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Quand l’Hospitalité avait un Cœur !!!

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Autrefois, l’hospitalité n’était pas une simple habitude ni un devoir social, mais un acte profondément ancré dans l’âme humaine. Elle naissait du cœur, spontanée, sincère, comme un feu qu’on entretient non pour briller, mais pour réchauffer. Les portes s’ouvraient avec naturel, portées par le désir de donner, d’accueillir l’autre sans poser de questions, sans attendre de retour. Ce n’était pas une politesse, mais une joie discrète, une générosité offerte comme une évidence.

L'hospitalitéLa maison devenait refuge. La table, large et vivante, se préparait avec soin, presque tendresse. Chaque plat était un signe d’attention, une façon de dire : “ Tu es le bienvenu.” Les repas, bien plus que de simples nourritures, devenaient des instants rares, où les paroles, les silences et les regards avaient autant de poids que le pain partagé.

Et dans chaque foyer, il existait une place pour l’étranger. Un coin tranquille, une chaise tirée, une couverture posée sans un mot. L’hôte donnait son temps, son écoute, son calme, non par obligation, mais parce qu’il savait que l’accueil est un langage en soi, une manière d’exister ensemble dans un monde souvent trop pressé.

Ce que l’on offrait alors n’avait pas de prix, c’était le luxe de la présence, la beauté d’un geste gratuit, d’un moment à part, offert loin de l’agitation du monde. L’hospitalité puisait sa force dans ce qu’elle laissait derrière elle, une trace de chaleur, un souvenir doux, un lien invisible entre deux êtres.

Peut-être avons-nous, à force de vitesse et de convenances, oublié cette simplicité-là. L’hospitalité est devenue rare, parfois réduite à un mot.

Mais à Miliana, chez Monsieur LANDJERIT, elle respire encore. Elle n’est ni mémoire ni vestige, elle est vivante. Dans sa maison règne cette générosité naturelle, discrète et profonde, propre aux êtres rares. Là, la porte est ouverte comme le cœur, sans mise en scène, sans calcul. Avec une élégance tranquille, Monsieur LANDJERIT incarne l’hôte véritable, celui qui accueille avec l’âme autant qu’avec les mains.

Par Noria

Commentaires

  • belfedhal abderrahmane
    • 1. belfedhal abderrahmane Le 13/05/2025
    L’hospitalité naissait du cœur, spontanée, comme un feu qu’on entretient non pour briller mais pour réchauffer………………………………Noria.
    L’hospitalité est la vertu d’une belle âme qui tient à tout l’univers par les liens de l’humanité……………………………citation.
    A toutes et à tous Essalem.
    L’hospitalité a toujours été une perle, une grande vertu. Elle a toujours eu un grand cœur, elle est née de ce grand cœur même. Le texte de notre amie nous renvoie vers deux états d’âme, vers deux personnages qui ne se regardent pas, mais qui voient dans la même direction. L’un réputé pour être hospitalier et l’autre pour être reconnaissant. Les exemples que nous offre le terroir de l’humanité sont nombreux et complexes, car s’agissant de la nature humaine. Là où le bien et le mal, dans un dilemme vivant à travers temps, nous apprennent en tout temps que si l’un est à l’image de la dimension du monde, l’autre par contre n’est que le reflet des actes perpétrés sans pourtant évaluer les conséquences. Amis du noble site, j’ai le plaisir de vous inviter à un autre temps, une autre époque, ou l’hospitalité avait réellement un cœur…Ouvrons ensemble le livre du temps et arrêtons-nous un instant au seuil d’une demeure que le givre et le vent d’une nuit hivernale avaient plongé dans une méditation digne des sérénades d il était une fois en ces temps si simples ,si bons et tellement heureux… La demeure appartenant au poète de la légende des siècles, qui, dans cet univers ou tout y est pour une noble plume, pleine de sollicitude, allait tracer dans le recueil des vers enchantés, l’une des rencontres les plus émouvantes avec une proie de l’injustice sociale. Il s’agit de celui de celui que la société appelait le pauvre homme… Une société pressée voire très agitée.
    Un pauvre homme passait dans le givre et le vent
    Je cognai sur ma vitre, il s’arrêta devant,
    Ma porte, que j’ouvris de façon civile.
    Le dénuement du mendiant est alors renforcé par le climat hostile : le givre et le vent. Cependant les rôles sont inversés. Car ce n’est pas le mendiant qui frappa à la porte comme on l’attendait, mais le poète qui est acteur de cette rencontre. De cet extrait, à partir de ce geste noble, le poète, transcende les différences sociales dans le seul but de porter assistance aux plus faibles… Le poète, en ouvrant la porte de façon civile nous renvoie vers une autre âme pleine de sollicitude, digne de reconnaissance. Elle dit : L’hôte donnait son temps, son écoute, son calme, non par obligation mais parce qu’il savait que l’accueil est un langage en soi, une manière d’exister ensemble dans un monde souvent trop pressé. Dans le poème et dans l’âme du texte de notre amie, la morale semble surgir des profondeurs de l’hospitalité elle-même, elle nous enseigne qu’elle a un cœur…. Une valeur spirituelle. Le poème nous parle encore du pauvre homme… C’était le vieux qui vit dans une niche au bas de la montée, et rêve, attendant, solitaire, un rayon de ciel triste, un liard de terre, tendant les mains pour l’homme et les joignant pour Dieu. Je lui criai : venez-vous réchauffer un peu. Amis du noble site, franchissons tous ensembles le seuil de la demeure qui avait réuni le poète et le pauvre homme et retenons sans oublier la chaleur née de la plume qui déclare : ce que l’on offrait alors n’avait pas de prix, c’était le luxe de la présence. La beauté d’un geste gratuit, d’un moment à part, offert loin de l’agitation du monde. Un monde pressé, voire un monde agité… Ce qui vient de se marquer en lettres d’or par la plume la plus reconnaissante est sans doute une belle conclusion dans la structure du poème dans sa chair la plus profonde. Chère amie, encore une fois, je vous remercie pour le choix de cette lumière qui brille tout en réchauffant les merveilleux coins de l’épatant site de ma passion. Aussi et sans vouloir trop vous demander, est-il possible de projeter sur l’écran de notre site la mélodie du chanteur baroud bekhedda : winkoum ya ouled wahran Winkoum… ya ouled miliana w beb el oued Winkoum ... Avec toute mon admiration pour l’hospitalité de monsieur Landjerit. A bientôt.

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