Articles de algermiliana
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SAGESSE D'ORIENT : Inspirée de la PIERRE
- Par algermiliana
- Le 31/08/2018
- Dans Le Coin de Ahmed ARBOUCHE
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Un jeune homme, cherchant comment et pourquoi les hommes sont-ils classés dans des rangs différents dans cette immense société où s’établit une échelle de valeurs qui distribue des grades à tout un chacun;en fonction et en considération de quel mérite ?
Le père ne répondit pas sitôt ,le lendemain il demanda à son fils de mettre dans une brouette un amas de pierres se trouvant à proximité de sa demeure et d’aller les vendre le jour de marché, insistant auprès de lui pour ne pas fixer le prix verbalement ,mais de lever deux doigts, indiquant la somme à payer.
Le jour du marché, le jeune homme s’y dirigea et installa sa brouette attendant un quelconque client, une dame ,intéressée par ces pierres pour le décor de son jardin s’approcha et demanda le prix, le jeune homme lèva ses deux doigts ;la cliente lui tendit 2.000 DA. Il repartit chez lui remettant la somme d’argent à son père mais attendant toujours la réponse à sa pertinente question que le père tarda à donner.Pour le prochain jour de marché le père demande à son fils de vendre un autre tas de pierres, lesquelles sont différentes des premières, tout en levant, comme d'habitude, deux doigts pour fixer le prix . Une fois au marché, un client s’approcha et demanda le prix, le jeune homme ,comme à la fois précédente lèva ses deux doigts ;le client lui tendit 20.000 DA contre ces pierres présentant une valeur et un intérêt ,archéologiques (10 fois plus). Avec un grand étonnement ,le jeune rentra chez lui, remit la somme d’argent à son père et chercha à comprendre le secret de cette énigme ;le père toujours taciturne ne répondit pas, promet à son fils de lui élucider cette situation au terme de la troisième et dernière vente.
L’enfant, se trouvant au marché pour la troisième fois ,comme à l’accoutumé avec sa brouette de pierres d’une autre configuration géologique;attendit un preneur. Quelqu’un s’approcha, scruta avec insistance ces pierres et demanda le prix, l’enfant leva ses deux doigts, l’homme temporisa pour compter son argent et lui tendit la coquette somme de 200.000 DA contre ces pierres renfermant de l’or (100 fois plus que la première vente). Son étonnement grandit davantage, l’enfant rentra chez lui, remit l’argent à son père, impatient de lui élucider cette embarrassante énigme.Le père expliqua à son fils le mystère qui l’a hanté, que les hommes sont semblables à ces pierres et que chacun appartient à une certaine « configuration »; nous sommes tous porteurs d'un caractère, d'une personnalité, d'une foi, d'une vertu, d'une idéologie et de tant d’autres valeurs ou défauts qui font que sur la balance nous ne pouvons être identiques. Chaque profil s'identifie en fonction de quoi il a nourrit sa personnalité intrinsèque.
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L’Algérie se disloque et s’étiole à vue d’œil...
- Par algermiliana
- Le 26/08/2018
- Dans Le Coin de Ahmed ARBOUCHE
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L’Algérie se disloque et s’étiole à vue d’œil par un sérail de nababs et d’absentéistes au seul souci d’amasser des fortunes leur assurant la magnificence à l’étranger .Nous sommes comme des poissons dans un lac qui se dessèche de son eau par des braconniers qui dévient ,mal à propos ,son cours .Oui l’Algérie se meurt entre les mains de ceux qui la froissent et l’infestent de tous les maux, ces " cholériques " qui barbouillent notre ciel et notre air de leur Choléra .Où sont ces charismatiques dignitaires qui nous ont promis monts et merveilles ,nous assurant qu’avec notre légendaire cagnotte de 1000 milliards de dollars nous serons, à jamais, à l’abri de tout besoin et que le paradis est à portée de nos mains ;à pouvoir le caresser ?
C’est honteux ! les mirages que vous avez semés vous feront voir des spectres qui n’engloutiront que vous-mêmes .Une Algérie entre les griffes du choléra relève de la fiction ; se trouvant en proie aussi à la pauvreté frisant la précarité où des millions d’Algériens tendent la main en quête du couffin de Ramadan, au chômage incitateur au mouvement « harraga »,à la corruption ,à l’inégalité des chances (service national ,études ,logements etc…).Devant cette apocalyptique chute libre ,on se demande que reste t-il de positif dans ce système défaillant ?
On dit que les océans et les mers ,malgré leur immensité, ne peuvent contenir les charognes et leurs impuretés ;elles sont alors jetées dans les rivages de tout bord .Le cœur de l’Algérie, si petit pourtant, est vaste, généreux ,tolérant ;il accepte avec amour et stoïcisme tous ceux que mère patrie a vus naitre ,grandir et nourris d’une sève plus suave que le nectar des calices ;mais viendra le jour où elle châtiera les fils ingrats.
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LE PIANISTE DE YARMOUK
- Par algermiliana
- Le 16/08/2018
- Dans Le Coin de Chantal VINCENT
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LE PIANISTE DE YARMOUK
Aeham Ahmad
Editions : "La découverte"
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Émouvante histoire d'amour
- Par algermiliana
- Le 14/08/2018
- Dans Le Coin de Ahmed ARBOUCHE
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Je vous raconte une histoire d’amour bouleversante et émouvante, un amour d’une pureté et d’une blancheur cristallines ; au point de le cataloguer d’inouï, d’insolite relevant de la fiction.
Un ami m’appelle au téléphone voyant en moi la personne qui atténue sa détresse, en qui il peut déverser son trop plein d’amertume et de marasme et capable d’éteindre les flammes qui exacerbent son malheur. Avec une grande douleur il m’annonce la mort de sa femme, « la perle du Sahara » me dit il, une femme noire au cœur blanc pouvant éclairer tout un monde enseveli dans les ténèbres. Nous connaissons tous ces histoires parlant de Juliette, Cendrillon, Hizia de chez nous et tant d’autres princesses et fées habitant les plus somptueuses citadelles où l’amour règne en roi, si haut, à le loger au firmament.
Pour mon ami Bachir,
sa perle du Sahara dépasse Juliette, Cendrillon et toutes les autres et sa perte cruelle fait de lui l’homme le plus malheureux qui porte une blessure que nul remède ne pourra panser. Il ne se lasse jamais de faire les 1600 kms pour aller se recueillir auprès de sa tombe pour lui parler longuement, comme si elle est vivante et l’écoutait. Il me dit que ce trajet le détache du réel et le met en trans et comme emporté par une ubiquité envoutante, il traverse le désert sans fatigue et sans ressentir la chaleur ;le trajet, paraissant long, n’est pour lui que quelques kilomètres qui se succèdent, qu’il grignote comme on se donne du plaisir à croquer des arachides ; mais dur sera le retour, l’aurevoir au regard envieux d’avoir laissé derrière un si précieux joyau dans un écrin, sous terre. Arrivé au panthéon de sa reine, il s’oublie, il oublie le monde et il oublie presque qu’elle est morte au point de la voir ressuscitée et c’est pour cela qu’il lui parle. Sa profonde émotion laisse défiler des témoignages louant les qualités et le mérite d’une femme regorgeant de bonté, de tendresse et de profonde compréhension de la vie, avec tous ses coins et ses recoins. Étant sa 2° femme et sentant sa mort prochaine, suite à sa maladie, elle n’arrêtait pas d’insister, me dit- il, sur le bon traitement, l’éducation, l’orientation etc… de ses enfants, issus de la 1° femme.
Le long trajet de mon ami Bachir et son dialogue avec la défunte n’est qu’une sensation de rétablir le maillon qui fait défaut, de renouer avec le passé proche et faire en sorte que le lien n’est pas interrompu, feignant que le trait d’union est toujours là, qu’il ne sera jamais gommé. Il me rappelle avec une déconcertante similitude un vieil homme aux cheveux blancs de Gouraya devenu un grand ami par la relation professionnelle et les nombreux conseils qu’il me prodiguait ; me voyant jeune et candide, comme il me rappelle cet acteur qui a incarné le rôle du « vieil homme et la mer » de Hemingway. Oui, il est étonnant que ces hommes parlent seuls; peut être parce qu’ils ont tous des cheveux blancs et que ces cheveux blancs recèlent des langages secrets.
Mes deux amis parlent à leurs fidèles épouses, dans leurs tombes, qui les ont si longtemps accompagnés dans ces sinueux chemins de la vie et l’autre parle à un requin qui lui fait mener la vie dure. Mon ami Bachir m’a demandé de publier cette émouvante histoire pour que tous mes amies (is) prient Dieu pour elle, pour que ces supplications et ces vœux pieux-agrées par Allah lui procurent une place en son vaste paradis ...AMINE.
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LA 7ième Rencontre-Retrouvailles des Benbous à Batna
- Par algermiliana
- Le 21/07/2018
- Dans Le Coin de Ahmed LABDI
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LA 7 IEME RENCONTRE-RETROUVAILLES DU 5 JUILLET 2018 DES BENBOUS A BATNA
La journée du 5 Juillet 2018 : Invité par l’association AAECB (Association des Anciens Elèves du Collège de Batna), à leur 7 ième rencontre-retrouvailles du 5 Juillet 2018, j’ai fait le parcours Béchar-El-Khemis puis d’Alger à Batna. Une série de 2 voyages long-trajet dans une canicule et par bus. Le 04/07/2018, à 21H00, j’étais dans la ville qui m’avait permis de faire, en 1978, mon premier long voyage de ma vie, j’avais, alors, 23 ans. J’y étais venu passer mon service national et les années 1980 en tant que géologue à Ain-Yagout. Le second invité de l’ALMF est monsieur Benyoucef BENZAHRA délégué des anciens lycéens ferroukhis de la ville d’Aïn-Defla. Arrivé avant moi, il était accompagné de son fils. Le président de l’association des anciens de Mascara, monsieur BOUCIF est, aussi, l’invité à cette 7ième rencontre. Trois associations qui se retrouvent, enfin, ensembles. Une première dans l’histoire de la future Association Nationale des Anciens Lycéens de l’Algérie : ANALA. C’est le début. Celle de Constantine est en voie d’être constituée. Déjà quatre ! Qui dit mieux ?
A mon arrivée, j’étais accueilli à la gare routière, par le secrétaire de l’AAECB, Fayçal ABDELAZIZ et Athmane BOUCHAIB, un ancien lycéen résidant à Blida. Nous avons rejoint le reste du monde au restaurant de la jeunesse, en face de la somptueuse mosquée du 1er Novembre. Je vous présente ce joli poisson jaune (Photo.01) de ce restaurant. Après diner, nous regagnâmes l’hôtel El-Horia, juste en face du théâtre régional de Batna et à quelques centaines de mètres des allées Mostapha BENBOULAÏD et sa grande stèle. Un hôtel propre confortable donnant sur une place spacieuse. Photo.02
Non, dans cet hôtel la chambre 13 porte bien ces deux chiffres le 1 et le 3. Dès fois où on pensera superstition.
La journée du 5 juillet, je me suis levé tôt. A 6 heures j’étais déjà dans la rue. Je suis parti faire un tour d’horizon dans les environs. Les allées (Photo.03) très étendues et en leur milieu la majestueuse stèle (Photo.04) en l’honneur du père de la révolution nationale : Mostapha BENBOULAÏD. A cette heure, quelque rares boutiques sont ouvertes. C’est jour férié et la grâce matinée est de rigueur. J’avais besoin d’un petit quelque chose, il a fallu faire plusieurs boutiques dans les quartiers les plus proches. Cela aussi m’a permis de visiter comme un ancien de la ville. Sachant, par Google où se trouve le lycée, je me suis hasardé vers la direction supposée en empruntant la même rue qui est celle longeant le plus proche les allées. Grande fut ma surprise de voir apparaître : Thanawiyat El Ikhwa LAMRANI écrite en jaune-or sur fond noir, au dessus d’un grand portail noir (Photo.05). La partie du mur à l’ouest de ce portail porte une grande belle esquisse que vous verrez à la photo (Photo.06). C’était le lycée qui portait le nom de Mostapha BENBOULAÏD avant que ce dernier sera, désormais depuis 1969, celui d’un autre lycée plus grand. Les frères LAMRANI qui faisaient parti de son groupe au maquis, étaient trois frères tombés au champ d’honneur dont l’un avec l’héros des Aurès. A mon retour à l’hôtel et à 8 heures, les anciens commencent à se rassembler (Photo.07 à Photo.09). Discussion, prises de photos. La placette (Photo.10) continue de l’autre côté de la route et au fond de laquelle s’élève l’ancienne poste coloniale (Photo.11) portant toujours, dessinée sur le fronton d’une sorte de tour et en mosaïque, l’esquisse d’un avion courrier (Photo.11b). J’ai reconnu la librairie où toute ma solde va pour l’achat de livres d’auteurs tels Bernard Clavel, Gilbert Cesbron, Graham Greene, Antoine de Saint-Exupéry, Ernest Hemingway, Pearl Buck, Alberto Moravia qui remplissaient mes moments libres.
De l’hôtel, nous allâmes à pieds au lycée. On accède par la porte des professeurs. Les lycéens ont une autre entrée. On remarque les trois frères portés par une sculpture. La date de la construction est portée au dessus de la porte : 1912-1913. (Photo.12 à Photo.15). A 9 heures, nous étions une quarantaine. Photo à l’entrée : Un vétéran (Photo.16) et BENZAHRA Benyoucef, l’auteur de : Si Batna m’était contée, monsieur Chibani Kamel (Photo.17). Oui, mais qui va nous conter nos autres chères villes ? Sur cette photo, on reconnait monsieur BELDI Lakhdar (Photo.18). Il n’y avait pas beaucoup de monde. Le jour férié du 5 juillet en est la cause ou la chaleur de ce juillet ? Ce qui est sûr c’est qu’on a décidé de changer la date de leurs rencontres. Ce sera désormais le 16 avril. Et dire que nous avions eu le 5 juillet comme proposition. On avait, alors, choisi le 1er mai. Les anciens benbous (Photo.19 à Photo.23) se congratulent, se retrouvent, s’amusent comme jadis ils furent en tabliers et cartable à la main, on évoque les bons moments passés en ce lieu qui gardent dans chaque coin une histoire, un souvenir pour chacun. Benbous pour benboulaïdiens.
Le lycée possède une grande cour plantée de sept arbres (Photo.24) protégés par une haute maçonnerie dont le rebord est construit en guise de banc (Photo.25). Le long du corridor, (Photo.26) couloir ouvert latéralement sur la cour, sont affichés de jolis tableaux que je vous présente, tous, sur les photos (Photo.27 à Photo.36). Une salle de conférence nous rassembla pour l’ouverture solennelle de cette septième rencontre des benbous. Après l’hymne national (Photo.37) et la minute de silence à l’hommage des benbous disparus, monsieur Taha Hassin FERHAT, le président de l’association ouvre la séance par une allocution. Elle est suivie par celle du directeur du lycée, puis du président d’honneur de cette association, celles des membres des associations invitées l’ALMF de Miliana et l’AALYM de Mascara et plusieurs anciens benbous pour exprimer leurs sentiments, leurs vœux, leurs remarques… Une collation nous est offerte (Photo.38) et nous reposer sous l’ombre bleue des arbres (Photo.39). Nous reprenons la salle et il y eut des interventions riches et fructueuses qui ont porté sur des sujets particuliers concernant l’association. Il y eut deux mini-conférences sur des sujets divers dont l’une est sur le rôle de l’informatique dans la mondialisation. Il y eu après que le débat fut clos, une remise de cadeaux au lycée et à son directeur (Photo.40 et 41). Deux tableaux du portrait des frères LAMRANI en petit et grand format.
Après déjeuner, nous nous sommes regroupés dans une autre salle de conférence de la Direction de la Jeunesse et des sports. Madame Malika GUERFI-TABLIT a présenté une lecture de ces poèmes issus de ses deux livres qu’elle a présentés en vente-dédicace : Recueils de poèmes en deux titres : Hymne à l’amour ; En quête de paix. Deux filles benbous uniquement : (Photo.42).
Je vous présente le poème qui m’a plu et qui a éveillé, en moi, les mêmes sentiments que j’ai ressentis lors du décès de ma mère en novembre dernier : La MERE. Le poème est ouvert par cette phrase : « Une mère ne meurt jamais tout à fait, son immortalité est là, dans le cœur d’un enfant qu’à mon tour j’aurai élevé. » Marc LEVY. (Romancier français).
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Echappées belles - Un été en Algérie/2016
- Par algermiliana
- Le 06/07/2018
- Dans Un regard sur l'Algérie
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Récital de la cantatrice algérienne Faïrouz Oudjida
- Par algermiliana
- Le 06/07/2018
- Dans Le coin de Aziz OUDJIDA
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ALGER- Un récital de chants lyriques, rassemblant des classiques de la musique universelle et des pièces du patrimoine algérien, a été animé Mardi 16 Janvier à Alger par la cantatrice algérienne Faïrouz Oudjida accompagnée par le pianiste canadien Dominique Boulianne.
Ce récital a été organisé à l'Opéra d'Alger Boualem Bessaih par l'établissement Arts et culture de la wilaya d'Alger dans le cadre de la coopération et des échanges entre la capitale et la ville canadienne de Montréal.
La chanteuse lyrique a choisi pour son public des extraits adaptés au chant et piano de classiques italiens, russes et français montrant ainsi la puissance de sa voix et sa maitrise du chant sur certaines pièces célèbres de l'opéra universel.
Avec une voix de soprano, Faïrouz Oudjida a commencé son spectacle avec des classiques comme "O sole mio", "Non ti scordar di me" ou encore "Funiculi Funicula" avant de passer à des compositions françaises dont "Habanera" tiré du célèbre opéra "Carmen".
Cependant certaines de ces pièces, habituellement interprétées avec des orchestres philarmoniques et des choeurs, ont perdu de leur puissance musicale avec une orchestration limité au piano.
"Le rossignol et la rose" et "Mon sang brûle d'amour" sont également des romances, écrites par des compositeurs russes avec des influences orientales, qui figuraient au programme de cette chanteuse qui a représenté l'Algérie dans plusieurs manifestations internationales.
En seconde partie du récital, le duo a présenté au public relativement nombreux un programme tiré du patrimoine musical algérien et transcrit pour un concert chant et piano à l'image des succès du chanteur Idir "Sendou" et "Vava Inouva" qui ont été revisité pour en adapter la mélodie.
Faïrouz Oudjida a également interprété "Billah Ya Hamami", un classique du malouf, en version valse ainsi que le succès "Habaytek" de la grande voix libanaise Faïrouz.
Ce spectacle s'est déroulé en présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, de la ministre de l'Education nationale Nouria Benghabrit et du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Tahar Hadjar, ainsi que du Wali d'Alger Abdelkader Zoukh.
Plusieurs représentants du corps diplomatique agrées à Alger ont également assisté à ce récital.
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l'islamophobie et le vivre ensemble
- Par algermiliana
- Le 25/05/2018
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Contre l'islamophobie, valeurs républicaines et valeurs spirituelles convergent
Il n’y a pas d’alternative au vivre-ensemble en paix et en justice. Le mois de Ramadan devrait être propice à l’éveil des consciences, à la réalisation spirituelle et au renforcement du vivre-ensemble. Le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie sont des fléaux qu’il faut dénoncer et combattre. Les discours islamophobes sont une grossière provocation. Ils attaquent l’islam du fait que l’éthique, la culture et la religion musulmanes résistent à la marche du temps, alors que d’autres succombent. Reste à faire la part des choses et à pratiquer l’autocritique.
Pour ne pas prêter le flanc, il faut mettre fin aux aspects archaïques et dépassés d’une partie des constructions humaines en fiqh (jurisprudence) et des pratiques crispées. Se réformer et s’ouvrir est vital. Les dérives fondamentalistes et obscurantistes sont l’anti-islam. Comme l’exigent le Coran et le Sunna, la majorité des musulmans lit les textes et vit sa foi en fonction de la ligne du juste milieu, articulation entre le constant et l’évolutif, une question interne au monde musulman. Valeurs républicaines et valeurs spirituelles non seulement convergent, mais ont un socle commun. Liberté, égalité et fraternité sont aussi des références abrahamiques. Être citoyen et croyant, en toute harmonie, respectueux des lois est une réalité quotidienne. La foi est une affaire privée, l’État et les services publics sont soumis à la neutralité, non pas les citoyens. -
Video sur le savoir et le vivre ensemble
- Par algermiliana
- Le 25/05/2018
- Dans Le Coin de Mustapha CHERIF
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Plus que jamais dans le contexte actuel, nous avons besoin de nous rassembler, autour de fondements qui nous unissent. Mustapha Chérif penseur algérien, spécialiste du dialogue interculturel et inter-religieux nous livre sa conception du vivre ensemble ainsi que sa vision de la société algérienne et du monde contemporain, en se basant sur des références d'ici et d'ailleurs.
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Mon voyage inoubliable (Suite & Fin)
- Par algermiliana
- Le 25/04/2018
- Dans Partenariat-Échange
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Parole de fiston, qu'on a joué même à cache-cache GM .Mais n’en croyez pas un mot;
De mon voyage inoubliable je vais essayer brièvement de vous raconter tout ça comme si c’est du vrai. Pour me croire il faut bien me croire. Et pour me croire évidement il vous faudrait tout lire ce qui est écrit pour en dire ensuite si ce que je vous ai raconté là est bien faux ou vrai ; alors pour arriver à dire ce qui est juste du vrai au faux il faut bien continuer à lire ce que j’ai écrit jusqu’à la fin de mon dernier mot.
Mais que de fois mes écrits sont la plus part du temps dans le doute entre le vrai et le faux, pour ça croyez moi je ne m’en souci guère des critiques qui ne peuvent chagriner mon cœur comme parfois même quand GM n’en a jamais cru un mot de ce que je lui dis même à lui vanter la splendeur de son visage qu’elle a un grain de beauté tout voyant sur sa joue gauche qui envie toutes les GM.
Vous voilà donc averti que mon récit d’histoire va sans doute susciter des questions pour me dire « mais d’où sortez vous votre histoire monsieur, les romains n’ont jamais joué à cache à cache mais bien à ces jeux de combat de gladiateurs dans leurs arènes ».
C’est en sorte comme pour me dire un peu, c’est tout comme notre histoire qui se déforme par le temps au cours de notre temps alors que croyez moi ces romains là n’étaient nullement venus au monde pour le voir et partir et sans rien laissé après eux. Comme bâtisseurs Ils étaient des génies dans l’art de l’histoire de l’architecture pour en faire de leur présence une histoire et que tout en pensant bien partir un jour ils laisseront pour ne pas les oublier leurs arts tracés seulement de leurs mains dans de grosses pierres que le temps n’a jamais pu effacer à leur période d’histoire.Et ce que je vais vous dire là, vous allez bien le savoir jusqu’où peut allait leur esprit d’intelligence bien avant les satellites de nos jours.
Pour notre séjour, c’était notre dernier jour à passer à Batna. A l’hôtel ou chacun se préoccupait à sa façon de se prépare pour un retour au bercail. Il y a eu parmi nous ceux qui ont pensé que Ramadhan approche et ont acheté des ustensiles pour leur cuisine qu'ils sont devenus bien inquiets pour se dire comment faire pour les emballer sans casse faute de place dans leurs sacs et valises, d’autres plus heureux qui ont préférés garder leur argent dans leur poche pour ne se soucier guère du branle-bas qui se fera dans leurs cabas. Mais chacun eut à ranger soigneusement sa brosse à dent pour une autre fois sans oublier son luxueux et précieux pyjama ou sa bien gracieuse gandoura à mettre dans son sac de voyage.Au matin tout notre monde est prêt. Comme toujours notre Guide Amor nous attendait dehors, qui depuis notre arrivée ne nous a pas quitté d’une semelle avec au poignet sa bien et précieuse boussole qui indique et l’heure et le sens où nous allions chaque fois. Anxieux et Impatient de nous revoir en bonne humeur et comme toujours pour nous dire « est ce qu’il ne vous a rien manqué la nuit durant mon absence». Ce matin là on était tellement satisfait tout aussi comme toutes les fois mais qu’on a oublié de lui dire de nous excuser pour les polochons s’ils en manquent aux lits après notre départ. Cette nuit là en souvenir de notre bon vieux temps du lycée au moment de la veille des vacances nous nous sommes livrés bataille avec qu’en conséquence tous les traversins de l’hôtel ont sauté en éclat. Et d’après nos visages bien souriants pour cacher nos méfaits, en nous voyant sans rien lui dire il nous dit « alors si tout va bien suivez moi et que les dames ne trainent pas comme toujours ; en ajoutant elles auraient dû venir des souliers plats au lieu de ces souliers à longs talons. Et là un bien malin dira à notre Guide, ne vous en faites pas Mr Amor elles vont toutes laisser leurs talons chez vous coincés entre les pavés des routes comme souvenir de leur passage. La réponse a été vite trouvée par Mr Amor. Il dira on en aura fort besoin comme pièce justifiable pour écrire notre histoire qu’on a vraiment eu fait échange et partage avec des gens bien charitables à notre dernier jour de rencontre. Allons !..allons …Pressez vos pas, nous avons presque 03 mn de temps à rattraper pour notre dernière visite.
Notre dernière visite pour ce dernier jour était programmée aux ruines romaines de Timgad. Avec notre guide Amor on arrive aux lieux tous contents mais cette fois avec une minute de retard. C’était notre première fois d’être bien à l’heure. Et là pour cette fois notre guide ferma les yeux mais avait les larmes aux yeux de devoir nous quitter si tôt. Arrivés aux portes de la ville en ruine, il nous dit, voilà comme on arrive à la fin de votre séjour et que ma mission avec vous s’arrête là, je dois vous laisser. L’émotion était trop grande pour nous aussi qu’on a pas pu tenir nos larmes tout comme lui. Mais il nous dit « allons, allons messieurs un peu de courage on va pas vous laisser marcher tous seuls on a mis à votre disposition un autre guide qui connait mieux l’endroit et la vie des Romains, il va vous les présenter mieux que moi que vous allez sentir leurs présences omniprésentes encore...
Ce nouveau guide nous montre tout d’abord pour ne pas nous perdre, les petites rues et les grandes routes de la ville. C’est tout un système qu’on aurait dù la prendre comme exemple d’étude à notre viabilisation des villes. Comme il n’y avait pas âme qui vive d’un romain sur les lieux, il nous dit qu’il ne reste à voir que la trace de leurs mains et les traces de roues de chariot sur les pavés. Le guide nous dira qu’ils sont partis voilà bien longtemps.
Il y avait tant de choses à voir qu’ils on conservés qu’il nous a expliqué que rien ne se perd pour eux. Même les eaux usées, ils les utilisaient pour la beauté des cheveux. Ils savaient lire qu’ils avaient une bibliothèque dans ce temps, chacun avait un coin pour lire tranquillement.Mais il nous dira que sur la place même du théâtre construit à ciel ouvert vous allez être étonnés et surpris. C’est là que le guide nous a expliqué et montrer comment dans leur époque les romains jouaient aussi à cache-cache...Tout d’abord le guide pria l’un parmi nous qui veut et voudrait bien se porter volontaire à jouer avec lui. Puisque le jeu était gratis tout un monde autour de lui leva au ciel la main pour participer. Le guide fut tant émerveillé qu’il n’en revenait pas à lui que nous soyons à notre âge tous tentés encore à vouloir jouer ce jeu de cache cache. Alors, pour tout satisfaire son monde autour de lui, il nous suggéra de tirer à la courte paille et que le plus chanceux d’entre nous aura la joie à jouer avec lui. Sage décision prise dans un lieu de spectacle où nous nous trouvions et où va se dérouler un jeu qui date bien des siècles auparavant.
Et ce fut ce le hasard du sort qui a choisi le plus long de taille d’ entre nous et qui eut à tirer la courte paille. IL aura cette chance et le plaisir de jouer avec notre guide. Triste sort pour nous qui aurons à le regarder jouer. Mais l’ami chanceux le mérite bien et il n’est autre que Mohamed-Rachid celui qui aime tant Miliana pour l’avoir porté dans son cœur et crié sur sa page facebook pour dire après Teniet el Hadd pour moi il y a Miliana. On doit le comprendre que pour avoir tant aimé Miliana c’était la ville de son premier amour.
D’une longueur d’un cou et d’une tête il nous dépassait longuement en hauteur que pour vous dire encore à l’auberge de Chemora on a pas pu lui trouver un lit convenable à sa belle et grande taille. Il a fallu joindre pour son confort un second lit en longueur qui puisse être à son honneur. Et c’est pour ça qu’on le voyait devant nous comme un gladiateur dans une arène. Il n’y avait absolument rien à dire et pour l’envier notre bonhomme était bien l’homme idéal à jouer aux romains par sa corpulence.
Pour entrer au jeu le guide lui dira à ne pas fermer les yeux comme dans nos jeux enfantins mais le joueur avec lui doit placer sa tête dans une faille d’ouverture entre deux pierres tout comme le faisaient ces romains. De peur pour notre ami on était obligé de prendre la mensuration de sa tête si elle ne va pas être coincée une fois mise à l’intérieur. Heureusement pour notre ami Rachid sa tête est bien bonnement petite et de forme en dimension amoindrie qu'elle n’ y est comme celle des têtes des romains.Comme il doit mettre sa tête donc entre les deux pierres et au temps qu’Il va attendre pour que le guide l’appelle pour lui dire « çaaaa y est ....Moi je suis prêt, tu peux m’attraper. « Cette voix malgrè que tout aussi prés de ce guide qui l’appelle on ne pouvait l’entendre mais que seul notre ami Rachid pouvait entendre. Une voix qui va de pierre en pierre comme pour un fil téléphonique. Ça doit rappeler certains de nous ce jeu enfantin qu’avec deux boites qu’on joignait avec un fil on se parlait de loin.
L’appel du guide se fait, on voit devant nous notre ami qui sort sa tête et la relève pour la pivoter à gauche et à droite sans oublier de voir aussi devant lui à la recherche du guide. D’après lui, il nous dit qu’il il est là tout près de lui mais où peut il être se demandait –il ?C’était quelque chose d’extraordinaire qu’on a constaté. A voir notre Rachid tout ahuri à chercher le guide on savait que c’est tout à fait phénoménal ce temps des romains à communiquer entre eux tout comme cet appel du guide émis comme un murmure à une oreille tout prés de lui mais qu’un groupe de visiteurs assis tout en haut des gradins du théâtre et bien loin de nous l’ont entendu comme si le guide leur a fait cet appel. On voyait que sans satellite les romains pouvaient communiquer entre eux pour que du haut des gradins ils pouvaient entendre ce qui se disait en bas sur scène. Un voyage comme un rêve que j’ai eu le plaisir à vous le raconter.
J’espère que vous n’allez pas me dire que vous êtes dans un doute entre le vrai et le faux de tout ce que je vous ai raconté.