Articles de algermiliana
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Au temps où il pleuvait
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Le Chapon
C’était au temps où il pleuvait ….qu’il en pleuvait encore plus Où, tout comme Barbe Noire sillonnait les mers sans peur…., un chapon plus vaillant que sans reproche sur un vaisseau fantôme voguait…
Mes souvenirs même si pas lointains sont –ils ,vont dans ces moments d’une nuit des temps de mon époque, quand l’oued Chélif si paisible en été donnait tout l’impression d’un calme cours d’eau murmurant l’air doux de ses galets au soleil pour tirer plaisir et jouir de nos baignades. Mais à l’hiver, il lui arrivait au temps où il pleuvait, qu’il en pleuvait encore plus, par un fait inexplicable pour la raison humaine qu’il abroge l’air harmonieux des orphéons par une intensité grave jusqu’ à la déployer dans toute sa force naturelle pour se mettre en colère et s’affirmer être incontestablement le grand des grands Oueds d’une plaine sans fin. A tout moment de sa grogne il laissera ce soin à penser pour tout aventurier espérant le traverser, qu’il faudra plus y compter le prendre à l’endroit du passage à gué. C’était ça l’oued Cheliff quand il pleuvait et qu’il pleuvait encore plus.
Ces moments où il pleuvait, et qu’il pleuvait encore n’en seront encore que détresse en ce temps de mon époque. Ces moments arrivaient souvent où l’on voit les eaux troubles de crue du Chélif emportant tout à leur passage, arbres déracinés, bêtes et parfois hommes pris au dépourvu dans leurs sommeils ou dans leurs inconsciences. Pour les anciens riverains habitant ses bordures, la nuit les obligeait à rester éveillés jusqu’au matin. Que de fois, prêts comme des nomades ils le seront à tout moment, parfois en pleine nuit, parfois au début d’un soir obligés à emporter ce qui leur était nécessaire et abandonner un peu les lieux jusqu’à ce que le lit de l’oued récupère ce qui a pu lui échapper par mégarde. De ce temps on a en mémoire ce gourbi venu du néant, ne trouvant point d’écluses dans cet oued sans rivage continuait un périple chemin au gré des flots.
Cette masure déracinée de sa terre, flottante au milieu des eaux boueuses où tout au dessus de sa toiture comme une girouette, pas un tétras mais un joli coq au plumage coloré lançant son cocorico d’appel de détresse à qui veut l’entendre.
Sans le vouloir ou pris au dépourvu le chapon s’est retrouvé avec ses pattes assorties d’ergots comme un mât qui inspire le style nouveau du rococo s’ajoutant au décor d’un vaisseau fantôme en dérive, flottant et emporté par un courant à la merci des eaux en troubles du Cheliff.
Dans cette nuit des temps de mon époque c’est l’une des victimes parmi tant d’autres animaux avec leurs propriétaires qui fera date pour un temps d’actualité au village. -
Ce monde merveilleux
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Ecoutant l'harmonieuse chanson de Sam Cook
l'magination m'est venue de donner à mes sens l'occasion de s'exprimer pour vous dire aussi
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Reviens... Reviens Moha ...
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Med BRADAI
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Reviens…,Reviens Moha …
et je te chanterai une chanson bien vieille d’une jeunesse -
C’était hier…
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Med BRADAI
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On se rappelle encore de ce temps aussi loin. Que de beaux et bons souvenirs qui reviennent lorsqu’ on se rencontre après une absence et qu’on se remet à raconter et à évoquer ce bon vieux temps de notre enfance. Des Souvenirs qui restent cachés dans un coin de notre mémoire mais qui provoquent en nous cette sensation douce, amère de la nostalgie. De cette époque, ses images d’une vie écoulée d’un lieu quelconque ou habituel sont restées toujours en noir et blanc pour les dire et à redire entre nous sans lassitude de ce temps de notre passé.
Une enfance dont on se rappellera toujours ses sentiments de désillusion et de ravissement, comment on l’avait passée dans un lieu dit avec ses recoins et quartiers comme partout ailleurs. Pour nous l’endroit était tout choisi, et c’est là où en groupe on se regroupe habituellement. Chaque’ endroit avait une appellation propre à son environnement. Pour se distinguer de quartiers en quartier il y avait S’habe Dardara, S’habe Sidi bouchaala, S’hab el fana, S’hab la cave, S’hab lanixe (annexe), S’hab Ettarcha (Sourde). Beaucoup de nouveaux venus au village qui habitent n’en connaissent pas pourquoi cette appellation du quartier « Ettarcha». Un jour alors que j’étais devant notre ancienne demeure, à ce hasard de m’être trouvé là, il y avait un groupe de jeunes qui se chamaillaient entre eux devant moi, chacun avait sa version bien différente de la réalité sur l’appellation « ettarcha », quelqu’un parmi eux m’a vu et reconnu est venu vers moi pour dire puisque je suis ancien du coin si je connaissais la signification du mot « ettarcha » pour ce quartier. J’ai commencé à leur dire que son histoire vient de ce temps où la femme d’un colon dont son nom est Marouby habitait le coin je leur ai montré sa maison qui était tout prés. C’était un riche propriétaire terrien. Tout près il avait construit un grand abreuvoir à trois compartiments pour ses bêtes, un abreuvoir pour les petits veaux et les deux autres pour les vaches et taureaux, une fontaine publique s’y trouvait et coulait à longueur d’année. L’eau était si froide même en été. elle passait par canalisation en fonte sous les eaux du Cheliff qui la refroidissait avant d’arriver au village, tout le voisinage s’approvisionnait de son eau potable. L’eau était gratuite.
Une autre fois, dans un café pensif une cigarette au bec je regardais le ciel comme si je n’avais jamais vu passer une hirondelle, quelqu’un est venu me dire si je suis du lieu et si je suis ancien du village, il dit qu’il ne m’avait jamais vu dans le coin, il me regarde comme si j’étais un nouveau venu en rajoutant encore que je suis bien un nouveau parmi les nouveaux au village. Je lui ai posé ma question s’il était un ancien aussi au village ou dans ce quartier, il me répond qu’il était bien un ancien et il rajoute le nom de sa famille pour le prouver. Alors je lui ai dit « est ce que tu te rappelles du bassin Marouby dans ce village». Tout Surpris il me repond : Quel bassin ? Au nom de sa famille prononcé je savais que même ses parents ignoraient l’existence des trois abreuvoirs du village, j’ai clos la discussion pour ne pas dire autre chose. L’endroit de ce bassin, était ainsi notre lieu de jeu et de rencontre. Tous les gosses du coin préféraient venir à cet endroit du bassin juste à proximité de notre maison. Notre jeu parfois turbulent avec des cris dérangeait les voisins. La femme du colon ,une vieille grosse dame sortait chaque fois avec un balai à la main pour nous disperser du lieu. Si elle ne balayait pas la devanture de sa porte , on la voyait assise là devant sa porte à tricoter et nous regarder avec colère. Parfois on la voyait injurier un vieux qui dépassait bien les 100ans qui n’était que le grand père de Myster Benharket elle venait jusqu’à lui pour le voir prier et le pousser à quitter les lieux .Il priait continuellement du matin jusqu’à midi, il a fait son pèlerinage à la mecque à pied. A tout temps elle ne voulait le voir prés de chez elle faire sa prière et pour le lui dire il fallait qu’elle attende qu’il finisse sa prière .Chaque fois elle devra attendre, mais à chaque fois elle finira par s’en aller. Le grand –père était très patient ne lui a jamais adressé un mot jusqu’à sa mort. On ne la laissait jamais tranquille avec nos bêtises. Elle ne s’en foutait pas mal de nos cris. Sourde des deux oreilles, elle ne nous entendait pas. De là est venu aux autres quartiers à appeler les gosses de ce coin S’hab Ettarcha. le mot S’hab veut tout dire simplement ‘’les gars ’’.
Ils ont su et connu quelque chose de notre passé d’ enfance dans cet endroit qui est le leur maintenait. Je crois qu’ils ont été satisfaits de cette vérité qui leur était inconnue à ce jour. Mais bien des choses de notre passé en ce lieu resteront cachées pour eux et ils ne le feront jamais .Les temps ont bien changé pour faire en ce temps ce que nous faisions dans notre temps.
Pour les groupes de quartier les bagarres n’ont jamais cessé entre eux. soit après une partie de jeu au ballon, soit à la sortie d’école, soit au cours d’une baignade dans l’oued. On se rappelle ce temps ,nous qui habitions tout prés de l’école , à l’heure de la rentrée ou sortie des classes quand la cloche vint à sonner , le père ou la mère diront ‘’tiens mais tu es encore là à trainer, la cloche vient de sonner ou bien la mère dira tiens c’est déjà midi la cloche vient de sonner oul koucha mazal ma soukhnetche el kessra ‘(le four n’est pas encore chaud pour la fourrée ), quant à la cloche de l’après midi pour la sortie, elle n’avait pratiquement pas assez d’ importance quand on arrive en retard au gouter mais on arrivait toujours bien après pour jeter notre cartable et ressortir précipitamment dehors au jeu.A l ‘époque il n’y avait pas de télévision Et ce n’était que vers les années 60 qu’elle a fait son apparition chez ce colon. Son fils travaillait à la Radio d’Alger. il faisait partie des Radioamateurs de ce temps.il avait élaborer un systeme de reception avec une pylone haute de plus de trente metres. En été ses parents ouvraient la fenêtre toute grande pour un peu d’air frais, ce qui donnait un peu d’espace pour nos yeux à regarder un film. Je me rappelle d’un film cow boy l’acteur était le même que dans le film Samson et Dalida, Victor Mature.En ce temps on connaissait les noms des geants de l'ecran jGary cooper ,john Wayne, James Stewart, Henri Fonda ,yul brunner marlon brando et bien d'autres comme on connait maintenant les noms des footbaleurs de tous les clubs. Le cinéma était notre préoccupation une fois par semaine un dimanche après midi. Des fois on avait de la peine d’attendre jusqu’à l’entre acte pour nous faufiler et entrer. On ne verra que la demi heure qui reste du film.
Ce temps nous emmenait à haire aussi tout ce qu’une projection nous montrait sur un écran et à nous le présenter comme mauvais et cruel dans un film. On a fini à ne voir les Indiens que comme des sauvages et avoir pitié des yankés qui volaient leurs terres ;à avoir peur des soldats allemands et soldats japonais ,quand on les voyait apparaitre .Même les avions Stuka avaient un son qui nous terrifiait lorsqu’ils faisaient une pique pour attaquer.
Et ce fut qu’à chacune de nos sorties de la salle de cinéma après une séance qu’on se revoit dans la rue à raconter par détail tout le déroulement du film, à faire des gestes à gesticuler et articuler avec fantaisie les titres des films. Avant le jour »j » de la projection on ne cessera nos allées et retours pour Voir et revoir ces affiches qui vont correspondre avec les scènes des films. Les films qu’on a pu voir en ce temps tels Le passage de Santa -Fe l homme aux colts d’or, jack slade le damné, l’homme de l’ouest , le relais de l’or maudit ;la flèche brisée, la première balle tue, les affameurs,3H10 pour Yuma, le train sifflera trois fois, les sept mercenaires, le dernier train de Gun Hill, Terre sans pardon ,l’homme qui tua liberty valance, rio bravo, le desperado, le vent de la plaine, Pat Garret et Billy le kid ,L’homme traqué .la poursuite infernale la charge heroique seuls sont les indomptables Ali Baba et les 40 voleurs.Comme on ne pourra oublier des films qui nous ont marqués pendant une jeunesse Jody et le faon ,l’ile des robinsons , Bonba enfant de la jungle la vallée de la paix. Les mystères de Paris. les films muets avec leurs’ interminable notes de son du piano.
Quand rien ne va et qu’on a rien pas un sou en poche Pour se payer et avoir une place au ciné, on se voyait courir et courir des fois là et là pour faire des commissions en temps libre afin d’ avoir un douro ou zoudj douro 10 ou 20 frs , c’est aussi dérober et vendre trois ou quatre œufs de la poule pondeuse. que la mère récupère dans la semaine Elle ne s’en doutera jamais en pensant toujours qu’une souris est bien passée pour lui avoir dérobé ses œufs. Elle changera de place et les cachera le mieux qu’elle peut mais cette souris revient toujours pour lui en prendre ces trois ou quatre œufsen fin de semaine. C’était le temps où il n’y avait que le cinéma comme distraction une fois par semaine .Une première séance à 14h pour les petits agés et la 2eme séance à 17h pour les familles les militaires et les grands âgés .Nous autres pour la première séance de la projection on se contentait des films cow boys, films policiers , tels que l’inspecteur aime la bagarre, Eddie Constantine , les films de cap et d’épée les trois mousquetaires.Du samedi soir au dimanche et au moment des vacances dans le lieu-dit de nos rencontres on prenait l’ exemple de ce qu’on voyait comme scènes de batailles au cinéma entre peaux rouges et visages pales.
On avait un terrain ou l’on pouvait jouer et taper sur un ballon .L’endroit n’était guère qu’une petite étendue en pente mais paraissait à nos yeux une vague immensité de terre.En dehors des vacances on pouvait aussi jouer différents jeux. Des jeux qui se jouaient dans l’époque de l’année suivant les saisons .Les jeux d’hiver n’était pas comme l’été et les jeux d’automne n’était nullement ceux du printemps. Il y avait la petite balle- la pelote fumée _ gendarme et aux voleurs - indiens et cow boys. la toupie. Sig( 5bâtonnets du laurier) En hiver c’était la chasse aux oiseaux tout prés des champs fraichement labourés. du froid et de la neige on se souciait peu quand il s’agissait de rester à longueur du temps guetter l’oiseau qui va mordre au piège. Le jeu de noyau avec nos sacs que nos mères cousaient . Et puis il y avait ce temps où périodiquement on se donnait à la lecture des illustrés. On se regroupait dans un coin et on se partageait nos bouquins, le jeu de bille – la toupie.et bien d’autres jeux….et quand la saison des vendanges arrive on sentait que les vacances touchaient à leur fin. Que l’école est proche.
Il y avait tant de vignoble dans la région . les tracteurs et leurs remorques qui égorgeaient de grappes de raisins venaient et revenaient toujours pleins pour jeter leur contenu dans ce grand bassin de la cave afin d’être écrasés.
Quelques grappes de ces remorques n’iront jamais à ce grand bassin , par un harpon au bout d’un long roseau elles seront happées au passage ; .Mais pour nous il faut bien courir après et éviter en même temps à ce qu’ ’un coup de bâton du gardien sur la remorque ne nous atteint .Bien des fois on sera à courir pour rien derrière un chargement, mais on attendra une autre remorque qui viendra. A Longueur de journée on avait que ça à faire .Mais on devrait surveiller nos alentours si nos parents nous voyaient et surtout nos deux gardes champêtres du village, aux remorques de raisin, chacun tenant Le bruit infernal des trois roues sur le goudron débutait bien tôt au matin il ne finissait qu’à un moment de la sieste quand le soleil tapera bien fort pour reprendre notre jeu l’après- midi.Je me rappelle je roulais sur ce genre de "carriole " qu'on faisait avec trois roues de roulement une à l'avant et deux à l'arrière. L’heure indiquait peut être 16h de l'après midi, je descendais lentement quand surgit derrière moi NADAL un colon qui habitait en bordure de cette route; il était très méchant et on le craignait tous il portait toujours ce chapeau de cow boy avec sa calotte haute et de larges bords d’un tex willer..avec sa jeep il m’en voulait depuis un temps .Ors ,un jour pour m »écraser avec ma carriole il arriva tout droit sur moi. Je n'ai eu que le temps de sauter de l’assise de ma carriole. Je l'ai vu faire escalader la roue avant de sa jeep sur ma pauvre trois roues pour la briser, au premier coup. Une fois ,deux fois une troisième fois ,elle résistait encore c’était du bois dur ,même le porte guidon était solide. Aces rebus de planche il a essayé à maintes reprises après elle lui résista toujours .Je le voyais faire la rage au cœur je voulais récupérer ma carriole mais avec la peur au ventre s’il m’attrape . A sa énième tentative je me suis précipité je l'ai retiré. Il m’a vu que j’ai pu la retirer et j'ai pu fuir devant lui emportant mon trésor avec moi . Fou de colère avec sa jeep il me poursuivit mais devant une pente bien dangereuse il ne pouvait aller plus loin ni continuer à descendre encore. De loin je le voyais dans sa jeep et il voyait que dans mes bras ma carriole à trois roues était bien serrée contre moi. Et de loin, on s'est bien dit entre nous " à notre prochaine rencontre". Tout tremblant avec ma peur je crois que j’ai pu rire un peu. A cette prochaine rencontre entre nous je ne savais si c’est lui ou moi qui va rire le dernier.
Un jour au blog « djendel-lavigerie » je vois alors apparaitre ce nom Nadal qui m’est bien connu. Un nom qui resta dans ma mémoire , que j’ai pas oublié .le nom d’un colon ne s’oublie pas facilement C’était son fils ainée .Dans son message il disait Si quelqu pouvait le rapprocher à une certaine personne de sa connaissance du village où il nait.Je savais que la personne n’habite plus Djendel mais Miliana j’ai pris contact avec lui et il a pu le joindre et venir même voir son école et sa maison .Hélas ,ce jour de sa venue je n’ai pu le rencontrer pour lui raconter ma mésaventure avec son père .Ce jour là , l’almf était l’invitée d’honneur du lycée Ben Boulaid de Batna Ce jour là aussi nous avions perdu moi et Bouzidi Djillali un ami de notre age. Un ami cher à nous Zouaoui Kamel nous avions fait le primaire ensemble jusqu’au lycée Ferroukhi ,de même que nous étions ensemble à faire comme surveillants quelques temps au debut du CEM de Djendel . Ces deux amis que j’ai longtemps côtoyés sur la même table d’un réfectoire, ,à une même table de classe, à un même dortoir ,descendre à pied quand on plus un sou de Miliana à El khemis en empruntant le raccourci et chemin de Zougala bien des années ne sont plus de ce monde.
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De Zucchabar à Timgad
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Partenariat-Échange
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Une Belle journée printanière s’annonçait en ce jour du 07 avril 2018
Pour ce jour, cette date est enfin arrivée. Elle fait suite à l’invitation dans le cadre d’une rencontre d’Échanges et de Partenariat lancée par l’association (l'AECLB) d’anciens collégiens d’avant 1969 du prestigieux collège de la ville de Batna à l’association (l’ALMF) de Miliana. Cela répond aussi comme il est de notre coutume traditionnel à une hospitalité réciproque. Cette invitation se reconnaitra par la suite pour la raison de notre rassemblement.
En cette circonstance, d’anciens élèves du lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana vont devoir entreprendre un voyage collectif vers la ville et capitale des Aurès. Par les règles de politesse, ils ont accepté cette invitation à passer chez leurs amis du prestigieux lycée et collège Benbou laid de Batna. Une invitation qui se veut par leurs hôtes pour une hospitalité de 04 jours. Elle leur permettra en outre de découvrir et connaitre une région pleinement touristique d’où entre autres la contrée de Ghoufi avec ses balcons dans toutes leurs diversités, le musée Si El Haouas à Ouled Moussa un lieu historique de notre révolution dans cette région, à visiter les ruines romaines de Timgad et à connaitre pourquoi la ville par son stratège a-t-elle été construite en cet endroit. Ils le sauront par la suite sur les lieux même, par une explication donnée par le guide.
Et C’est par cette journée magnifique et ensoleillée, que le voyage organisé par l’ALMF en sera un bout de parcours de 500 kms plus ou moins vers cette ville du Sud-Est. Un voyage et un séjour pour une perspective historique.Le départ va être pris à 08h en cette date du 07 Avril. Il va être entamé à partir de Miliana et de la ville Khemis-Miliana à proximité.
Au nombre de 62 inscrits partants, figure parmi eux un groupe de music Chaabi « Association Ez ziria el andaloussia-Miliana » composée de 06 membres. Dans cet épisode de voyage, deux mini-bus vont entreprendre leur départ simultanément de ces deux villes du Zaccar. Un voyage « scolaire » vers nos amis des Aures, d’où à des points de ralliement indiquant un lieu de rencontre sur leur route respective d’autres élèves qu’aussi grand père que vieux seront aussi à embarquer.À ce spécial ramassage « scolaire » un programme fut établi. Les points de rencontre seront Bou Medfa - El Affroun - Boufarik - Birtouta (la passerelle).
Un contact continuel entre eux subsistera de façon ininterrompue durant tout l’itinéraire du trajet. Pour une prévention routière, en cours de route la vitesse des bus va se limiter à 90 km/h sur tout un parcours de 497 kms, même si cela peut ou va un peu retarder l’arrivée à destination jusqu’à 18 heures. L’ heure d’arrivée sera bien tardive après celle du cortège des véhicules légers au nombre de 06 véhicules. Ces voitures par contre rouleront un peu plus vite arriveront avant les deux mini-bus bientôt à destination.1er jour du voyage : Départ et accueil.
Le Premier point de rencontre et d’embarquement./ Lycée Mustapha Ferroukhi - Miliana. L’heure indique 07h30.
Le 1er Bus du voyage est à son lieu du rendez vous.
Au devant et au milieu du Pare-brise, comme à tout voyage organisé une pancarte est fixée portant l’inscription « excursion » et « ALMF » en grosses lettres tout comme elle le sera aussi au 2ème bus.
Au coin vide du bus prés de la portière avant, un petit stock en petites bouteilles d’eau minérale suffisantes est placé pour y être à la disposition de chacun durant le parcours. On voit aussi que le chauffeur eut à contrôler une dernière fois son véhicule avant de prendre place au volant.
Les partants au nombre de 24 sont là prêts à embarquer à l’heure indiquée, de ce 1er point seuls 03 absents sur la liste des inscrits manqueront à l’appel. Le groupe musical est là mais réduit lui aussi d’un membre à l’appel.
Parmi les partants et inscrits à voyager en bus, il se trouve que parmi eux 04 couples ont préféré prendre le voyage dans leurs propres voitures. Vu la disponibilité des places vides on embarque en premier bagages et instruments sur les banquettes arrières.
Tout notre monde partant s’acquitte de la participation financière ou chacun reçoit son badge avant la remontée au bus tout comme il fut remis à ceux des véhicules les leurs. Pour le trésorier après un petit regard sur la liste suivi d’un calcul rapide sur son portable le compte est bon, rien ne lui manque d’après son sourire lancé au chauffeur pour démarrer.
Un premier contact se fait alors aussitôt avec le 2ème bus que le départ de Miliana est imminent.
08H 00 comme convenu le bus prend son chemin de départ sur la route de Arioua suivi des 04 véhicules légers .Le chemin qui sera pris mènera vers la voie de la Nationale. Sur cette route le bus roulera jusqu’à Bou medfa à l’entrée de l’auto route où il fera halte à attendre le temps d’arrivée du 2ème bus qui arrivera tout droit par la voie directe de l’auto- route.Deuxième ville du point de rencontre et d’embarquement : -- --Gare routiere --Khemis –Miliana
Le 2eme Bus arrive comme convenu au lieu à l’heure indiquée. Il est 07h30.
Les partants d’El Khemis, Djendel,Teniet el Hadd sont là, on attend ceux qui arrivent de de Ain Defla. Chacun prend son badge et s’acquitte de la cotisation.
08H 00 : On voit que Le nombre inscrit est incomplet à l’heure du départ. On doit attendre encore quelques minutes de plus.
08H 05 : Un dernier appel aux retardataires.
08H 10 : C’est confirmé les absents au nombre de 04 ne seront pas du voyage. Bien dommage dira l’un, elle sera pour eux une prochaine fois dira un autre.
Sans trop attendre, le bus prend la route par l’Auto-route d’Alger.
A Bou Medfa à l’entrée de l’Auto-route nos deux bus se rencontrent et vont devoir rouler sur le même itinéraire vers El Affroun ou il doivent prendre les passagers de Cherchell. On arrive à la bretelle de l’entrée d’El Affroun on la prend et on tourne. Hop là ! On trouve sous le pont un barrage routier de la Gendarmerie Nationale. De loin un gendarme fait signe au 1er bus de s’arrêter, tout en laissant passer le second. Le Gendarme salut « il dira " Contrôle routier, Papiers SVP " » Papiers et autorisation sont remis.
Le contrôle s’effectue, un bref regard sur l’autorisation, tout est conforme. Le gendarme salue une deuxième fois et souhaite à tous un bon voyage, le bus redémarre et reprend la route.
Arrivé à El Affroun, on voit sur le quai de la gare routière nos gens de Cherchell. Ils sont là impatients à nous attendre avec toute leur joie de voir le bus arrivait à l’heure, il est bien 09 h.
Avec valises et petits sacs à la main ils sont là en groupe pour un voyage comme à leur bon vieux temps après les vacances ou pour leur retour au lycée mais bien avec cette différence d’âge qu’ils ne sont plus des petits écoliers mais bien grands maintenant pour un cartable.
On compte l’effectif, on revoit encore fois la liste. IL manque une passagère retenue à la dernière minute mais le compte est bon. A chacun on lui remet son badge. En fonction de la couleur bleue ou jaune du badge qu’il a reçu tout le monde monte dans son bus.
Les bus démarrent, on prend le chemin de sortie de la ville vers l’Auto-route toujours en direction de Boufarik et Birtouta.
Le téléphone sonne, le passager de la station de Boufarik ne sera pas du voyage ; des circonstances aussi l’ont obligé à garder le lit pour quelques jours. On lui souhaite une guérison rapide à son cas et on continuera donc notre route sans arrêt jusqu’à Birtouta pour prendre les 04 passagers restants et un couple.
Les deux bus se suivent jusqu’à la passerelle Birtouta. Le téléphone sonne, un appel des véhicules d’avant marche, 03 des 06 passagers ont été pris en compte de charge par les véhicules et qu’on ne devrait pas s’inquiéter pour eux à les attendre.
Du ramassage scolaire il ne reste alors qu’un couple et le seul passager à prendre que sans lui à bord « Adieu ,Clic ,Snapchat et BatnOmil».
Avec peu de temps en route on arrive à la passerelle de Birtouta, on voit là qu’un seul passager nous attend et arrive vers nous, le couple quant à lui est à mi-chemin. Venant de Draria (Alger) il se trouve bloqué par une circulation aux environs de Douera. On doit l’attendre comme on doit laisser la place de stationnement qui est réservée à d’autres autobus. On continue juste un peu plus loin notre chemin.
Le couple venant de Draria (Alger) est annoncé mais Il ne s’arrête pas à la passerelle gêné par d’autres véhicules, il continue sa route pour aller jusqu’ à Baba Ali. Au lieu de s’arrêter il prend un autre chemin différent du notre. C’est tout un détour qu’on doit faire pour le rencontrer. Le temps s’écoule, les occupants des véhicules qui ouvrent la marche s’impatientent. Pour l’heure il est presque 11h00 et notre fameux couple est à chercher comme une épingle dans une botte de foin. Mais c’est décidé, on doit le trouver et le pendre malgré le temps perdu. On ne pouvait laisser à mi-chemin un joli couple faire leur rêve de voyage en imagination.
Tous les amis sont d’accord et ils l’appellent de tenir le coup pour le sortir du pétrin. Voilà qu’un autre tracas survint aussi il n’y a point de réseau à notre nouveau point, on change alors pour ça d’endroit. Un quart d’heure environ passe, revoilà que retentit un appel c’est la joie parmi nous, il nous dit son endroit. L’endroit ne convient pas à notre itinéraire, on lui fixe un autre point exact de notre direction. 10 mn après, on le retrouve, ses amis le reconnaissent à la vue de sa belle voiture blanche. On voit qu’il arrive tout essoufflé vers nous. Et comme annoncé dans notre communiqué pour les prévisions météorologiques qu’il va pleuvoir, il a cru bon devoir se vêtir d’une belle cachabia à la mode de nos hôtes, il n’oubliera pas pour s’excuser de ne point lui en vouloir que c’est bien sa femme qui conduisait au lieu que ce soit son fils. Pour ça, personne n’en dira mot, on savait que les femmes conduisent suivant leurs idées et qu’elles n’arrivent pas à faire la différence entre un stationnement ou un arrêt et si c’est à droite ou à gauche qu’il faut s’arrêter sur une auto route en cas de panne ou d’une urgence. Pour faire vite, on l’aide à transporter sa lourde valise pour lui laisser la main libre pour prendre celle de sa pauvre épouse qui se cachait derrière un sourire pour s’excuser. On leur remet les badges. Avec un gros sourire qu’il nous dit j’ai réservé deux places à l’avant sinon, ni moi ni ma femme n’auront à partir avec vous. Et le fou rire prit place aussi dans ce voyage. Et pourquoi pas après tout, nos « jeunes tourtereaux » le méritent bien. Sitôt dit, sitôt fait.
On leur laisse deux places à l’avant bien confortables pour une place au soleil comme pour un voyage en lune de miel qui devaient les rendre plus contents encore comme au temps de leur jeunesse.
Les bus redémarrent cette fois direction Batna.
On arrive aux environs de Lakhdaria (Palestro ). On dépasse Bouira. Le paysage à contempler est bien beau.
On discute, on rit, on parle de tout et de rien, on regarde au loin les belles contrées verdoyantes du pays. C’était pour nous magnifique cette détente de voyage en groupe. Pour prendre des clichés de souvenir, les portables rentrent et ressortent des poches, on se croyait venir d’un autre pays. Émerveillés comme des touristes.Le Djurdjura au loin montre ces cimes encore enneigées. La brume sur ses cimes par endroits est encore au ciel. C’est encore plus beau qu’on l’imaginait. Le paysage à nos yeux est plus réel en beauté que les images des magazines ou dans des revues publicitaires.
De temps à autre pour se situer sur la route les deux chauffeurs se parlent entre eux ou au cas ou l’un d’eux tombe en panne ou manque de quelque chose. A une vitesse régulière, les deux bus ne roulaient pas trop éloigné entre eux. Par endroits pour avertir du danger les panneaux de signalisation indiquaient leur limitation de vitesse à prendre. Les véhicules à vitesse illimités nous accompagnant sont bien loin devant nous.
Midi est bien passé, on devrait s’arrêter à la prochaine station de service de Hammam les Bibans mais voila le cortège d’avant a trouvé mieux qu’il nous recommande de continuer jusqu’à El Achir. Un coin dit-on par les routiers et les habitués, très renommé pour ses grillades. Là on prendra ce qui va nous permettre de continuer notre route. Mais voilà on ne va pas au bon endroit indiqué et là où l’odeur alléchante nous a menée les prix exorbitants ont été mal ressentis par nos poches. On règle la note avec le sourire aux lèvres mais on prend la tête entre nos mains pour dire mais ça ne va pas du tout dans ce coin là.
Comme toujours un bien malin du groupe, prenait son repas à part, il s’est contenté de quelques olives noires d’une portion de fromage en attendant qu’il arrive en bonne et dû forme chez ses hôtes. On lui demanda, combien que ça lui a couté son repas. Il dira tout en pliant sa petite serviette pour la mettre dans un petit sac de voyage mais absolument rien j’ai tout apporté de chez moi sauf cette petite bouteille d’eau.De là on file en douceur vers nos places sans même penser à prendre un café. On a préféré le siroter à la prochaine station de service les Bâbords où on doit faire le plein du gas oil. On y arrive à cette station là on trouve toute une commodité pour faire la prière, boire un café et à faire le plein en fuel. Le confort y est comme toutes les stations avec une salle de prière.
La prière se fera en Djam e taksir ( pour ceux qui veulent joindre les deux prieres Dohr et Asr en même temps, avec 02 rakaates seulement pour chacune).
Le départ ne tarda pas. Cette fois sauf exception ou imprévu il le sera sans arrêt jusqu’aux portes de Batna.On verra défiler en cours de route à notre passage, les villes telles que Mansourah, B.B.Arreredj, Setif et pas mal d’autres noms de villes indiquées sur des plaques. Batna est encore loin à nos yeux, on se contentera de comparer cette région des hauts plateaux inconnue pour certains à notre plaine du Cheliff ou à celle de la Mitidja.
Ce qui a étonné entre autres notre attention à tous, c’est l’indication archi faux de la distance de kms indiquée qui diffère d’une plaque à une autre pour une même destination. On se demandait si les services de la direction de transport des wilayas ne se concordaient pas entre eux pour planter leurs plaques n’importe comment.
De temps en temps, la communication se fait entre nous et les autres véhicules pour dire que tout va bien et à quel endroit chacun de nous se trouve.
17h. Le soleil allait bientôt se coucher. On scrutait l’horizon dans toutes ses directions, on constate qu’il n’a pas plu beaucoup.
17h30. IL ne nous restait pas grand choses en kms à boucler que le téléphone sonne. Un guide nous attend à l’entrée de Batna.
Le guide chargé de nous diriger, nous attendait au bord de la route. On l’avait reconnu de sa première visite à Miliana.Tout souriant, il nous accueille à bras ouvert et nous souhaite à tous la bienvenue chez eux.
Il nous dira après « suivez moi » seulement. C’est le seul mot qu’on a entendu. Mais on voit qu’on a été pris en charge et qu’on ne peut se perdre. On suit sans tarder le véhicule de notre guide. On arrive d’abord à un carrefour qui mène à la ville, le guide laisse la route de l’agglomération qui va au Sud et prend une toute autre direction qui va un peu vers l’est. Une plaque nous indique une distance de 57 kms en allant vers Timgad.
18H15 On à un autre carrefour, on laisse Timgad plus au Sud, et on prend notre route vers un nom de ville Chemora toujours un peu vers l’Est.
Au loin une ville nous apparait le soleil n’étant pas encore couché, on savait alors sans qu’on ne le dise que c’était bien là notre point de destination. Le guide roulait toujours devant nous. Bien des fois, il s’est arrêté pour constater si les deux le suivaient encore.
18H30 on est aux portes d’une enceinte. Notre guide s’arrête ; on est bien arrivé. Tout un monde nous attend y compris les membres de notre délégation bien plus frais que nous. le Président de l’association AAECB avec quelques membres viennent à notre rencontre et nous souhaite la bienvenue. C’était une joie aussi pour nous de reconnaitre quelques connaissances et de nous saluer fraternellement.Juste un petit repos qui nous a été accordé, et l’on se dirige vers une grande salle où des tables garnies on été placées en forme de « U ». Les deux présidents d’association prennent place côte à côte pour une allocution celle de bienvenue et celle d’un remerciement d’accueil. Le temps sera de courte durée pour prendre un jus bien frais.
Dans son allocution peu avant, le président s’est fortement excusé du changement de programme.
Leur programme antérieur a été vraiment chambardé en dernière minute. Une visite de la haute instance du pays à la ville de Batna a tout bouleversé. Il fallait pour eux se réorganiser hors de la ville de Batna. En ville aucun hôtel ne leur été resté disponible.Deux villes Timgad et Chemora furent choisies pour notre hébergement et restauration. C’était pour nos organisateurs la seule solution trouvée.
En cette circonstance un nouveau programme bien enrichi comme fut son précédent est établi. IL sera remis à chacun à notre arrivée suivi d’un badge avec un joli écusson « Pin’s » aux couleurs et sigle de l’AAECB.
Suite à cet imprévu changement de programme de dernière minute survenu à nos hôtes, et que nous tenons à les féliciter en cette occasion quant à leur rapidité d’avoir pu en si peu de temps tout réorganiser notre séjour de nouveau.
En cette circonstance, on s’est vu diviser en deux groupes dans deux endroits proches.
Les dames et les couples d’abord resteront à Chemora. Ils seront en compagnie dans cet auberge de cette ville avec le gros de la troupe des invités. Le reste du groupe sera hébergé dans un Hôtel à Timgad.
Les clés sont distribuées en fonction de la liste déjà remise aux organisateurs qui au fur et à mesure les résidents à Chemora auront à déposer leurs sacs de voyage pour leur séjour de 04 jours.
Les deux trésoriers d’association respectives ont eu à se rencontrer pour une première entrevue. La participation pécuniaire de l’ALMF fut remise à l’AAECB pour bien qu’on se dise les bons comptes font les bons amis.
Une prise en charge totale par L’AAECB est à noter pour le groupe musical et 06 membres de l’ALMF
Comme le temps presse, et qu’on doit récupérer suite à notre fatigue un petit repos pour notre nouvelle journée qui s’annonce déjà pour demain tout le monde est appelé à prendre le départ vers la ville de Timgad. Notre premier diner à prendre est à cette ville distante de 23 kms au sud de Chemora.
La nuit est déjà tombée, l’hôtel attendait déjà ses nouveaux clients, les clés leur seront distribués. Pour parfaire notre tache d’organisation, un bus sera mis à la disposition de Chemora et l’autre bus restera à Timgad.
Notre premier Couscous comme plat traditionnel avec une sauce bien succulente nous attendait. Ce soir là, c’était un diner avec une ambiance toute BatnOMil.
Apres le diner, ceux de Timgad auront tout le privilège de faire un somme plus long que ceux de Chemora qui auront ce chemin à reprendre pour rejoindre leurs lits d’une nouvelle nuit.
Avant de reprendre le chemin vers Chemora, Mr Amor Chergui qui sera pour nous le Guide est là pour nous dire, demain je serai avec vous pour une nouvelle journée de visite aux Balcons des Ghoufis soyez présents à 07 h. Le petit déjeuner vous sera servi à partir de 06h30.
IL nous dira avant de nous quitter, demain, une belle randonnée nous attend. -
L’Héritage “Béryl”
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Med BRADAI
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BIG MAMA THORNTON...BALL AND CHAIN ( REMASTER )
Quand on aime le Blues, on se dit pourquoi pas écouter une femme magnifique et une musique magnifique quand on se voit aller dans l'angoisse.
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Qu’on se rappelle encore ce temps...
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Med BRADAI
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C'est du choix que nait l'embarras
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Med BRADAI
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L’histoire de la VINDICTE POPULAIRE de notre cher ami du site AladinZin a réveillé en moi une bien vieille histoire d’un temps qui me rappelle toute une enfance passée avec G.M et son chat. Je vais essayer de vous la raconter telle qu’elle a été vécue et je vous prie de ne pas m’en vouloir G.M m’a bien pardonné pour vous le dire …..
L’histoire commence par un soulagement le jour où GM s’est enfin décidée à … -
Silence coupable
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Med BRADAI
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- ho, oh mais GM tu apportes deux paquets avec toi GM?
- c'est un don du ciel fiston?.
- tu m'autorises à voir ce qu'il y a dedans GM ?
- Ce sont deux chatons errants ils ne savaient où aller par ce froid
- j'ai horreur des chats GM
- Nous avons fait un pacte toi et moi on est des GENS civilisés maintenant et nous avons établi une démocratie dans ses trois formes l'égalité devant la loi, l'égalité des chances, l'égalité de considération.
- c'était entre toi et moi uniquement GM pas avec d'autres créatures.
- La vie nous oblige maintenant à vivre fraternellement et socialement
- ici chez nous GM je n'attends pas mieux de ces aigris qui viennent de montrer déjà leurs ê.
- Regarde regarde fiston ils montrent déjà leurs tetes.ils sont si malheureux ne vois tu pas?.
- OH ! GM ils ne se ressemblent absolument pas l'un est blanc et l'autre il est tout noir .
- Tu me montrées ton véritable visage fiston
- De ces deux dons du ciel on ne doit accepter que le blanc GM .
- Honte à toi de dire çà,tu es déjà civilisé je crois .
- Regarde CES VOISINS tout autour de toi qui nous entourent ce sont tous des civilisés de la première heure GM ; mais ils ont tous une pancarte sur leur porte .PAS DE NOIR CHEZ NOUS UNIQUEMENT LES BLANCS.
- On fera comme eux GM on garde le blanc et on chasse le noir
- tu es vraiment un véritable raciste fiston j'aurais dû me douter de toi depuis longtemps.
- alors si je suis comme tu le dis pourquoi tu ne souffles pas mot de la honteuse discrimination qui se montre à tes yeux GM envers ces voisins ?
- Fiston il faut me comprendre eux c'est par excellence ce sont les champions de la liberté et de la démocratie et tout le monde est derrière eux pour dire; Silence même si on n' accepte pas ceux qui ont la peau noire.
- Alors GM nous aussi on refoule et on ne dit rien ...
- Pour toi je vais garder en moi ce silence coupable fiston .
- Tu vois bien que c'est bien facile de se montrer et à parler pour rien dans ce monde quand on garde un silence coupable.