Images                    

L3id Sghir, regards d’enfant/ Par Meskellil

À quelques jours de L3id Sghir, l’effervescence commençait à se faire sentir, remplaçant petit-à-petit l’indolence et l’apathie des dernières semaines. Une animation joyeuse remplissait les journées et les soirées occupées aux préparatifs de L3id Sghir. J’aimais ces derniers jours de ramadhan augure de bonheurs multiples pour nous autres enfants : nouveaux vêtements, nouvelles chaussures, sac à main, et des sous, parfois beaucoup de sous le jour de L3id pour acheter des friandises.

  Lla Atiqa, ma mère décida de confectionner plusieurs sortes de gâteaux pour fêter l’arrivée de L3id Sghir : maqrout, tcherek, mchehda, samsa, et bien sûr des ka3ks pour les enfants. Nous étions friands de ces couronnes gourmandes que nous émiettions dans le café au lait pour les déguster une fois les morceaux ramollis. L'AïdDélicieux ! Mon père et mon frère se chargèrent des courses la veille, ma mère de faire les gâteaux le lendemain dès le petit jour, secondée par ma grande soeur, Radhia et moi réveillées aussi, restâmes à disposition des besoins de l’une ou de l’autre. Après avoir préparé la pâte dans une djefna, ma mère la découpa en quatre quarts qu’elle disposa sur la meïda. Ses gestes rapides, habiles, et précis étaient façonnés par sa longue pratique. Elle y répartit une pâte d’amande qui dégagea un agréable parfum de cannelle et de fleur d’oranger, couvrit ce cercle de quatre autre quarts de pâte et entreprit de « recoller » les différents morceaux entre eux. Puis, elle commença à taper avec le plat de sa main ce grand cercle et nous permit, à notre grande joie, d’en faire autant. Cela nous amusa beaucoup de « corriger » cette pâte. Nos mains claquaient contre la pâte comme un fouet ! Nous n’y allâmes pas de main morte, et nos paumes nous cuisirent. Il fallait aplanir un peu le gros cercle, pour en harmoniser l’épaisseur avant d’y découper des losanges réguliers, les maqrouts. Elle nous confia les parts des coins qui ne formaient pas de losanges pour en peaufiner les finitions avant de les disposer dans les plateaux.

 Lorsqu’elle s’attaqua aux tchereks et ka3k, elle nous donna un peu de la pâte du tcherek et du ke3k pour confectionner quelques gâteaux auxquels nous donnâmes des formes plus fantaisistes. Une fois les gâteaux disposés dans de grands plateaux, nous fûmes chargées de les emmener chez le kouwache El Qarbossi pour les faire cuire. Une vraie corvée ! Nous n’aimions pas du tout cet aspect de l’avant L3id Sghir. C’était une charge importante dans tous les sens du terme ! Nous devions emmener les plateaux lourds et peu pratiques à porter chez le boulanger, nous étions « responsables » de la cuisson des gâteaux qui devaient rester tendres et revêtir une couleur très précise. Nous devions de surcroit veiller à ne pas nous faire subtiliser nos plateaux qui ressemblaient à tant d’autres, une fois les gâteaux cuits. La rue d’El Qarbossi était saturée d’arômes gourmands de gâteaux, et de pain ! Quant à lkoucha et ses alentours immédiats, c’était une vraie fourmilière entre ceux qui y entraient, ceux qui en sortaient, ceux qui en gênaient le passage, ceux qui restaient là à ne rien faire. Une vraie cohue ! La surveillance allait être difficile. Nous nous postâmes, comme beaucoup d’autres, à un endroit qui nous parut stratégique l’esprit attentif, le regard vigilant, et habitées par la hantise de perdre un de nos plateaux. Nous n’aimions vraiment pas cela.

  Tout se passa à peu près bien pour les gâteaux, et à peu près bien pour nous aussi ! Ce fut très compliqué de porter les plateaux jusqu’à la boulangerie. Ma sœur râlait parce qu’elle prétendit que tout le poids du plateau penchait de son côté, ensuite ce fut moi qui voulus changer de côté parce que mes bras me tiraient douloureusement. Par la suite, fatiguées toutes les deux, nous essayâmes différentes manières de les porter, en longueur, puis en largeur, ce qui ne soulagea en rien nos bras ankylosés et douloureux. Au premier trajet, nous essayâmes même de poser le plateau sur nos têtes, une à chaque extrémité. Nous n’insistâmes pas ! Nous fîmes ainsi plusieurs allers et retours pour les nombreux plateaux que ma mère avait préparés. El Qarbossi était un peu éloigné de notre maison ! Fatiguées, irritées et même énervées, en particulier contre notre frère qui disparut comme par enchantement, notre enthousiasme et notre vaillance se craquelèrent puis finirent par s’évanouir complètement au bout du troisième trajet. Nous étions contentes lorsque notre frère vint faire un tour à la maison. Il prit le relais pour les deux plateaux qui restaient ! Comme il était grand et robuste, il mit un plateau sur sa tête, et un contre sa hanche, et partit « léger ». Un peu plus et il aurait siffloté ! Cela ne dura pas longtemps. A son retour, il était aussi énervé que nous !

Pour les samsa et mchehda, c’étaient des fritures. Ma grande sœur s’en chargea. Je la soupçonnais de ne pas aimer cela du tout, surtout que la mchehda nécessitait d’être cuite à l’unité. Une véritable corvée ! Le jour où elle découvrit une nouvelle façon de procéder, elle était ravie ma sœur, et je la comprenais bien ! Traditionnellement, il fallait couper des bandes de pâte très fines d’environ cinquante centimètres de long, et les faire dorer à la poêle par segment à plier au fur et à mesure de sa cuisson. C’était compliqué et barbant au possible ! Puis il y eut cette innovation qui consistait à faire frire la mchehda dans un petit récipient métallique de forme cylindrique. Il fallait découper non plus des bandes mais des ronds, les tenir délicatement par les bouts, et les « poser » rapidement dans le récipient d’huile bouillante qui le saisissait pour lui donner la forme d’une rose. C’était Joli en plus d’être rapide. De ce jour, on ne vit plus aucune mchehda en plis ! Pour en revenir aux gâteaux du four, les maqrots avaient très légèrement dépassé la cuisson. Ma mère très mécontente « tadharbih lilhite i3awed iwelli » (Tu le lances contre le mur, il te revient tel un boomerang, intact), se tourna vers nous et nous reprocha de ne pas avoir assez insisté auprès d’El Qarbossi sur la cuisson. Elle savait bien au fond, que nous n’y étions pour rien, mais elle était trop contrariée. Radhia et moi ne protestâmes pas préférant laisser passer sa déception. Entre nous, les maqrots étaient à peine croquants, et une petite immersion dans la cherbete avait tout arrangé, "sauf que la couleur miel très clair faisait toujours défaut".

A la mosquée de Sid Ahmed Benyoucef, les chants religieux étaient entonnés dès l’aube suivant la fin du ramadhan. L’air se remplissait de ces magnifiques voix qui « chantaient » des louanges à Allah dans une belle harmonie et avec beaucoup de ferveur. J’en avais la chair de poule ! J’insistais toujours auprès de ma mère pour qu’elle me réveillât tôt. Je ne voulais les manquer pour rien au monde. Cela faisait partie intégrante de L3id et de son atmosphère très spéciale. On pouvait entendre ces louanges de très loin, tantôt proches tantôt lointaines au gré de la direction que prenait le vent. On pouvait les entendre aux quatre coins de Miliana et de ses environs proches par moments. Le jour de L3id, Miliana était très matinale, et baignait dès le petit matin dans la joie, la bonne humeur, la fraternité, et la solidarité. Il y régnait comme un sentiment profond de paix et de sérénité. Le sentiment partagé par tous de s’être purifiés, d’avoir accompli dans la grâce et surtout l’humilité un des préceptes de l’Islam, le ramadhan. C’était aussi un jour de ghofrane (pardon), et qui effaçait toutes les rancœurs et ressentiments de son cœur, et qui faisait le premier pas pour aller vers l’autre, le cœur ouvert et sincère était béni de Dieu. Mon père alla souhaiter un heureux 3id au voisin, et ma mère en fit autant avec notre voisine sa femme, alors qu’elles n’étaient brouillées, elles. Je pensai, de mon côté, aller me réconcilier avec Nacéra, la fille de Mama Zakia que je boudais depuis quelques jours parce qu’elle m’avait perdu ma pelote la dernière fois qu’on avait joué ensemble. Je trouvai difficile de faire le premier pas, alors que c’était elle qui était en faute !


L'AïdRadhia et moi étions tout excitées à la perspective de mettre nos nouveaux vêtements. C’étaient des ensembles jupes plissées et vestes très jolis. Mon père nous emmena quelques jours avant L3id chez Touahri, le magasin de prêt-à-porter pour les choisir. Les ensembles étaient identiques, et seule la couleur dominante différait. La mienne était d’un beau vert bouteille, tandis que celle de ma sœur d’un bleu roi éclatant. Nous achetâmes également des petits sacs noirs à bandoulière, et ensuite des chaussures chez Bata. J’avais enfin les chaussures tant convoitées, coquettes, mais pas très confortables. Elles n’étaient pas du tout du goût de mon père, mais il avait cédé à ma grande joie. Ma sœur, plus indifférente, fit un choix suggéré par mon père qui se souciait d’abord de la qualité, du confort et de la solidité des chaussures plutôt que de leur esthétique. Les chaussures de ma sœur durèrent en effet plus longtemps ! Nous voilà équipées des pieds à la tête et prêtes à parader le jour de L3id !

Habillées, et coiffées, il ne nous resta plus que les chaussures à mettre pour accompagner Yema au cimetière. Nous prîmes soin de mordre nos chaussures, surtout au niveau des chevilles à l’arrière, là où le frottement contre la peau fine était le plus important. Tout en mordant nos chaussures, nous récitâmes trois fois la formule magique « 3adhitek qbel ma t3adhni » qui allait protéger nos pieds contre leurs morsures. L’animation dans la ville était grande, et le chemin menant au cimetière constellé de taches blanches, les femmes en hayeks, allant dans la même direction que nous. Nous emportâmes du pain fait maison coupé en morceaux et des figues sèches pour les offrir aux personnes démunies qui se trouvaient sur notre chemin en échange de branches de Rihane que nous déposâmes sur les tombes de nos proches une fois arrivées. Nous fîmes réciter des versets du Coran par des Tolbas en 3bayates et 3mamates, toujours présents dans le cimetière le jour de L3id. Ma mère les remercia et leur offrit quelques pièces selon l’usage. Mon père avait déjà donné la zakat (don d’argent) -une somme pour chacun des membres de la famille- à la mosquée de Sid Ahmed Benyoucef. Cet argent était redistribué aux familles démunies.

   Au retour du cimetière, j’avais mal aux pieds. L’efficacité de la formule magique n’avait manifestement pas bien fonctionné. Je m’en voulus de ne pas y avoir mis plus de cœur en prononçant la formule magique ! Ma mère me mit du sparadrap à défaut de me convaincre de remettre mes vieilles chaussures. Elle nous remit quelques pièces que mon père avait laissées pour nous avant de sortir, et prépara plusieurs assiettes garnies des gâteaux confectionnés, à offrir aux voisins de quartier et à l’ensemble de la famille. Nous étions chargées de le faire. Très intéressées, nous accédâmes à sa demande sans délai ! Nous recevions toujours de l’argent dans chaque maison visitée. C’était la tradition d’offrir aux enfants de l’argent et de les laisser le dépenser comme bon leur semblait. Il était cependant arrivé que l’on nous donnât des gâteaux. Quel dépit alors ! Nous nous en débarrassions aussitôt sorties de ces maisons radines. A la fin de la tournée des maisons, Radhia et moi fîmes nos comptes, les refîmes encore et encore, remplies d’aise d’avoir autant d’argent, ce qui signifiait autant de friandises même les plus chères ! Nous eûmes beaucoup de plaisir à faire bouger nos sacs portés en bandoulière en nous balançant d’un côté et de l’autre pour faire tinter nos sous. Nous étions heureuses.

L'AïdAprès le couscous traditionnel du déjeuner, nous jouâmes un peu dehors, puis prîmes le chemin des magasins de bonbons. De seffah ou de Sadek Serdoune, nous préférions Sadek Serdoune. Le magasin de Seffah était tout petit, ses bonbons étaient bons aussi, mais moins variés. Sadek Serdoune avait un caractère revêche, mais son magasin gourmand était généreusement garni. Une fois dans le magasin, nous prîmes notre temps. Cette fois, nous avions beaucoup d’argent et pouvions nous payer presque toutes les sortes de bonbons contrairement aux jours ordinaires, où nous n’avions pas même un douro, mais juste un, deux, voire trois fracs (francs) seulement ! Il fallait faire le bon choix et c’était si difficile de se décider ! Sadek Serdoune finissait invariablement par perdre patience, et par nous pousser à un choix contraint. Il ne fallait pas trainer ni hésiter chez lui quand on n’avait pas beaucoup de sous. Ce que nous préférions chez Sadek Serdoune, c’étaient les pommes d’amour, toutes rondes, toutes belles, toutes rouges ! Il était de toute façon le seul à en faire ! Il y avait aussi des chewing gum « gagnants » qui donnaient droit à un autre chewing gum gratuit, et si ce chewing gum était aussi gagnant, nous avions à nouveau un chewing gum gratuit, ce qui plaisait moyennement à Sadek Serdoune qui se renfrognait davantage ! Le coucoumani était vendu dans des sortes de micro fioles en verre, un vrai délice ! Le 3arg Essousse, que nous laissions macérer dans une petite bouteille d’eau après l’avoir mâchouillé, pour en faire une boisson anisée que nous trouvions succulente ! Le chocolat sous forme de pièces enveloppées de papier doré brillant, un vrai trésor de pirates ! Du réglisse, du sucre d’orge…, enfin tout un assortiment de bonbons dont nous ne nous privions pas. Cette fois-là nous ne dérogeâmes pas à la règle, et après s’être goinfrées de bonbons, la langue pâteuse, nous étions assoiffées. Tout naturellement, Cha3chou3 s’imposa à nous. Il vendait des glaçons à base de gazouz selecto, orange ou citron qu’il entourait d’un papier d’emballage épais grisâtre absorbant, avant de nous les remettre. Cela isolait un peu les doigts du froid. Nous suçâmes consciencieusement nos savoureux et rafraichissants glaçons.

Notre après-midi bien rempli tirait à sa fin. Après une belle promenade au jardin public, nous nous dirigeâmes vers la maison. Il nous restait encore une bonne réserve d’argent et de friandises dans nos sacs. A la maison, Radhia et moi comptâmes à nouveau nos sous. Je pris un chewing gum et en offris un à ma sœur. Ma mère qui nous vit les engloutir nous recommanda de les jeter au coucher du soleil si nous ne voulions pas mâcher des « 3dham el mouta ». Nous ne nous le fîmes pas répéter deux fois. Avant même que le soleil ne se couche complètement, nos chewing gum avaient déjà disparu dans la poubelle ! Ce n’était pas dramatique, une autre journée pleine de rêves doux et sucrés nous attendait le lendemain…

Un petit lien très connu pour souhaiter à toutes et à tous 3id mabrouk wa la3qoba lkol 3am, nchallah

Commentaires

  • BELFEDHAL Abderrahmane
    • 1. BELFEDHAL Abderrahmane Le 11/05/2023
    Justice Is the foundation of the Kingdom……… El adl assas el Moulk.
    La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique……..Citation.
    La justice humaine, qui ne voit que les actions, n’a qu’un pacte avec les hommes, qui est celui de l’innocence, la justice divine qui voit les pensées en a deux, celui de l’innocence et celui du repentir…Montesquieu.
    Le sage n’est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure…Platon.
    A toutes et à tous bonsoir. El adl assas el moulk, est une expression en arabe qui nous renvoie à une certitude à savoir que pour maintenir un état solide, il est plus que vital d’avoir un système judiciaire impartial et équitable. En application de cette expression, les personnes riches, à cause de leur statut social, ne peuvent pas échapper aux conséquences de leurs actes. Le calife Othman Ibn Affane a été le premier, lors de sa gouvernance, à instaurer des tribunaux et des instances judiciaires pour résoudre les différends et rendre des jugements équitables, offrant ainsi un accès a la justice pour tous les membres de la société sans toutefois perdre de vue le recours à la médiation et le règlement amiable des conflits lorsque cela était possible, favorisant du coup la justice et l’harmonie sociale. Pour rappel de l’histoire, le législateur algérien tout récemment a instauré le système de la médiation entre les parties litigeuses avant que le juge ne statue sur l’affaire pendante devant lui en matière commerciale à titre d’exemple. Le conseil des sages instauré dans les dechra chez nos frères kabyles depuis des lustres en est un exemple de haute moralité. Le calife que nous venons de citer était également connu pour la restitution des biens injustement acquis et que ceux qui avaient été lèses récupéraient leurs biens de façon équitable… La restitution des biens mal acquis est d’actualité actuellement dans notre pays. Dans la lignée propre à la justice Assas el moulk, une autre figure de proue a défrayé la chronique dans le cours de l’histoire, il s’agit d’Omar el Farouk. Une noblesse bâtie sur les principes de justice et de l’égalité…Depuis très longtemps avant même, la naissance des slogans creux de sens ou souvent le canon remplace la plume porteuse des espoirs. La justice Assas El moulk est le socle, la base, le fondement, la pierre angulaire pour qu’un pays puisse se maintenir et ses citoyens vivre en paix dans une stabilité sociale durable. La justice Assas El moulk stimule la croissance économique grâce à la transparence qui ne fera que croitre le potentiel confiance vis-à-vis des institutions publiques. Voilà une modeste contribution par laquelle j’ai regroupé, via internet, quelques idées dans le but de les partager avec plaisir, via l’extraordinaire Alger Miliana, et en même temps enrichir l’espace des échanges des points de vue. Amelie Nothomb a laissé entendre : l’un des rôles de l’Art est de rendre justice à ceux qui en ont été privés… La justice est irrésistible, une goutte suffit…Jules Romains.
  • BELFEDHAL Abderrahmane
    • 2. BELFEDHAL Abderrahmane Le 08/05/2023
    A toutes et à tous Essalem.
    Dans un récent commentaire j’ai fait une petite approche au sujet du dialogue dans les versets coraniques ou il a été clairement prouvé toute l’importance accordée au dialogue comme base essentielle dans l’application des lois fondamentales de la religion musulmane. Dans le même ordre d’idée nous allons ensembles voir dans quelles limites le dialogue est perçu dans la sunna de notre prophète Mohamed que la bénédiction de dieu et le salut soient sur lui. Les recueils les plus authentiques ayant rapporté les hadiths sont ceux de Sahih Al boukhari et Sahih Muslim. Il est rapporté selon ces recueils authentiques quelques hadith que nous citerons à titre d’exemple seulement : Le plus aimé d’Allah est celui qui commence la conversation avec les salutations de paix ( Al Bukhari)… Celui qui cherche a réconcilié des gens en disant des choses agréables et en établissant la paix est béni (Muslim). Ces exemples que nous venons de citer insistent sur la recherche de la paix, de la réconciliation et l’honnêteté dans les interactions avec les autres. Les principes sur lesquels se sont basés les hadiths de notre prophète que la bénédiction de Dieu et le salut soient sur lui ont constitué des axes de référence dans la pensée universelle et nombreux sont ceux qui ont témoigné pour notre prophète.
    Le philosophe français J. J Rousseau a soutenu que le langage est une forme de communication fondamentale qui relie les gens les uns aux autres.
    Le philosophe anglais John Stuart Mill a soutenu que le dialogue est essentiel pour atteindre la vérité. Dans son ouvrage « de la liberté » il a défendu la liberté d’expression comme un droit fondamental, affirmant que les opinions doivent être entendues et discutées »
    Le psychologue américain Carl Rogers soutient que la communication doit être honnête, authentique et fondée sur une écoute active de l’autre. Notre prophète que la bénédiction de dieu et le salut soient sur lui a toujours cherché à établir des relations de coopération et de paix avec les autres tribus et communautés. Le célèbre Léon Tolstoï a dit : le chemin de Mohamed de par son accord avec la raison et la sagesse s’étendra à l’avenir sur le monde entier. Gandi a son tour a dit : Je suis plus que jamais convaincu que ce ne fut pas l’épée qui créa cette grande place dans les cœurs des millions ce fut sa grande humilité, son altruisme, ses faits et non l’épée qui lui ont valu tant de succes. Bernard Shaw a dit : Il fut de loin l’homme le plus remarquable qui ait existé sur cette terre. Il proclama une religion, il fonda un état, il bâtit une nation, il établit un code moral, il révolutionna tous les domaines de la pensée et de l’action humaine d alors de jadis et des temps à venir. Il mérite le titre de sauveur de l’humanité. Par le dialogue, la communication, la sagesse ce grand homme est arrivé à instaurer les bases de la religion musulmane et gagner l’estime des plus grades célébrités à travers le cours de l’histoire… Que la bénédiction de dieu et le salut soit sur lui. Il encourageait ses disciples à résoudre les conflits par le dialogue de manière efficace avec les autres. La règle est de promouvoir l’harmonie et la compréhension mutuelle à travers des échanges constructifs avec les autres. A toutes et a tous la chanson mawlaya.


    [youtube]https://www.google.com/search?q=mawlaya+salli&rlz=1C1CHBD_frDZ970DZ970&oq=&aqs=chrome.2.69i59i450l8.261632j0j15&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:9d512b85,vid:uqaKaUVV4v0[/youtube]
  • BELFEDHAL Abderrahmane
    • 3. BELFEDHAL Abderrahmane Le 04/05/2023
    Amis du très noble site bonsoir.
    Additivement à mon commentaire au sujet de l’orphelin, j’ai le plaisir de partager avec vous le présent poème. A remarquer que ce soit pour le texte précédent ou le poème objet du présent commentaire, l’espoir de voir un jour meilleur n’a jamais été un vain mot.
    Je suis, sans famille ni foyer,
    Errant dans les rues de la ville,
    A la recherche d’un peu de réconfort,
    Et d’un lieu où poser ma tête.
    Je n’ai ni père ni mère pour me guider,
    Ni frère ni sœur pour jouer,
    Je suis un orphelin perdu dans la foule,
    A la merci de la vie et du destin.
    Mais malgré tout je garde espoir
    Que quelque part, il ya un endroit,
    Ou je trouverai l’amour et la chaleur.
    D’une famille qui m’adoptera.
    Et jusqu’ à ce que ce jour arrive,
    Je continuerai de marcher, Dans l’ombre des rues de la ville,
    A la recherche de mon destin.
    Je suis un orphelin, mais je suis aussi,
    Un enfant de ce monde,
    Et je crois en l’amour et la bonté, Qui peuvent changer le destin…. Le poète est convaincu que c’est ici « la famille » ou la vie commence et ou l’amour ne finit jamais. Pour terminer ce petit passage voici quelques noms de personnages ayant vécu orphelins dans des conditions terribles mais qui ont su surmonter les obstacles réalisant de grandes choses, chacun dans son domaine. Le plus grand exemple est sans doute celui de notre prophète que la bénédiction et le salut de dieu soient sur lui. Il avait perdu sa mère Amina alors qu’il avait l’âge de six ans. A l’âge de huit ans il avait perdu son grand-père paternel Abd al mutallib. Apres le décès de ce dernier, son oncle Abu talib l’avait pris en charge. Dans ce contexte très pénible, notre prophète que la bénédiction de dieu et le salut soient sur lui, avait grandi dans une société marquée par la pauvreté, l’oppression et l’injustice. Cette situation avec l’aide et la protection de dieu a fait de lui le personnage le plus influent dans l’histoire du monde. Le prophète que la bénédiction de dieu et le salut soient sur lui a dit : celui qui caresse la chevelure d’un orphelin par compassion recevra un bienfait pour chaque cheveu que sa main aura touché. De grands penseurs ont témoigné pour lui. D’autres noms de personnages célèbres ont vécu orphelins mais ont su surmonter les obstacles réalisant du coup de grandes choses dans leurs vies… Parmi eux Nelson Mandela l’ami de l’Algérie, le poète Edgar Allan Poe, la chanteuse Edit piaf, l’acteur James Dean et beaucoup d’autres. Ainsi se termine ma spéciale pensée vis-à-vis de celles et ceux qui ont vécu de tristes moments dans l’orphelinat et qu’avec l’aide de dieu sont arrivés à surmonter les innombrables épreuves imposées par le destin. Ramadhan nous a quitté… L’aïd à son tour a repris son cours dans les temps immuables, et il ne nous reste qu’à demander pardon et clémence a celui qui sait pardonner quand tout semble s’écrouler… à cause de nos actes. A toutes et à tous le ré citateur el manchaoui Plongé dans une invocation à fondre les cœurs.
  • BELFEDHAL Abderrahmane
    • 4. BELFEDHAL Abderrahmane Le 04/05/2023
    A toutes et à tous bonsoir. L’agréable site étant en pause bien méritée eu regard au flux débordant des commentaires qui n’ont pas hésité à faire valoir l’image de marque d’un temps ou les plumes littéraires côtoyaient de si près les moindres remous d’un monde acquis plus que jamais au retour le plus attachant dans les souvenirs d’antan. Au fil de ces doux moments de détente, j’ai opté pour le choix d’une pause là ou l’âme se réconcilie avec son créateur…Dans la douceur des nuits calmes et meditantes, l’invocation prend alors l’aspect du refuge le plus sûr. Le dictionnaire définit l’invocation en tant qu’action visant à implorer une divinité. L adjuration et la prière sont synonymes de l’invocation. Elle correspond à une prière mais elle est libre à tout moment de la journée ou de la nuit, en comparaison avec la prière canonique que l’on pratique a des moments précis. La prière s’ouvre obligatoirement par la Fatiha suivie d’un extrait de sourate. L’invocation s’ouvre généralement sur les mots « à dieu, alla Houma » qui consiste à demander à Dieu une ou plusieurs choses. Dans la sourate 2 verset 180 Dieu a dit : Et quand mes serviteurs t interrogent à mon sujet, alors je suis tout proche, je réponds à l’appel de celui qui m’invoque quand il me prie. Omni présent, Dieu est à l’écoute de son serviteur, toujours prêt à l’aider. Dans ce verset, l’intermédiaire entre le seigneur et le serviteur est exclu, la relation étant directe tant que la supplication est sincère. Cependant une question s’impose alors autour des conditions nécessaires pour que la supplication et l’invocation soient sincères ? La réponse est toute simple c’est à dire que si le douaa ou l’invocation soit exaucée il faut réunir les conditions suivantes : 1/ Etre dans un état d’adoration, (moment de la prière ou après avoir récité le coran). 2/ Etre dans un état de pureté physique. 3/ Prier aux heures propices. 4/ Demander ce qui est juste et bien. Pour appuyer cette approche j’ai le grand plaisir de partager avec vous l’invocation la plus expressive et la plus clémente que le seigneur nous recommande d’évoquer car elle est gage du grand pardon. Cette invocation est récitée par l’un des plus éminents dans le monde des recitateurs de coran, à savoir el manchawi. L’invocation est contenue dans le verset suivant traduit en français.
    « Allah n’impose a aucune âme une charge supérieure. A elle (chaque âme) et ce qu’elle a acquise et contre elle (aussi) ce qu’elle a commis. Notre seigneur ! Ne nous tiens pas rigueur si nous oublions ou si nous commettons une erreur. O notre seigneur ne nous charge pas d’un fardeau Comme tu as chargé ceux qui nous ont précédés. O notre seigneur, ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, pardonne nous, fais nous miséricorde, tu es notre maitre, accorde nous la victoire sur les peuples infidèles ».
    https://www.youtube.com/watch?v=xVHRcqr6MRU
  • BELFEDHAL Abderrahmane
    • 5. BELFEDHAL Abderrahmane Le 27/04/2023
    « Je me suis replongée dans un temps où J’ai trouvé le bonheur, une page s’est tournée, quelques souvenirs sont effacés mais il reste quelque part une interrogation, une blessure, un abandon qui reviennent en nostalgie »……………………………Noria.
    Amis de l’excellent site bonsoir.
    Lors d’un récent commentaire suite aux regards d’une enfant attachée aux coutumes des temps jadis, j’avais fait part de mon regard vis-à-vis des enfants et leurs éclats dans la joie et l’euphorie d’un jour inoubliable. La marque et le sceau des âges en vadrouille. Aïd Moubarak.. Telle est la formule depuis les temps anciens. La fête des enfants, l’est-elle ainsi pour tous les enfants ? Une exception pourtant me guide dans mes sentiments vis-à-vis de cette tranche vulnérable. Il s’agit des orphelins. Le dictionnaire nous donne au sujet de l’orphelin la définition suivante : enfant qui a perdu l’un de ses parents ou les deux, orphelin de père, orphelin de père et de mère. Pour la religion musulmane, l’orphelin est celui qui a perdu son père. Mes chers intervenants du fabuleux site allons prendre ensembles le bâton de grand voyageur afin de scruter les zones d’ombres qui ont toujours marqué les voies sinueuses de cette tranche de vie indépendamment de leur souche et de leur appartenance sociale. Le but principal de mon approche auprès des orphelins est de savoir quelle est leur place dans le contexte religieux, dans le coran et dans la sunna de notre prophète que la bénédiction de dieu et le salut soient sur lui. Qu’en est-il alors quand un orphelin pleure ? Notre religion est claire dans sa position car sans ambiguïté elle annonce ce qui suit : Quand l’orphelin pleure, le trône du créateur frémit pour lui. La place de l’orphelin en terre religieuse nous la situerons en fin de cette rétrospective mais avant cela allons ensembles vers d’autres terres, d’autres lieux, d’autres espaces qui ont vu naitre ces enfants… dans la tourmente et dans le désespoir…ces âmes si fragiles pour avoir perdu tout d’un coup leur centre de sécurité. A toutes et tous j’ai l’immense plaisir de partager avec vous l’histoire d’un pauvre orphelin tirée de la rubrique « les coups de la vie ».
    Orphelin de mère depuis l'âge de sept ans, j'ai été élevé par mon oncle paternel et son épouse. Mon oncle était transporteur. Il avait pour épouse la tante Ténin, une très belle femme Malinké qui lui avait donné trois enfants. Lorsque ma mère est morte, mon oncle a demandé à mon père de me faire venir chez lui, histoire d'oublier un tant soit peu la mort de maman. J'étais fils unique et mon oncle s'était sans doute dit que la compagnie des enfants me ferait me sentir moins seul. Il n'avait pas vraiment tort, car même à cet âge, j'étais conscient que ma mère m'avait quitté. Elle me manquait énormément. Il m'arrivait de pleurer, rien qu'en pensant à elle. Mon oncle avait deux fils : Abdoulaye et Chaka, âgés de huit et dix ans. Et une fille de douze ans, du nom de Kady.
    Lorsque mon père m'a conduit chez mon oncle, j'étais très heureux de retrouver mes cousins. Ils étaient déjà venus passés les vacances chez nous, du vivant de ma mère. Et nous étions très proches .Vivre avec eux m'enthousiasmait. Le jour de mon arrivée chez eux, leur mère, que je connaissais de loin, m'a bien accueilli. En présence de papa qu'elle appelait « mon mari », elle m'a dit que j'étais le bienvenu et qu'elle s'occuperait très bien de moi, car elle avait connu ma mère. J'ai été inscrit dans le même établissement que mes cousins. L'école était à dix minutes de marche de la maison. Quelques jours âpres mon arrivée dans ma nouvelle famille, ma tante a changé d'attitude. Elle hurlait pour peu. Elle me faisait dormir à même le sol, sur un morceau de pagne, pendant que mes cousins dormaient sur un matelas. Elle prenait le soin d'incliner le ventilateur sur eux, de sorte que je n'en profite pas. J'essayais de ne pas faire attention à ses méchancetés, mais cela devenait récurrent. Mon père venait me voir une fois par mois, les bras chargés de cadeau, aussi bien pour moi que pour mes cousins. Les visites de mon père étaient les meilleurs moments. Il remettait toujours de l'argent à ma tante, qui n'arrêtait pas de faire mes éloges. Elle disait que j'étais un bon enfant, que j'étais poli. Et patati et patata...pour me dissuader de me plaindre auprès de papa.

    En présence de son mari, c'était l'épouse parfaite ; mais dès qu'il tournait le dos, elle recommençait à me rendre la vie dure. Je devais d'abord l'aider dans les travaux ménagers avant d'aller à l'école. A cause de cela, j'arrivais toujours en retard en classe, et je me faisais battre par le maitre qui n'admettait que moi qui habite à deux pas de l'école, soit toujours le dernier à arriver en classe. A midi, dès que nous arrivions à la maison, ma tante trouvait toujours le moyen de m'envoyer lui acheter tel ou tel article au marché ou à la boutique. Pendant ce temps, mes cousins déjeunaient sans moi. A mon retour, elle utilisait son air d'hypocrite pour me dire : « ah! Tes cousins ont bu toute la sauce. Il n'ya que du riz blanc pour toi ». Je répondais toujours : « tante ce n'est pas grave. Je vais mettre un peu d'eau dans le riz pour le manger ». Maintes fois, je me suis caché pour pleurer tellement maman me manquait. Il m'ait arrivé de prier pour qu'elle vienne me chercher. Les voisines de ma tante avaient, toutes, pitié de moi. Quelques fois, c'est grâce à elles que j'arrivais à m'acheter le petit déjeuner et de quoi manger à l'école, car elles me donnaient un peu d'argent. Mes cousins, eux, recevaient de l'argent pourtant. Une fois, l'une d'elles m'a remis de l'argent en me demandant toute fois et avec insistance de ne rien dire à ma tante. J'ai obéit. A l'école, mes cousins m'ont surpris en train d'acheter des friandises. Leur mère a été mise au courant. Elle m’a accusé d’avoir volé de l’argent. J’ai été sauvagement battu. Je ne pouvais pas lui dire d ou j’avais eu cet argent. J’ai vécu dans cette ambiance pendant près de six années. Et la situation empirait. Lorsque j’étudiais, ma tante éteignait la lumière au motif que je gaspillais de l’électricité. J’ai plusieurs fois essayé d’attirer l’attention de mon père sur les mauvais traitements que je subissais chez mon oncle mais il ne m’a jamais cru. Il me disait toujours « c’est chez toi ici, Diarkaridia est mon frère direct. Tu ne peux vivre avec moi, je ne me suis pas encore remarié depuis la mort de ta mère. Quand il y aurait de l’amélioration dans ma situation je viendrais te chercher ». Et, tout le temps c’était pareil. Je subissais tout ça sans rien dire. Ma tante était une jeune femme très « classe » cela se voyait sur ses enfants. Ils étaient toujours mis. Mais moi, a peine me permettait elle de me doucher. Parfois je me disais que mon oncle faisait semblant de ne rien voir, car la différence entre moi et mes cousins était trop flagrante. Ils portaient des teeshirts pendant que je me contentais, moi, de vieux vêtements que j’avais depuis plusieurs années. Pourtant ma tante demandait de l’argent à papa pour selon elle, refaire ma garde-robe. A l’âge de quatorze ans j’en ai eu mare. Mare de faire la bonne, mare de faire la vaisselle, la lessive, les courses…Pendant que mes cousins se la coulaient douce. J’ai essayé de fuguer pour rejoindre mon père, mais j’ai été découvert. Mon père mis au courant de ma fugue il est venu aussitôt. Il m’a un peu grondé puis il m’a promettre de ne plus recommencer. En repartant il a été interpellé par la voisine du quartier qui lui a raconté toute la misère que l’épouse de mon oncle me faisait vivre. Mon père en était surpris. Il est revenu sur ses pas, et m’a demandé séance tenante de faire mes valises. Surprise ma tante lui a demandé « Qu est ce qui se passe ? » Papa a répondu : j’ai appris que tu faisais souffrir mon fils ici, effectivement il m’a plusieurs fois interpellé sur cela, mais je n’ai jamais voulu l’écouter c’est mon fils unique, je ne veux pas le perdre. J’ai déjà perdu sa mère. Je vais prendre une servante pour s’occuper de lui. Merci infiniment. Ma tante a essayé de se défendre, mais rien n’y fit. Je suis donc parti avec mon père. Mon oncle est arrivé plus tard. Il a essayé de rattraper les choses, mais j’ai refusé de retourner chez lui. J’ai préféré vivre avec mon papa. Aujourd’hui je suis un homme très heureux. J’ai une situation des plus enviables. J’ai de bons rapports avec ma tante, mes cousins et leur père. Il Ya peu je l’ai sollicité pour mon mariage afin qu’elle en soit la marraine. Je la sens toujours mal à l’aise lorsqu’ elle me voit, mais j’essaie de la mettre à l’aise. Je ne lui reproche rien. Car c’est cela aussi la vie. Mon oncle est vieux, il ne peut plus travailler est donc moi qui m’occupe de lui et de sa famille, car mes cousins n’ont pas de grands moyens. Quelque fois la vie nous donne des leçons sur lesquelles il faut méditer. Le texte prend fin… après des tourmentes, l’orphelin est devenu un personnage important… Il nous invite à méditer encore plus autour des coups de la vie. Voyons maintenant la place réelle de ce dernier a la fois dans le coran et la sunna de notre prophète que la bénédiction de dieu et le salut soient sur lui. La noble sourate Al- Nissa stipule dans le verset 2 ce qui suit « Et donnez aux orphelins leurs biens, n y substituez le mauvais au bon. Ne mangez pas leurs biens avec les vôtres, c’est vraiment un grand péché » Le verset 220 de la sourate 2 exhorte l’orphelin en disant : leur faire du bien est la meilleure action. La même surate, dans le volet éducatif de l’orphelin a dit : les élever de manière a ce qu’ils deviennent des personnes droites est ce que vous pouvez faire de mieux. El boukhari dans son sahih a rapporté le hadith suivant : le prophète que la bénédiction de dieu et le salut soient sur lui a dit « Nous serons dans le paradis moi et celui qui s’occupe de l’orphelin comme cela » et il fit un signe avec l’index et le majeur. Ce sont là quelques traits de la loi musulmane qui protège les droits de l’orphelin. Dieu nous ordonne de traiter l’orphelin avec compassion. L’orphelin ne le brime pas.
    A ce stade ou en sont les choses dans la vie tumultueuse de l’orphelin, nous saisissons toute la force et l’énergie qui ont à la fois animé et éclairé les chemins sinueux transformant ainsi les coups de la vie en une source inépuisable. Une source ou les meilleurs enseignements sont là, vivants et profonds de sens. La haine, la jalousie, le stress, les fugues et l’hypocrisie sont devenus au fil des temps …Le signe d’une interrogation, le signe d’une blessure et enfin le signe d’un abandon… qui reviennent en force…pour le prix d’une très noble nostalgie.. Pour la sérénité et la paix dans notre fort intérieur… pour le bonheur tant recherché… Tant attendu.
  • TrioLetJack8152
    • 6. TrioLetJack8152 Le 26/04/2023
    Avec mes amitiés de France. J'ai bien connu Alger et Maison-Carré. Amitiés à toutes et tous. Jackie Triolet
  • Noureddine benouali
    • 7. Noureddine benouali Le 22/04/2023
    Salut,
    Je profite d'un moment libre pour passer un bonjour a tous les fans du site et par la même occasion leurs souhaités une bonne fête de l'Aïd pleine de bonheur et sans oublier mon ami, collègue Abderrahmane.
  • BELFEDHAL Abderrahmane
    • 8. BELFEDHAL Abderrahmane Le 20/04/2023
    Amis du très noble site bonsoir.
    Ramadhan prend fin…Ainsi il prend fin conformément à la règle universelle dans la nature même des choses qui ont un début et une fin… Demain la fête religieuse de l’aïd el fitr couronnera les actes et les fruits de toute bonne action qui s’est inscrite dans le livre des hassanates. Heureux seront celles et ceux qui sentiront au profond d’eux même la paix de l’âme. Demain c’est aussi la fête des enfants. A travers nos lunettes des âges enfouis dans les sphères des temps immuables nous verrons et sentiront sans doute cette mouvance enfantine baignant dans la joie et l’euphorie des temps d il était une fois… A travers ces lunettes notre amie Meskellil nous a largement gratifié en projetant ses regard d’enfant pour elle, pour sa sœur, pour son frère, ses parents… et surtout aux yeux de celles et ceux qui en un laps de temps vont se mettre au diapason des échos heureux que les cris joyeux des enfants vont éparpiller aux sons des doros recueillis en la circonstance. Demain c’est aussi le recueillement profond auprès de celles et ceux qui nous ont quittés… Laissant derrière eux les souvenirs les plus chauds et les plus tendres qui rappelleront a jamais la grâce des merveilleux instants qui nous avaient réunis autour de tant de choses que les livres jaunis par le temps refuseront de les mettre en veilleuse dans les cases de l’oubli. A toutes et à tous Saha aidkoum.
  • assala
    • 9. assala Le 10/09/2016
    Pendant un laps de temps j’ai parcouru toutes les rues de la ville et j’ai revécu mon enfance avec mes plus beaux souvenirs. Parmi les détails que je n’ai pu oublier, je me vois avec un ensemble de hauts, le gilet avec son petit pull rouges et la jupe juste au-dessus des genoux, plissée à carreaux, rouge et vert fonce. Je les portais magnifiquement bien et j’étais surtout enviée par les filles du quartier qui n’avaient pas pu trouver une tenue qui attireraient tous les regards. Le reste des accessoires était des mêmes couleurs. Il faut dire que pendant l’Aïd, nous les gosses, on était traite comme des princes et des princesses. J’ai eu aussi une douce pensée pour (3ami Rezkallah, rabi yerehmou) qui prenait soin de bien cuire les gâteaux et le pain décoré d’œufs. Il n’avait pas une seule fois grille nos produits. Maman était toute fière de montrer ses gâteaux succulents et bien présentés aux voisins et à la famille. Une douce pensée aussi pour Mama Houria , une chère amie a maman, qui la secondait à confectionner ses gâteaux et qui en faisait de délicieux .Il fallait surtout pas négliger ( gâteau enta3 taba3 ) que nous adorions tremper dans du café au lait à chaque petit dej, longue vie à elles toutes les deux. Merci Meskelil pour ce petit voyage dans le temps qui m’a ravie.
  • keryma
    • 10. keryma Le 03/07/2016
    L'Aïd c'est le souvenir du réveil de mama Allah yerhamha , elle se levait très tôt, et son premier souci était de s'occuper de mon père Allah yerhmou (je suis vraiment orpheline... Je n'ai plus ni mère ni père je souris) Ce bel homme devait être tiré à quatre épingle, quelle élégance! Aucun défaut sur le costume, il sentait bon le parfum en face du miroir ajustait sa cravate...Et ma mère lui dire: "mais non tu mangeras le makrout à ton retour de la mosquée!".
    Comme tous les hommes papa adorait le makrout ..Comme vous les amis j'en suis sûre, il en raffolait.
    Contrairement à certaines de mes copines, cousines et même mes soeurs, je suis restée dans le classique je trouve que les gâteaux au chocolat et les gâteaux inventés je ne sais comment sont plutôt pour les anniv.. Non ..Moi je préfère le bon makrout cuit au four ou frit, les belles cornes de gazelles bien blanches, la douce ghribya (mama aimait ça) avec sur la tête une pincée de cannelle et les gâteaux secs pas trop secs d'ailleurs: la tronyia en coeur, carrée etc. badigeonnée d'oeuf saupoudrée de sucre semoule, ce gâteau là m'a fait apprendre à boire le café, c'est si bon trempé dans le café non?
  • B.A
    • 11. B.A Le 20/07/2015
    quel agréable voyage vous nous avez permis de faire en votre compagnie Meskellil.merci infiniment pour cela.il faudra penser au récit de l'3id lkbir
  • Benabdellah Mohammed
    ESSALEM à toutes et à tous.Il est inévitable que nous ne nous soyons pas croisés ou meme fait le pied de grue devant la koucha de feu Kerboussi ensemble car les enfants à cette époque faisait le gros lot des corvéables.Une petite remarque s'impose, si jamais les gateaux sont grillés, le kouache est descendu en flamme fut-il Baba-Khelil (Allah yerhmou) ou autre et ce sont les critiques les plus acerbes qui pleuvent sur eux.Il arrive que le père s'en mele poussé et galvanisé par la maman et le pauvre kouache entendra des vertes et des pas mures.Le gateau de l'année prochaine trouvera un autre kouache mais si par bonheur les gateaux sont cuits juste ce qu'il faut, alors il deviendra le meilleur kouache de tous les temps.Il arrive parfois que la maman une fois satisfaite du sort réservé à ces sniwates(j'entends le contenu) envoie gracieusement quelques gateaux à ce kouache,gage que la besogne a été bien accomplie.Sacrés moments qui ont disparu avec la technologie mais il reste qu'ils sont des moments de bonheur ,de félicité.Bonne journée.
  • Meskellil
    • 13. Meskellil Le 19/07/2015
    En galère maximale avec nos sniwates on a sûrement dû se croiser en allant à nos kouachs respectifs!! Tu passais par où Miliani2Keur? Risanpoul? Rire. Merci d'être passé, et aussi pour halwat esmide (si on parle de la même) je me la rappelle bien rose et son goût me revient presqu'intact! Hemmm!!! Sans oublier bien sûr le pain "maoni" de Baba Khlil réputé dans toute la ville, et le petit carnet ta3 "el cridi" !! Lol!!
  • Miliani2Keur
    • 14. Miliani2Keur Le 19/07/2015
    Salaaaam Lahbab

    Saha Aidkoum et a l'Année prochaine inchallah

    Meskellil, Keryma, Zouaoui, Bouabdellah, Noria, Benyoucef et tout les autres

    On continue le survol de miliana au ras des paquerettes,

    j'étais souvent de corvée de "Sniwa" que je devais colporter jusqu'a "Baba Khlil" et surtout pointer environ 40min en 2 ou 3 fois plus tard sinon ElMakrout était "brulé" et la correction était alors de mise... l'horreur ils étaient encore secs donc inBouffables!

    Tiens la formule n'a pas pris sur la chaussure...bizarre!

    texte d'une super qualité documentaire sur ce miliana paralléle, ce Miliana de coeur qui n'apparaitra dans aucune biographie et qui ferais sourire tout historien "Serieux" comme "la rose" du petit prince fit sourire le géographe...

    toute une microéconomie partie en fumée ...

    Meskellil "FrianDeuse" imprévue entre Sadek Serdoune et 3ammi Seffah!!! merci pour la douceur, une création: entre 3ergEssousse, Halwet Smide et makrout m3assel ... et puiiis allez je laisse la sniwa cramer...
  • Meskellil
    • 15. Meskellil Le 18/07/2015
    Bonsoir Mourad,

    Si ces voyages à travers l'enfance appellent à leur tour d'autres voyages et d'autres ballades dans la multitude de souvenirs enfouis en chacun d'entre nous, alors ça me fait très plaisir, merci beaucoup Mourad. Les souvenirs parfumés au printemps que vous décrivez m'évoquent aussi d'autres images belles, légères, agréables... A nouveau Saha 3idek et la3qoba lkol 3am nchallah
  • Zouaoui mourad
    • 16. Zouaoui mourad Le 18/07/2015
    AIDEK SA-ID MESKELLIL ,

    TU AS PRIS L HABITUDE DE NOUS FAIRE VOYAGER A TRAVERS CE PAYS QUE NOUS AVONS TOUS CONNU UN JOUR QUI EST CELUI DE L ENFANCE AVEC SES BELLES BALADES DROLES , NOSTALGIQUES ET DOUCES-AMERES ....
    MOI J AIME LES PETITS-ENFANTS TOUT COMME J AIME LES OISEAUX LES FLEURS L AIR LIMPIDE ET FRAIS DES BELLES MATINEES DE PRINTEMPS D 'AUTREFOIS AVEC LES FETES DE L AID ....

    MERCI MESKELLIL POUR CES BALADES AU PAYS DE L ENFANCE

    mourad
  • Meskellil
    • 17. Meskellil Le 18/07/2015
    Kéryma bonsoir,

    3idek bessaha wal hna, beslamtek wa slamet emmimtek wa bniyatek et bien sûr ton chat!
    Je t'embrasse aussi
  • keryma
    • 18. keryma Le 18/07/2015
    BONJOUR TOUT LE MONDE,

    SAHA 3IDKOUM A TOUTES & A TOUS,

    A3ADAHOU ALLAHOU 3ALEYNA BE EL KHEIRI WAL YOUMNI WAL BARAKATE

    AVEC MON AMITIE ACCOMPAGNEE DE LA BISE DE L'AÏD

    Kéryma,
  • Messaoud
    • 19. Messaoud Le 18/07/2015
    Bonjour

    Avant j’avais des principes maintenant j’ai des enfants…… et j’ai appris que la femme n’est pas tout, mais tout repose sur elle.
    Et avoir des petits-enfants ne signifie pas forcément qu'on est vieux. Mais ça veut dire qu'on est marié à une grand-mère.

    Khalti Kéryma, dépêche toi de vivre mon amie.
  • Meskellil
    • 20. Meskellil Le 18/07/2015
    Bonjour M. Mohamed,

    Bonjour à tous,

    Tendres, innocentes pleines de fraicheur et de douceur que ces petites tranches de vie, qui deviennent aussi parfois des lieux ressources bien agréables.

    Alors les garçons étaient plutôt sandwichs merguez/Selecto que bonbons/glaçons? Lol! Les fêtes de L3id étaient, il est vrai, des journées où les enfants étaient rois. Les adultes s'éclipsaient complètement tout en gardant un œil discret en cas de besoin.

    Merci M. Mohamed d'être passé avec vos propres souvenirs de cette bienheureuse et insouciante époque, je suis contente que ce texte en ait été le prétexte. 3idek mabrouk ainsi qu'à tous.
  • Benabdellah Mohammed
    ESSALEM à toutes et à tous et bonne fete de l'aid à tout le monde.@Meskellil je suis transporté dans ma tendre enfance par ce récit précis et détaillé.Merci pour cette ballade. dans le temps.En effet l'arrivée de l'aid esseghir est un évènement où tout le monde ,à la maison ,est mobilisé.La maman dirige de mains de maitresse les différentes étapes pour la confection des makrouts,tchereks et autres.On attendait notre tour pour transporter les différents plateaux de gateaux chez le kouache(el-karboussi Allah yerhmou).C'était un calvaire que de transporter puis de surveiller et enfin les remarques parfois désobligeantes de la maman quand les gateaux ont dépassé le temps de cuisson.On faisait le dos rond et on se sentait coupables de quelque chose.Le jour de l'aid c'est la vraie fete .On avait une plus grande liberté que d'habitude.On passait la journée dans la rue et le meilleur moment est celui de s'offrir un casse -croute avec merguez(celà s'entend) avec un verre de limonade sélecto.C'était un moment de bonheur.Aaaah!Merci encore une fois Meskellil pour ce flash.Bonne soirée.
  • fatiha
    • 22. fatiha Le 17/07/2015
    A l'occasion de l'Aid el fitr el Mobarek je souhaite bonne fete à chacun de vous ainsi qu'à vos familles.
  • Hadjer
    • 23. Hadjer Le 17/07/2015
    Saha aidkoum a tous kouli sana wantoum bikheir
  • noria
    • 24. noria Le 16/07/2015
    Bonsoir tout le monde,
    Keryma - Meskellil, j'ai bien ri.
    Je vous attends chez moi.

    Meskellil, Ka3k diali...LOL

    Bonne fête à vous toutes et tous.
    Bises
  • Meskellil
    • 25. Meskellil Le 16/07/2015
    Noria, merci beaucoup pour les illustrations! Goulili Noria, où as-tu trouvé des plateaux de ka3k? Ils ressemblent aux plateaux dont je parle. Lol!!.

    Je t'embrasse Noria et saha shorek et siamek ainsi qu'à tous

Ajouter un commentaire