L3id Sghir, regards d’enfant/ Par Meskellil
A quelques jours de L3id Sghir, l’effervescence commençait à se faire sentir, remplaçant petit-à-petit l’indolence et l’apathie des dernières semaines. Une animation joyeuse remplissait les journées et les soirées occupées aux préparatifs de L3id Sghir. J’aimais ces derniers jours de ramadhan augure de bonheurs multiples pour nous autres enfants : nouveaux vêtements, nouvelles chaussures, sac à main, et des sous, parfois beaucoup de sous le jour de L3id pour acheter des friandises.
Lla Atiqa, ma mère décida de confectionner plusieurs sortes de gâteaux pour fêter l’arrivée de L3id Sghir : maqrout, tcherek, mchehda, samsa, et bien sûr des ka3ks pour les enfants. Nous étions friands de ces couronnes gourmandes que nous émiettions dans le café au lait pour les déguster une fois les morceaux ramollis. Délicieux ! Mon père et mon frère se chargèrent des courses la veille, ma mère de faire les gâteaux le lendemain dès le petit jour, secondée par ma grande soeur, Radhia et moi réveillées aussi, restâmes à disposition des besoins de l’une ou de l’autre. Après avoir préparé la pâte dans une djefna, ma mère la découpa en quatre quarts qu’elle disposa sur la meïda. Ses gestes rapides, habiles, et précis étaient façonnés par sa longue pratique. Elle y répartit une pâte d’amande qui dégagea un agréable parfum de cannelle et de fleur d’oranger, couvrit ce cercle de quatre autre quarts de pâte et entreprit de « recoller » les différents morceaux entre eux. Puis, elle commença à taper avec le plat de sa main ce grand cercle et nous permit, à notre grande joie, d’en faire autant. Cela nous amusa beaucoup de « corriger » cette pâte. Nos mains claquaient contre la pâte comme un fouet ! Nous n’y allâmes pas de main morte, et nos paumes nous cuisirent. Il fallait aplanir un peu le gros cercle, pour en harmoniser l’épaisseur avant d’y découper des losanges réguliers, les maqrouts. Elle nous confia les parts des coins qui ne formaient pas de losanges pour en peaufiner les finitions avant de les disposer dans les plateaux.
Lorsqu’elle s’attaqua aux tchereks et ka3k, elle nous donna un peu de la pâte du tcherek et du ke3k pour confectionner quelques gâteaux auxquels nous donnâmes des formes plus fantaisistes. Une fois les gâteaux disposés dans de grands plateaux, nous fûmes chargées de les emmener chez le kouwache El Qarbossi pour les faire cuire. Une vraie corvée ! Nous n’aimions pas du tout cet aspect de l’avant L3id Sghir. C’était une charge importante dans tous les sens du terme ! Nous devions emmener les plateaux lourds et peu pratiques à porter chez le boulanger, nous étions « responsables » de la cuisson des gâteaux qui devaient rester tendres et revêtir une couleur très précise. Nous devions de surcroit veiller à ne pas nous faire subtiliser nos plateaux qui ressemblaient à tant d’autres, une fois les gâteaux cuits. La rue d’El Qarbossi était saturée d’arômes gourmands de gâteaux, et de pain ! Quant à lkoucha et ses alentours immédiats, c’était une vraie fourmilière entre ceux qui y entraient, ceux qui en sortaient, ceux qui en gênaient le passage, ceux qui restaient là à ne rien faire. Une vraie cohue ! La surveillance allait être difficile. Nous nous postâmes, comme beaucoup d’autres, à un endroit qui nous parut stratégique l’esprit attentif, le regard vigilant, et habitées par la hantise de perdre un de nos plateaux. Nous n’aimions vraiment pas cela.
Tout se passa à peu près bien pour les gâteaux, et à peu près bien pour nous aussi ! Ce fut très compliqué de porter les plateaux jusqu’à la boulangerie. Ma sœur râlait parce qu’elle prétendit que tout le poids du plateau penchait de son côté, ensuite ce fut moi qui voulus changer de côté parce que mes bras me tiraient douloureusement. Par la suite, fatiguées toutes les deux, nous essayâmes différentes manières de les porter, en longueur, puis en largeur, ce qui ne soulagea en rien nos bras ankylosés et douloureux. Au premier trajet, nous essayâmes même de poser le plateau sur nos têtes, une à chaque extrémité. Nous n’insistâmes pas ! Nous fîmes ainsi plusieurs allers et retours pour les nombreux plateaux que ma mère avait préparés. El Qarbossi était un peu éloigné de notre maison ! Fatiguées, irritées et même énervées, en particulier contre notre frère qui disparut comme par enchantement, notre enthousiasme et notre vaillance se craquelèrent puis finirent par s’évanouir complètement au bout du troisième trajet. Nous étions contentes lorsque notre frère vint faire un tour à la maison. Il prit le relais pour les deux plateaux qui restaient ! Comme il était grand et robuste, il mit un plateau sur sa tête, et un contre sa hanche, et partit « léger ». Un peu plus et il aurait siffloté ! Cela ne dura pas longtemps. A son retour, il était aussi énervé que nous !
Pour les samsa et mchehda, c’étaient des fritures. Ma grande sœur s’en chargea. Je la soupçonnais de ne pas aimer cela du tout, surtout que la mchehda nécessitait d’être cuite à l’unité. Une véritable corvée ! Le jour où elle découvrit une nouvelle façon de procéder, elle était ravie ma sœur, et je la comprenais bien ! Traditionnellement, il fallait couper des bandes de pâte très fines d’environ cinquante centimètres de long, et les faire dorer à la poêle par segment à plier au fur et à mesure de sa cuisson. C’était compliqué et barbant au possible ! Puis il y eut cette innovation qui consistait à faire frire la mchehda dans un petit récipient métallique de forme cylindrique. Il fallait découper non plus des bandes mais des ronds, les tenir délicatement par les bouts, et les « poser » rapidement dans le récipient d’huile bouillante qui le saisissait pour lui donner la forme d’une rose. C’était Joli en plus d’être rapide. De ce jour, on ne vit plus aucune mchehda en plis ! Pour en revenir aux gâteaux du four, les maqrots avaient très légèrement dépassé la cuisson. Ma mère très mécontente « tadharbih lilhite i3awed iwelli » (Tu le lances contre le mur, il te revient tel un boomerang, intact), se tourna vers nous et nous reprocha de ne pas avoir assez insisté auprès d’El Qarbossi sur la cuisson. Elle savait bien au fond, que nous n’y étions pour rien, mais elle était trop contrariée. Radhia et moi ne protestâmes pas préférant laisser passer sa déception. Entre nous, les maqrots étaient à peine croquants, et une petite immersion dans la cherbete avait tout arrangé, "sauf que la couleur miel très clair faisait toujours défaut".
A la mosquée de Sid Ahmed Benyoucef, les chants religieux étaient entonnés dès l’aube suivant la fin du ramadhan. L’air se remplissait de ces magnifiques voix qui « chantaient » des louanges à Allah dans une belle harmonie et avec beaucoup de ferveur. J’en avais la chair de poule ! J’insistais toujours auprès de ma mère pour qu’elle me réveillât tôt. Je ne voulais les manquer pour rien au monde. Cela faisait partie intégrante de L3id et de son atmosphère très spéciale. On pouvait entendre ces louanges de très loin, tantôt proches tantôt lointaines au gré de la direction que prenait le vent. On pouvait les entendre aux quatre coins de Miliana et de ses environs proches par moments. Le jour de L3id, Miliana était très matinale, et baignait dès le petit matin dans la joie, la bonne humeur, la fraternité, et la solidarité. Il y régnait comme un sentiment profond de paix et de sérénité. Le sentiment partagé par tous de s’être purifiés, d’avoir accompli dans la grâce et surtout l’humilité un des préceptes de l’Islam, le ramadhan. C’était aussi un jour de ghofrane (pardon), et qui effaçait toutes les rancœurs et ressentiments de son cœur, et qui faisait le premier pas pour aller vers l’autre, le cœur ouvert et sincère était béni de Dieu. Mon père alla souhaiter un heureux 3id au voisin, et ma mère en fit autant avec notre voisine sa femme, alors qu’elles n’étaient brouillées, elles. Je pensai, de mon côté, aller me réconcilier avec Nacéra, la fille de Mama Zakia que je boudais depuis quelques jours parce qu’elle m’avait perdu ma pelote la dernière fois qu’on avait joué ensemble. Je trouvai difficile de faire le premier pas, alors que c’était elle qui était en faute !
Radhia et moi étions tout excitées à la perspective de mettre nos nouveaux vêtements. C’étaient des ensembles jupes plissées et vestes très jolis. Mon père nous emmena quelques jours avant L3id chez Touahri, le magasin de prêt-à-porter pour les choisir. Les ensembles étaient identiques, et seule la couleur dominante différait. La mienne était d’un beau vert bouteille, tandis que celle de ma sœur d’un bleu roi éclatant. Nous achetâmes également des petits sacs noirs à bandoulière, et ensuite des chaussures chez Bata. J’avais enfin les chaussures tant convoitées, coquettes, mais pas très confortables. Elles n’étaient pas du tout du goût de mon père, mais il avait cédé à ma grande joie. Ma sœur, plus indifférente, fit un choix suggéré par mon père qui se souciait d’abord de la qualité, du confort et de la solidité des chaussures plutôt que de leur esthétique. Les chaussures de ma sœur durèrent en effet plus longtemps ! Nous voilà équipées des pieds à la tête et prêtes à parader le jour de L3id !
Habillées, et coiffées, il ne nous resta plus que les chaussures à mettre pour accompagner Yema au cimetière. Nous prîmes soin de mordre nos chaussures, surtout au niveau des chevilles à l’arrière, là où le frottement contre la peau fine était le plus important. Tout en mordant nos chaussures, nous récitâmes trois fois la formule magique « 3adhitek qbel ma t3adhni » qui allait protéger nos pieds contre leurs morsures. L’animation dans la ville était grande, et le chemin menant au cimetière constellé de taches blanches, les femmes en hayeks, allant dans la même direction que nous. Nous emportâmes du pain fait maison coupé en morceaux et des figues sèches pour les offrir aux personnes démunies qui se trouvaient sur notre chemin en échange de branches de Rihane que nous déposâmes sur les tombes de nos proches une fois arrivées. Nous fîmes réciter des versets du Coran par des Tolbas en 3bayates et 3mamates, toujours présents dans le cimetière le jour de L3id. Ma mère les remercia et leur offrit quelques pièces selon l’usage. Mon père avait déjà donné la zakat (don d’argent) -une somme pour chacun des membres de la famille- à la mosquée de Sid Ahmed Benyoucef. Cet argent était redistribué aux familles démunies.
Au retour du cimetière, j’avais mal aux pieds. L’efficacité de la formule magique n’avait manifestement pas bien fonctionné. Je m’en voulus de ne pas y avoir mis plus de cœur en prononçant la formule magique ! Ma mère me mit du sparadrap à défaut de me convaincre de remettre mes vieilles chaussures. Elle nous remit quelques pièces que mon père avait laissées pour nous avant de sortir, et prépara plusieurs assiettes garnies des gâteaux confectionnés, à offrir aux voisins de quartier et à l’ensemble de la famille. Nous étions chargées de le faire. Très intéressées, nous accédâmes à sa demande sans délai ! Nous recevions toujours de l’argent dans chaque maison visitée. C’était la tradition d’offrir aux enfants de l’argent et de les laisser le dépenser comme bon leur semblait. Il était cependant arrivé que l’on nous donnât des gâteaux. Quel dépit alors ! Nous nous en débarrassions aussitôt sorties de ces maisons radines. A la fin de la tournée des maisons, Radhia et moi fîmes nos comptes, les refîmes encore et encore, remplies d’aise d’avoir autant d’argent, ce qui signifiait autant de friandises même les plus chères ! Nous eûmes beaucoup de plaisir à faire bouger nos sacs portés en bandoulière en nous balançant d’un côté et de l’autre pour faire tinter nos sous. Nous étions heureuses.
Après le couscous traditionnel du déjeuner, nous jouâmes un peu dehors, puis prîmes le chemin des magasins de bonbons. De seffah ou de Sadek Serdoune, nous préférions Sadek Serdoune. Le magasin de Seffah était tout petit, ses bonbons étaient bons aussi, mais moins variés. Sadek Serdoune avait un caractère revêche, mais son magasin gourmand était généreusement garni. Une fois dans le magasin, nous prîmes notre temps. Cette fois, nous avions beaucoup d’argent et pouvions nous payer presque toutes les sortes de bonbons contrairement aux jours ordinaires, où nous n’avions pas même un douro, mais juste un, deux, voire trois fracs (francs) seulement ! Il fallait faire le bon choix et c’était si difficile de se décider ! Sadek Serdoune finissait invariablement par perdre patience, et par nous pousser à un choix contraint. Il ne fallait pas trainer ni hésiter chez lui quand on n’avait pas beaucoup de sous. Ce que nous préférions chez Sadek Serdoune, c’étaient les pommes d’amour, toutes rondes, toutes belles, toutes rouges ! Il était de toute façon le seul à en faire ! Il y avait aussi des chewing gum « gagnants » qui donnaient droit à un autre chewing gum gratuit, et si ce chewing gum était aussi gagnant, nous avions à nouveau un chewing gum gratuit, ce qui plaisait moyennement à Sadek Serdoune qui se renfrognait davantage ! Le coucoumani était vendu dans des sortes de micro fioles en verre, un vrai délice ! Le 3arg Essousse, que nous laissions macérer dans une petite bouteille d’eau après l’avoir mâchouillé, pour en faire une boisson anisée que nous trouvions succulente ! Le chocolat sous forme de pièces enveloppées de papier doré brillant, un vrai trésor de pirates ! Du réglisse, du sucre d’orge…, enfin tout un assortiment de bonbons dont nous ne nous privions pas. Cette fois-là nous ne dérogeâmes pas à la règle, et après s’être goinfrées de bonbons, la langue pâteuse, nous étions assoiffées. Tout naturellement, Cha3chou3 s’imposa à nous. Il vendait des glaçons à base de gazouz selecto, orange ou citron qu’il entourait d’un papier d’emballage épais grisâtre absorbant, avant de nous les remettre. Cela isolait un peu les doigts du froid. Nous suçâmes consciencieusement nos savoureux et rafraichissants glaçons.
Notre après-midi bien rempli tirait à sa fin. Après une belle promenade au jardin public, nous nous dirigeâmes vers la maison. Il nous restait encore une bonne réserve d’argent et de friandises dans nos sacs. A la maison, Radhia et moi comptâmes à nouveau nos sous. Je pris un chewing gum et en offris un à ma sœur. Ma mère qui nous vit les engloutir nous recommanda de les jeter au coucher du soleil si nous ne voulions pas mâcher des « 3dham el mouta ». Nous ne nous le fîmes pas répéter deux fois. Avant même que le soleil ne se couche complètement, nos chewing gum avaient déjà disparu dans la poubelle ! Ce n’était pas dramatique, une autre journée pleine de rêves doux et sucrés nous attendait le lendemain…
Un petit lien très connu pour souhaiter à toutes et à tous 3id mabrouk wa la3qoba lkol 3am, nchallah
Commentaires (17)
Comme tous les hommes papa adorait le makrout ..Comme vous les amis j'en suis sûre, il en raffolait.
Contrairement à certaines de mes copines, cousines et même mes soeurs, je suis restée dans le classique je trouve que les gâteaux au chocolat et les gâteaux inventés je ne sais comment sont plutôt pour les anniv.. Non ..Moi je préfère le bon makrout cuit au four ou frit, les belles cornes de gazelles bien blanches, la douce ghribya (mama aimait ça) avec sur la tête une pincée de cannelle et les gâteaux secs pas trop secs d'ailleurs: la tronyia en coeur, carrée etc. badigeonnée d'oeuf saupoudrée de sucre semoule, ce gâteau là m'a fait apprendre à boire le café, c'est si bon trempé dans le café non?
Saha Aidkoum et a l'Année prochaine inchallah
Meskellil, Keryma, Zouaoui, Bouabdellah, Noria, Benyoucef et tout les autres
On continue le survol de miliana au ras des paquerettes,
j'étais souvent de corvée de "Sniwa" que je devais colporter jusqu'a "Baba Khlil" et surtout pointer environ 40min en 2 ou 3 fois plus tard sinon ElMakrout était "brulé" et la correction était alors de mise... l'horreur ils étaient encore secs donc inBouffables!
Tiens la formule n'a pas pris sur la chaussure...bizarre!
texte d'une super qualité documentaire sur ce miliana paralléle, ce Miliana de coeur qui n'apparaitra dans aucune biographie et qui ferais sourire tout historien "Serieux" comme "la rose" du petit prince fit sourire le géographe...
toute une microéconomie partie en fumée ...
Meskellil "FrianDeuse" imprévue entre Sadek Serdoune et 3ammi Seffah!!! merci pour la douceur, une création: entre 3ergEssousse, Halwet Smide et makrout m3assel ... et puiiis allez je laisse la sniwa cramer...
Si ces voyages à travers l'enfance appellent à leur tour d'autres voyages et d'autres ballades dans la multitude de souvenirs enfouis en chacun d'entre nous, alors ça me fait très plaisir, merci beaucoup Mourad. Les souvenirs parfumés au printemps que vous décrivez m'évoquent aussi d'autres images belles, légères, agréables... A nouveau Saha 3idek et la3qoba lkol 3am nchallah
TU AS PRIS L HABITUDE DE NOUS FAIRE VOYAGER A TRAVERS CE PAYS QUE NOUS AVONS TOUS CONNU UN JOUR QUI EST CELUI DE L ENFANCE AVEC SES BELLES BALADES DROLES , NOSTALGIQUES ET DOUCES-AMERES ....
MOI J AIME LES PETITS-ENFANTS TOUT COMME J AIME LES OISEAUX LES FLEURS L AIR LIMPIDE ET FRAIS DES BELLES MATINEES DE PRINTEMPS D 'AUTREFOIS AVEC LES FETES DE L AID ....
MERCI MESKELLIL POUR CES BALADES AU PAYS DE L ENFANCE
mourad
3idek bessaha wal hna, beslamtek wa slamet emmimtek wa bniyatek et bien sûr ton chat!
Je t'embrasse aussi
SAHA 3IDKOUM A TOUTES & A TOUS,
A3ADAHOU ALLAHOU 3ALEYNA BE EL KHEIRI WAL YOUMNI WAL BARAKATE
AVEC MON AMITIE ACCOMPAGNEE DE LA BISE DE L'AÏD
Kéryma,
Avant j’avais des principes maintenant j’ai des enfants…… et j’ai appris que la femme n’est pas tout, mais tout repose sur elle.
Et avoir des petits-enfants ne signifie pas forcément qu'on est vieux. Mais ça veut dire qu'on est marié à une grand-mère.
Khalti Kéryma, dépêche toi de vivre mon amie.
Bonjour à tous,
Tendres, innocentes pleines de fraicheur et de douceur que ces petites tranches de vie, qui deviennent aussi parfois des lieux ressources bien agréables.
Alors les garçons étaient plutôt sandwichs merguez/Selecto que bonbons/glaçons? Lol! Les fêtes de L3id étaient, il est vrai, des journées où les enfants étaient rois. Les adultes s'éclipsaient complètement tout en gardant un œil discret en cas de besoin.
Merci M. Mohamed d'être passé avec vos propres souvenirs de cette bienheureuse et insouciante époque, je suis contente que ce texte en ait été le prétexte. 3idek mabrouk ainsi qu'à tous.
Keryma - Meskellil, j'ai bien ri.
Je vous attends chez moi.
Meskellil, Ka3k diali...LOL
Bonne fête à vous toutes et tous.
Bises
Je t'embrasse Noria et saha shorek et siamek ainsi qu'à tous