Equipe Nationale, entre déboires et désillusions, pourtant !!!

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Préambule

On a été tout le temps exhorté de vouloir réussir en coupe d’Afrique et surtout en coupe du monde. Sans pour autant réfléchir de manière approfondie à la refonde de notre football. Nous l’avons fait auparavant (1975 - 1980) Cela avait fait produire et façonner des joueurs pétris de qualité et talentueux. Ensuite, on a vite oublié les bonnes manières, les procédés qui ont fait assoir la suprématie de notre football dans l’ensemble des joutes ont disparu. Un déferlement d’entraineurs peu confirmés à la réalité de notre jeu, de surcroit ignorant l’engouement et les aboutissements que cela puissent en découler. Les rafistolages opérés ici et là n’ont jamais permis à notre sport roi d’être sous sa bonne étoile.

Ces éternelles réapparitions ont défigurés complètement la vision de notre football. Les défaites se succédaient. Jusqu’au jour où Rabah Saadane est venu prendre la sélection. A l’époque, celui-ci avait fait un choix en l’absence de véritables locaux par rapport aux défis de l’heure. Pour parer au plus pressé, et anticiper sur les résultats, une véritable politique de prospections de joueurs bi nationaux fut entamée afin de renforcer les compartiments. L’incorporation de ces joueurs avait, bien sûr, apporté ses fruits et de quelle manière. Les rues du pays étaient en fête, en délire durant des semaines. L’afflux des différents sélectionneurs a continué à adopter cette méthode de puiser sur le réservoir des bis nationaux. Tout en délaissant délibérément le réservoir national qui avait su par le passé façonner des joueurs d’une très grande qualité. Cette manière d’agir, avait disloquée le jeu. Méthode provisoire jusqu’à ce que les écoles locales de football nous donnent ses fruits.

Introduction

  Le club d’Algérie, sortie de la dernière coupe du monde avec le honneurs et les égards avec un véritable fond de jeu, une bonne cohésion et une tactique qui ont fait dérouter non seulement la Russie, la Corée du Nord, surtout l’Allemagne et essoufflé la Belgique.hebergement d'image Tous les spécialistes de la balle ronde étaient unanimes et furent ébahis de la prestation des verts. Après, on patauge, c’est carrément le flou, absence de cohésion totale, des passes à l’adversaire, aucune maitrise, l’ensemble des duels sont perdus !!! Comment expliquer cela ? Attribuer cela à qui ? Aux joueurs ? A la chaleur ? A la température ? A l’entraineur ? A l’arbitre, qui souvent, reste la seule alternative pour expliquer les déboires ? A la fameuse tactique 4.4.2 !!! ? Ou bien aux problèmes de l’altitude ? Lorsqu’on passe à côté, on invente des superlatifs. Maintenant, le coach et les joueurs disent qu’ils sont passés à côté, un jour sans. Et qu’ils vont tout faire pour changer la donne. Devant une formation très modeste, qui, il y a déjà quelques mois, était méconnaissable et ne présentait aucun espoir d’évolution. Mais l’apparition d’un certain Djamel Belmadi avait envouté cette sélection en l’affûtant avec des armes simples, et fondamentales mais combien efficaces.

L’équipe du Qatar avait peur de subir les foudres des guerriers du Sahara at home !!! Mais en réalité est-ce que les verts possèdent toujours cette fameuse bénédiction de « Guerriers du Sahara » ? Oh bien que non, Cette appellation est  réservée aux équipes qui savent gagner, qui savent se transcender dans les moments difficiles. Ceux qui nous ont habitué à fournir des grands matchs et non pas des rencontres d’un troisième âge. Peu importe le schéma tactique choisi, ou imposé, les joueurs sauront dans les moments difficiles sortir le grand jeu. Le second match a montré un autre visage, malgré la victoire (4-1), les Omanais, malgré leur niveau très faible, ont su construire le jeu, ils étaient très entreprenants. La précipitation, les hors-jeux et l’absence de combinaisons furent le point fort des verts.                                       

Ces derniers doivent travailler davantage les schémas tactiques et les combinaisons sinon ils passeront toujours à côté. Bien entendu, en renforçant leur condition physique afin d’appliquer de manière sereine les éventuelles tactiques. Par contre, et au lieu de cela, le club Algérie, continue dans « l’essayage » des joueurs et à force de les essayer. On commence justement de perdre, au passage, l’essentiel. Où sont-elles ces combinaisons qui vous coupent le souffle, notre punch, notre cohésion, notre vivacité, notre tactique. On n’est plus percutant comme avant, bien sûr, ces atouts qu’on avait acquis après un sacrifice difficile et très pénible. Le comble, on n’arrive pas à faire deux, trois passes correctement. Alors, n’en parlons pas des duels qui sont complètement ratés. Même les bi nationaux ne se retrouvent plus dans ces schémas terribles qui n’apportent rien et que le sélectionneur s’entête à vouloir les imposer. Ces choix tactiques doivent répondre préalablement tout d’abord à une préparation physique adéquate, une cohésion voire une harmonie dans le jeu mais rien de tout cela n’existe. Alors comment voulez-vous que ces joueurs appliquent l’inapplicable du fait que ces joueurs ne sachent pas faire trois bonnes passes, l’absence de fraicheur physique va les handicaper encore dans la précision. L’absence d’osmose entre les compartiments va les faire douter davantage. Sombrer dans la facilité. Aucun sursaut d’orgueil. Surtout si l’adversaire campe sur ses positions et applique un marquage serré, ne laissant point brèche. Et, voilà où nous en sommes arrivés, à une véritable mascarade. Souvent les victoires, avec des petites équipes en cachent beaucoup de tares. Jouer des matchs amicaux avec l’ESS de Sétif, le MOB de Bejaia, la JSK de Kabylie auraient été de très bons adversaires. 

Le jeu à l’Algérienne…

Pourtant l’équipe nationale d’Algérie possédait depuis la nuit des temps, un jeu de football propre aux Algériens baptisé le « jeu à l’Algérienne » avec des passes courtes, basé sur des contres, un jeu très alerte, furtif, rapide, très aéré, et plaisant. Il a désarçonné les défenses les plus imperméables telles que, le Réal de Madrid, la Juventus, des équipes Anglaises, des équipes Brésiliennes, l’équipe du Pérou, de l’Allemagne (RFA) et bien d’autres. Cette reconnaissance fut souscrite et admise par les meilleurs spécialistes de la balle ronde connus à travers le monde. Actuellement, on est devenu la risée des petites équipes, quant aux grandes !!!. Pourquoi avons-nous délaissé et abandonné notre jeu ? Celui qui était non seulement captivant et fabuleux mais extraordinaire au détriment d’un football moderne qui est devenu à travers la planète un jeu musclé et basé sur la tactique. Notre jeu était à la hauteur, la preuve l’E.N d’Algérie de 1982, de 1986 et celle de 1990,2010, 2014(qualifiés en coupe du monde et championne d’Afrique).

L’entente de Sétif (ESS) qui vient de remporter la championne league d’Afrique ainsi que la Super coupe contre la redoutable formation d’Egypte, le Ahly avec la totalité de joueurs locaux. D’ailleurs, aucun joueurs de l’entente de

Sétif (ESS) n’a fait l’objet d’une sélection ni même être aligné contre le Qatar. Si l’équipe du Qatar était opposée à celle de Sétif, cette dernière aurait remporté le match avec la manière et l’art. Des équipes comme le CRB, l’USMA, le MOB auraient pu faire de même. C’est incompréhensible et totalement inconcevable de voir notre team basculer de la sorte. Notre système de jeu à l’Algérienne avait besoin uniquement d’être renforcé avec des joueurs qui répondent parfaitement au schéma tactique, des joueurs comme « Antar Yahia » « Madjer » « Belloumi » Bétrouni, Draoui, Kaci Said etc…Avec des techniques (dribles, crochets, passes et vitesse). Notre jeu était limpide et riche en individualité. Notre équipe de football était agréable à voir. Maintenant la médiocrité avait atteint le paroxysme. Même Brahimi et Feghouli, deux pièces maitresses de l’échiquier de C. Gourcuff n’arrivent pas à en sortir leurs épingle du jeu. Ils se sentent esseulés, bloqués et essoufflés. Que font alors nos joueurs pendant l’entrainement ? Qu’est-ce qu’ils font pour justement parer à ces éventualités ? Comment anticiper pour outrepasser les cas présentés ? Ce qui est vraiment désolant c’est que toutes les rencontres se ressemblent et personne n’ose dire arrêtons cela. On préfère continuer à loucher vers les bi nationaux qui certains d’entre eux ont aimé leur pays jusqu’aux tripes, les autres, nous font réfléchir par deux fois. On a fait douter même les joueurs locaux qui non seulement ne répondent pas aux « schémas tactiques » mais aussi de ne point être prêt physiquement si comme les bi nationaux l’étaient. Pour ne pas parler de Abdelmoumène Djabou, Islam Slimani et Larbi Soudani mais aussi de Mahdi Mostépha qui était titulaire et présentait deux à trois facettes de jeu (récupérateur, défenseur droit et défenseur dans l’axe central), Belkalem, Guedioura, et Ghilès, de bons joueurs, ainsi que des locaux répartis à travers (USMA, CRB, JSK, MCO, Larbaa, ESS, MOB…).

Le coach étranger

L’entraineur étranger est synonyme de réussite et de sérénité. Oui pour certains comme Hervé Renard (Cote d’Ivoire) et avec moins de réussite pour les coachs du Ghana, celui des sénégalais, de la Tunisie. Ces entraineurs viennent en véritables mercenaires, généralement sans méthodologie et sans un véritable programme, ne connaissant point les difficultés et les aspirations des pays hôtes. Ils croient réussir dans d’autres pays ce qu’ils ont réussi ou du moins dans leurs pays comme Bradley l’Américain d’Egypte, Eric Géret du Maroc. Pour ne citer que ceux-là.

Coach Christian Gourcuff

Le sélectionneur Français était supposé apporter ce plus qui allait rendre notre équipe nationale percutante et vigoureuse sur tous les plans, apporter cette équation mathématique tant recherchée, renforcer la cohésion, permettre l’application de plusieurs tactiques dans un même match. Consolider le jeu. Dénicher les anomalies, les imperfections ensuite les travailler. Soutenir et améliorer davantage l’osmose entre les compartiments. Néanmoins, depuis la venue  du coach, il ne cesse de procéder aux essais des joueurs. Normalement, Ces essais sont opérés, au besoin et surtout pour renforcer les doublures. Le sélectionneur possède déjà une idée fixe sur la colonne vertébrale de l’équipe. Il avait suivi l’équipe pendant la préparation et en coupe du monde. Et c’est à partir de cette ossature que l’équipe pouvait  prendre forme, les essais !!!. Depuis environ 18 mois, l’équipe subit toujours des tests sur l’ensemble des postes. Au début, on s’était contenté de gagner des petites équipes et tout le monde était heureux et satisfait. Les véritables matchs tests étaient le Mali, la première rencontre fut soldée par une difficile victoire des verts alors que les maliens l’ont d’ailleurs contesté, le second test c’était toujours avec ces mêmes maliens qui nous ont battu chez eux (2-0) et rien n’a été fait pour comprendre les lacunes afin d’y apporter les retouches nécessaires et c’était à la veille de la CAN.

Notre sélectionneur subit-il des pressions sur la gestion de l’équipe ? Existent-ils des personnes qui l’obligent à aligner tel ou tel joueur et empiéter sur la stratégie adoptée ? Sinon comment expliquer cette déconfiture sur tous les plans et à tous les niveaux ? Les joueurs locaux existent et peuvent être à tout moment la pièce de rechange adéquate. Donc, en bon mathématicien, c’était cette résolution qu’il fallait adopter et non compter sur des bi-nationaux qui favorisaient beaucoup plus l’intérêt que l’amour pour la patrie. L’EN va s’autodétruire et personne ne semble s’en soucier. Ce ne sont que les prémices d’une grande débâcle. Se permettre lors des conférences de presses d’anticiper sur telles ou telles choses ou bien sur les joueurs pour les pousser à parler indirectement à la presse ensuite c’est la punition (victimes de leurs propos !!!). C (est du jamais vu. Un Soudani, super discipliné, d’une gentillesse incomparable et très courtoise n’a jamais eu de comportements pareils !!! Abdelmoumene Djabou, gentil mais aussi très timide, sa timidité, la soigne sur les stades mais malheureusement, personne ne souhaite qu’il en guérisse. Même, le banc des remplaçants n’en veut plus de lui, il veut le pousser davantage vers la surface verte, Mais hélas, le football moderne en a voulu autrement !!!

Entrainer un club et complètement différent d’entrainer une équipe nationale, il ne faut pas se leurrer, c’est difficile et pas compatible. Cela peut réussir pour certains chevronnés mais pas pour tout le monde. Surtout lorsque cela se passe

dans des contrées spécifiques à la chaleur, l’altitude et l’humidité. On a beau entrainer un club pendant des décennies mais ce n’est pas tout à fait pareil. L’ex coach, il a eu beaucoup de déboires au début pourtant un habitué des stades Africains mais il sut trouver l’astuce, la manière et l’ingéniosité de faire évoluer cet ensemble de joueurs tout en les poussant pour avoir en réalité un fond de jeu, ensuite il commençait à parfaire les trois compartiments , c’est vrai qu’il y avait beaucoup de déchets. Mais il est arrivé à nous faire voir et croire qu’il avait au fond un espoir. Certains ont cru en lui et c’était l’apothéose pendant les éliminatoires et pendant la préparation.

Le cas d’Hector Cooper l’Argentin d’Egypte…

Bien qu’il ne réponde pas spécialement au profil recherché par la fédération Egyptienne de football (aucune expérience sur l’aventure Africaine, n’ayant pas entrainé aucun pays, il était excellent uniquement avec des clubs comme (Valence). Donc, pour une équipe nationale ce n’était pas le coach idéal et tant attendu. Mais en deux semaines d’entrainement. Il a réussi à comprendre et trouver le mal qui rongeait le football Egyptien, tout le monde en Egypte est devenu content. Ils l’on adoré. La fédération Egyptienne qui l’avait choisie contre vent et marée, le public qui pour lui le football est devenu quelque chose de sacré. Hector couper avait compris la portée des responsables et du public tout en sachant ce qu’il avait sous la main comme joueurs, techniciens et moyens. Il a su, seulement en quelque jours gagner la sympathie, la confiance de tout un peuple, de la fédération et surtout de l’ensemble des médias. Après cela, l’Egypte, lors du premier match avait fait montrer des signes favorables et prometteurs.  L’Egypte va surement et certainement reconquérir l’Afrique et le monde et de quelle manière. Ici, dans notre pays, c’est tout fait l’inverse, on joue avec des équipes faibles, qui se recherchent, ensuite on dira que notre championnat est faible et on ne peut en aucun faire sortir des joueurs de la trempe de Belloumi, Madjer Bencheikh, Guendouz, Assad Korichi, Fergan, Dahleb, Draoui, Lalmas, Kalem, Selmi, Serrar, Tlemcani etc…pourtant avec des moyens dérisoires .Mais regarder le cas de l’ESS qui devenue Champion d’Afrique avec des joueurs locaux simples et courageux qui jouent tout simplement à l’Algérienne

Nabil Fékir, faut-il le maudire ou le remercier ?

Au contraire, quelque soit la décision prise par Nabil Fékir, elle fut salutaire pour le devenir du football Algérien, Nabil Fékir, vient de nous donner une leçon oh combien lumineuse. Celle de réfléchir par deux fois afin qu’on puisse s’éveiller et voir la réalité en face de nous. Nabil Fékir avait voulu nous dire indirectement que des Nabil Fékir existent énormément en Algérie. Il suffit de savoir bien les dénicher. Il suffit aussi tout simplement de réfléchir à une stratégie long terme et d’y établir une planification en créant des écoles de football dans chaque club (les moyens existent) Ensuite répartir quatre centres de football à travers le pays (Oranie, Algérois, Constantinois et dans le sud Ouaragla) De cette manière, on ne pourra jamais perdre des joueurs comme : Omar Sahnoun, Zineddine Zidane, Samir Nasri, Nabil Fékir, Karim Benzéma etc… En Algérie, la pâte existe, il suffit de savoir comment la prendre en charge comme l’avait fait Salif Keita au Mali et de biens d’autres anciens joueurs au Sénégal, au Nigéria, en Côte d’Ivoire et surtout en Egypte. Donc, la décision définitive de Nabil Fékir était salutaire pour son pays. Donc, il avait raison.

Ecoles de football

C’est vrai que les écoles en Algérie manquent énormément et surtout un centre de formation de joueur professionnelle comme en Europe. Même les infrastructures sont rares et celles qui existent sont détériorées et e présentent points de prestations dignes du pays et de ses aspirations. Pourtant, les hommes existent, l’argent existe aussi mais point d’école M Christian Gourcuff aurait pu préconiser cela mais l’intention n’y était pas et que des joueurs bi nationaux existent quelque part en Europe. Ceux qui souhaitent signer avec le pays d’adoption il ya donc intérêts !!! Alors, pourquoi se leurrer, pourquoi ne pas construire ces écoles et ces centres pour enfin avoir nos joueurs spécifiques chez nous.

Il faut des hommes, des infrastructures adéquates pas comme celles qui existent où les prestations élémentaires ne sont pas à la hauteur de nos ambitions. Exigences, création et dotation des écoles de football au niveau des clubs. La construction des quatre centres d’apprentissage du football avec des techniciens aguerris. Une politique et une stratégie selon le moyen et long terme avec des moyens de surveillances véritables et pointilleux. Ensuite les résultats viendront d’eux même. Ces centres pourront nous fournir une multitude de joueurs confirmés, talentueux et surtout préparés et confinés selon les enseignements et préceptes du jeu à l’Algérienne. 

Les joueurs oubliés, l’ingratitude…

Les joueurs oubliés comme Karim Ziani, Mourad Megueni, Karim Matmour, Djamel Belamadi, Nadir Belhadj, Antar Yahia, Guendouz, Korichi, Mansouri, Maroc pour ne citer que ceux-là, qui ont fait la gloire de l’équipe nationale, ils ont détrôné la fameuse équipe Egyptienne qui était dans son apogée. Un sans-faute en Afrique pendant les éliminatoires. Ils étaient vraiment les véritables guerriers du Sahara. Ils ont donné tout à l’Algérie, l’amour, la fête, la gloire et la reconnaissance. Les pauvres oubliés d’un passé très récent. Maintenant, on invite dans nos chaines de télévisions des stars mondiales telles que Maradona, Zanéti des Brésiliens etc…) au détriment de nos jeunes stars. Quelle ingratitude !!! Nos oubliés ne sont pas invités même lors des matchs et galas. Mourad Megheni, joueur très talentueux, a mis fin à sa carrière de football à cause d’une blessure soignée au Qatar.

Conclusion

Cessons le bricolage et le rafistolage (absence de fond de jeu, absence surtout de notre jeu à l’Algérienne qui avait fait des ravages pendant un passé très récent).  En le remplaçant par un jeu froid, déchiqueté, sans âme et surtout par l’absence de la créativité dans le jeu –absence également de lucidité ; absence du jeu furtif, de passes très courtes et un jeu alerte, plaisant et déroutant. Cas justement d’Abdelmoumène Djabou, de Ghilès, Belkalem, Larbi Soudani et Islam Slimani en leur incorporant, par petit dosage, des éléments du championnat qui ont déjà prouvé. Le système de jeu pratiqué actuellement présente des approches qui détruisent notre football et le rendent encore méconnaissable. Donc, notre football à la brésilienne pourrait bien se dérober sous nos pieds –A force du jeu moderne qui n’est pas le nôtre. Pourtant le football  moderne est créatif, beaucoup plus tactique, combattif avec des changements de tactiques selon les blocages instantanés néanmoins nous n’avons rien vu de tels dans notre équipe. Néanmoins, nous avons constaté un manque flagrant de fond de jeu, absence totale d’initiative et surtout de rythme. Nous avons gagné des matchs avec des équipes faibles lors des éliminatoires de la CAN. Pendant la CAN, nous avons gagné l’Afrique du Sud, mais en réalité c’est cette dernière qui nous a donné l’avantage de la gagner. Le Ghana n’était pas un foudre de guerre. Le Sénégal également, Nos joueurs étaient lourds, mal inspirés, mal préparés physiquement et psychologiquement. Des stars en Europe et des joueurs très médiocres en Afrique.

Par DEGHRAR Djillali

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