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Par LIBERTE

  • La torture en Algérie coloniale

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    Comme tout Algérien ayant vécu l'époque coloniale, je n'ai pas oublié la TORTURE pratiquée en ALGÉRIE sur des Algériens et des Algériennes par des policiers et des militaires français. Il faut dire même, que ses techniques furent enseignées et institutionnalisées dans des lieux de détention spécialisés. Elle est même devenue  la méthode courante de recherche du renseignement. Inévitablement, cela mena à la barbarie. Ce dossier douloureux et tragique avec sa part de vérité, aujourd’hui après 53 ans, tout citoyen, tout homme libre. Dés lors se pose une question cruciale:

    • Pourquoi ce long silence politique ?
    • Pourquoi la censure et l'autocensure des médias sur ce que tous savaient ?
    • Pourquoi plus de cinq (05) décennies de mutisme pour ces hommes ?

    L'armée française en Algérie et certains corps de police ont perpétré des crimes de guerre là où ils étaient censés rétablir l'ordre, c'est un fait indiscutable. Et si des hommes ordinaires ont commis des forfaits, souvent à contrecœur, c'est sous la pression consciente d’intérêts politiques et économiques incarnés dans des personnalités profitant d'une totale impunité ...
    La République Française si elle a retrouvé sa cohérence et s'est dégagée des ténèbres du colonialisme, doit aux premiers un STATUT DE VICTIMES DE GUERRE, ceci afin de les faire bénéficier des possibilités psychothérapiques depuis longtemps revendiquées en faveur des torturés ou témoins affectés d'une névrose traumatique. En ce qui concerne les seconds, par contre, la justice se doit de leur demander des comptes. Papon à titre d'exemple, fut des leurs, à Constantine puis à Paris et l'on   comprendrait mal qu'il soit (bien qu il soit mort) le seul sanctionné.
    En outre, des condamnations exemplaires ouvriront symboliquement la voie au droit à se libérer des traces psychiques traumatiques pour ceux et celles éprouvées par la guerre d’Algérie avec 53 ans de retard mais quand même.... Si la France a donné pendant des siècles l'exemple de la patrie des droits de l'homme avec l'image de la Révolution de 1789 qui était un symbole très fort.. Aujourd’hui comment la France peut être crédible à travers le monde ?
    Il est démontré maintenant que l'armée française a exporté ses techniques de lutte contre les guerres subversives acquises pendant la guerre du Vietnam et ensuite  surtout de l’Algérie vers les États-Unis et en Amérique latine. Pendant plus de 20 ans les AUSSARESSES, TRINQUIER, SERVANT y ont joué les INSTRUCTEURS et ce en plein accord avec les gouvernements Français .
    En ma qualité de descendant de martyr de notre glorieuse RÉVOLUTION de NOVEMBRE 54, j attends avec quelque impatience que le gouvernement actuel, le premier ministre, le chef de l’État prennent officiellement position pour condamner cette pratique de la torture dont la France s'est rendue honteusement coupable durant cette période. Pour un pays qui se targue d’être celui des droits de ' homme, il n'est pas possible de se montrer en donneur de leçons tant que l'on couvre, de fait cette horrible période et qu'il n y aura pas eu condamnation officielle de tels agissements.
    Je souhaite très ardemment que les Algériens qui ont souffert très profondément dans leurs chairs se retrouvent avec les Français qui ont également beaucoup souffert psychologiquement, souvent aussi dans leurs chairs pour mener ensemble ce même combat de condamnation de la torture, de tous ces crimes contre l'humanité commis au nom de la raison d’État, au nom de la France.

  • H. Amrouche & Naïma / Salou Trach Kalbi

     

    Quand 2 Rockeuses établies reprennent une midinette Chaabi classique des 70'ies de l'Orfévre Mahboub Bati ... Quel mec serait encore crédible dans du Chaabi!

    Existe en acapela intimiste de la méme ...Amrouche. Désastreuse Va !

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  • La limite de la liberté d'expression

    En 1723, un certain BENJAMIN FRANKLIN a donné quelques conseils par écrit au journal THE COURANT de Boston pour lui éviter les foudres des autorités religieuses et royales. Ces conseils (08 au total) ont pris la forme d'une énumération chiffrée. Une technique d écriture que Franklin affectionnait.
       1/ tout d'abord quoique vous fassiez, soyez tendre avec la religion du Pays".
       2/ prenez garde de ne pas injurier les Révérends et les fidèles ministres du Gospel".
    Avec ses règles, pour le COURANT de la "Nouvelle-Angleterre" Franklin avait, sans le savoir, posé les bases du journalisme Américain. Comment ne pas voir un curieux parallèle avec la prudence affichée par les médias Américains, prés de 3 siècles plus tard sur la question de la représentation de l'Islam ?
    La question se pose, surtout depuis qu'une dizaine de grands supports, dont CNN, le NEW YORK TIMES, le WASHINGTON POST ont décidé de ne pas reproduire la UNE du numéro des SURVIVANTS de CHARLIE HEBDO, représentant le Prophète MOHAMED. Ces médias ont invoqué le désir de ne pas heurter la sensibilité de leur public Musulman et ont usé de multiples stratagèmes (descriptions, images de stylo, photos rognés etc...) pour ne pas montrer la couverture controversée. " Nous ne publions jamais des images ou autres éléments destinés à délibérément heurter les sensibilités religieuses" s'est justifié le Directeur de la Rédaction du NEW YORK TIMES dans un communiqué qui a suscité un vif débat aux États-Unis et au delà.
      Épinglant sans limite de la férocité de ses dessins tous les pouvoirs établis, CHARLIE HEBDO, maniant irrespect et esprit caustique de façon hebdomadaire a poussé l'exercice depuis le début des années 70 jusqu'à devenir un contre-pouvoir provocateur. Dans chaque numéro de cet héritier du très libertaire " bête et méchant" HARA-KIRI, le bon gout s'affiche rarement, mais les caricatures de ses dessinateurs tutoient avec vigueur et sollicitent avec brutalité la liberté d'expression, jusqu'aux limites subjectives de la satire.
    Publiant des ribambelles de dessins dont l'inspiration s'affranchit de tout tabou. Ces trublions créatifs carburent à l'humour corrosif. Celui qui laisse parfois des traces d'acide. Leurs crayons et leurs plumes se font des plus cruels envers les religions en particulier l'Islam. Tragiquement ces caricaturistes ont en payé le prix le 07 janvier passé. Assassinés pour l'expression de cette liberté !!! Une rédaction décimée pour ses écrits.
    Je pense à mon humble avis que la liberté de tout dire ne vaut que si elle est assortie du principe de responsabilité. Au risque de sombrer dans l'autocensure et le politiquement correct. En effet,  "La liberté d'expression ne vaut dans l'absolu que si elle s'accompagne de la responsabilité de son usage et implique donc de faire preuve de la retenue nécessaire ". Si la civilité ou la politesse étaient remplacées en permanence par les injures ou les provocations, la vie privée publique ou même professionnelle deviendraient insupportables. Je pense que la liberté de la presse qui tire sa crédibilité de la responsabilité avec laquelle elle est usée, de la bonne foi, du sens de la mesure et des compétences des rédacteurs. Mal nommer les choses c'est, je crois, ajouter au malheur de ce monde .

  • Le journaliste algérien et la démocratie d’opinion

    Notre pays a besoin d’une nouvelle presse qui répond aux trois crises démocratique, économique et morale et qui minent l’information nationale, sa qualité et son utilité, son honnêteté et sa liberté. Notre présidentialisme exacerbe, qui réduit la politique de tous au pouvoir d’un seul, ruine l’esprit démocratique, corrompt l’indépendance des hommes et dévitalise l’expression de la  liberté.il impose son agenda a l’information, son omniprésence  aux médias et son oligarchie financière aux entreprises de presse. Dans cette culture politique rétrograde et révolue, un(e) journaliste est forcément un adversaire qu’il faut séduire ou réduire, vaincre dans tous les cas. Face à ce rapport de force général qui est dû à des résistances qui ne manquent pas au sein des rédactions dans certains journaux, nous voulons construire une presse  éditorialement libre et indépendante économiquement et surtout une presse profondément repensée et totalement  refondée. Nous voulons un journalisme dont l’ambition est de fournir les informations d’intérêt public qui nous sont  nécessaires afin de rester libres et autonomes, maitres et acteurs de nos destins, individuel et collectif. Sa première obligation est à l’égard de la vérité sa première  loyauté envers les citoyens sa première discipline la vérification et son premier devoir l’indépendance. Mais il ne suffit pas de revendiquer cet héritage pour lui rester fidèle. Car le métier de journaliste ne peut plus être pratique d’en  haut, tel un argument d’autorité qui ne souffrirait pas la  discussion, ni entre les journalistes seuls, comme une histoire pour inities qui tiendrait à distance ses lecteurs. Avec l’avènement du media personnel la révolution d’internet a fait tomber de son piédestal le journalisme qui prétendait  avoir le monopole de l’opinion. S’il l’avait oublié il lui a fallu réapprendre parfois à ses dépens  que le jugement le point de vue l’analyse ou le commentaire l’analyse et l’engagement, l’expertise et la connaissance ne sont pas sa propriété exclusive. C’est une bonne nouvelle  car le voici ainsi remis à sa juste place celle qui fonde sa légitimité démocratique : chercher, trouver, révéler, trier, hiérarchiser, transmettre les informations, les faits et les réalités utiles à la compréhension du monde, a la réflexion qu’elle suscite et à la discussion qu’elle appelle. Nous voulons construire durablement l’indépendance de la presse et radicalement démocratique. J’ai souvent pense au c o m b a t d Albert camus ce quotidien issu de la résistance et ne a la libération quand brillait l’espoir de refonder la république par un surcroit de démocratie de solidarité et d’humanité. " Notre désir écrivait camus dans c o m b a t, le 31 aout 1944 d’autant plus profond qu’il était souvent muet, était de libérer les journaux de l’argent et de leur donner un ton et une vérité qui mettent le public à la hauteur de ce qu’il y a de meilleur en lui. Nous pensions alors qu’un pays vaut souvent ce que vaut sa presse.et s il est vrai que les journaux sont la  voix d’une nation nous étions décidés, à notre place et pour  notre faible part, à élever ce pays en élevant son langage "". En conclusion je considère que la liberté de la presse loin d’être un privilège des journalistes c’est avant tout un droit  des citoyens notamment à l’époque de la révolution numérique.

  • L’eau en Algérie : nécessite d’une gestion concertée

    L’eau est indispensable à la vie depuis la nuit des temps. Molécule abondante sur terre elle a été à l’origine de civilisations traditionnelles agraires brillantes. Elle devient avec l’augmentation du nombre des hommes et l’essor des activités économiques un bien économique pour les agriculteurs les  industrielles et les collectivités urbaines.
    Notre pays apparait aujourd’hui en très net décalage par rapport au Maroc et la Tunisie. Les superficies irriguées en grande hydraulique n’ont augmenté que de 47% depuis l’indépendance ! Notre pays paie cher 20 ans d’attentisme et un redressement sensible n’est pas pour demain même si, jusqu’ en 2010 treize nouveaux barrages ont été construits. Ces cathédrales hydrauliques qui frappent l’imagination qui sont forts couteux mais sont en revanche d’une rentabilité incertaine. En Algérie tellienne( Sahara exclu) l’objectif de 500.000 hectares irrigues pour cette année 2015 nécessitera un volume d’eau agricole de quelque 3,2 milliards de m3 l’eau en Algérie comme dans l’ensemble du monde arabe est bien un enjeu du développement du futur .la situation actuelle est donc lourde de menaces sources d’inquiétudes.la rareté est réelle même si elle côtoie trop souvent le gaspillage et l’utilisation inconsidérée de cette ressource .dans cette conjoncture le maintien de la politique actuelle d’irrigation incite à un nouvel examen. L’urgence est évidemment d’économiser cette ressource dont notre pays dispose et de recourir éventuellement à d’autres sources d’approvisionnement. Le cout de dessalement de l’eau de mer a certes baisse mais il reste encore trop élève pour envisager  une utilisation autre qu’urbaine et industrielle.
    Les spécialistes considèrent que l’eau deviendra dans un proche avenir une marchandise de type nouveau non plus  la ressource illimitée mais une matière première stratégique  au même titre que le p é t r o l e.

  • Le 19 Mars 1962

    Algerie 1

    Le 19 mars 1962 mettait fin officiellement à la Guerre d’Algérie. Mais plus de cinquante ans plus tard, cette guerre pèse toujours lourdement sur la vie politique française. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons.

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  • Lettre à Monsieur le Premier Ministre

     C’est à votre inépuisable bonté que j’ose recourir pour attirer votre attention sur la gravite du phénomène de la corruption qui gangrène notre société algérienne et chaque acte de corruption fragilise nos institutions publiques. La corruption c’est :
    une maison qui a l’apparence d’une maison mais dont les murs sont creux et le bois pourri.

    • C’est un arbre qui a l’apparence d’un arbre mais qui est en plastique quand on s’appuie dessus il tombe et nous avec.
    • C’est un visage qui porte un masque quand le masque tombe on découvre un autre masque ainsi à l’infini.
    • C’est une main tendue quand on la prend elle tombe en morceaux mais on fait semblant qu’elle est toujours là.
    • C’est un ventre plein à craquer par des vers et des rats qui rongent l’âme.
    • C’est un vol fait sous la bannière de " ni vu ni connu ni pris".
    • C’est une agression en plein jour de la justice et du droit.
    • C’est un poignard plante dans le dos de l’état de droit.
    • C’est la victoire du mensonge qui danse sur le rythme de la vérité violée.
    • C’est une atteinte caractérisée du contrat social qu’on déchire en petits morceaux.
    • C’est un rire gras et nauséabond qui satisfait le corrupteur et humilie le corrompu (ou l’inverse).
    • C’est un fléau qui gangrène la société au point de réaliser assez vite sa régression et sa misère matérielle et morale.
    • C’est une drogue qui rend caduques les lois et le droit.
    • C’est une attaque armée contre la justice et l’éthique.
    • C’est une honte qui ravage le visage abime l’âme et finit par tout pourrir.
    • C’est une lâcheté absolue qui fait de l’homme un animal méprisable.
    • C’est un viol commis en plein jour sur les valeurs qui font que  nous sommes des hommes et pas des brutes.

     Le corrupteur et le corrompu sont des salauds capables de prostituer leur mère pour quelques dinars et vendre leur âme au diable quand ils ont encore une âme et quand le diable daigne l’acheter. Veuillez croire monsieur le premier ministre à l’expression de mon profond respect en espérant l’abolition de la corruption et de l’abus de pouvoir dans notre pays.

  • Mohamed ARKOUN: la pensée libératrice en acte

    3953619 5971672  Penseur majeur de notre temps, Mohamed Arkoun, trop souvent incompris dont l’ensemble de l’œuvre reste à découvrir, fut un passeur infatigable, entre peuples, cultures et religions.
    Tout son travail a été de penser l’islam en tant que système culturel et religieux. De mettre au jour " l impensé" et «l’impensable" .De combattre "les ignorances institutionnellement organisés», et de dénoncer l’instrumentalisation de la religion par ceux - États et fondamentalistes-qui ont font un outil de pouvoir et de domination des peuples. Pour lui, un fossé profond et, semble-t-il, irréversible est creusé entre ce que les musulmans appellent "PAROLE DE DIEU" et le discours actuel de l’islam. Partout, c’est le mot-valise "ISLAM" qui est convoqué. Mais les musulmans oublient souvent qu’en disant "ISLAM" ils désignent les constructions théologiques, juridiques, mystiques et autres élaborées par les hommes après l’installation de L’ISLAM comme instance de référence. Constatant que les religions ont joué un rôle prépondérant dans le développement et le contrôle épistémologique des cultures, Mohamed Arkoun estimait qu’elles devaient être soumises à une enquête " déconstructive", puisant dans toutes les sciences humaines aujourd’hui disponibles.
    Mohamed Arkoun qui fut un Éminent Penseur a ainsi mené une œuvre de "déconstruction "de tout ce qui a été sacralisé depuis des siècles. Ce faisant, il a pris à contre-pied l’esprit apologétique qui domine les discours des musulmans sur leur culture et sur leur religion. Il s’est également montré sévère à l’égard de l’islamologie classique, dont il contestait l’approche "descriptiviste".
    Un abord qui, selon lui, ne tient pas compte des systèmes de pensée sous-jacents à toutes les productions de la Tradition musulmane, et qui laisse un champ de ruines aux croyants. Selon Mohamed Arkoun, il faut étudier l’histoire comme une anthropologie du passé, et pas seulement comme un compte rendu narratif factuel .Mais l’entreprise de ce grand ISLAMOLOGUE et PHILOSOPHE ne s’est pas limitée au religieux. Elle n’a eu de cesse d’interroger tous les systèmes de production de sens, qu’ils soient religieux ou non, qu’ils relèvent ou pas de la  modernité. Car si la pensée laïque s autorise à convoquer les religions devant sa Cour suprême, il est philosophiquement juste et nécessaire de convoquer la laïcité devant l’instance du fait religieux .Celui ne peut se voir dénier le droit de demander à la raison laïque -souveraine intellectuellement ,politiquement, et  juridiquement - de s’expliquer sur sa politique à l’égard de l’instance religieuse  comme lieu de production de l’existence humaine.
    La geste arkounienne repose sur 3 opérations : transgresser, déplacer, dépasser. TRANSGRESSER les savoirs légués par toutes les orthodoxies, quelle que soit la souveraineté dont elles se réclament.DÉPLACER les questionnements anciens vers des espaces d’intelligibilité plus englobants et plus pertinents. DÉPASSER les cadres et les outils de pensée scolastiques, les connaissances fausses et les systèmes de pensée obsolètes. Pour ce qui est de l’islam, faire œuvre de transgression, c’est sortir celui-ci de son cadre étroitement religieux, l’ouvrir à la philosophie et aux sciences humaines et sociales, l’interpréter par le biais d’autres sciences que celles qui sont retenues par la tradition religieuse.
    Ainsi seulement devient-il possible de déplacer l’Islam de son socle et de ses assurances vers une anthropologie plus large, afin de mieux le comprendre, de mieux le connaitre, de mieux pouvoir expliquer ses évolutions.
    Pour Mohamed Arkoun, il importait de mettre au jour les présupposés structuraux  de " LA RAISON CORANIQUE" ce qui passait inévitablement par ce processus de subversion. Son ambition aura été de décrypter le " DISCOURS" CORANIQUE de lire les procédures d’écriture non visibles. Une dimension qui ne s’identifie pas au texte des sourates que nous avons sous les yeux et que nous récitons, encore moins au discours, qui se veut clair et transparent, de la Tradition.
    Une des transgressions que Mohamed Arkoun estimait nécessaire et urgente, résidait dans la reprise de la question de la prophétie léguée par ce qu’il considérait être "LES TROIS VERSIONS DU MONOTHÉISME". Dans les pensées juive et chrétienne, en effet, le Prophète MOHAMMED reste
    écarté du statut de la prophétie qui, pour elles, est réservé aux seuls prophètes de la BIBLE.

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  • L'eau en Algérie, cette ressource éternelle !

    Si notre pays est malade de son pétrole et a été incapable de transformer cette chance en atout en permettant à notre pays de garantir une croissance stable et un développement économique à long terme, nous ne voulons pas cette fois-ci que l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste soit aussi une malédiction pour nos populations alors que l’eau qui est une ressource indispensable et irremplaçable serait une alternative qui pourrait reverdir notre Sahara et le grand sud. Forte de ses richesses et ses eaux profondes notre pays qui est confronté à la dramatique insuffisance de la production alimentaire doit impérativement lance un programme de mise en valeur des terres désertiques. L’Arabie et Israël ont déjà une grande expérience dans ce domaine. La saoudi arabian agricultural Bank a été un des principaux instrument financier  pour développer l’agriculture et parvenir à l’autonomie  alimentaire .cet effort massif a porté sur un certain nombre de  productions comme le blé le riz et aussi les dattes poulets et œufs légumes et produits laitiers.et les résultats sont impressionnants et pourquoi pas notre pays ? Certes notre pays a tenté de se lancer dans l’agriculture par pivot en zone désertique mais les résultats depuis 1986 tardent  à se faire jour. Les terres de notre grand Sahara peuvent-elles être devenir un jour " la Californie de l’Algérie" ? Il est très peu probable que l’agriculture saharienne suive les  traces de l’agriculture saoudienne car la qualité de nos institutions la tradition démocratique la transparence et le respect des règles font toujours défaut dans notre pays.

  • Pour quand la francophonie en Algérie?

    La FRANCOPHONIE ? C'est vieux et dépassé. Le reste de l'empire colonial et de la grandeur de la France.Nostalgie d'une vision mondiale qui n'existe plus. En fait une forme de néocolonialisme qui, sous couvert de défendre la langue, souhaite conserver une influence dépassée. D'ailleurs, qu'en est-il au delà de l'Afrique et de quelques arpents de neige de la Nouvelle-France ? Une peau de chagrin. L'anglais a partout gagné. Avec la mondialisation se battre pour les langues est un combat d’arrière-garde. La francophonie est un peu passéiste à l'heure de l'Europe, de l'ouverture des échanges et du triomphe d'Internet.
    Pourquoi s'arc-bouter sur une langue ? Ce n'est pas au moment de gérer la mondialisation et d'apprendre à cohabiter qu'il faut se replier sur les langues .
    La francophonie appartient au 20 ème siècle pas au 21 ème. D'accord pour la littérature mais ce n'est pas un enjeu politique fondamental. Défendre la francophonie c'est regarder dans le rétroviseur et n'avoir rien compris aux formidables défis de demain. Parler anglais constitue finalement une preuve de modernité une forme d'intelligence, en tout cas d adaptation au monde contemporain. C'est à peu prés résumée l'opinion moyenne des élites politiques technocratiques économiques universitaires artistiques médiatiques quand on évoque l'enjeu de la francophonie. Pourtant si demain la langue française conserve une assise mondiale ce sera exclusivement grâce à la francophonie non grâce au français parlé par à peu prés 70 millions de personnes. En outre la francophonie s'accompagne pour certains d'une connotation colonialiste même si au Québec, en Europe centrale et orientale, en Amérique latine et dans beaucoup d'autres endroits, la langue française existe hors de l'histoire de la colonisation. Quand on voyage au Maghreb ( en ALGÉRIE particulièrement) et au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie, dans le pacifique on continue de rencontrer un réel enthousiasme pour la langue et la francophonie. Ce sont les francophones hors de l’hexagone qui défendent le fait d'échanger en français et en sont fiers.
    Avec la reconnaissance à l'UNESCO de la diversité culturelle en 2005 et 2006, on entre de plain-pied dans la troisième mondialisation. La 1ère, politique à l'ONU comme cadre et les droits de l'homme comme symbole. La 2 ème, économique à l'OMC comme dispositif et la régulation comme outil. La 3 ème, à l'UNESCO comme enceinte et la diversité culturelle comme référence.
    La diversité culturelle est l enjeu politique majeur de la mondialisation. Si chacun veut bien participer à un monde ouvert c'est à condition de conserver ses racines. Pas de mondialisation sans respect des identités. La francophonie avec 200 millions de francophones 63 pays et 750 millions d'habitants, constitue un acteur majeur de cette cohabitation pacifique à construire. Il s agit d'une fenêtre formidable ouverte sur le monde. Notre pays qui enregistre un échec de l'école Algérienne devra revoir sa stratégie en dispensant l'enseignement du français à une grande échelle et permettre à nos enfants de s’imprégner de la culture universelle. La francophonie apportera une richesse humaine exceptionnelle, elle est l'avenir et la possibilité de conjuguer autrement culture, économie, démocratie et société ......