L’eau en Algérie : nécessite d’une gestion concertée

L’eau est indispensable à la vie depuis la nuit des temps. Molécule abondante sur terre elle a été à l’origine de civilisations traditionnelles agraires brillantes. Elle devient avec l’augmentation du nombre des hommes et l’essor des activités économiques un bien économique pour les agriculteurs les  industrielles et les collectivités urbaines.
Notre pays apparait aujourd’hui en très net décalage par rapport au Maroc et la Tunisie. Les superficies irriguées en grande hydraulique n’ont augmenté que de 47% depuis l’indépendance ! Notre pays paie cher 20 ans d’attentisme et un redressement sensible n’est pas pour demain même si, jusqu’ en 2010 treize nouveaux barrages ont été construits. Ces cathédrales hydrauliques qui frappent l’imagination qui sont forts couteux mais sont en revanche d’une rentabilité incertaine. En Algérie tellienne( Sahara exclu) l’objectif de 500.000 hectares irrigues pour cette année 2015 nécessitera un volume d’eau agricole de quelque 3,2 milliards de m3 l’eau en Algérie comme dans l’ensemble du monde arabe est bien un enjeu du développement du futur .la situation actuelle est donc lourde de menaces sources d’inquiétudes.la rareté est réelle même si elle côtoie trop souvent le gaspillage et l’utilisation inconsidérée de cette ressource .dans cette conjoncture le maintien de la politique actuelle d’irrigation incite à un nouvel examen. L’urgence est évidemment d’économiser cette ressource dont notre pays dispose et de recourir éventuellement à d’autres sources d’approvisionnement. Le cout de dessalement de l’eau de mer a certes baisse mais il reste encore trop élève pour envisager  une utilisation autre qu’urbaine et industrielle.
Les spécialistes considèrent que l’eau deviendra dans un proche avenir une marchandise de type nouveau non plus  la ressource illimitée mais une matière première stratégique  au même titre que le p é t r o l e.

Par LIBERTE

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