. Tous les passagers alors ,se sont levés de leurs sièges pour voir et connaitre la personne qu’on vient annoncer en plein vol avant même que les bagages ne soient au sol Pour eux la revue scientifique qu’ils ont vue dans ma main et le nom bizarre de « Fiston » annoncé dans l’avion explique peut être que j’étais une grande personnalité de l’histoire en voyage avec eux . Que c’était chose rare de leurs jours que personne ne s’est douté de rien même pas l’équipage du vol Et là GM a marqué le point , que même le commendar de bord est venu serrer mes deux mains croyant avoir fait dans sa vie la connaissance en plein ciel d’ un éminent professeur ,expert ou conseiller en Gaz de schiste ou un savant de retour au bled après avoir vidé sa mémoire ailleurs pour faire l’exposition de son beau diplôme de savoir qu’il a eu le privilège de l’avoir dans son cher pays natal. Façon de se voir approché des proches parents pour être mis sous terre en toute tranquillité.
    A suivre . si jamais GM serait toujours là à m’attendre ,le commandant nous a annoncé une turbulence qui se prépare devant nous et la suite que je devrais dire vient d’etre complétement effacée pour laisser place à la prière et la chahada….Rabi Ya yastour.. Priez avec moi…

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     Et entre ciel et terre l’avion s’engouffra dans un gros nuage . A travers les hublots on ne voyait même pas le bleu du ciel .Pendant un temps, l’angoisse prit place on avait plus rien à se dire ou à faire autre que le bruit des moteurs à entendre . Et le pilote enfin se décida à nous dire quelque chose .Ici , c’est le pilote stagiaire qui vous parle nous venons hélas bien malgré nous de perdre contact radio avec la terre. L’avion ne sait plus où aller maintenant .Mais on essaie à la grâce de Dieu retrouver le chemin perdu, C’est une voix de femme qui parle. Nous savons au moins maintenant que c’est une femme et non un homme qui nous guide .Elle ajoute qu’elle a déjà effectué trois vols d’essai auparavant qu’elle regrette vraiment de voir sur un itinéraire non tracé de son quatrième vol, sa chance tombée sur un gros nuage gazeux. Elle nous encouragea à ne pas nous décourager et à choisir pendant qu’il est temps entre deux formules : Ceux qui veulent prier qu’ils le fassent .Ceux qui veulent pleurer de ne pas trop attendre longtemps .C’etait le moment pour nous disait-elle de choisir la destinée du ciel, mais quelque soit la formule exécutée par vos désirs ajouta –elle nous sommes bien condamnés à la traversée au milieu de ce nuage.
    J’ai choisi la première formule. Je me suis mis à prier sans m’arrêter. C’était l’instant pour moi de prouver le vrai courage que j’avais sur terre. J’ai senti en moi cette fierté me revenir et que je n’avais plus peur d’être au ciel dans un nuage .
    Mais une chose me tenaillait le cœur et crispait mes mains jusqu’à tenir fortement le siège pour ne pas le lâcher c’est une pensée qui allait sans cesse au chat. Ce peinard à petites oreilles va se dire que même au ciel je me trouve dans de beaux draps. et cela rendait de plus en plus en ébullition mon système nerveux.

    Des minutes et des minutes passèrent et le nuage n’en est toujours pas dissipé il parait trop condensé d’un gaz nouvellement découvert dans l’atmosphère .Il est même capable de griller la grêle s’il est réchauffé .Un autre appel se fit entendre. Ce n’est plus le pilote stagiaire, c’est le mécanicien qui nous parle et s’excuse du retard. On est venu à bout du nuage disait –il et que fort heureusement pour nous que nous avons trouvé le chemin par les deux formules grâce à notre propre technique..C’était juste une question de temps.
    A bout de force et n’en pouvant plus la pauvre stagiaire s’ est à nouveau évanouie sur le manche à balai .Je me suis dit que cette compagnie en profite du maximum de son personnel .Elle fait travailler ses stagiaires et en plus ils doivent balayer leurs places jusqu’à épuisement. J’ai pensé que c’est une exploitation de la femme qui se fait à l’indifférence du personnel.

    L’hôtesse ne cessait de nous dire à faire ce ci à faire cela et ce qui fallait faire aussi quand nous aurons des masques qui nous tombent dessus, comment les mettre et ne pas avoir peur. Décidément on croirait voir venir la fin du monde dans cet avion.
    Et puis ,c’était tellement confus dans leurs jargons de nous annoncer toutes les cinq minutes ces choses qui ne nous intéressent pas. J’ai décidé pour me désintéresser de tout à m’endormir en priant que GM ne soit pas au courant que son fiston passe les moments les plus difficiles de sa vie entre ciel et terre.

    On entendait la voix du mécanicien de l’avion qui se répète et demande et supplie encore le co- pilote à venir en urgence aux commandes.
    Il parait que le co-pilote avait eu un malaise et était entrain de prendre un peu de repos quelque part parmi les passagers dans l’avion. Il dormait….
    On était à le chercher siège par siège quand tout d’un coup un passager se leva de l’arrière et se dirigea à l’avant de l’avion C’était lui le vrai pilote il dormait profondément dans ces moments difficiles de notre destinée .Quelques minutes après on l’entendit dire. Le vol AH 719 est en bonne main maintenant.veuillez vous rassurer ,nous commençons notre descente. L’atterrissage etait imminent. Il s’est exprimé en arabe. C’était un Algerien. On l’a su à son accent .
    .Jusqu’à présent je ne savais point que les algériens savaient aussi voler dans les airs.Et ça, Je le dirais à GM,elle serait étonnée de l'entendre...

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     Le ciel se dissipa tout à fait du gros nuage , maintenant il n’y a aucun de doute on est sorti enfin de la zone dangereuse .. Dans la carlingue le calme commença à prendre placette, les passagers épuisés après toute une tourmente essaient de trouver tout juste un petit somme de plaisance Au cadran lumineux où l’on voyait l’heure scintiller et disparaitre les chiffres indiquaient 11.10.Au lieu de faire comme tout le monde je pensai aux quatre heures d’angoisse qui m’ont permis de vérifier mon vrai courage en plein ciel. La certitude je l’avais maintenant, je n’avais pas crié un iota de l’alphabet comme l’ont fait tous les passagers. j’ ai en outre ressenti naitre en moi la bravoure d’un homme pouvant se retenir devant tout danger imminent . Dans de pareils cas, seuls ceux qui n’ont pas de coeur seraient capables de surmonter l’épreuve du trou d’air.
    Nous voilà après avoir passé quelques minutes au dessus de l’aéroport ,à penser qu’il n’en restait à notre boucle de périple en tout et pour tout que les minutes d’un supplice supplémentaire de l’atterrissage à dominer encore et puis ce sera fini .C’est les plus difficiles dit-on où la joie et l’amertume sont si proches Nous étions si prés d’oublier cet épouvantable voyage dans les airs et l’on pourra respirer l’air naturel des êtres humains du bas Nous étions dans cette joie de n’entendre aucune détresse que l’hôtesse fit l’appel inattendu à ceux qui désirent changer de pantalons ou de sous-vêtements pour être plus à secs au sol qu’ une cabine à l’avant dira t elle est mise entièrement à leur disposition .J’ai vu que pas mal de passagers prenant de leurs sacs ou mallettes de nouveaux pantalons se dirigeaient à tour de rôle vers cette cabine . Je n’avais nullement eu connaissance de cette nouvelle méthode à changer de pantalon quand on descend d’un avion. Mais en ce nouveau monde qui évolue à pas de loup on doit s’attendre à tout.
    Une fois tout le monde à sec, l’hôtesse cette fois avec sa voix d’or nous prie d’attacher nos ceintures, à relever le maximum des sièges ainsi que les tablettes devant nous. C’était chose faite pour moi depuis l’envol Avant d'incliner son cockpit une dernière fois vers le bas pour descendre l’avion fit un grand cercle autour de l’aéroport. Du hublot je revoyais la longue piste d' atterrissage que j’avais laissé il y a bien longtemps et qui n’a pas changé. Enfin l’avion va poser ses roues à terre. J’avais hâte de revoir cette GM .
    Comme je me présentais aussi léger que le vent à la douane des frontières on me pria de dégager la piste réservée aux fraudeurs. Je n’avais rien comme bagage à vérifier son contenu , ni euro en mains,rien , rien à déclarer .Par cette astuce d’être léger, j’étais le premier à franchir le seuil de la sortie.
    Dans la grande salle d’attente, parmi la foule, Grand mère était là à m’attendre, une petite boite dans ses mains .A première vue je croyais des délices de bienvenue qu’elle tenait à m’offrir. C’était toute autre, en m’approchant petit à petit je voyais la boite un peu trop grande à ma gourmandise. Ce que Je voyais c’était une boite trouée aux quatre cotés et j’ai deviné de suite qui pourrait être bien blotti à l’intérieur comme un diable. Mon regard alla bien vite vers un agent de l’ordre tout prés de moi. Il me fallait saisir cette occasion inouïe. Alors comme à l’abracadabrant je me suis précipité vers GM pour qu’elle me prenne dans ses bras et qu’elle lâche son paquet. Il fallait pour moi que GM lâche de ses mains cette boite maudite coute que coute , le chat fera sa sortie et je n’aurais qu’à avertir l’agent de saisir l’animal sauvage pour vagabondage dans un lieu public. Et c’est à l’ instant de toucher GM que j’ai reçu plusieurs coups de matraques sur la tête et être empoigné comme un voleur à la tire L’agent de l’ordre croyant avoir affaire à un pickpocket a vu juste d’appliquer le règlement dans son boulot .. ‘’Assommer d'abord l’individu, le questionner ensuite ‘’étendu à terre bras et jambes écartés je ne savais ce qui m’ y est arrivé. Mais j’entendais, le drôle de lascar de tous mes malheurs miaulait de gaieté de toutes ses forces à l’intérieur de la boite. A travers le trou de la boite je voyais son œil luisant qui me regardait. Il était fou de joie.
    Tout rentra dans l’ordre lorsque GM s’est mise de mon coté pour que je ne reçois plus d’autres coups .Comprenant son erreur, l’agent s’excusa d’avoir tapé un peu fort sur ma tête, et que fort heureusement ce jour là nous a-t-il dit, il a préféré emporter non pas sa matraque préférée en bois mais celle en plastique. Je me suis dit pour ma première descente au Bled ma tête l’a bien échappée belle. .
    GM entoura ma tête de toutes ses affections. A voir la scène du début à sa fin c’était bien des retrouvailles qu’on marque pour la vie.
    ..
    GM était là à me regarder, comment je n’étais pas beau à voir devant elle avec mon air mesquin. Elle n’a pas cessé de me répéter tous les chagrins qu’elle a pu surmonter après mon départ , GM se ressaisi et souri qu’elle était tellement contente de me revoir . Heureuse aussi d’être revenu sain et sauf.. Que j’étais seul et libre ,personne qui me tient par le bras et sans tenir quelqu’un d’autre par la main. Oh ! je sais que tu m’es resté fidele fiston ni jeune-femme ni le bambin qui te suit. Et c’est quand elle s’est assurée qu’il n’y a rien d’autre que moi et rien autour de moi qu’elle lança un strident You you qu’on me croyait revenir des lieux saints. j’ai compris alors pourquoi l’hôtesse m’a dit que GM ‘’était anxieuse à m’attendre’ . J’avais cette faculté de comprendre GM dans ce sens de la vie.
    Elle s’excusa très vite pour me faire croire à n’avoir jamais pensé à l’ idée diabolique que je ramène une corde autour du cou avec moi. Elle me dit que ce qui l’embetait qu’elle n’a que deux places disponibles dans sa voiture et avait peur de placer

  • Mon histoire…/Part 5

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (5)

    Comme tout chaque couplet a tout un refrain qui se répète, à cette tâche de coursier mes jours aussi se suivent et se ressemblent. Mais néanmoins sans saisissement. A Midi l’arrivée habituelle du bus ne sera pas plus que prévu, que sitôt arrivé à destination je suis aprés pour une heure ou plus dans ma routine à livrer et vendre un journal en peine dans la rue. Des fois par peur de voir cet emploi s’envoler à jamais pour un autre, que bien en avance je me retrouve à attendre mon paquet de pacotille. Et comme beaucoup de personnes je n’avais pas de montre. Au village demander l’heure dans une rue c’était à vous entendre dire pour toute réponse : autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

    Dans ce temps au village; savoir l’heure il n’y a pas mieux que d’aller vers l’horloge de l’église qui se trouvait un peu loin. Pour beaucoup cet accessoire restait le seul dispositif périodique au village qui sans quémander pouvait indiquer l’heure à tout regard. Et c’est durant mes moments d’attente, à la rareté de voir une montre au poignet et à quelqu’un pour faire preuve d’humilité à m’indiquer l’heure. que je peux aujourd hui citer cette citation "Rien n'est plus humiliant parfois que la pitié exprimée."

    Le ²quotidien de la vie où va un train de vie au village comme peut être partout ailleurs, laissait voir pour chacun ce nécessaire de mesure de temps. Mais il fut reel à certaines catégories de gens au village ce manque en bien dont on ne peut se passer. Et que pour un luxe à tout gamin de mon âge la montrer autour d’un poignet n’était autre que se vanter. En dépit de cette carence au poignet de chacun ou à une montre à gousset au gilet d’une personne âgée qui manifeste à sa chainette joie et satisfaction, on avait au moins au village l’avantage pour connaitre le temps à tout temps. L’horloge de l’église, était pour nous le moyen infaillible dans son cycle de devoir d’assiduité dans le temps. Et avec précision cette bénéfique grande pendule communiquait l’orientation temporelle Elle fut à tout temps, au matin pour les écoliers tout comme au veilleur de nuit de connaitre l’heure du soir. En somme c’est elle qui régulait la vie du village. Pas loin du village, en banlieue retentissait à des heures précises une sirène à haute intensité sonore conçue et mise au point aux quatre coins du vent ; que si parfois le souffle est favorablement fort et vient dans la direction du village , on l’ entendra comme celui d’un cor. Un souffle long et grave. C’est la rigoureuse sonorisation pour les éloignés du village. Elle n’est nécessaire des lors qu’aux gens habitants à proximité des grandes fermes agricoles des gros propriétaires terriens de la région « Germain » et » Klein «. Le lond son continu est leur seul moyen pour être à l’heure aux champs. Les appels à ceux aussi qui à un temps partiel de l’année, en hiver sous la pluie et le vent, ou qu’en été sous le soleil ardent seront à travailler à cultiver la terre qu’à entretenir les pieds de vigne ou à ramasser le blé et le foin pour les fermes, ou pour des saisonniers payés à la journée lors de la récolte des oranges, où au moment des vendanges. Ce moyen facile de communication, est élaboré en un lieu élevé de la ferme, il averti quand il faut un début ou une fin de journée de travail. Les gens l’appelaient le « book » que pour eux c’était plus compréhensible de le dire en arabe pour être plus compris comme sirène. Le soir au coucher du soleil qu’au son du « book », on voyait revenir au village par groupe des files de peloton en hâte de rentrer chez eux. Des vélos qui roulent pour tout gabarit de personnes, mais nullement en ce temps pour une quelconque reflexion aux deux-roues. La priorité était accordée aux pédales d'abord pour demander plus. Aux guidons de leurs velos seront attachés leurs " Mozeta" ou paniers d'un repas d'une galette et pommes de terre bouillies bouffés dans un temps de repos. 

    Au moment des recoltes de fruit elles seront cette fois, pleines d'orange ou de raisons au moment des recoltes, une faveur q'une quantité appreciable que le gardien "el wakafe " les laisse emporter. Malgré la fatigue leurs mozeta qui peuvent les gener. C’est vraiment une course unique de vélos qui se fait quotidiennement le soir au coucher du soleil pour celui qui arrivera chez lui le premier au village. Pour ceux qui reviennent à pieds et rentrent à bout de force ;ils ne seront heureux qu’après une partie de « rounda » ou de dominos dans un coin de table de leurs endroits dans un café maure, ils auront vite à oublier dans ce lieu de détente, leurs peines de la journée. Pour eux le matin d’une journée débute pour une recherche de mie de pain, le soir elle finie comme toujours par la joie d’avoir mangé avant de dormir. Avec tous les déboires rencontrés et subis, la vie était belle en ce temps.

  • Mon histoire…/Part 6

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    Mon histoire…L’histoire toute simple de moi (6)

    Il était juste midi à l’arrivée de l’autocar et au dépôt du paquetage, qu’ au loin les douze coups de midi viennent aussi à sonner. Je voyais par là que le chauffeur du bus tenait à rendre plausible sa ponctualité à un mécanisme. L’autocar prenant tout le temps de son arrêt, n’avait pas encore pris son départ, mais pour moi je me suis trouvé déjà à courir. Tel un automate sans faire part de réflexion j’avais mon paquet dans les bras. J’ai pris en main le premier journal de la journée que je dois livrer et vendre à mon premier client.

    A l’exemple du bus et de l’horloge ma course va aussi prendre fin à l’heure où du haut d’un cadran la petite aiguille indiquera le I en chiffre romain lorsqu’on entendra un seul coup de cloche. Avec un seul coup seulement on saura qu’il est 13 heures de l’après midi. Quand Il sera 13 heures ,il n’y a eu jamais plus de 12 coups pour l’horloge de notre village. Par le temps nous ’avons su que dans la journée après 12 heures il faut dire en français13 heures, qu’ en arabe «el wahda taa enahar. ».

    Et dans l’ardeur du soleil j’étais à courir les rues de mon petit village entre midi et l’avant el wahda. Dans cette course craignant surtout à un coup de soleil la sueur collait à ma chemise que sur ma peau ça ruisselle. Mieux vaut encore m’éviter à ne pas trop cogiter à cette chaleur. Cependant, parfois je pensais à la fontaine publique du village. L’endroit idéal pour me rafraichir et laver une chemise de sa peine. La fontaine construite en pierre roc, avait ses trois longs bassins qui servaient d’abreuvoir pour les grosses vaches laitières d’un vieux colon agriculteur et propriétaire terrien. Le soir quand la chaleur d’été fait défaut à une fraicheur, la grosse dame de la maison ouvrait grande ouverte sa fenêtre. Celle-ci donnait à la rue. Du dehors on pouvait voir à l’intérieur où dans un poste radio des images bougent et parlent comme c’était le cas sur un écran de cinéma. Pour nous c’était cette première fois qu’on voyait devant nous des images dans une boite avec des boutons à tourner comme un poste radio. Le mot même de télévision était l’inconnu absolu au village. La vieille mère quoique peu sourde mais ne pouvait nous voir plus près d'elle que pour qu’on soit accroché à sa fenêtre .Elle était tellement acharnée contre nous qu’elle avait toujours son balai à la main. Son fils par contre ne voyait aucun inconvénient qu’on peut regarder de loin .Pour nous à chaque fois c’était la fête, Il y avait un arbre tout prés de la fenêtre où facilement on pouvait grimper . Perchés sur l’arbre,on restait tranquille le temps d’un film. Une fois il a fait appel à tous ses ouvriers permanents et nous comme voisins à lui; il nous a fait montrer un documentaire fait par lui au moment des vendanges de son vignoble . On voyait ce que nous connaissons comme personnes et qui devant nous sont à se montrer entre eux dans les séquences qui passaient .On les voyait comme vendangeurs entre les rangées des pieds de vigne avec leurs sceaux et sécateurs, les porteurs aussi , on les voyait vider leurs hôtes dans les tombereaux. Le plus heureux d’entre eux c’était le conducteur du tracteur tenant une grappe de raisin . C’était pour nous quelque chose de nouveau à les regarder bouger et travailler .A cette époque, ce fils travaillait à la RTF Radio d’Alger .Comme voisin ,on le connaissait aussi comme réparateur de TSF , il ouvrait son petit atelier tous les apres midi d’un samedi quand il revenait d’Alger.
    En construisant une tour métallique de transmission de plusieurs mètres de haut , Il était le premier à avoir sa télévision au village. La transmission était reliée à partir d’ un émetteur au sommet de Chrea (Blida).

    Ce fils de colon s’appelait Alain Marouby.
    Je me rappelle toujours d’un des films dont je garde son souvenir en mémoire. Le film avait pour titre ‘’ la charge héroïque des tuniques bleues’ avec Victor Mature. L’acteur venait juste au foyer rural du village à passer dans ce film inoubliable de notre jeunesse « Samson et Dalila ». Le film était resté des jours à se raconter entre nous.

    Mais pour les bassins, l’occasion se présentait pour les mulets et ânes des campagnards .Ils seront chaque jour à venir de très loin au moulin chargés de sacs de blé . Que de joie avons-nous passé avec ces ânes pendant l’absence de leurs propriétaires. On faisait même des paris de course. Le terrain était tout à coté, on évitait la rue et la piste cailloutée trop dures à une chute, la terre dans une chute était plus mole.

    Dés lors dans cette activité d’opportunité, Je commençais à connaitre plus les gens du village . Parmi la clientèle Il y a , ceux qui étaient encore plus avares qu’on ne pense d’eux, et ceux qui sont plus généreux à me remettre un petit quelque chose à mettre dans la bouche. Une pomme , une tranche de pastèque qui me facilitait sans embarras de soif à continuer mon chemin.

    Au début c’était peu arrangeant et empressant ce travail, la connaissance dans la pratique me manquait. Il me fallait plutôt être courtois avec les clients .Il n’était plus pour moi à marchander comme je le faisais pour la vente d’un œuf , d’une poule ou lapin qui peuvent se vendre bien après. J’avais sous mon bras un paquet de papier à vendre au jour le jour. Je me voyais ainsi courir et à errer dans un parcours d’une heure des fois un peu plus. Ce que j’essayais de faire, chercher tout venant dans un but précis lui vendre du papier remplir mes poches de pièces de sou .Aller sans peur frapper jusqu’à trois coups à la porte des clients abonnés impatiemment en attente de leur journal. A chaque client intercepté sur mon chemin ou qui m’ouvre la porte , je n’avais qu’à lui remettre son journal en contre partie recevoir l’argent et filer en ayant l’air d’un gars pressé pour continuer sa route . Toute vente d’un journal était au comptant, sans ’échéance, et pas un centime de moins.

    Parfois à certains j’avais pas du tout honte de le répéter s’il leur manquait le petit sou à me remettre qu’il n’est pas pour une autre fois. Dés le début les habitués ont pris le pli, bien obligés à payer pour lire ce qui se veut d’intéressant pour eux. Puis Ils ont pris aussi l’habitude d’avoir leur monnaie chez eux. Mes poches ont aussi pris un pli, ma mère avec toute sa manière astucieuse de faire s’est bien vue de leur’ rajouter un second tissu pour qu’il de conflit avec celui qui m’emploie...

    Lorsque la majorité des clients abonnés prenaient tous leurs journaux ,il me restait encore à vendre du lot, l’autre moitié de journaux sous mon bras. Je devais courir à des moments de chaleur intense. Ces moments où il me fallait constamment boire et où mon morceau de galette que je porte toujours avec moi avec cette pomme de terre ou parfois un œuf dur ou deux, n’en valait pas la peine de les manger. Ce petit repas ne me servait à rien dans ces moments de chaleur. Les endroits les plus aimés pour moi à visiter c’était les cafés et les quelques boutiques encore ouvertes. Leurs lieux en fraicheur à l’intérieur me soulageaient. C’était un temps court qui passe à l'intérieur pour moi pour vider deux à trois verres d’eau et pour quelques journaux à vendre à des clients somnolents. Ils sont là sur leurs chaises à regarder des mouches volaient où à reposer leur tête sur une table. On sent même à l’ombre d’un toit qu’on vit vraiment la canicule au village.

    Ce passage dans les cafés et boutiques pour quelque journaux à vendre est tout bénéfique il m’évitait à ne pas trop crier dans les rues.