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Ahmed LABDI

  • LA 7ième Rencontre-Retrouvailles des Benbous à Batna

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    LA 7 IEME RENCONTRE-RETROUVAILLES DU 5 JUILLET 2018 DES BENBOUS A BATNA

    La journée du 5 Juillet 2018 : Invité par l’association AAECB (Association des Anciens Elèves du Collège de Batna), à leur 7 ième rencontre-retrouvailles du 5 Juillet 2018, j’ai fait le parcours Béchar-El-Khemis puis d’Alger à Batna. Une série de 2 voyages long-trajet dans une canicule et par bus. Le 04/07/2018, à 21H00, j’étais dans la ville qui m’avait permis de faire, en 1978, mon premier long voyage de ma vie, j’avais, alors, 23 ans. J’y étais venu passer mon service national et les années 1980 en tant que géologue à Ain-Yagout. Le second invité de l’ALMF est monsieur Benyoucef BENZAHRA délégué des anciens lycéens ferroukhis de la ville d’Aïn-Defla. Arrivé avant moi, il était accompagné de son fils. Le président de l’association des anciens de Mascara, monsieur BOUCIF est, aussi, l’invité à cette 7ième rencontre. Trois associations qui se retrouvent, enfin, ensembles. Une première dans l’histoire de la future Association Nationale des Anciens Lycéens de l’Algérie : ANALA. C’est le début. Celle de Constantine est en voie d’être constituée. Déjà quatre ! Qui dit mieux ?   

    A mon arrivée, j’étais accueilli à la gare routière, par le secrétaire de l’AAECB, Fayçal ABDELAZIZ et Athmane BOUCHAIB, un ancien lycéen résidant à Blida. Nous avons rejoint le reste du monde au restaurant de la jeunesse, en face de la somptueuse mosquée du 1er Novembre. Je vous présente ce joli poisson jaune (Photo.01) de ce restaurant. Après diner, nous regagnâmes l’hôtel El-Horia, juste en face du théâtre régional de Batna et à quelques centaines de mètres des allées Mostapha BENBOULAÏD et sa grande stèle. Un hôtel propre confortable donnant sur une place spacieuse. Photo.02

    Non, dans cet hôtel la chambre 13 porte bien ces deux chiffres le 1 et le 3. Dès fois où on pensera superstition.

    hebergement d'image La journée du 5 juillet, je me suis levé tôt. A 6 heures j’étais déjà dans la rue. Je suis parti faire un tour d’horizon dans les environs. Les allées (Photo.03) très étendues et en leur milieu la majestueuse stèle (Photo.04) en l’honneur du père de la révolution nationale : Mostapha BENBOULAÏD. A cette heure, quelque rares boutiques sont ouvertes. C’est jour férié et la grâce matinée est de rigueur. J’avais besoin d’un petit quelque chose, il a fallu faire plusieurs boutiques dans les quartiers les plus proches. Cela aussi m’a permis de visiter comme un ancien de la ville. Sachant, par Google où se trouve le lycée, je me suis hasardé vers la direction supposée en empruntant la même rue qui est celle longeant le plus proche les allées. Grande fut ma surprise de voir apparaître : Thanawiyat El Ikhwa LAMRANI écrite en jaune-or sur fond noir, au dessus d’un grand portail noir (Photo.05). La partie du mur à l’ouest de ce portail porte une grande belle esquisse que vous verrez à la photo (Photo.06). C’était le lycée qui portait le nom de Mostapha BENBOULAÏD avant que ce dernier sera, désormais depuis 1969, celui d’un autre lycée plus grand. Les frères LAMRANI qui faisaient parti de son groupe au maquis, étaient trois frères tombés au champ d’honneur dont l’un avec l’héros des Aurès. A mon retour à l’hôtel et à 8 heures, les anciens commencent à se rassembler (Photo.07 à Photo.09). Discussion, prises de photos. La placette (Photo.10) continue de l’autre côté de la route et au fond de laquelle s’élève l’ancienne poste coloniale (Photo.11)  portant toujours, dessinée sur le fronton d’une sorte de tour et en mosaïque, l’esquisse d’un avion courrier (Photo.11b). J’ai reconnu la librairie où toute ma solde va pour l’achat de livres d’auteurs tels Bernard Clavel, Gilbert Cesbron, Graham Greene, Antoine de Saint-Exupéry, Ernest Hemingway, Pearl Buck, Alberto Moravia qui remplissaient mes moments libres. 

     De l’hôtel, nous allâmes à pieds au lycée. On accède par la porte des professeurs. Les lycéens ont une autre entrée. On remarque les trois frères portés par une sculpture. La date de la construction est portée au dessus de la porte : 1912-1913. (Photo.12 à Photo.15). A 9 heures, nous étions une quarantaine. Photo à l’entrée : Un vétéran (Photo.16) et BENZAHRA Benyoucef, l’auteur de : Si Batna m’était contée, monsieur Chibani Kamel (Photo.17). Oui, mais qui va nous conter nos autres chères villes ? Sur cette photo, on reconnait monsieur BELDI Lakhdar (Photo.18). Il n’y avait pas beaucoup de monde. Le jour férié du 5 juillet en est la cause ou la chaleur de ce juillet ? Ce qui est sûr c’est qu’on a décidé de changer la date de leurs rencontres. Ce sera désormais le 16 avril. Et dire que nous avions eu le 5 juillet comme proposition. On avait, alors, choisi le 1er mai. Les anciens benbous (Photo.19 à Photo.23) se congratulent, se retrouvent, s’amusent comme jadis ils furent en tabliers et cartable à la main, on évoque les bons moments passés en ce lieu qui gardent dans chaque coin une histoire, un souvenir pour chacun. Benbous pour benboulaïdiens.

    Le lycée possède une grande cour plantée de sept arbres (Photo.24) protégés par une haute maçonnerie dont le rebord est construit en guise de banc (Photo.25). Le long du corridor, (Photo.26) couloir ouvert latéralement sur la cour, sont affichés de jolis tableaux que je vous présente, tous, sur les photos (Photo.27 à Photo.36). Une salle de conférence nous rassembla pour l’ouverture solennelle de cette septième rencontre des benbous. Après l’hymne national (Photo.37) et la minute de silence à l’hommage des benbous disparus, monsieur Taha Hassin FERHAT, le président de l’association ouvre la séance par une allocution. Elle est suivie par celle du directeur du lycée, puis du président d’honneur de cette association, celles des membres des associations invitées l’ALMF de Miliana et l’AALYM de Mascara et plusieurs anciens benbous pour exprimer leurs sentiments, leurs vœux, leurs remarques… Une collation nous est offerte (Photo.38) et nous reposer sous l’ombre bleue des arbres (Photo.39). Nous reprenons la salle et il y eut des interventions riches et fructueuses qui ont porté sur des sujets particuliers concernant l’association. Il y eut deux mini-conférences sur des sujets divers dont l’une est sur le rôle de l’informatique dans la mondialisation. Il y eu après que le débat fut clos, une remise de cadeaux au lycée et à son directeur (Photo.40 et 41). Deux tableaux du portrait des frères LAMRANI en petit et grand format.  

    Après déjeuner, nous nous sommes regroupés dans une autre salle de conférence de la Direction de la Jeunesse et des sports. Madame Malika GUERFI-TABLIT a présenté une lecture de ces poèmes issus de ses deux livres qu’elle a présentés en vente-dédicace : Recueils de poèmes en deux titres : Hymne à l’amour ; En quête de paix. Deux filles benbous uniquement : (Photo.42).

    Je vous présente le poème qui m’a plu et qui a éveillé, en moi, les mêmes sentiments que j’ai ressentis lors du décès de ma mère en novembre dernier : La MERE. Le poème est ouvert par cette phrase : « Une mère ne meurt jamais tout à fait, son immortalité est là, dans le cœur d’un enfant qu’à mon tour j’aurai élevé. » Marc LEVY. (Romancier français).

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