Articles de algermiliana

  • Je veux vivre

     

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    je veux vivre
    je cris la douleur
    je cris la souffrance
    je cris l’abondance
    je cris l’ignorance
    je souffre de l’injustice
    l'enfant de gaza pleure la vie
    tué par les balles par les bombes

    je crains la mort
    épargner ma mère
    épargner mon père
    j'appelle au secours l’UNICEF
    j'appelle au secours l’ONU
    laisser moi vivre la vie
    souffrance d'un bébé
    qui connait même pas la vie

    le sang coule sans raison
    entre deux frères
    qui vit sur la même terre
    nos ancêtres ont vécu
    sur cette terre promise
    sans indifférence
    je veux vivre comme l'enfant israélien

  • Qu’ont-ils fait de ton pays ? Un pays de barrages, de garages et de décervelage ?

    5 Juillet 2015

    Ils en ont fait un pays fermé, triste, voilé, « hidjabisé », « barragé », « garagé », « haddadisé », « saadanisé » et « hamadachisé » où les mercantis, les arrivistes et les incultes, ont pris le dessus et salissent tout ce qu’ils approchent ou touchent, où triomphent les faux bitumeurs, les vrais politicards, les charlatans et les rakis de tous poils… où les Algériennes et les Algériens ne sourient plus, ne s’amusent plus, ne s’aiment plus, ne vivent plus… Tragique dans un pays où l’écrasante majorité est constituée de jeunes ! Ils en ont fait une prison à ciel ouvert, ces accapareurs de pouvoir, ennemis de la liberté, de la démocratie, des droits de l’homme, de la poésie, de la musique, de la beauté, de l’amour, prédateurs insatiables, faux moudjahidines, combattants de la dernière heure, martiens de tout acabit troquant le brassard de la force locale contre celui de moudjahidine, traîtres recyclés en patriotes à l’heure du cessez-le-feu, qui ont pris le pays en otage et l’ont mis en coupe réglée depuis qu’ils ont confisqué son indépendance et sa liberté chèrement acquise en assassinant ses martyrs une seconde fois et en réduisant au silence, au sens propre et figuré du terme, ses vrais moudjahidines que la France n’a pas réussi à éliminer. Leur Algérie est à l’exacte image de ces laides constructions inachevées, véritables bunkers de béton et de briques, appelées pompeusement villas, des terrasses desquelles dépassent aux quatre coins le fer à béton des futurs piliers où l’on a accroché un pneu usagé ou un CD gravé de Ayat el coursi pour se protéger du mauvais œil. Pauvres autoconstructeurs qui ne cessent d’élever, étage sur étage, leurs bâtisses comme pour monter toujours plus haut et ainsi échapper aux saletés pestilentielles et repoussantes qui gangrènent le bas alors que l’odeur du pourri vient de la tête. Rien, ni les magnifiques étendues steppiques, ni le désert, ni même la mer n’ont échappé au saccage commis impunément depuis plus de cinquante ans par ces flibustiers sans foi ni loi qui ont mis en place un système redoutable de pillage systématique des richesses du pays et de formatage de ses hommes à coup de marchés de gré à gré et de fatwas valorisant la mort contre la vie. « Il faut tout raser et reconstruire », m’avait dit un jour un ami qui me confiait son désespoir de voir les choses changer. « Non, lui avais-je répondu, non, cher ami, la seule "chose" qu’il faille raser, c’est leur système et eux avec ! » Ce système qui a fait que l’Algérien ne vit pas mais survit. En se serrant la ceinture ou en s’empiffrant. Tout dépend de sa situation sociale. Tenez, dès le matin, l’Algérien est agressé. Des saletés sur les trottoirs, sur la chaussée défoncée, et partout où il tourne le regard, des sacs poubelles éventrés l’accueillent. Ainsi que la poussière, la boue, les flaques d’eau, les routes qui se transforment en lits d’oued en crue dès les premières pluies, les égouts à ciel ouvert, le soleil écrasant. Des marchandises diverses étalées sur les trottoirs : du pain au soleil, de la limonade au soleil, des jus de fruits au soleil, de l’eau minérale au soleil, du miel au soleil, du riz, de la semoule, des lentilles, des amandes, des pois chiches, de la farine, du café, du sucre, des cacahuètes, de la menthe séchée, etc. dans des sacs ouverts exposés au soleil ; des fruits, des légumes, des œufs, des quartiers de viande au soleil. Des têtes de moutons et de veaux égorgés, encore sanguinolentes, au soleil. Du cachir au soleil ! En période de ramadan, en plus de toute cette marchandise, des gâteaux, de la zalabia, du kalbellouz, de la cherbette, boisson jaunâtre au goût douteux, véritable bouillon de culture, vendue dans des sachets en plastique transparents, toutes « bonnes » choses qui attirent autant d’abeilles, de guêpes et de mouches que de clients, au soleil. L’Algérien, affamé, en manque de nicotine et de caféine, au bord de l’inanition, ne voit rien de tout cela. Les marchands de microbes le savent. Ils vendent. Et lui achète. Bonjour le botulisme ! Qu’importe les maladies, même mortelles ! Il achète, achète, achète, se ruine pour des produits qui finiront pour la plupart dans la poubelle, augmentant considérablement les ordures qu’il trouvera inévitablement sur les trottoirs le matin, en sortant de chez lui. S’il a la chance de posséder un véhicule, il est tout de suite confronté aux embouteillages interminables, aux nids de poules, aux dos d’âne, aux klaxons, aux injures, aux insultes, aux coups parfois, surtout en période de ramadan, à la mauvaise humeur des autres conducteurs, aux crachats que certains envoient par la portière ouverte, à l’indiscipline des piétons qui ne traversent jamais dans les clous (quels clous ? Il n’y a pas de clous !) aux barrages, aux policiers acariâtres, eux-mêmes dégoûtés de voir à longueur de journées passer des voitures sur lesquels ils pointent un « renifleur », un soi-disant détecteur d’explosifs qui ne détecte rien (les chiens dressés pour cela sont plus efficaces), à la chaleur, aux « bonnes nouvelles » de la radio, toujours les mêmes depuis l’indépendance (tout va bien !), aux rackets de gamins qui ont squatté les trottoirs publics pour en faire des lieux de parcage privé, au manque de parkings, au retrait de permis, au retrait de sa vie par un chauffard. Dégoûté par tout cela, après voir différé la « corvée » de jour en jour et de semaine en semaine, le jeune Algérien (mais ils sont tous jeunes) s’est enfin décidé à se rendre à la daira (qui signifie cercle, comme pour mieux tourner en rond !) afin de se faire établir ou de renouveler son passeport (qui ne lui servira à rien de toute façon parce que dans chaque consulat où il ira pour en demander, la réponse est invariablement : « Circulez, y a pas visa ! » Mais il s’est dit : « Je vais tenter ma chance avant d’opter, si ça ne marche pas, pour la harga. » Arrivé à la daira, il trouve devant chaque guichet des dizaines d’hommes et de femmes qui attendent depuis l’aube et même avant, et aucune chaise ou banc où s’assoir. Il fait contre mauvaise fortune bon cœur et attend qu’une place se dégage. Au bout de trois heures d’attente et après avoir observé les yeux dans les yeux le portait du Président qui le fusille du regard, pesté contre son pays où rien ne marche, où tout va travers, lis et appris les noms de tous les guichets (quand il sait lire) , lis à plusieurs reprises les sourates du Coran, mal orthographiées et scotchés à même les murs au-dessus de guichetières en hidjab qui plus qu’elles ne travaillent bavardent avec leurs collègues, les yeux fixés sur leur portable, il arrive enfin, son dossier complet (et même plus) à la main : 1. Son extrait d’acte de naissance spécial n° 12 S, délivré sur imprimé spécial ; 2. Son certificat de nationalité ; 3. Son passeport parvenu à expiration, accompagné de l’acte de naissance ou de l’acte de décès de l’un de ses deux parents ; 4. Son certificat de résidence datant de moins de six mois ; 5. Son attestation de travail ou son certificat de scolarité ; 6. Quatre photos d’identité en couleur, numériques, récentes et identique ; 7. Sa quittance fiscale ; 8. La copie de sa carte de groupe sanguin. Il a prévu, à tout hasard, les voies de l’administration algérienne étant plus impénétrables que celle de Dieu, un 13S et les suivants jusqu’à 20S, la facture d’électricité, la facture d’eau, la facture de téléphone, sa carte d’identité nationale, son permis de conduire (qui ne lui sert d’ailleurs à rien puisqu’il n’a pas de véhicule), sa carte d’électeur, son ticket de bus, de tramway et de métro de la veille. Il le sait pour l’avoir vécu à maintes reprises : l’administration algérienne est l’une des pires au monde, laxiste, corrompu, lente, lourde, incompétente, archaïque, dépassée. Sans bonjour ni bonsoir, sans salam ni sabah ni massa al kheir, la fille en hidjab lui demande sans même le regarder : « C’est pourquoi ? Pour un passeport ? Il faut le formulaire de l’Intérieur dûment rempli et signé, le S12, quatre photos… », etc., etc. Qu’ils se trouvent devant ou derrière un guichet, les jeunes algériens ne vivent pas, ils végètent. Ils meurent à petits feu. En un peu plus de 50 ans, les différents pouvoirs ont réussi le miracle de leur inculquer la haine de leur pays J’aurais tant aimé souhaiter à toutes les Algériennes et à tous les Algériens « Bonne fête de l’Indépendance » en cette 53e année du recouvrement de notre souveraineté nationale dans un pays LIBRE et non seulement LIBÉRÉ.

    Peut-être l’année prochaine. Peut-être !

  • Un documentaire réalisé par les Américains en 1962

    Ce documentaire a été réalisé à l'occasion de l'indépendance de l'Algérie et de son adhésion à l'Assemblée générale des Nations-Unies. Après une présentation du pays, de ses potentialités économiques et touristiques, et de ses richesses naturelles, le documentaire évoque les relations privilégiées algéro-américaines et se conclue sur un extrait de l'allocution du président Kennedy dans laquelle il salue l'indépendance de l'Algérie.

     

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  • Vues d'Alger (1961)

     

    Autrefois Alger était splendide et très belle

  • Déclaration du professeur Mustapha Cherif


    Radio chaine 1 Alger 28 Juin 2015

    G actualites images 53 big"Il n'y a pas de guerre de civilisation, mais un choc des ignorances ! C'est une diversion par rapport aux vrais problèmes politiques et aux impasses dans lesquels le monde dominant se trouve. La religion est innocente. Elle est utilisée comme un masque. Elle est instrumentalisée et mêlée malgré elle à une guerre politique et économique. La tactique mortifère utilise des chevaux de Troie, des faux islams, des sectes, des égarés psychopathes, des mercenaires fanatisés, pour déstabiliser des pays musulmans, travestir la réalité et dominer le monde. Le fondamentalisme obscurantiste, fabriqué au Moyen-Orient avec l’appui de puissances étrangères, est l’anti-islam. La haine est vouée à l'échec. Comme nous l'enseigne le Prophète, gardons le cap sur la fraternité humaine et la pratique vigilante du vrai et du juste. Rien ne doit nous détourner de notre vocation à témoigner pour que la paix et la justice triomphent."

  • Confidences

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    Je connais le mal et la douleur
    de voir partir la personne que l'on aime
    lorsque la peine me fait entendre un amour infini
    lorsque l'amour que l'on donne est banni
    lorsque le silence est dans chaque esprit
    je connais la douleur de garder l'espoir
    de voir la personne aimée revenir
    malgré les obstacles et les tourments
    et prier toujours en gardant la foi
    on a pardonné à celui qui nous a meurtris
    on ne pleure plus les souvenirs du passé
    je connais la difficulté à essayer de penser
    à celui qu'on a aimé au passé
    lorsque les cris sont vains et muets
    lorsqu'ils retente un ennui
    lorsque je me sens nu sans sa romance au cœur de la nuit
    lorsque les jours sont inutiles au rythme de son absence
    je connais le mal de savoir détester
    par la personne que l'on aime
    lorsque sa colère s'abat sur moi et me fait pleurer
    lorsque je sais ne pas l'avoir mérité par son indifférence
    lorsque je ne comprends pas ou je me suis trompé
    lorsque la confidence que l'on offre est proscrite

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    Je connais les maux douloureux d'une relation impossible
    je connais la douleur et la tristesse des imprévues
    lorsque le mensonge devient une vie
    lorsqu’il emporte nos rêves sur ces mots
    je connais le malheur d’êtres ignorer
    lorsque ses caresses étaient bonheur
    lorsque ses mots deviennent douleur
    lorsque les coups durs frôlent le cœur
    je connais la dure attente quand la distance persiste
    je connais les heures si longues à attendre
    si triste fixée a la pendule
    boire des verres de désespoir
    l'esprit s'abime dans le noir et la vie se perde
    je connais l'avenir chimère auquel on s'accroche
    lorsque l'avenir se meurt, le cœur se décroche
    lorsqu'on se sent seul,et abandonné amour
    lorsque l’âme est lasse et le temps est superflu
    je connais les regards d'or sous des regards si blancs
    je connais les dures journées, quand vient les coupsde ruse
    celles bien tournées en excuses

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  • Fascinant ......mettre les pendules à l'heure‏...

    Certains se rappelleront ce cours de physique ?

    La période d'un pendule est proportionnelle à la racine carrée de la longueur de la ligne suspendant le poids.
    C'est-à-dire, plus long est le pendule, plus lentement il se balance.

    Les étudiants de Cambridge ont construit un dispositif avec une série de 15 pendules en ligne, chacun légèrement plus long que son voisin, les ont ensuite mis en mouvement et ont filmé le résultat.
     
      Le résultat est fascinant à observer.

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  • La meilleure anecdote

     

    Le site algermiliana lance son  jeu concours de la meilleure anecdote.

    Le principe du jeu:  Raconter votre plus belle anecdote, cela peut-être une histoire insolite, un souvenir marquant, une anecdote amusante.

    La sélection s’effectuera en fonction des critères suivants :

    • Son humour et son originalité.
    • L’anecdote ne devrait pas dépasser 10 lignes.
    • Le nombre d'anecdotes est illimité.


    L’histoire la plus véridique permettra à son auteur de gagner le jeu concours.
     

    • Vous avez jusqu’à Jeudi 16 Juillet  à 23h59’ pour soumettre vos anecdotes, le jury déterminera l'anecdote gagnante qui sera publiée une semaine après (soit le 25 Juillet 2015) sur le site.


    Bonne chance et soyez inventifs !!!  

  • L'Algerie vue du ciel

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    Documentaire de Yann Arthus-Bertrand et Yazid TIZI