L'effet de serre...

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Apparemment, le système de l’effet de serre fut largement répandu et comparé, il fut  même rapproché au procédé de culture des produits en agronomie « l’effet de serre ».

Pourtant le système d’effet de serre subsiste depuis des millénaires. Par contre, nos concitoyens ont commencé par le maitriser et le connaitre une fois le procédé d’effet de serre en agriculture fut adopté. Et, c’est pour cette raison que nous avons voulu aborder ce type de sujet afin que les suspicions des uns et les incompréhensions et les  inaptitudes des autres doivent converger ensemble pour finalement aboutir dans une seule et unique compréhension qui est celle des deux procédés.

Nous devons, tout d’abord, commencer d’abord par éclaircir ce véritable dilemme qui constitue à notre sens une double compréhension. En fait, ces deux désignations se rejoignent et veulent automatiquement dire presque la même chose. Sauf que le premier évolue dans un contexte gigantesque alors que le second est apparenté juste à l’utilisation au niveau d’un champ de culture. Pour cela, nous devrons nous poser énormément de questions pour arriver à faire la différence et donner une clarification claire et utile. Et, surtout répondre aux questions ci après : Qu’est-ce ce que l’effet de serre? L’impact des gaz à effet de serre ? Les causes de l’augmentation de ces gaz à effet de serre ? Les changements climatiques ? Quelles sont les perspectives prévues à cet effet ?

  • Qu'est ce que l'effet de serre ?

L’effet de serre est à l’origine, un phénomène naturel qui est déséquilibré par les activités humaines depuis la révolution industrielle. Des gaz présents dans l’atmosphère retiennent une part de l’énergie solaire renvoyée vers l’espace par la Terre, sous forme de rayons infrarouges. Ils maintiennent ainsi la température sur Terre à une moyenne d’environ 15° C. Sans eux, cette moyenne descendrait à -18°C, interdisant le  développement de la vie. Cette manifestation est toutefois amplifiée par les formes modernes de développement.

La plupart des activités humaines et, en particulier, celles qui utilisent des sources d'énergie telles que le charbon, le pétrole ou le gaz, entraînent des émissions de gaz à effet de serre et notamment de gaz carbonique. Selon les études internationales menées sur ce sujet, les émissions de gaz carbonique ont augmenté depuis l'ère préindustrielle d'environ 50 % et pourraient être multipliés par trois d’ici 2050.

  • L'impact des gaz à effet de serre ?

Les activités humaines génèrent d’importants volumes de gaz à effet de serre :

  • Gaz carbonique :    Issu de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon…).     
  • Méthane :               Provenant plutôt des activités agricoles.  
  • Protoxyde d’azote : Emis par certains engrais ou par certains procédés chimiques : gaz fluorés des climatiseurs…

L’effet de serre est un phénomène très sensible aux variations de la composition de l’atmosphère. L’augmentation de ces types émissions modifie cette composition, provoquant une augmentation de l’effet de serre. Ce déséquilibre entraîne un réchauffement planétaire qui modifie les climats.

Même en stoppant complètement nos émissions de gaz à effet de serre, l’équilibre ne pourra pas être rétabli rapidement car certains gaz à effet de serre ont une durée de vie très longue dans l’atmosphère.

Les principaux gaz à effets de serre recensés dans la troposphère sont :      

  1. Le dioxyde de carbone. 
  2. le méthane. 
  3. L'oxyde d'azote.
  4. L'ozone atmosphérique.
  • La teneur de ces gaz est-elle en réelle augmentation ?   

L'augmentation de la teneur de ces gaz dans la troposphère est une certitude ; des mesures sur des glaces profondes de l'antarctique très vieilles, ont permis d'établir que la teneur en CO2 dans la troposphère n'a jamais dépassé réellement le taux moyen d’équilibre, même durant les périodes les plus chaudes.

  • Quelles sont les causes de cette augmentation ?

Ce gaz, le plus abondant émit par les activités humaines, assure à lui seul les deux tiers de l’effet de serre. À l’échelle planétaire, il est dégagé :

  1.  À 75 %, par les hydrocarbures (charbon, pétrole, gaz). C’est une source d’énergie pour : la production d’électricité dans les centrales thermiques, les transports routiers et aériens, la fabrication du ciment et de l’aluminium, le chauffage des bâtiments et la production d’eau chaude, l’utilisation d’engins agricoles.
  2. À 20 %, par la destruction des forêts pour brûler le bois et cultiver les terres.
  3. À 5 %, par les hydrocarbures comme composés chimiques. Ils permettent : la fabrication d’engrais et de pesticides pour les cultures, la production de tous les plastiques.

Les autres gaz sont surtout des conséquences d’activités humaines moderne tels que :

Le méthane est émis par la digestion des bovins et autres ruminants dans les élevages intensifs;  -  Le protoxyde d’azote est dégagé par le sol qui reçoit plus d’engrais que les cultures ne peuvent  absorber.  L’ozone est produit par le rayonnement solaire sur l’air pollué des villes.

  • Les changements climatiques : menaces ou réalités ?

Au rythme actuel de progression, en 2050 la teneur aura doublé et les scientifiques estiment que la température moyenne de l'air pourrait alors s'élever de 2 à 6 °C. En moyenne, car des régions seront plus affectées que d'autres (c'est le cas de la Sibérie qui a d'ores et déjà connu une hausse de 3 °C). Certains modèles prédictifs prévoient des modifications des courants marins, chaud ou froid, qui jouent un rôle important sur la température des zones littorales C'est pourquoi on parle de changements climatiques.

  • Conséquences de l’effet de serre sur la planète

Les quelques aspect positif de l’effet de serre. L'augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère aurait des conséquences positives pour les végétaux. Les plantes pourraient plus facilement faire la photosynthèse et seraient donc plus productives...

  • Quelles perspectives ?

Le problème est beaucoup plus complexe que celui de la substitution des gaz responsables, de la destruction de la couche d'ozone que le protocole de Montréal semble avoir résolu. Le charbon et le pétrole - 67 % de l'énergie utilisée pour produire, se déplacer ou se chauffer - sont les principaux responsables des émissions de gaz carbonique. Même chose pour le méthane qui provient pour l'essentiel des nouveaux modes culturaux qui ont permis à l'agriculture d'accompagner la croissance démographique et de doubler, en vingt ans, la production alimentaire. Une production qui devra encore doubler d'ici une vingtaine d'années. La question climatique conduit donc au cœur de l'activité humaine.

  • Réduction des gaz à effet de serre

La réduction des gaz à effet de serre est devenue un enjeu mondial majeur pour la lutte contre le réchauffement climatique.

La sobriété, le choix d'équipements moins friands en énergie sont là aussi les méthodes principalement employées. Le recours aux énergies renouvelables contribue, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, à combattre le réchauffement climatique, et représentent un avenir prometteur. Certains pays ont vu l'émergence et la progression de ces énergies, ces dernières années, bien qu'elles restent encore marginales dans la plupart des pays.

Les énergies renouvelables englobent des techniques relativement récentes, comme l'énergie solaire thermique, l'énergie solaire photovoltaïque, mais aussi d'autres formes d'énergies qui sont utilisées depuis longtemps sous d'autres formes, comme la biomasse, l'énergie éolienne, la géothermie et l'énergie hydraulique.

  • Conclusion

Le problème à effet de serre ne cesse de nous effrayer. Le problème est significatif et semble aller vers des horizons qui peuvent non seulement détruire notre milieu mais également détruire notre vie. Chaque individu doit répondre efficacement aux conseils prodigués par les spécialistes afin de réduire, et de façon efficace, ces gaz à effet de serre avec les moyens de bord à savoir :

  1. Pour les Individus : Réduction et utilisation à bon escient des produits environnementaux  tels que : utilisation rationnelle de la circulation des véhicules, éviter la pollution d’air, limiter les engrais et les pesticides etc…
  2. Pour les sociétés industrielles : Prévoir et le respect aux problèmes liés à l’environnement,   éviter et ou limiter les productions chimiques.
  3. Scientifiquement établie, la nécessité de lutter contre l’intensification de l’effet de serre fait aujourd’hui l’objet d’un consensus international.

Par DEGHRAR Djillali

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