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Par zethos

  • LE HARKI

     

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    Avec son regard noir et ses cheveux crépus,
    ses lèvres retroussées et ses dents chevalines,
    de son pas lent et lourd de nos anciennes tribus,
    il traine en son cœur les souffrances maghrébines.

    Pour y faire la guerre le colon est allé chez lui,
    il crut en sa promesse en trahissant les siens,
    de la décoration qu’ 'il porte aujourd’hui
    il rougit la cachant, honteux pour faire semblant de rien.

    Sincèrement il aimait la France mère patrie
    au point de la faire sienne et de verser son sang.
    Il ne pouvait savoir en son âme meurtrie
    qu’il resterait toujours un homme de second rang.

    Ce harki a vieilli, ses enfants ont grandi,
    la honte du vieillard a révolté leurs cœurs ;
    la leçon à retenir c’est de n’être jamais un imbécile apprenti,
    et que le mépris a tendance à endurcir les rancœurs.

    Observation ; la France les avait abandonné malgré qu'ils lui
    avaient fait confiance et l’avaient choisi e et l’avaient servie.



    NB/ la France les a abandonnés

  • Célébration de la fête nationale du 05 Juillet 2015

    AlgerienLe 05 Juillet 2015, le peuple algérien célèbrera comme à  l’accoutumée la fête de l’indépendance et de la jeunesse dans la joie l’unité et l’espoir de voir tous les rêves réalisés et le pays hisse au niveau de grands pays et construire un monde meilleur et pacifique.
    C’est une occasion nouvelle pour la diaspora algérienne en France de renouveler son message d’amour et de lien indéfectible avec son pays d’origine dont elle partage les espoirs et la volonté de consolider l’indépendance nationale d’élargir l’aire de la démocratie des libertés individuelles et collectives pour l’Algérie qui fut un paradis pour le mouvement des libérations à travers le monde ; la diaspora algérienne en France qui a participé à la guerre de libération nationale contribuera avec joie et enthousiasme à l’effort de construction économique et sociale au service de tous les algériens et de toutes les algériennes réalisant ainsi les promesses et les rêves d’un grand peuple pour vivre dans l’honneur et la dignité .
    Notre pays natal est un pays aussi beau que vaste et mérite l’engagement responsable de ses entrepreneurs de ses médecins de ses ingénieurs de ses ouvriers de ses cadres administratifs , la force des idées de ses intellectuels la richesse des programmes et des discours de ses élites politiques ,les mots choisis et la création de ses écrivains ,de ses chanteurs de ses cinéastes et enfin de tous ses artistes , donnent le courage a sa jeunesse dynamique pour affronter avec fierté et abnégation les incertitudes qui pourraient assombrir son avenir dans son pays ou dans les banlieues françaises au grand dame de tous ceux qui voudraient la vilipender la condamner ou la désespérer .
    oui les 38 millions d’algériens rassembles peuvent rallumer le feu de la victoire et du succès dans beaucoup de domaines pour embrasser leurs rêves et leurs espoirs légitimes .un feu collectif
    éclatant d' une lumière pacifique , accueillant, progressiste et conforme aux traditions de paix de solidarité de fierté et de courage de leurs aïeux .
    Cette œuvre doit être collective pour être flamboyante et solide. elle sera nourrie et fortifiée par des citoyens responsables amoureux de leur terre, sans jamais oublier que c’est la force de leurs bras et celle de leur créativité qui leur permettra de gagner "leur pain à la sueur de leur front" de forcer l’estime, l’admiration et le respect entre eux chez eux et partout dans le monde pour mieux se projeter légitimement dans la vie de leurs rêves .
    en ce 5 juillet nous devons renouveler notre engagement de rester fidèle à l’esprit de novembre et de ses glorieux chouhada, aux espoirs de juillet pour construire une Algérie éternellement unie et forte par la solidarité de tous ses enfants, pour une Algérie forte au service de la paix dans le monde et entre les peuples.
    Vive l’Algérie
    Gloire à nos chouhadas.........

  • Les "Harkis" durant et après la guerre de libération

    Harkis chevalLa guerre d’Algérie a été une guerre sanglante et terrible. Les algériens en ont payé le prix fort : en morts, disparus, blessés, torturés et emprisonnés, avec le cortège de souffrances qui s’ensuivait. Mais elle fut surtout une guerre de libération qui a mis fin à un système colonial humiliant et injuste. Ce système colonial, dans le cadre de l’armée française, a toujours recruté des auxiliaires afin de les utiliser dans son entreprise de conquête et de domination. C’est le cas des supplétifs qui furent recrutés un an plus tard après les évènements sanglants du nord constantinois durant l’été 1955. Ils n’avaient aucune formation militaire mais avec leurs armes ils étaient chargés de "maintenir l’ordre». Ce recrutement de "harkis" s’accélère pour devenir véritablement intensif au cours de l’année 1958 et se poursuit jusqu’ au début de 1962. Il existe 5 catégories d’auxiliaires :

    • 1/ des auxiliaires de police organisés en groupes mobiles de police rurale GMPR puis en groupes mobiles de sécurité GMS.
    • 2/ des mokhaznis destinés aux sections administratives spécialisés SAS.
    • 3/ des harkis regroupés en harkas
    • 4/ des gardes villageoises organisées en groupes autodéfense Gad.
    • 5/ et enfin des "gardiens" (Assas).

    La caractéristique essentielle de tous les supplétifs et qui jouera un rôle déterminant dans leur sort en 1962 est l’aspect local de leur recrutement c’est à dire qu’ils sont affectés dans leur propre village ou en tout cas dans un rayon de 20 kms maximum autour de leur lieu d’habitation. Ils porteront donc l’uniforme français et leurs actions seront connues observées et largement commentées par des gens qui les connaissent et qui leur demanderont éventuellement des comptes en 1962. Lorsque les français partiront le sujet des conditions d’enrôlement des "harkis" ainsi que les motivations qui les ont poussés à "travailler" pour l’armée française seront au cœur des questions que leur poseront leurs compatriotes c’est à dire les maquisards descendus des maquis, soldats des frontières ou population civile. Ces éléments seront donc déterminants pour leur destin. La réponse que chacun pourra fournir à la question: "pourquoi tu es entré chez les français ?" décidera dans bien des cas de la vie ou de la mort de la personne interrogée. S’ils sont considérés et instrumentalisés comme "grands patriotes" et même "héros" par une certaine partie de français ils sont par contre, hais en Algérie et sont considérés comme des "traitres"(khabith en arabe). Que s’est-il passe pour ces 450.000 hommes et leurs familles au moment où les autorités françaises ont quitté l’Algérie ? Jusqu’à l’indépendance un grand flou règnera sur les intentions réelles du gouvernement français concernant la future nationalité des supplétifs. Dans les faits tous les "harkis" restés en Algérie ont cessé d’être français et ont perdu donc leur droit à une protection diplomatique française suite à une ordonnance du 21 juillet 1962 signée du général de gaulle et de six de ses ministres contrairement aux "français de statut civil de droit commun"(les européens et les juifs). L’attitude des algériens est différente et l’idée que tous auraient été "massacrés" a tellement été rabâchée depuis un demi-siècle qu’un vrai effort de l’esprit devient nécessaire pour tenter d’approcher sereinement la réalité historique. Il y a deux questions fondamentales / -----quelle a été l’attitude du "harki" pendant la guerre de libération? De façon générale un "harki" qui se sera illustre par son engagement à pourchasser voire à torturer les moudjahidine ou le peuple ne sera pas traité de la même façon que celui qui les renseignait secrètement ou celui qui a déserté au moment du cessez le feu en offrant son treillis et son arme aux maquisards de l’ALN. ----cette attitude était-elle connue par les habitants de son village ou de sa région d’origine ?ainsi les supplétifs affectés à proximité de leurs villages ont dû supporter des représailles bien plus violentes que les appelés ou les engagés ; aujourd’hui un demi-siècle après la fin de l’occupation française en Algérie ces hommes leurs épouses et leurs enfants apparaissent comme les ultimes victimes d’un passé colonial dont les plaies ne sont toujours pas cicatrisées en France. Dans l’Algérie d’aujourd’hui le harki représente la figure incarnée du sentiment de culpabilité diffus et pèse souvent inconsciemment sur les consciences d’un grand nombre de familles algériennes; un sentiment qui continuera à se transmettre de générations en générations alimentant les souffrances de tous, tant que ne sera pas reconnue la réalité de l’histoire des "harkis".

  • Les massacres du 8 Mai 45 : pour que nul n'oublie

    Le 8 Mai 45 représente pour moi une date tragique qui nous rappelle à tous, les crimes odieux commis par la France coloniale à Guelma, Sétif et Kheratta, dans
    le massacre de 45.000 Algériens qui manifestaient pacifiquement revendiquant l'indépendance de L'Algérie. Cette commémoration du 70 ème anniversaire nous montre aujourd'hui que le négationnisme colonial existe toujours car il est regrettable qu'il y ait actuellement à travers plus de 60 villes de France l'implantation de stèles et de plaques de rue à la gloire des partisans de L'O.A.S.
    Le vote il y a quelques années auparavant de la loi 2005 et de son amendement d'alors sur l enseignement de la vision positive du colonialisme .....
    Le discours de Toulon Dakar et de Grenoble sur l'identité nationale ou l'homme Africain....
    La proposition de mettre les cendres du Criminel Marcel Bigeard aux invalides.

    Tous ceux ont des relents de nostalgie coloniale et ce retour en force de l'idéologie coloniale est l'un des symptômes de la crise politique et sociale de la France. Cette idéologie coloniale qui évolue avec la crise économique de la France réunit une coalition hétéroclite d'une fraction de la population rapatriée, de descendants des partisans de L'Algérie Française et d'une partie de la droite française et surtout le FN qui cherchent des boucs émissaires dans les populations issues de l'immigration. En conséquence la stigmatisation aujour'hui de l'immigré, du musulman transformé en islamo-térroriste bat son plein aujour'hui dans le paysage politique et médiatique français que nous contestons énergiquement car elle favorise la réhabilitation rampante de l'idée coloniale .........Nous ne baisserons pas les bras devant les anciens de l'OAS et leurs clones.
    Dans ce cadre il est urgent de faire un travail d'éducation populaire à l'anticolonialisme qui est un élément important pour la construction d'un mouvement anti-colonial en France aujour'hui.

    mourad z.