L’éducation à travers les citations

________________________________


L’agréable site depuis quelques jours présenta en menu une citation du célèbre détenu par l’apartheid en la personne de Nelson Mandela qui considère que par l’éducation on change le monde.

LE PETIT LAROUSSE nous renvoie à la définition suivante l’éducation est une mise en œuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d’un être humain Le Philosophe ROUSEAU traduit ces moyens dans la citation suivante On façonne les plantes par la culture et les hommes par l’éducation Pour MANDELLA elle constitue une force unique pour créer le changement du monde pour Rousseau elle façonne l’être humain et les deux convergent vers une équation nécessaire et suffisante qui a mon humble avis repose sur un capital déterminant à savoir l’homme qualifie d’éducateur celui qui a la fois construit l’âme le corps et l’esprit Nous allons faire une petite randonnée dans les champs de la pensée humaine pour cueillir quelques fleurs colorées par la plume de ceux qui ont réalisé que l’éducation commence avec la vie.

Celui qui n’a pas d’éducation ressemble à un corps sans âme. Par la nature tous les hommes sont semblables par l’éducation ils deviennent complètement différents. Il faut donner le pli a l’arbre tandis qu’il est jeune. Il est plus facile de plier un jeune plant que de redresser un arbre.
Dans l’éducation le naturel est le sol l’instituteur est le laboureur les raisonnements et les bons avis sont les semences. Quand on éduque une femme on forme la société Quand on éduque un homme on forme seulement un individu.

De la définition de l’éducation apparait clairement la notion de l’enseignement cependant peut alors localiser la différence qui pourrait exister entre ces deux notions Les spécialistes en la matière définissent la portée de l’éducation qui vise essentiellement à la formation globale de l’individu sur plusieurs niveaux religieux culturel social scientifique et médical par contre le terme enseignement a une portée plus précise soit celle de la connaissance transmise à partir d’une culture commune. De cette approche entre ces deux notions les spécialistes sont arrivés à la conclusion que si l’enseignement amène à l’éducation le contraire ne se vérifie pas autrement dit éduquer n’est pas forcement enseigner. Au-delà des quelques citations que nous venons de citer allons de ce pas voir ce qu’en pense l’illustre poète Victor Hugo du rôle et l’impact de l’instruction dans le sens de l’enseignement chez l’enfant Illustre poète à vous la parole :

Poème sur l’instruction de Victor Hugo :

Chaque enfant qu’on enseigne.
Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne.
Quatre-vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l’école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d’une croix.
C’est dans cette ombre-là qu’ils ont trouvé le crime.
L’ignorance est la nuit qui commence l’abîme.
Où rampe la raison, l’honnêteté périt.

Dieu, le premier auteur de tout ce qu’on écrit,
A mis, sur cette terre où les hommes sont ivres,
Les ailes des esprits dans les pages des livres.
Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut
Planer là-haut où l’âme en liberté se meut.
L’école est sanctuaire autant que la chapelle.
L’alphabet que l’enfant avec son doigt épelle
Contient sous chaque lettre une vertu, le cœur
S’éclaire doucement à cette humble lueur.
Donc au petit enfant donnez le petit livre.
Marchez, la lampe en main, pour qu’il puisse vous suivre.

La nuit produit l’erreur et l’erreur l’attentat.
Faute d’enseignement, on jette dans l’état
Des hommes animaux, têtes inachevées,
Tristes instincts qui vont les prunelles crevées,
Aveugles effrayants, au regard sépulcral,
Qui marchent à tâtons dans le monde moral.
Allumons les esprits, c’est notre loi première,
Et du suif le plus vil faisons une lumière.
L’intelligence veut être ouverte ici-bas.
Le germe a droit d’éclore, et qui ne pense pas
Ne vit pas. Ces voleurs avaient le droit de vivre.
Songeons-y bien, l’école en or change le cuivre.

Tandis que l’ignorance en plomb transforme l’or.
Je dis que ces voleurs possédaient un trésor,
Leur pensée immortelle, auguste et nécessaire,
Je dis qu’ils ont le droit, du fond de leur misère,
De se tourner vers vous, à qui le jour sourit,
Et de vous demander compte de leur esprit,
Je dis qu’ils étaient l’homme et qu’on en fit la brute.
Je dis que je nous blâme et que je plains leur chute.
Je dis que ce sont eux qui sont les dépouillés.
Je dis que les forfaits dont ils se sont souillés
Ont pour point de départ ce qui n’est pas leur faute.
Pouvaient-ils s’éclairer du flambeau qu’on leur ôte ?
Ils sont les malheureux et non les ennemis.
Le premier crime fut sur eux-mêmes commis.
On a de la pensée éteint en eux la flamme.
Et la société leur a volé leur âme.

Comme pour approuver Victor Hugo voici un proverbe chinois qui déclare en substance que l’ignorance est la nuit de l’esprit et cette nuit n’a ni lune ni Etoiles Que notre agréable site continue de temps à autre a présenter au menu un proverbe ou une citation des célébrités car ça renforce le capital instruction et nous faire profiter de l’expérience des autres qui ont compris que l’éducation commence effectivement avec la vie Que tout le monde se porte bien AMINE RABBI EL ALAMINE

 

Par BELFEDHAL Abderrahmane

Commentaires

  • BELFEDHAL abderrahmane
    • 1. BELFEDHAL abderrahmane Le 18/06/2021
    Equité, égalité, moralité et justice
    La justice sans la force est impuissante la force sans la justice est tyrannique BLAISE PASCAL
    Le monde matériel repose sur l’équilibre le monde moral sur l’équité VICTOR HUGO
    La première égalité c’est l’équité VICTOR HUGO
    Equité Egalite Moralité et Justice A la bonne heure agréable site qui pour notre plaisir le menu est pour cette fois ci servi avec doigte digne de renom tant le sujet évoque nous interpelle à observer une halte dans les champs de la réflexion humaine afin de saisir la portée réelle de l’équation ainsi présentée et voir si l’équité en est vraiment une étape déterminante vers l’égalité autrement dit est ce que cette équation est suffisante pour réaliser de facto l’égalité ou au contraire il Ya d’autres facteurs nécessaires pour pouvoir accéder au podium qui garantit à tous d’avoir les mêmes chances de réussir et de vivre ensemble Cependant il est nécessaire de connaitre le sens de chacun de ces mots que nous avons cité plus haut pour voir s’ils appartiennent a la même famille et quels sont les rapports qui les lie dans leur acheminement vers l’objectif à atteindre à savoir ne pas être discrimine ou rejeté parce qu’ on est différents Ernest Hemingway soutient dans ce sens qu’ une utilisation imprécise tous les mots ont perdu leur tranchant Le calife Omar dans une vision plus élargie soutient qu’ il ne sert à rien de dire la vérité sans la mettre en application
    Définition sommaire de la justice :
    Le dictionnaire Larousse définit sommairement la justice comme étant une qualité morale qui incite à respecter les droits d’autrui agir en tout avec justice elle est aussi un principe moral qui exige le respect du droit et de l’équité faire régner la justice
    Définition sommaire de l’équité :
    L’EQUITE est le principe modérateur du droit objectif les lois et les règlements administratifs selon lequel chacun peut prétendre à un traitement juste égalitaire et raisonnable
    Définition sommaire de la morale :
    C’est un ensemble de règles concernant les actions permises et défendues dans une société qu’ elles soient ou non confirmées par le droit la morale c’est aussi l’ensemble des règles que chacun adopte dans sa conduite d’après l’idée qu’ il se fait de ses devoirs et ses obligations
    Définition sommaire de l’Egalite :
    L’égalité est la qualité de ce qui est égal c’est aussi l’absence de toute discrimination entre les êtres humains sur le plan de leurs droits égalité politique civile sociale Honore de Balzac nous livre ses impressions sur ce volet en soutenant que la joie ne peut éclater que parmi des gens qui se sentent égaux.
    En conclusion toutes les définitions convergent vers un objectif à savoir que Lhomme est ne libre et par voie de conséquence l’importance d’attribuer à chacun ce qui lui est du
    Pour clore cette approche modeste, j’ai l’immense plaisir de partager avec mes amies et amis du précieux site Alger Miliana une facette de notre riche patrimoine hérité de la religion musulmane en la personne de deux illustres noms qui, se sont distingués magistralement en tant que califes dans l’exercice du sens réel de la justice, du droit, de l’équité, de la morale et de l’égalité. Ce sont les deux Omar : Omar ibn el khat tab et Omar ibn Abdel Aziz que la satisfaction de dieu soit sur eux.

    Justice et équité
    Umar ibn Abd al-Azîz se soucie des droits et de la dignité humaine. Au gouverneur de Khurasan qui lui a écrit en lui disant que seuls le sabre et le fouet permettent d’amener le peuple dans la voie de la perfection, Umar ibn al-Aziz a répondu dans un message plein d’humanisme : «Bien au contraire, seules l’application de la justice et la préservation des droits permettent d’améliorer leurs conditions. Répands donc cette pratique parmi eux» (Khâlid Muhammad Khâlid, 2009, p. 388).
    L’homme a un sens élevé de la justice. C’est pourquoi il a l’habitude de dire : «Si la justice ne pouvait régner qu’au prix de ma vie, je me sacrifierais volontiers» (Khâlid Muhammad Khâlid, 2009, p. 389). Le respect des droits est à la base de la paix et de la stabilité dans la société. Un Etat qui ne respecte pas les droits ouvre la voie à la désobéissance. Les représentants de l’Etat doivent être des exemples qui inspirent confiance et respect. C’est pourquoi Umar ibn Abd alAzîz considère que celui qui mérite le plus d’être appelé «hors-la-loi» est le gouverneur injuste qui ne se soucie jamais du respect de la loi. Dans une lettre adressée aux citoyens de ses provinces, il écrit : «Si l’un de mes fonctionnaires se détourne de la vérité […] vous ne lui devez aucune obéissance. Je vous autorise à contester ses décisions, jusqu’à ce qu’il se soumette aux justes lois» (Khâlid Muhammad Khâlid, 2009, p. 396).
    Les représentants de l’Etat doivent gouverner par la vertu et le respect des droits des citoyens. Cette conception du pouvoir est conforme à l’enseignement du sous-commandant Marcos du Chiapas (au Mexique), selon lequel «ceux qui commandent doivent commander en obéissant» (E. Dusse, Vingt thèses de politique, 2018, p. 60), c’est-à-dire en obéissant à la volonté générale, à la volonté de la communauté. La Bible ne dit pas autre chose : «Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous» (Marc 10, 43-44). Ainsi, ceux qui gouvernent doivent obéir à la volonté de la communauté et non exercer la violence et la domination sur la communauté. Umar ibn Abd al-Aziz est un exemple radical de la bonne gouvernance. Il a fait sa déclaration de patrimoine avant de prendre fonction. Il a poussé son épouse, dont le père et le frère étaient califes, à renoncer à son héritage au profit du Trésor public. Il a interdit à ses gouverneurs de s’adonner à des activités commerciales, parce qu’ils peuvent profiter de leurs positions pour amasser indûment des richesses. Il a lutté contre les dépenses de prestige afin de secourir les pauvres.
    Un jour, alors qu’on lui demande d’accorder un budget qui doit servir à renouveler l’habillement de la Ka‘ba, il répond : «Je préfère donner cet argent à ceux qui souffrent de la faim, ils le méritent plus que la Ka‘ba» (Khalid Muhammad Khalid, 2009, p. 386). Il considère que l’argent public est aussi sacré que la religion. C’est pourquoi il a confisqué les domaines agricoles des familles princières pour les rattacher au Trésor public. Umar ibn Abdi al-Aziz a un cœur sensible qui sache écouter la voix de la justice : «Celui qui indique une injustice nécessitant une réparation me fait une proposition qui contribue à consolider le bien et à éradiquer le mal, ou me fait part d’un projet d’intérêt général ; celui-là aura une récompense de cent à trois cents dinars, selon la distance qu’il aura traversée pour venir me voir» (Khâlid Muhammad Khâlid, 2009, p. 397).
    Umar ibn Abd al-Aziz est un homme profondément juste, un chef d’Etat qui protège la liberté d’expression et les minorités religieuses. La reconstruction de l’église de Saint Jean à Damas témoigne de l’humanisme radical du Commandeur des croyants. Les musulmans avaient détruit une partie de l’église pour l’extension de la mosquée Umayyade à sa place. Les chrétiens de Damas se plaignirent auprès d’Umar ibn Abd al Aziz, après son accession au pouvoir. Il ordonna de détruire la partie construite de la mosquée sur le sol de l’église pour la restituer à la communauté chrétienne. C’est pour cette raison que le sage Aristote a écrit que «les actions des gens justes et tempérants ont pour aboutissement beaucoup de belles choses» (Les politiques, 1993 : 459).
    Le calife Umar ibn Abd al-Aziz serait l’auteur de l’institution du Pacte la dima qui garantit la sécurité aux gens du Livre (ahl al-kitâb) en protégeant leurs personnes, leurs biens, leurs églises et leurs croix. Au total, le règne d’Umar ibn Abdi al-Aziz à la tête de l’empire musulman a duré seulement vingt-neuf mois. Ceux qui ne rêvent que de domination, de fraude et de corruption vont interrompre cette belle histoire en empoisonnant cet homme engagé au service de la justice et des pauvres. Mais il aura gravé son nom en lettres d’or dans le cadran de l’histoire de la lutte contre l’injustice et la pauvreté. Nul mieux que Léon III, l’empereur byzantin, n’a rendu un hommage plus beau à Umar ibn Abdi al-Aziz à sa mort.
    Les belles paroles de celui qui est pourtant son adversaire résonnent encore dans l’histoire : «Un roi dont personne n’a jamais égalé la justice est mort. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un moine renonce aux plaisirs de la vie pour adorer Dieu dans sa cellule. Ce qui est étonnant par contre, c’est qu’un homme se voie maître du monde, mais choisit de vivre en ascète. Il est normal qu’un tel homme meure d’une mort précoce ; les bons s’en vont rapidement et ne restent pas longtemps en compagnie des méchants» Khâlid Muhammad Khâlid, 2009, p. 412).
    Pour conclure, Umar ibn Abdi al-Aziz fait partie de ces rares chefs d’Etat de l’histoire qui ont exercé le pouvoir politique dans le but de la libération des déshérités et des opprimés. Il est une source d’inspiration inépuisable pour ceux qui rêvent de réhabiliter l’action politique dans la voie de la justice, de l’équité et de la liberté.http://www.convertistoislam.fr/
  • BELFEDHAL abderrahmane
    • 2. BELFEDHAL abderrahmane Le 11/06/2021
    Bonsoir à toutes et à tous
    Grand merci à l’amie noria pour avoir eu l’amabilité de répondre a notre vœu de voir de temps à autre à l’affiche une citation d’une célébrité assortie pour cette fois ci d’une photo donc c’est une belle démonstration regroupant à la fois une citation et une photo il s’agit du plus grand disciple de GHANDI le père de la non-violence MARTIN LUTHER KING JR connu sous le nom de MARTIN LUTHER KING le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix Qui est donc martin
    Martin est connu comme étant le plus célèbre défenseur des noirs aux états unis un pays alors raciste et violent devant 250 0000 manifestants il a tenu son célèbre discours I HAVE A DREAM
    Le rêve d’une Amérique fraternelle et unie et appelle sans violence à lutter pour l’Egalite sans amertume ni haine Une année plus tard le président Johnson signa la loi portant droits civiques dans le but d’éradiquer toutes forme discriminatoire cette loi a été signée en présence de MARTIN LUTHER KING a toutes et à tous I HAVE A DREAM

Ajouter un commentaire