Images                    

Par L.Houria

  • Un beau voyage

    X4q5u8 35920d2 1

     Il m'est éternellement impossible de penser au mont du Guergour, de décrire son site si surprenant par sa féerique harmonie, de côtoyer sa chaleureuse et conviviale population sans un sentiment intense de bonheur.

    Le bonheur d'appartenir à cette terre si attachante et qui recèle en elle tant d'histoires ancestrales, d'évènements glorieux et de traditions fidèles. Dans les regards des femmes et des hommes, dans leur façon de raconter leur paisible vie, leurs espoirs, se dissimule une contagieuse fierté. Pour nous qui prenons rendez-vous chaque été avec ce *beau pays*, tout reste à découvrir. Sur la longue route qui nous y conduit, le paysage se transforme au fur et à mesure, découvrant une magnifique région, aride et rocailleuse par ses monts, verte et fleurie dans ses vallées. L'impression d'un long serpentin qui se déroule et nous entraine vers les sommets sans cesse élevés, est étourdissante. En arrivant enfin, le regard reste subjugué par le plus parfait équilibre de ce décor naturel, tel un dessin inspiré d'un livre de contes. Les montagnes éternelles ont la forme et la beauté impressionnante des volcans, recouvertes ou ceinturées d'arbres qui les embellissent, elles dominent et protègent le village.
    Les multiples chemins de traverse facilitent leur escalade et conduisent vers les maisons difficile d'accès par la route. Ils font aussi la joie des gamins qui les grimpent à tour de jambes, rivalisant de vitesse.

    En aval, on découvre l'Oued au long cours qui traverse le village. Offrant certainement son plus grand charme à ce beau village, il provoque la curiosité des touristes. La source qui ne tarit pas, la verdure, les algues, les nénuphars, les multiples et jolis arbres l'ornent et le parent comme s'il devait prouver qu'il est le plus beau. A l'abri des regards coquins, de souriantes jeunes filles s'y déploient. Régulièrement, la lessive est le prétexte à des rencontres et de gais bavardages prévus pour durer jusqu'au moment où le linge est sec et bien plié. Patiemment installés le long des berges de l'Oued, les pêcheurs à la ligne y passent des journées agréables et quand bien même ils rentreraient bredouilles, la promenade restera mémorable.
    Pour ne rien gâcher de ce beau tableau, le pont qui le surplombe apporte une dernière et jolie touche et quand on le traverse, le vertige nous envahit tant il parait flotter sur les eaux.

    C'est à contre coeur que nous arrêtons notre récit, en promettant d'y revenir, avec notre attention pour d'autres voyages.