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Par Ahmed MAHROUG

  • le spectre de l'obscure...

     

    Le temps des vagues

    Le laboratoire du totalitarisme et du fascisme est sans conteste l'obscurantisme religieux sous toutes ses formes. L'obscurantisme, cette bête immonde, au processus de développement vicieux, lâche et violent relatif dans l'absolu d'une société encline aux difficultés économiques et sociales. Un ancrage puissant et dangereux pour les nations et les peuples.

    L'Algérie a connu ses méthodes et ses fluctuations, ses jérémiades et ses inconsistances... Un travail lent et pernicieux d'une quarantaine d'années pour aboutir à dix années de souffrances, d'anarchie et d'holocauste.

    Dix années identifiées sous le fameux sobriquet de « décennie noire ». Alors qu'on ne vienne pas nous dire, là, sont les préceptes de notre sacrée religion, ou bien les bases de la culture des pratiques de la religion musulmane. L'Islam, victime, devenu fond de commerce d'individus, « tartuffant » une justice à deux temps, une égalité à géométrie variable. Nous imposant un respect de règles d'un islam travesti, détourné, conçu et cousu selon des recettes et des programmes aux perspectives ternes et sanglantes. Entre quelle main est tombé notre Sacré Coran ! Ces colifichets d'interprétation importés durant les années 70 par une horde d'incultes et d'ignorants, sous le sceau de la coopération, soutenus dans leur besogne par une meute d'inconscients avides de pouvoir en Algérie.

    L'islam n'à rien avoir avec les projets assassins de ces individus. l'Histoire leur imposera la facture.
    En 1970, la mode est à la minijupe. Des énergumènes ne trouvent pas mieux que de partir en croisade contre de jeunes petites filles dont le seul tord est d'exhiber leurs fraîcheurs et leurs innocence, en portant un habit conforme aux règles des époques et des évolutions : A leur âge. On les séquestre dans des ruelles sordides. On badigeonnait leurs jambes d'eau de Javel, de goudron ou de tout autre produit irritants, par moment caustique.
    Vinrent, quelques années après, les Hijabs... les Djilbabs...et les Nesf Essags. La collection se complète et puissamment.
    Si vous jetez un coup d'œil sur un groupe de jeunes dames, devant un arrêt de bus, la ressemblance frappante avec les pingouins d'une banquise lointaine vous cisaille les neurones et tétanise votre pensée.

    Une honte sous laquelle se dissimule peureusement des corps d'une Eve courage. Une image hideuse cachant et déformant une anatomie de rêves. Enfin....Le temps des vagues
    N'a-t-on pas entendu déclarer par un dirigeant du FIS à une époque pas très lointaine et sur les ondes des radios et télévisions internationales, dans un discours au peuple Algérien : « Les Algériens doivent s'attendre à des changements dans leurs façons de s'habiller et se nourrir ».

    Des importateurs richissimes se dévoueront à cette pensée-directive, en important massivement des kamis et hijab et djilbab....Distribués gratuitement à l'entrée des mosquées. On nous fait gouter le « Zenjabil ». Une plante qui pousse ailleurs qu'en Algérie. Présentée comme un médicament et utiliser en tisane, devient un danger pour la santé publique dont les vertus, défendus par ces mêmes personnes ne. ... sont plus à démontrer ... Des reins qui sautent en quelques gorgées... et Mitterrand reçut le leader du FIS comme on reçoit un chef d'Etat avec tapis rouge, fanfare, les champs, l'Elysée... et du Kalb Ellouz Mahchi !

    L'Etat Algérien lâché, bousculé, banni, des rencontres internationales s'appuya sur la population. Un peuple sage, un peuple en or ... et vivement que nos sœurs, mères, et femmes soient au pouvoir ...

    Le résultat est affligeant : plus de trois cents milles morts ...Des milliards de dollars de perte économique... Il est évident que le jour ou la démocratie, la laïcité dont la France en est tellement jalouse soient respectées à travers les lois de la République, même chez nous, la Burka et compagnie disparaîtront automatiquement.

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