Témoignage de Chantal VINCENT
1er Mai 2013/ Lycée Mohamed Abdou - Miliana
C’est pour moi un véritable miracle de me retrouver à Miliana, devant vous, après une si longue absence de cinquante et un ans ! Sans l’existence de ce site « Alger Miliana » créé par Noria, cela n’aurait jamais été possible. J’ai quitté l’Algérie l’année de mes quinze ans (en 1962) et, depuis, je n’ai jamais cessé d’y penser. Mes enfants et petits-enfants m’ont vivement encouragée à revenir sur ma terre natale car ils ont toujours senti à quel point j’étais non seulement attachée à ce pays mais également à ses habitants, les Algériens. J’ai toujours gardé en mémoire leur gentillesse, leur hospitalité et leur amabilité. Ne croyez surtout pas que je dis cela par démagogie, mais parce que je le pense sincèrement. Bien sûr, il y a eu la guerre, je ne l’ai pas oubliée non plus. Mais je me souviens aussi des cours d’école et de lycée où il n’y avait pas les « françaises » d’un côté et les « Algériennes » de l’autre mais des écolières et des lycéennes qui jouaient ensemble et qui étudiaient ensemble. Je me souviens même d’une gentille écolière algérienne qui m’aidait en cachette à résoudre mes problèmes de mathématique tant j’étais nulle et … je n’ai guère fait de progrès depuis !
J’ai deux enfants : Carole, l’aînée, qui a 47 ans. Un fils, Philippe, qui a 44 ans. J’ai également trois petits-enfants : Kim, qui est âgée de 19 ans et que certains internautes du site connaissent car c’est elle qui m’a conseillée pour laisser mon premier message sur le site … Matéo qui est âgé de 12 ans et Marius, âgé de 9 ans. J’ai élevé mes enfants dans le respect des autres, quelles que soient leurs nationalités, leurs cultures et/ou leurs religions. Bien entendu, ma fille a fait de même avec ses trois enfants et je suis très heureuse de m’apercevoir, au fil des années, que mes convictions se perpétuent.
Si je vous ai parlé de la gentillesse des Algériens, ce n’est pas un vain mot. Je vais vous en donner quelques exemples.
Mon but en m’inscrivant sur ce site (malgré mes lacunes de grand-mère internaute) était de retrouver mon passé. Contrairement à ce que font beaucoup de personnes de ma génération (je le sais par les confidences qui me sont faites) et qui prétendent, parfois, qu’il ne faut pas remuer le passé … qu’il faut le laisser dormir … moi … je partage plutôt l’avis de Victor Hugo qui disait : « Qui ne connaît pas son passé n’a pas d’avenir ».
C’est grâce à un très grand nombre d’internautes Algériens que j’ai retrouvé quelques pans de mon passé et de mon histoire mais, c’est grâce à un internaute en particulier, Monsieur Med MIDJOU, que j’ai pu retrouver une personne qui m’est très chère et qui vit toujours à Miliana : Mohamed KORRI. Cet homme a travaillé avec mon père pendant plusieurs années. Sans l’aide de ce site et l’intervention de Med MIDJOU, je n’aurais jamais pu le retrouver. Vous ne pouvez imaginer la joie qu’a été la mienne lorsque j’ai appris que j’allais revoir Mohamed KORRI, cet homme remarquable de gentillesse, d’honnêteté et de grandeur d’âme. Un homme toujours souriant même si j’imagine que l’époque ne devait pas être facile pour lui.
Je ne vous cache pas que, bien des fois, lorsque j’ai ouvert mon ordinateur, j’ai pleuré en lisant certains commentaires qui m’étaient adressés tant ils étaient émouvants. Un peu comme si je ne les méritais pas jusqu’au jour où, Kim, ma petite fille, avec la gentille insolence de sa jeunesse m’a dit à propos d’une discussion que nous avions sur la guerre d’Algérie : « Eh ! tu sais mamie, tu n’es pas responsable de la colonisation française ! ». Vous vous en doutez sûrement, sa manière ferme et directe de me dire ce qu’elle pensait m’a donné à réfléchir …
Je voudrais vous parler également de cet homme qui s’appelait « Yahia ». Je ne me souviens que de son prénom. Il était originaire de Palestro (Lakhdaria aujourd’hui) qui est la ville où je suis née en août 1947. Lui aussi a travaillé avec mon père pendant des années dans le bar de Miliana. Tout comme Mohamed KORRI, il était également courageux, dévoué et d’une intégrité exemplaire. Si je suis en face de vous aujourd’hui, c’est que « Yahia » m’a sauvée la vie en me jetant à terre lorsque le bar de mon père a été mitraillé en janvier 1961. Ne parvenant pas à le retrouver via le site et, compte tenu de mon caractère plutôt « persévérant », j’ai décidé le 1er février 2013 d’écrire à l’APC de Lakdaria en leur fournissant les quelques pauvres éléments que je possédais : le prénom de cet homme, les nom et prénom de mon père né à Blida en 1916, etc.
Il y a quelques jours, j’ai reçu une lettre de l’APC de Lakdaria. Ils me disaient qu’ils n’avaient pas retrouvé « Yahia » mais, par contre, ils m’ont communiqué les coordonnées d’un homme qui connaissait ma famille à l’époque où elle habitait à Palestro. Cet homme s’appelle Mohamed OUKIL. Il m’a récemment téléphoné dans la région parisienne où j’habite. Que d’émotion à entendre sa voix. Je ne me souviens pas de cet homme car j’étais vraiment très petite lorsque j’ai quitté Palestro mais lui semblait avoir une mémoire exceptionnelle. Il m’a même dit qu’il connaissait quelqu’un à Lakdaria qui m’avait prise sur ses genoux pour me donner le biberon lorsque j’étais enfant et que, lui aussi, souhaitait me revoir.
Comment tout cela aurait-il été possible sans l’incroyable dévouement de la personne (ou des personnes) travaillant dans cet établissement de Lakdaria ? Comment cela aurait-il été possible sans cet appel de Mohamed OUKIL qui a eu la gentillesse de me proposer de venir le rencontrer, chez lui, à Lakdaria en me suggérant même de me faire visiter le lieu où mon père habitait lorsque j’étais enfant ?
Dans quel pays autre que l’Algérie peut-on trouver un tel dévouement et une telle gentillesse ? Moi, je crois avoir la réponse : cela n’existe pas et pourtant, croyez-moi, je suis une personne plutôt optimiste.
Je n’ai malheureusement pas retrouvé cette femme dévouée, courageuse et compétente qui s’est occupée de l’entretien de la maison de mon père pendant de très nombreuses années. Elle aussi avait toujours le sourire aux lèvres. Elle s’appelait (si mes souvenirs sont bons) : Madame LAABIDI. Elle habitait également Miliana.
En évoquant mon passé, j’ai une pensée toute particulière pour un français qui s’appelle Max JACOB qui vit en France et qui a fait son service militaire à Miliana dans le régiment du CRIRAC. Je ne le connais pas personnellement mais celui-ci m’avait contactée il y a quelques mois après avoir lu mon message sur le site Alger/Miliana pour savoir si j’étais bien la fille de Monsieur VINCENT, propriétaire du café situé rue Saint Paul, et dans lequel il y avait eu un attentat en janvier 1961. Grâce à lui, j’ai pu reconstituer le puzzle de ce moment douloureux pour une jeune adolescente de 14 ans et j’ai ainsi pu savoir ce qu’il s’était vraiment passé puisque ce militaire était présent dans le bar de mon père ce soir-là mais, par bonheur pour lui, il l’avait quitté juste avant que la fusillade n’éclate. Notre cerveau a une capacité incroyable d’évacuer, par une sorte d’anesthésie générale, les moments éprouvants de notre existence. Mais, si l’évocation des moments douloureux de notre vie se limitent à revenir à la souffrance initiale et à cultiver haine et rancune, cela n’aboutit à rien. Par contre, au fil du temps, et avec l’aide de personnes ouvertes et réceptives, une sorte de catharsis fait son œuvre et tout en nous permettant de recouvrer la mémoire, elle nous dépouille de notre douloureux passé pour en faire … pourquoi pas … une « merveille » à la manière de Boris Cyrulnik, éminent psychiatre que nombre d’entre vous connaissent certainement.
Je ne terminerai pas cette intervention sans vous faire une confidence dont seuls mes enfants et petits-enfants avaient connaissance jusqu’à aujourd’hui. Toutes les vies se terminent un jour et, moi aussi, un jour je disparaîtrai. C’est une loi inéluctable. Personnellement, je pense que la mort c’est comme un soleil couchant. On est triste quand il disparaît mais on sait qu’en même temps, il se lève quelque part ailleurs. Pour en revenir à cette confidence faite à mes enfants, je leur ai fait savoir que lorsque je disparaîtrai, je souhaitais être incinérée et que mes cendres soient dispersées à Miliana, du côté de la pointe des blagueurs. Mais, rassurez-vous, je n’ai pas prévu de mourir tout de suite même si les fortes émotions - sans doute provoquées par mon retour imminent sur ma terre natale après une si longue absence - m’ont récemment conduite à l’hôpital pour un court séjour de vingt-quatre heures en raison d’une arythmie cardiaque.
Merci à tous d’avoir pris le temps de m’écouter. Merci également de m’avoir accueillie dans votre beau pays. Je vous en serai toujours éternellement reconnaissante.
A L’ATTENTION DE TOUS CEUX ET TOUTES CELLES QUI ETAIENT PRESENTS LE 1er MAI 2013
AU LYCEE MOHAMED ABDOU ET LES AUTRES …
Afin de vous faire partager ma joie et rendre hommage aux personnes suivantes que je vais citer, j’aimerais ajouter un complément d’information quant aux surprises qui m’attendaient après cette journée de retrouvailles …
Je vous avais fait savoir que je n’avais pas retrouvé Madame LAABIDI (Khadidja de son prénom). Pourtant, une personne (dont j’ignore le nom), présente dans la cour du lycée ce jour-là au moment où j’ai lu mon témoignage et ayant entendu le nom de « LAABIDI », est entrée en contact avec cette famille. Dès le lendemain, j’ai eu l’immense privilège de rencontrer son fils, Benyoucef, ainsi que son épouse. En discutant avec Benyoucef, celui-ci a fait ressurgir à ma mémoire certains souvenirs que j’avais oubliés dont celui qu’il avait également travaillé avec mon père. Ce fut pour moi un merveilleux moment de partage et d’émotion. J’ai également fait la connaissance de l’un de ses petits-fils, Redhouane. Si j’ai malheureusement appris que Khadidja LAABIDI était décédée depuis une vingtaine d’années, j’ai eu la joie, le jour suivant, d’être accueillie chez Mouni, sœur de Benyoucef, avec l’hospitalité légendaire algérienne. Elle aussi m’a rappelé des moments forts de notre vie à Miliana puisque nous avions, à deux ans près, le même âge.
Mais, je n’étais pas au bout de mes surprises … A la fin de la lecture de mon témoignage, Monsieur Azzedine AOUIMEUR est venu me voir pour me dire que son père, décédé depuis le 17 octobre 1980, avait travaillé avec le mien pendant plusieurs années. Au fur et à mesure que je discutais avec Azzedine, je voyais se dessiner le visage de son père, Mohamed AOUIMEUR. La ressemblance entre le père (que je connaissais) et le fils (que je ne connaissais pas) m’a subitement frappée mais surtout profondément émue et les souvenirs ont à nouveau afflué dans ma mémoire. Je me demandais comment j’avais pu oublier cet homme affable et courageux et si sérieux dans son travail. Azzedine m’a reçue chez lui où j’ai pu faire la connaissance de plusieurs membres de sa famille dont sa maman « Saliha » (épouse de Mohamed) ainsi que sa sœur Zineb. Il est bien sûr totalement inutile de vous dire le bonheur qui a été le mien lors de ces retrouvailles multiples !
Merci à Noria sans qui rien de tout cela ne serait arrivé …
Merci également à Zoulikha FERROUKHI qui m’a accueillie chez elle au cours de mon séjour à Miliana avec la générosité et la chaleur humaine qui la caractérisent …
Merci à tous et à chacun pour m’avoir fait vivre au cours de ces huit jours passés en Algérie un véritable conte de fée.
Chantal Vincent - 8 mai 2013
Commentaires (76)
VOILA,JE CONFIRME QU EFFECTIVEMENT L INSTITUTRICE QUE J AVAIS EU A LAVIGERIE
DANS LES ANNEES1960 ETAIT ANGELARD AUSSI, QUE J AVAIS PERDU MALHEUREUSEMENT DE VUE.........
JE SAISIS CETTE OPPORTUNITE POUR SALUER PIEUSEMENT SA MEMOIRE ET LUI RENDRE HOMMAGE .................
AMICALEMENT
Je te remercie de m'avoir permis en m'invitant hier à déjeuner, de retrouver des amies de Miliana. Tout était parfait (comme tout ce que tu organises): le déjeuner et la sortie dans les rues d'Alger.
Pour moi qui ne fus pas à Miliana le 1er mai, ce fut " des mini retrouvailles"
Cela m'a fait tellement plaisir de vous retrouver et de pouvoir passer un peu de temps autour de ce très bon repas.BRAVO.
En vous écoutant raconter ces moments inoubliables et évoquer ce passé commun qui vous reste en mémoire, vous avez su me transmettre toutes ces émotions; c'est comme si j'y étais...
Merci Noria, merci les filles pour ce très bon moment passé ensemble.
pour la question que l'on me pose souvent sur l'institutrice non ce n'était pas moi (trop cancre) mais ma cousine Francine malheureusement trop vite disparue et qui est dans le cimetière de Miliana.
SANS INDISCRETION N AVEZ VOUS PAS ENSEIGNE A LAVIGERIE( DJENDEL)
EN 1961/62 ?? A MOINS QUE JE ME TROMPE .....MERCI
J AI DEJA CONNU UNE ANGELARD A L EPOQUE ALORS QUE J ETAIS AU PRIMAIRE.
AMICALEMENT
je trouve que votre récit est très émouvant,51 ans après notre indépendance ,et après votre départ je trouve que le lien entre algériens et français d’Algérie reste très fort,l’Algérie a connu une grande personnalité qui est ferhat abbas ,il rêvait d'une Algérie composée de berbère, arabe ,musulman ,chrétien ,juif, pied noirs ,,pour lui nous somme incapable de gérer un grand pays comme l’Algérie, .dommage son projet de société n'a jamais vu le jour,et pourtant il y' avait de l'espace pour tout le monde.
VIELEN DANK FÜR DEINE NACHRICHT. WAS DAS MEDIKAMENT ANBELANGT, WERDE ICH ES IN DEN NÄCHSTEN TAGEN ABSCHICKEN UND ICH WERDE MEINEN BRUDER MORGEN IM LAUFE DES TAGES ODER ABENDS ANRUFEN. ICH FREUE MICH, DICH IN DER SPRACHE VON GOETHE ZU LESEN. ICH WUSSTE, DASS DU EIN GROSSER LITERAT BIST, JETZT STELLE ICH FEST, DASS DU AUCH MEHRSPRACHIG BIST. DU HÄLST IMMER EINE ÜBERRASCHUNG BEREIT.
NOCH EINEN SCHÖNEN ABEND.
J'éspère que tu as récupéré suite à la baisse d'énergie que tu as subie et surtout portes-toi bien pour mieux nous retrouver entre nous le mercredi inchallah.Demain nous serons réunies autour d'un café chez Latifa,ton absence nous désole mais nous la comprenons,Fatiha nous a offert son café d'aurevoir le dimanche,et Mr Landjerit nous a gentiment accueillies chez-lui en famille avec qui nous avons évoqué quaadat Miliana taâ zmeen.
J'ai su que le plus Algerien des Américains est bien arrivé chez-lui,et malgré le décalage horaire il trouve la force de nous faire un petit coucou sur le site. Je t'ai bien dit Noria qu'il y a plus de gens interessants que mauvais su cette terre.
Mes respects pour Mr Ferhaoui,Me Benguerine, Me Baddour,Melle Ikhlef,Mr Landjerit, ces mouaâlimines qui ont contribué à notre éducation et à notre réussite. Le premier Mouallim est notre prophète s.a.a.w.s.
Bonne fin de soirée à tous, sans oublier nasna taâ Frankfort.
J'apprécie vos messages pleins de sincérité.
je vais me permettre de tester votre mémoire car nous habitions le même quartier. ma maison se trouvait à moins de 500 mètres de la votre .
vous sous souvenez de ce petit arabe qui venait vous vendre des oeufs? vous restiez devant la porte entrain de surveillez cet "arabe" pendant que votre maman allait chercher de l'eau pour tester si les œufs sont frais ou pas.
vous souvenez vous de Bertrand qui habitait au rez de chaussée , son jeuen frer jouait au foot avec les arabes.
souvenez vous de cette jeune fille qui s'etait mariée en juin 1961 .Elle avait offert des bonbons à tous les petits "arabes" du quartier qu'elle avait embrassés à l'occasion.
Mais vous , n’étiez vous pas trop retirée des filles qui habitaient juste en face de vous et pourtant c’étaient des blondes.
les trous de mémoire ça arrive souvent particulièrement durant les moments d’émotion. humilité dont vous faisiez preuve ce 1 er mai n'apparait pas dans vos écrits.je crois que j'ai tout dit et que je ne dirai plus rien .
Salut
Dans toute chose ,il y a du bon et du mauvais .Ne laissons pas nos rancunes et nos passions nous aveugler ,mais il faut appeler un chat un chat .
Bravo Mr Djeballoui pr votre réponse à la Mlianaise que j'ai peut-être reconnue.
Tout comme Mme Ikhlef je souhaiterai que la photo souvenir soit publiée,et je
rassure Noria qu'il n'y a aucun CD en vente,puisque j'ai chargé des parents
d'elkhemis partis en détectives le dénicher,mais RIEN .
2 - En ce qui concerne vos échanges avec « la Milianaise » que j’ai lus très attentivement, si je me permets d’intervenir c’est pour vous dire que j’ai compris votre premier commentaire du 11 mai dans le sens des explications que vous confirmez ce jour. J’avais même l’intention de vous laisser un message pour vous dire, d’une part, que j’avais apprécié vos propos, d’autre part, que j’avais appris des choses que j’ignorais. Concernant ce que vous dites au sujet de la terrible occupation française, permettez-moi de donner mon avis : ce n’est pas polémiquer que de dire que ces choses-là sont vraies et qu’elles ont, malheureusement, existé. Les mettre en lumière ne signifie pas que le peuple algérien ait garder de la haine ou de la rancune, c’est simplement souligner une réalité et, pour employer un euphémisme, en tant que française, je me permettrais d’ajouter qu’il n’y a pas de quoi s’enorgueillir de nos ancêtres ! Cela n’enlève rien aux français qui ont œuvré, à une certaine époque, dans le sens du droit au savoir pour tous (Français et Algériens). Mais, reconnaissons qu’ils ne représentaient qu’une petite minorité car, sans cela, les cent-trente années de colonisation française ne se seraient pas terminés par une guerre qui a duré sept longues années.
toutefois, je nai pas pour habitude de parler à la place des autres.salutations
j'ai hésité à vous répondre, car je m' aime pas polémiquer et je ne désire pas exposer ma vie privée aussi j'en dirai le minimum , sinon pour être compréhensible dans mon commentaire;
j'ai été infiniment triste et surprise en lisant le commentaire où vous évoquez les enseignants français. Vous dites ..."beaucoup d'enseignants ont affiché une triste mine...devant la magistrale leçon de réussite pédagogique donnée par notre Cheick etc...et plus haut ..."le colon croyait avoir la supériorité du génie ou le monopole du savoir" etc...
Ma mère qui était enseignante à Miliana aurait eu 100 ans cette année; elle me parlait d'un monsieur Amrouche, enseignant, avec beaucoup de considération et de respect. Je pense qu'il s'agit du même Mr Amrouche dont vous parlez.
Pour les enseignants français, au delà de toute considération de religion ou d'origine, les enfants étaient avant tout des élèves, et des élèves que l'on voulait amener le plus loin, dont on voulait obtenir le meilleur, la plus grande réussite. C'était la fierté des enseignants de l'époque, sans discrimination aucune. J'ai noté d'ailleurs avec plaisir que certains intervenants sur ce site évoquaient avec bonheur leurs années d'école "coloniale";
En débutant, avant d'être titulaire, ma mère avait enseigné en Kabylie, pour son plus grand bonheur, malgré la difficulté de la tâche -elle y allait à dos de mulet, parfois dans la neige, avec ses deux premiers enfants; elle me racontait combien il lui était difficile de convaincre les pères de mettre leurs enfants à l'école, et particulièrement les filles(le même combat s'était passé en France à l'époque de jules ferry). Elle avait ensuite été nommée dans plusieurs villages, dans des classes d'initiation et plus tard en école élémentaire, particulièrement depuis 1943 où elle avait été nommée à Miliana. Elle, et tous ses collègues de l'école Saint Jean , Charles Andreï, étaient de vrais pédagogues, amoureux de leur métier, fiers de leurs missions, s'investissant avec foi et énergie pour leurs élèves, quels qu'ils soient encore une fois. C'était l'école pour tous. Aucune interdiction (comme j'ai eu la surprise de le lire sur ce site) envers les enfants non européens ; Nous avions tous le même traitement, l'école française distribuant sans discrimination les livres et cahiers et bourses d'enseignement pour les plus méritants. Je me rappelle particulièrement de ma meilleure amie, de confession musulmane. Son père avait été tué . Ma mère s'est démenée pour lui faire obtenir une bourse afin qu'elle puisse poursuivre ses études, elle a également fait des collectes pour l'aider, outre l'enseignement qu'elle lui dispensait.
Le cas de ma mère n'a rien d'exceptionnel, elle faisait simplement son devoir d'enseignante, comme beaucoup d'autres, je dirais la majorité; quant à moi, à l'école primaire, j'apprenais l'arabe avec un "mouderes" qui portait lui aussi une chéchia.
Voila ce que je peux vous dire de l'enseignement que j'ai connu à Miliana. je ne pense pas vous avoir convaincu M.Djabelaoui, ce n'était pas mon intention, mais je me devais de le faire pour les enseignants de Miliana.
ENCORE UNE FOIS VOUS VOUS ADONNEZ SANS VERGOGNE A CET EXERCICE DE DOUBLE LANGAGE RACOLEUR DONT LA TENEUR VARIE EN FONCTION DE CEUX QUI VOUS PRETENT L'OREILLE OU VOUS LISENT.VOUS SAVEZ JE VOUS LIS DEPUIS UN MOMENT ET MON EXPERIENCE M'AMENE A DEDUIRE (PERMETTEZ MOI DE LE FAIRE A MON TOUR) QUE VOUS CORRESPONDEZ PARFAITEMENT AU PROFIL DE CE TYPE D'INDIVIDUS SURFANT AVEC L'INCROYABLE VERTICALITÉ DES BONIMENTEURS AUX DISCOURS FAUSSEMENT LENIFIANTS SUR DES REGISTRES AUSSI VARIÉS QUE CEUX SUR LA MÉMOIRE OU SUR L'INTEGRATION ET CELUI DU VIVRE ENSEMBLE.VOTRE INCAPACITÉ A VOUS DEBARRASSER DE CE QUI VOUS LIVRE PIEDS ET POINGS LIÉS A L'EXERCICE DE L'ESBROUFFE ET A LA TROMPERIE INTELLECTUELLE DEMEURE DANS LA DEMESURE DE VOTRE EGO DEBRIDÉ.A FORCE DE VOULOIR FAUSSEMENT SATISFAIRE TOUT LE MONDE,ON FINIT PAR S'ENFERMER DANS UNE LOGIQUE DE MENSONGE.VOUS Y ÊTES MONSIEUR.JE VOUS CONSEILLE A L'AVENIR D'EVITER DE VOUS REPETER,CA COMMENCE A FAIRE DANS LE RONÉOTÉ. ET SURTOUT DE REPRENDRE EN MAIN VOTRE EGO SINON VOUS RELEVEREZ DU CAS CLINIQUE.
JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE SOUCI POUR MON ETAT DE SANTÉ PSYCHOLOGIQUE.RASSUREZ VOUS TOUT BAIGNE.J'AI DÉJA EFFECTUÉ IL Y A FORT LONGTEMPS LE TRAVAIL QUE VOUS ME SUGGEREZ.CA M'A PERMIS DE M'AFFRANCHIR DE LA LANGUE DE BOIS.JE VOUS LE CONSEILLE A MON TOUR,VOUS REDECOUVRIREZ SI VOUS LES AVEZ DEJA CONNUES LES JOIES DE DIRE LA VÉRITÉ SANS CHERCHER A PLAIRE NI PEUR DE DECEVOIR.BONNE LECTURE.
- Noria (Notre Grande Soeur ... pour tout ce qu elle a fait ....
- Kader Daoudi ... Notre frère qui loge dans nos coeurs ...
- Khaled Chengab pour son soutien et son encouragement .. et son assistanat...
- sans Oublier nos Ami(e)s qui sont venus de France je leurs dis:
nous vous souhaitons tous ... une longue vie ... bonheur ... chance ...courage ... reussite ... et vs devez tous savoir que ns étions tous Content de vs servir autant qu Algeriens... mes saluts les plus vifs et profondes pour :
* ( Chantal VINCENT ; souvenez vs toujours votre dernier Samedi chez moi au Bureau avec Zuleikha - et gardez bien la Photo ).
* (Mr Et Mme Palenzuella ... leur dernier Dimanche c était avec moi ... )
* (MR et Mme Michel BERTHIER )
* Ferrouhi Zouleikha ...
mes respects et mon éstimes pour vous tous ...
---------------- (la chance ne sourit qu aux esprits bien préparés -------------
------------------------ le futur a été creé pour etre changé -------------------
----- le moment présent est la piste désignée à tout nouveau depart -----
M.Moussa ( Proviseur LMA )
D’une part, je n’ai pas retrouvé de camarades de classes (de ma promotion), d’autre part, je ne sais pas du tout qui est Badia Djeblaoui.
Je n’ai pas dit que c’était le plus beau jour de ma vie mais que c’était pour moi un véritable miracle de me retrouver à Miliana.
Concernant Victor Hugo, effectivement, c’est bien moi.
Ceci n’est pas grave. C’était juste pour rectifier une information qui n’est pas exacte. D’autant plus que vous avez fait paraître cet article dans un quotidien.
Amicalement.
CE COMMENTAIRE VOUS EST DIRECTEMENT DESTINÉ MR MOURAD ZOUAOUI.COMME VOUS N'AVEZ PAS EU LE COURAGE INTELLECTUEL DE VOUS ADRESSEZ A MOI DIRECTEMENT MAIS UNIQUEMENT PAR PROCÉDÉ ALLUSIF,PERMETTEZ MOI DONC DE VOUS FAIRE DECOUVRIR LES VERTUS DE LA FRANCHISE.
Émouvantes retrouvailles.
Des larmes qui coulent, des accolades interminables, des yeux qui, parfois derrière des lunettes, essayent de placer un nom sur le visage d’en face qui garde quelques traits de jeunesse, des mémoires qui se ravivent, des souvenirs qui ressuscitent. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier l’atmosphère dans la laquelle s’est déroulée, ce mercredi1er mai, la rencontre des anciennes élèves du lycée Mohamed Abdou de Miliana
En effet, cette journée a été pleine d’émotion pour les 350 participantes ayant répondu à l’initiative de Mme Noria et des membres de l’association des anciens du lycée Mustapha Ferroukhi ainsi qu’une poignée de nostalgiques.
Des mères, des grand’mères, quelques unes accompagnées de leurs filles, ont repris pour la circonstance leurs noms de jeune fille afin qu’elles puissent se reconnaitre, partager les bons moments du lycée déterrés en grattant un peu sur la mémoire. Certaines ne se rappelant pas des noms de leurs anciennes camarades vous diront « Alzheimer » avec un sourire en signe d’excuses.
C’est une « jeune fille » de 83 ans, Geneviève Bonnet, une élève de la première école de jeunes filles en Algérie, établissement créé en 1887, 11 ans après l’ouverture de l’école normale de garçons à Alger, qui prendra la parole pour remercier les organisatrices pour cette initiative qui l’a ramenée à ces 23 ans, en 1945. Cette institutrice quitta l’Algérie en 1951, mais a tenu à revoir le lycée Abdou qui réhabilité, garde la même architecture. « vous n’oublierez jamais les moments de jeunesse qui vous bercent au crépuscule de votre vie » dit-elle avec une gorge nouée et des larmes qu’elle n’arrive pas à retenir. C’est l’émotion chez toutes les présentes. Des larmes, des sanglots et de sourires au bout des levres. »le Zaccar est le berceau de ma vie »ajoute cette octogénaire en signalant que le départ de Miliana était douloureux. « C’est le même sentiment que lorsqu’on quitte au parent sur un quai » explique-telle.
Amrouche D, la milianaise qui a obtenu son baccalaureat en 1961, n’a pas trouvé de mots pour contenir son émotion. Trop de larmes sont versées, les témoignages sont alors interrompus par la sonnerie de midi rappelant à ces anciennes élèves notamment les internes, l’heure du déjeuner.
Au réfectoire, les hommes, tous des invités, venant prennent le repas avec les « filles » du fait que certains d’entre eux, ont fait la terminale dans la mixité, à l »exemple du docteur Bouabida qui avait rencontre son actuelle épouse au lycée.
« C’est un grand jour pour nous tous, il nous permet enfin de nous retrouver, d’être à nouveau ensemble »dit Mme Kahoul Yamina alors que l »ancienne jeune, madame Khadidja Khebizi a signalé que cette rencontre pleine d’émotion fait revivre les souvenirs de jeunesse. « sous chaque pavé, il y a une histoire. Ce n’est pas une simple rencontre car il faut penser à celles qui nous ont quitées à jamais » dit elle avec un grand soupir de surveillante générale.
Au paroxysme de l’émotion
« c’est le plus beau jour de ma vie »témoigne Chantal Vincent avec un visage rayonnant de joie et de bonheur. « j étais encore une adolescente de 14 ans lorsque j’ai quitté, en 1962, le lycée appelé à l’époque Alphonse Daudet. Apres cinquante années, devenue grand-mère, je revois mes camarades de classe telles que Badia Djeblaoui que je n’ai pu oublier. » déclare-telle.
Dans son témoignage dont Mon journal détient une copie, Chantal affirme que grâce à certains internautes elle a « pu retrouver quelques pans de son passé » et de citer Victor Hugo « qui ne connait pas son passé n’a pas d’avenir ».
Enivrée par ce bonheur et cette joie de se retrouver à Miliana, Chantal entoure des bras, les serre contre elle, tient d’autres par la main en exprimant cette satisfaction par un large sourire.
Zoulikha, la fille du Chahid Mustapha Ferroukhi a également tenu à assister à cette rencontre pour avoir revoir ces anciennes camarades de classe. « c’est une immense joie de me retrouver avec mes copines du lycée » murmure –t-elle
Dans la cour où rien n’a changé depuis les années 60, les participantes à cette rencontre en majorité des bachelières de 1970, 1971 et 1972, parfois sexagénaires, pour rafraichir leurs mémoires, doivent lire le nom de leur vis-à-vis pour se souvenir de la personne. « C’est un bon exercice pour prévenir la maladie d Alzheimer » dit la doctoresse Samia Belalouane
Forts satisfaites de la réussite de ces retrouvailles les participantes ont pris rendez-vous pour l’année prochaine afin de faire partager cette joie avec les absentes.
Dure a été l’au-revoir, et ça reprend. Longues et fortes étreintes, des embrassades, des larmes, des pleurs et des sanglots que même les hommes présents n’ont pu résister.
Noria l’initiatrice de cette manifestation satisfaite de la participation avoue qu’elle ne s’attendait pas à ce que d’anciennes lycéennes vivant en Europe ou dans les différentes wilayas du pays répondent à son invitation. « c’est magnifique » conclut-elle.
Abdou K
P.S cet article paru sur le quotidien La Cité ce samedi 11 juin 2013
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Comme toujours ,tu faits preuve d un raisonnement methodique juste et equitable. Ton education saine et equilibrée tu la dois à l ecole de JULES FERRY dont tu exprimes sagement la reconnaissance et ceci sans pour autant nier ton origine sociale encore moins la bravoure et l heroisme des chouhadas dont tu fais dignement l eloge ........
TU appartiendra à la race des seigneurs parce que tu ne vehicules pas la rancune ni la haine mais au contraire la sagesse ,la generosité du coeur et les nobles valeurs de l hospitalité ........
A la difference d autres qui excellent dans la phraseologie et le verbiage sterile,
tu continueras mon cher AZIZ à meriter le respect et la consideration de tous les anciens lyceens de ta generation dont je fais partie.
AMICALEMENT MOURAD.
Avant tout, Allah Yarham Echouhadas, ils ont été et resteront des seigneurs, les plus braves parmi les braves. Notre respect et reconnaissance leur seront éternels, sans distinction ni aucune surenchère.
Certes l 'Histoire appartient aux Historiens mais pas seulement. Je dirai mieux, un témoignage vaut mieux que milles écrits et les Historiens se doivent d'en consigner le maximum dnas leur travail, cela devrait être la pierre angulaire de leur travail. J'ai bien entendu appris et étudié au lycée, lu et relu la revolution française de 1789. Mais le seul document qui m'a vraiment fait comprendre cette revolution, a été les écrits de Condorcet, cet eminent academicien, mathématicien, qui a vécu cette révolution et consigner par écrit, presque au jour le jour, son témoignage.
Tous ces filles et fils d'Algérie qui sont revenus visiter leur pays de naissance ou d'adoption, ont été accuellis et continueront de l'être comme si, ils ou elles n'ont jamais quitté ce pays si beau, si attachant, si énivrant, si époustouflant.
Et pour finir , j'ai été éleve de Mr Bonnet qui a été maire de Miliana, si je me souviens bien.Il m'a inculqué l'amour des mathématiques qui restent en moi jusqu'à ce jour (je suis ingénieur). Je me rappelle vivement sa cérémoniale entrée en classe, son bérêt noir qu'il lançait à distance pour le faire atterir sur le potementeau à distance sans jamais rater. Il a été un grand maitre, sévère mais oh combien fascinant. Qu'il trouve ici toute ma reconnaissance mon repect et ma gratitude. Il faisait partie intégrante de cette France et de cette Algérie que j'aime et que je continue à aimer et de ce que nous aurions souhaité voir et vivre.
La joie ou la souffrance de tout fait est dicté par notre cœur et je dirais heureusement...cela donne naissance aux sentiments.Ceux ci sont la vie.
La reconnaissance de tout fait est un travail de mémoire,dans un premier temps personnelle, ensuite elle est du domaine des historiens.
Volontairement je n'ai pas parlé de géopolitique ...mais d'amour.
De tout ce qui fait que nous sommes avant tout des êtres humains...doués de la pensée.
Les intérêts sont une chose,l'envie de partage en est une autre.
Chaque personne accède à la pensée quand elle analyse seule,le groupe ne pense plus c'est la notion de masse.
Si en amont l'individu parle d'amour,le groupe parlera d'amour...le déterministe de l'histoire nous montre que le groupe parle toujours d'autre chose...parce qu'il est synonyme d'anonymat individuel.
Le sens de mon propos était là,chacun doit avoir la capacité d'analyser les faits,je le fais depuis des années... pour que justement nous puissions avancer ensemble non pas par intérêt mais tout simplement parce qu'aujourd'hui nous voulons le bien vivre ensemble...pour nos enfants ...à eux d'écrire une nouvelle page d'histoire...je n'en doute pas ...elle sera belle.
Bien à vous Mr Mourad Zouaoui
J ai lu avec interet votre commentaire et je partage votre avis quand vous invoquez
le dialogue et la reconnaissance des faits c est à dire ,arriver à accepter la verité
longtemps occultée ......
Le but c est d arriver à dépasser le ressassement des mémoires meurtries par un travail de mémoire necessaire et indispensable pour liberer l avenir de tous les silences,les hypocrisies les malentendus et les impostures de l histoire....
Les défis qu il faut surmonter c est de permettre aux jeunes générations des deux rives d edifier un ensemble dynamique qui porte haut nos valeurs et notre identité
mediterraneene. Beaucoup ne sont ni responsables ni coupables dans cette histoire
coloniale .Il est de l interet des Français et des Algériens de regarder leur histoire
commune en face et d entrevoir aussi un avenir commun serein et profitable aux deux pays.Au delà de la culture mediterraneenne et la langue Française qui nous rapprochent ,de la proximité geographique ,de la passion de l histoire,des doubles
liens des racines en rapport à la terre que ce soit pour les Algériens nés et vivant en France ou des Français nés ,ayant vécu ou vivant eux aussi en Algerie.
N oublions jamais qu il y a une seule vie apres tout ça et que les défis de la mondialisation et l interet géostrategique sont tres forts et de ce fait je suis de ceux qui estiment que l Algerie tout autant que la France doivent travailler sérieusement sur l idée d un couple Franco-Algerien en géopolitique qui soit solide
et intelligent et qui pésera de tout son poids sur la paix la securité les echanges économiques et culturelles entre les peuples du bassin mediterraneen.
AMICALEMENT
Mes grands parents ont finis leur vie dans les HBM de cette cité des cerises...ils ont choisis de rester sur cette terre à Boukadir ou mon oncle Jacques Sintes a été le dernier maire de l'occupation.
Maman,Mme Bonnet,au crépuscule de sa vie...voulait réaliser un dernier vœu,celui de se recueillir une fois,n'ayant jamais pu,sur la tombe de ses parents.Nous l'avons fait la veille des retrouvailles du 1 Mai, grâce à Mr Ouadah Benziane ancien secrétaire général de l'APC...il nous a acceuili avec le président et les vice présidents de l'APC....en cortège nous sommes tous allés ...tous ensemble vers le cimetière...la grille s'est ouverte devant nous...ce moment respirait une solennité collective...le lieu avait été entièrement nettoyé...pour nous...oui! pour nous ...les larmes aux yeux nous nous sommes tous recueillis ...humilité ,fraternité,sérénité de cet instant présent de partage.
J'ai écouté attentivement le discours de Mme Chantal Vincent,le jour des retrouvailles ,la remarque de sa petite fille Kim sur la notion de culpabilité m'a profondément ému...il est vrai que personnellement cette occupation française pendant plus d'un siècle m'a laissé cette empreinte,même si je ne suis ni responsable,ni coupable.
Pourquoi?à mes yeux le travail de mémoire et d'histoire n'est pas encore réalisé par les gens compétents.
Cette histoire commune ne peut avoir une interprétation différente selon que l'on soit d'un côté ou de l'autre de la méditerranée.
Je suis venu seul,l'année dernière pour découvrir ces pans cachés...les mots ne sont pas les mêmes car les maux n'étaient pas les mêmes...et pourtant l'Histoire devrait être une.
La deuxième guerre mondiale expliquée dans nos livres d'histoire,au cinéma,révèle une occupation courte en regard de l'occupation française en Algérie alors que celle ci n'a que peu de place dans les mêmes livres.
L'histoire appartient aux historiens,mais je crois que les peuples par chaque être humain doivent être en mesure d'analyser,d'échanger,de partager,de reconnaître,et ensuite d'expliquer ce que justement chacun a vécu....dans un respect total.
La culpabilité est malheureusement présente ,quand on est un fervent défenseur des droits des peuples à disposer d'eux même.
Ce sentiment, lié in facto à l'incompréhension ,a besoin des autres pour l'atténuer ...en l'occurrence, vous!
Non ,pas par une quelconque absolution mais par un dialogue et notre reconnaissance des faits...oui,accepter la vérité qui deviendra mère de sagesse et d'humanité.
Le don de soi dans le partage ,l'écoute,l'attention permet de faire le premier pas.
Julie,petite fille de Mme Bonnet et ma fille,nous a accompagné vers nos racines familiales...bien sur...mais pas uniquement pour cela...il était important pour moi qu'elle respire,qu'elle sente,qu'elle participe à ces instants de rapprochements humains..de fraternité...elle est ,aujourd'hui ...et je crois modestement que c'est à elle et à nos enfants de se rapprocher naturellement.J'en veux pour preuve tous les contacts qu'elle a échangé avec la jeunesse algérienne à Miliana,à Boukadir...l'espoir est là,et il n'y a pas plus beau que de confier notre avenir à notre jeunesse...
Nous sommes entre de bonnes mains.
Ses mots d'hier soir m'ont conforté dans mon choix de l'amener... "je suis hyper heureuse d'avoir vécu tous ces moments extraordinaires,à mon tour de les transmettre".
Finalement il suffit de se dire bonjour ou salam aleikoum ,la main sur le cœur et de tout simplement commencer par ...échanger.
''Having said that'', aucun historien au monde ne pourra infirmer ce que des gamins de 14 ans, comme Mourad et moi meme, avions vécu et vu durant cette période difficile que notre pays a subi, en tout cas je défie quiquonque '' to prove us wrong''. De plus et comme je l'ai souligné dans mon précédent commentaire, j'ai personnellement lu des témoignages de militaires français dans les djebels, dont l'un m'a fait pleurer comme une madelaine.
Quant à la courtoisie, l'hospitalité, le respect d'autrui, et pour la pluspart d'entre nous Algériens, nous l'avons tout simplement dans nos gênes mais personnellement je fait la part des choses, en ne mélangeant pas les torchons et les serviettes.
Elle était jeune fille,bien trop jeune pour etre mariée .Et par un beau jour un postulant se présenta à son père demandant sa main .Le père à grand mère ne sachant quoi lui dire regarda le ciel et voit de gros nuages au dessus de lui ,une pluie s’annonce. Il pria ce dernier à lui balayer la cour de la maison à l’instant même sans quoi sa demande est refusée. Ce petit bonhomme qui sera d’ailleurs grand père n’a pu refuser ce simple et minime service pour avoir pour femme la plus jolie fille de la campagne. Au premier coup de balai donné que les premières gouttes de pluie inondèrent la cour. La pluie ne s’arrêta pas cette nuit . Et notre homme resta là toute la journée et toute une nuit à balayer la cour, dégageant au dehors l’eau qui stagnait dans la cour. Le père à grand mère avait vu juste ,car sans le travail fait par le petit bonhomme l’eau de pluie aurait pénétré à l’intérieur des maisons. Au matin, il trouva notre petit bonhomme épuisé grelottant de froid. IL lui demanda est ce que tu as fini ce que je t’ai demandé. Il lui dit qu’il ne me reste que l’intérieur des chambres. Le père à grand mere lui dit une fois de plus termine ton travail et vient me voir avant de partir.
Quand il eut fini sa besogne, il se présenta comme le héros à bout de souffle. Le père à grand mère toujours superstitieux lui demanda est ce que ce travail gigantesque tu l’as fait seul ou avec d’autres. Il lui répond avec zèle le grand mérite me revient sans mon astuce d’un gros malin la cour serait pleine d’eau et aux autres leur revient la fatigue .Intrigué à cette réponse, le père à grand mère lui dit quels autres. Le petit bonhomme lui répond encore » les autres « de peur de prononcer le nom de grand mère qui a tout fait pour balayer la cour et les chambres durant toute une journée et toute une nuit.
le petit bonhomme avait peur de prononcer le nom de grand mère sinon il n'aurait pas eu le mérite de l'avoir comme épouse.
Jadis, on ne prononce le mot « autres » que pour cacher quelques vérités qui font mal.
Grand mere était cet « autre » et tellement elle aimait ce petit homme qui allait etre mon grand père qu’elle s’est sacrifiée toute une journée et toute une nuit pour que son bien aimé ait sa main. Et depuis ce jour les « autres » sont toujours appelés autres pour ne pas qu’on cite leurs noms.
CHER AMI LA DIFFERENCE ENTRE NOUS C'EST QUE VOUS METTEZ LA PASSION SOURNOISEMENT VENGERESSE AU COEUR DU DEBAT EN LA DOUBLANT D'UN MESSAGE CONCILIATEUR.C'EST CE QUE L'ON APPELE UNE POSTURE ET CE N'EST PAS MA TASSE DE THÉ.J'AIME QUAND ON PREND SUR SOI ET QUE L'ON ASSUME SES IDÉES,ON Y PERD SOUVENT EN SOUTIEN MAIS ON Y GAGNE EN CREDIBILITÉ.A MEDITER. QUAND MOI JE PRENDS LE RECUL NECESSAIRE A CEUX QUI SOUHAITENT COMPRENDRE.SANS PASSION NI ANIMOSITÉ COMME VOUS LE FAITES DANS L'ETALAGE JE DOIS DIRE ELEMENTAIRE CAR NUL NE L'IGNORE NI LE RECUSE, DES HORREURS DE LA COLONISATION. VOTRE LECTURE DE L'HISTOIRE EST FAITE SURTOUT A TRAVERS LE PRISME D'UNE LOUPE DEFORMANTE,PLEINE DE RACCOURCIS SIMPLIFICATEURS PUISQUE VOUS M'ACCUSEZ DE VELLEITÉS DE NEGATIONNISME SUR LES ATROCITÉS PRODUITES PAR LA COLONISATION.VOUS SEMBLEZ NE PAS SAISIR LA SIGNIFICATION AU SECOND DEGRÉ DE MOT "IMPASSE" QUE J'AI UTILISÉ DANS MON COM.SINON JE NE COMPRENDS PAS POURQUOI VOUS VOUS EN PRENEZ AVEC VEHEMENCE A L'IDÉE QU'EST LA MIENNE DE NE PAS POLLUER LES RAPPORTS COURTOIS QUI PEUVENT SE CONSTRUIRE ENTRE LES RESSORTISSANTS DES DEUX RIVES DE LA MEDITERRANÉE (LES PEUPLES) PAR DES ALLUSIONS AUX EVENEMENTS QUE NOUS CONNAISSONS.3IB,C'EST CONTRAIRE AUX REGLES LES PLUS ELEMENTAIRES DE LA COURTOISIE,DE L'HOSPITALITÉ ET DU VIVRE ENSEMBLE DANS LEQUEL VOUS EVOLUEZ A MARSEILLE ETC..A MOINS QUE CETTE CHARGE PRUSSIENNE SOIT L'UNE DES REPONSES DE CETTE FAMEUSE POSTURE.....CAR SI LES METHODES QUE VOUS PRECONISEZ DE PLEURS COLLECTIFS POUR NOUS LIBERER DE CETTE NEVROSE ETAIENT FIABLES,ON L'AURAIT DÉJA SU.CE N'EST MALHEUREUSEMENT PAS LE CAS,VOILA 51 ANS QU'ON TRAINE LE PAS ET VOUS EN APPORTEZ LA PREUVE TANGIBLE A TRAVERS VOS DISCOURS.ALORS LAISSONS LA PLACE A CE QUE NOUS SAVONS FAIRE TOUT SEULS.CONSTRUIRE UNE AMITIÉ DANS UN PREMIER TEMPS JUSTE AVEC CE QUI NOUS RASSEMBLE, SANS S'ENCOMBRER DES VIEILLE DIGUES QUI NOUS SEPARAIENT.
CONCERNANT LES RAPPORTS FRANCO ALLEMAND,IL FAUDRAIT QUE VOUS COMPRENIEZ QU'UNE RELATION FUT ELLE DES PLUS ETROITES N'ENGAGE PAS OBLIGATOIREMENT UNE COMMUNAUTÉ DE DESTIN.FUT IL EUROPÉEN TEL QU'IL SE PRESENTE DE NOS JOURS.CES DEUX PAYS ACTEURS MAJEURS DE L'UNION EUROPÉENNE ET QUE TOUT SEPARAIT CAR DEUX NATIONS DONC PAR DEFINITION DEUX INTERETS DIVERGENTS ET CE JUSQU'AUX HORREURS DE LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE, ONT REUSSI PAS FACILEMENT CERTES ET PARFOIS PAR LE FORCEPS A ACCOUCHER D'UN PROJET EUROPÉEN ENCORE BALBUTIANT CERTES ET EN QUÊTE DE PERFECTION MAIS IL EST LA.ALORS MON AMI,BIEN QUE COMPARAISON NE SOIT PAS RAISON.NE NOUS REJOUISSONS PAS DES INSUFFISANCES DES AUTRES QUAND NOUS CULTIVONS NOUS MÊME UN ECHEC A GRANDE ECHELLE.CORDIALEMENT.
------- sans oublier en aucuns cas les ouvriers du lycée qui ont tout fait pour que cette journée est passé comme tout le monde la vue je dois citer:
- Hallouze Lhaje / Hassani belkacem / Moumene / laarbi bouamrane Ahmed / Haddouche AEK / Azzeddine /Hiadihine /Z-Ben Yucef .../hafif - barssa -korri et kheira
-------- Mr L intendant du Lycée ...
-------- Les cuisiniers à leurs tetes Mourad Ouzegzou et Zuleikha ...
------- tous les élèves présent du 1ère et 2èmes et 3ème AS ...
En fin de compte ... tous le monde est fier ...
(Chantal vincet / M. et Mme Michel BERTHIER- / Mr Palenzuela / Mme bonet ..... ) j ai tout fait pour assurer un minimume de joie et et de confort pour vs tous ... je souhaite - comme meme - que vs gardez tous un bon SVR sur Le Proviseur Du Lycée Abdou Qui a tout fait pour tous ....
DE LA FRANCE COLONIALE QUI SILLONNAIENT NOS DJEBELS DE L OUARSENIS NE SONT PAS VENUS EN TOURISTES NI POUR CUEILLIR DES PAQUERETTES , DURANT LA PERIODE
SOMBRE DE SON HISTOIRE.
A T ON SI VITE OUBLIE LA VIOLENCE L OPPRESSION L HUMILIATION LA DEPOSSESSION
L EXPLOITATION LE PILLAGE DE LA FRANCE COLONIALE ???
AUJOURDHUI LA CONSTRUCTION D UN AVENIR SOLIDAIRE NE PEUT SE REALISER QU A TRAVERS LE PARTAGE D UNE MEMOIRE COLLECTIVE ASSUMEE, MEMOIRE MARQUEE
PAR CETTE SOMBRE HISTOIRE COLONIALE. C EST POURQUOI JE NE PARTAGE PAS DU TOUT LE POINT DE VUE DE MR/ CHENGAB QUANT IL VEUT OCCULTE LE PASSE DOULOUREUX DU PEUPLE ALGERIEN AVEC SES ATROCITES ET SES EPOUVANTABLES MASSACRES TOUT EN OUBLIANT LES ZONES D OMBRES .....
ON NE POURRA DEPASSER CE RESSASSEMENT DES MEMOIRES MEURTRIES AU DELA DES DEUX RIVES QU AVEC UN TRAVAIL DE MEMOIRE NECESSAIRE POUR REFERMER LES CICATRICES QUI SONT TOUJOURS BEANTES .
LES MEDIAS ET LE POLITIQUE DES DEUX PAYS ONT UN ROLE STRATEGIQUE A JOUER
POUR INSTAURER UN CLIMAT D APAISEMENT DE SERENITE ET DEPASSER LES HAINES LES RANCUNES LES RANCOEURS ET LES INCOMPREHENSIONS.
NON !! NON! MR CHENGAB ON NE PEUT PAS OUBLIER SI FACILEMENT LA NATURE RACISTE ET DISCRIMINATOIRE DU SYSTEME COLONIAL QUI A MARQUE TOUTE UNE GENERATION .CERTES LE DEBAT HISTORIQUE APPARTIENT AUX PROFESSIONNELS
DE L HISTOIRE JE VEUX DIRE LES HISTORIENS , MAIS IL N EN RESTE PAS MOINS QUE CE DEBAT DOIT ETRE PARTAGE AVEC L ENSEMBLE DE LA SOCIETE.
L ENJEU HISTORIQUE EST AUSSI UN ENJEU DE COHESION SOCIALE .PARTAGER UN RECIT COMMUN , ASSUMER UNE MEMOIRE COMMUNE C EST AUSSI UNE MANIERE DE
LIBERER L AVENIR DE TOUS LES SILENCES , LES MALENTENDUS,LES HYPOCRISIES
ET LES IMPOSTURES DE L HISTOIRE.
QUAND VOUS FAITES ALLUSION , MR/ CHENGAB A LA RELATION FRANCO-ALLEMANDE JE PENSE QUE 50 ANNEES APRES LE TRAITE DE L ELYSEE CES DEUX
PAYS N ONT PAS CESSE DE S OPPOSER SUR L EUROPE ENTRE 1963 ET 1989.
C EST UN MARIAGE FORCE CAR ILS ONT DES CONCEPTIONS ELOIGNEES EN MATIERE
ECONOMIQUE ET EGALEMENT EN MATIERE D INTEGRATION EUROPEENNE.
LA FRANCE EMPLOIE TOUTE SA RUSE POUR UTILISER LES AMERICAINS AFIN DE SE PROTEGER CONTRE L ALLEMAGNE SANS REELLEMENT SOUHAITER L INTEGRATION EUROPEENNE . BERLIN LUI SE SERT DE SON AMITIE AVEC PARIS POUR GAGNER
EN CREDIBILITE INTERNATIONALE EN POSITION DE PREMIER DE LA CLASSE AMERICAINE SUR LE CONTINENT EUROPEEN SE MEFIANT AVEC CONSTANCE DU PROJET FRANCAIS D UNE "EUROPE DE PUISSANCE". C EST A DIRE QUE BONN VEUT
L INTEGRATION SANS LA PUISSANCE ET PARIS LA PUISSANCE SANS L INTEGRATION....
AMICALEMENT
Un livre récent que je suis entrain de lire, tout simplement le journal d' un appelé français qu'il a tenu durant 2.5 années, passées à crapaillouter dans nos djebels de l'Ouarsenis et du Djurdjura, certainement pas pour cueillir des paquerettes et je m'arrète la. Mais en ce qui concerne les pieds noirs, nous avons vécu cette pénible période ensembles et pour ceux qui ont eu et qui ont encore l'amour de ce pays qui nous est tellement chers, ils resteront toujours les bienvenus dans leur pays, le pays de leurs ancêtres et de leur racines qui ne les reniera jamais.
Je n'étais pas présente lors de ses retrouvailles, mais en lisant ton témoignage, je ne te cacherai pas que j'ai pleuré comme une madeleine(je n'avais pas de pillules homéopathiques!! sourire ).
Je t'ai vu un petit moment à l'aéroport et j'ai senti que tu étais heureuse, heureuse de retrouver toutes ces personnes dont tu parles avec tant d'émotion; heureuse d'avoir vécu tant de moments si poignants et inoubliables.Tu es retournée en France avec beaucoup d'anecdotes à raconter à tes enfants, petiits enfants et amis! Je pense que ton retour en Algérie est aussi une forme de thérapie. Toutes les personnes que tu as retrouvées et qui t'ont fait passer ces moments si intenses sont un peu désormais "ta famille". Bravo à Noria et toutes les personnes qui ont organisé ses retrouvailles.
Je t'embrasse . Nadya
Je suis très content de votre séjour à MILIANA et c est avec une grande émotion
que je partage votre discours éloquent ,exprimé avec nostalgie et avec des mots
d une grande douceur.
C est vrai,le passé a subitement ressurgi et ces retrouvailles ont réanimé aussi bien
pour vous que pour nous tous,de nombreux souvenirs enfouis bien loin dans nos entrailles parce que oubliés ou volontairement niés pour ne pas en souffrir.
Après 50 années d absence , retourner par miracle et retrouver son lycée ,ses amies
d enfance ( Korri, Aouimer , Zoulikha etc;) son domicile natal , c est vraiment émouvant !!! je vous en félicite et je m en réjouis pour vous car vous avez été
exemplaire sur tous les plans .......
C est de cette manière que l on entendra pour participer activement à établir
véritablement des liens de fraternité et de prosperité entre la FRANCE et
L ALGERIE.Je crois aussi que la construction d un avenir solidaire passe également par le partage d une mémoire collective assumée, mémoire marquée
notamment par cette sombre histoire coloniale.
Il est temps de poursuivre ce travail de mémoire pour construire ensemble
l avenir de nos enfants ,ancré dans un destin méditerranéen commun.
AMICALEMENT.
pour cet émouvant retour au bercail.
La palme d'or pour Noria et son équipe.
Amitié
Oh combien elle avait raison votre petite fille de vous dire que vous n'étiez pas responsable de la colonisation française, Dieu merci
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