Images                    

Articles de ZOUMA

  • SUITE .............( ....)

    Il est de l’intérêt des algériens et des français de regarder leur histoire commune en face et d’envisager radieusement ensemble un avenir serein et profitable aux deux nations. Au-delà de la culture méditerranéenne et la langue française qui nous rapprochent de la proximité géographique, des doubles liens de racines en rapport à la terre, que ce soit pour les algériens nés et vivant en France ou des français nés, ayant vécu ou vivant eux aussi en Algérie.....les défis de la mondialisation et l’intérêt géostratégique sont très forts et de ce fait, je suis de ceux qui estiment que l’Algérie tout autant que la France, doivent travailler sérieusement sur l’idée d’un couple franco-algérien en géopolitique qui soit solide et intelligent et qui pèsera de tout son poids sur la paix, la sécurité, les échanges  économiques et culturelles entre les peuples du bassin méditerranéen....
    un bassin beau féerique touristique riche par son immense art culinaire son archéologie et ses sites historiques...

  • Pour la construction d'un avenir commun Franco-Algérien

    L’Algérie et la France ont une trajectoire commune à construire. Si l axe Paris-Bonn(puis Berlin) a été et reste fondamental pour la construction européenne et encore aujourd’hui pour sortir l'Union européenne de ses difficultés actuelles, des relations construites, apaisées et lucides entre Paris et Alger le sont tout autant pour la construction d'un espace méditerranéen de prospérité partagée. Et, au delà du Maghreb, pour construire ainsi un axe Nord-Sud vers l'Afrique. Sans remettre en cause(et ce n'est pas là mon intention) les relations de la France avec les pays amis voisins tels que le Maroc ou la Tunisie, elle doit constituer avec l'Algérie le moteur qui permet de construire une Méditerranée intégrée.
    Il faut le rappeler ici, la Méditerranée a été depuis 10.000 ans un carrefour d'échange où commerce et culture se sont conjugués. Elle est aussi le berceau des trois grandes religions monothéistes (judaïsme, Christianisme, Islam) et où avaient évolué de grandes civilisations égyptienne, crétoise, hébraïque, phénicienne, grecque, romaine, byzantine, arabe, ottomane et enfin européenne.
    Aujourd’hui, les raisons d'un avenir commun souhaitable sont puissantes, mais au regard des enjeux communs, les liens entre les deux pays ne sont pas à la hauteur et un véritable changement d échelle est nécessaire. Il convient ainsi de faire évoluer l'image controversée de L'Algérie en France et de privilégier une nouvelle approche dans
    la coopération entre les deux pays, fondé sur la confiance ainsi qu'une stratégie claire et des priorités d action partagées. Investir ensemble dans les grands domaines d'activités de demain doit permettre de construire des relations durables entre les deux pays, entre les deux sociétés en partie imbriquées.

    Les raisons d'un avenir commun souhaitable
    Il s'agit de contribuer à un espace méditerranéen prospère sur le long terme et plus largement à des relations de partenariat avec l'Afrique. Cette méditerranée est un espace vital pour l avenir de nos deux pays parce que c est là qu à leur détriment, s'ils n'agissent pas de concert, les grandes stratégies internationales, américaine, chinoise et brésilienne en particulier vont prospérer au cours des prochaines années. Elle constitue quatre enjeux fondamentaux :
      1/ un enjeu économique de première importance où transite plus du tiers du trafic mondial de marchandises et concentre 40% du tourisme mondial qui ne peut que croire avec d'ici, deux décennies ,la constitution en Asie d'une classe moyenne de plusieurs centaines de millions de personnes;
      2/ un enjeu géostratégique, car les échanges par bateau entre l'Europe et la Chine sont désormais plus importants que ceux entre l'Europe et les États-Unis.
      3/ un enjeu de souveraineté, avec l'énergie en particulier, pour laquelle la France est largement dépendante de la Russie qui n'hésite pas à en faire un objet de chantage permanent. Si la France et l'Europe veulent sortir de cette relation asymétrique et aléatoire, elles ont tout intérêt à coopérer durablement avec l'Algérie qui a l'avantage d'être un des grands producteurs de gaz et qui a prouvé durant " la décennie noire" sa capacité à maitriser ses infrastructures et à tenir ses engagements à l'égard de ses partenaires.
      4/ enfin,un enjeu politique car sans un Maghreb prospère dont les pays membres travaillent de concert et dont l'Algérie est la clé politique, cette zone deviendra une véritable poudrière sociale.

    Il faut le souligner aussi, l'Algérie et la France sont confrontées à des défis gigantesques en particulier autour de la double question de la nécessaire réindustrialisation de l'économie et de la transition écologique et énergétique. L économie française doit dynamiser son offre industrielle et les entreprises algériennes doivent impérativement grandir et s'insérer dans les processus mondiaux de chaines de valeur. Ces deux Pays sont ainsi à un tournant décisif pour leurs avenirs respectifs.
    L'Algérie doit se doter impérativement d'une véritable stratégie de développement et d'institutions économiques modernes, et déconnecter sa croissance économique des évolutions aléatoires du marché pétrolier sous peine d'instabilité récurrente et d'aggravation des effets pervers du modèle rentier. La France quant à elle, a besoin de trouver de nouveaux moteurs de croissance, par la mise en œuvre de partenariats novateurs avec le sud de la Méditerranée en particulier avec l'Algérie. Chacun a besoin de l'autre, pour ne pas rentrer dans une logique de soumission aux forces à l'œuvre dans l'économie mondiale.

    Les deux pays ont des atouts complémentaires:
    Le choix du développement productif est fondamental car c'est lui qui est et qui sera encore demain, le catalyseur de l'innovation, de l'emploi et de la puissance, c'est à dire de la capacité pour les deux pays à maitriser leur destin. De son côté, la France possède un appareil productif qui offre un triple avantage pour l'Algérie; des points forts
    correspondant à ses besoins structurels dans l'industrie agro-alimentaire, les biens d'équipements, l'industrie automobile, l'industrie électronucléaire, la santé ou encore le traitement de l'eau et les services aux entreprises. L'Algérie quant à elle, représente un marché considérable et en forte croissance à proximité des entreprises françaises et dont la population a une image très positive des produits français tels que les automobiles; elle constitue aussi une signature crédible sur le plan international. Elle est un pays pionnier dans la liquéfaction du gaz naturel et constitue avec ses besoins croissants en énergie électrique et son ensoleillement exceptionnel un potentiel gigantesque pour l'enveloppement des énergies solaires. Il y a aussi la langue française qui est aussi commune véhiculant des modes de pensées proches et qui constitue un facteur fondamental dans les relations humaines.


    ( 1) SUITE ...........

  • La démocratie participative

    La démocratie participative comme dynamique de Refondation de la Citoyenneté

    La cité est-elle en danger ? De mon point de vue, la cité a toujours été depuis le recouvrement de ' indépendance nationale, en danger. En tout cas si l'on est d'accord pour définir la cité comme une émergence de valeurs du commun, du vivre-ensemble. Il y a en effet toujours eu des risques que certains s4arrogent le droit, le pouvoir de confisquer ce commun qui appartient à tous. C'est de là, me semble t-il, qu'il faut partir pour arriver à aujourd’hui et se demander quel est, au fond, le danger qui nous guette dans notre expérience actuelle de la cité démocratique.Ce danger réside précisément dans le fait que cette notion de commun risque toujours d'être confisquée par certains, or il est vrai que la cité tend de plus en plus à être une cité d'inégalités, une cité dans laquelle notre jeune démocratie n'est pas épargnée de la logique de corruption qui affecte l'autoritarisme du régime.
    Je dirais que la grande question est aujourd’hui d arriver à mettre en rapport le" droit de cité" ---chacun d'entre nous a un droit de cité qu'il a à revendiquer ----et le "droit à la cité". Le droit à la cité, c'est la possibilité d'accéder à des services offerts par la cité, des services publics qui répondent à des formes de mutualité, de gratuité. Et si le droit de cité n'est pas lié au droit à la cité, le risque est encore plus grand de confiscation du droit à la cité.
    Or,on en est là, aujourd’hui, car beaucoup voudraient que certaines vies soient moins visibles dans la cité .....Montesquieu dans le recueil des lois 1748 , disait si bien " A mesure que le luxe s établit dans une république ,l esprit se tourne vers l’intérêt particulier .A des gens à qui il ne faut rien que le nécessaire il ne reste à désirer que la gloire de la Patrie et la sienne propre. Mais une âme corrompue par le luxe a bien d'autres désirs: bientôt elle devient ennemie des lois qui la gênent ".
    Contre cette relégation, il nous faut revendiquer que la cité est toujours un espace du commun où toutes les vies sont amenées à vivre ensemble; et cet " ensemble" ne peut exister que s'il y a des services publics qui le soutiennent. Maintenant que nous avons taché de répondre à la question centrale de notre cité en danger, venons-en à une autre des interrogations qui est qu'est-ce que la démocratie participative dans notre société qui devient de plus en plus complexe où le mode de vie, les valeurs, les relations sociales sont bousculées par les bouleversements que nous vivons ces dernières décennies. Cette complexité, l’incompréhension d'une société où les décisions sont prises à une autre échelle, dont on ne distingue plus les leviers, développent chez certains de nos concitoyens, l'individualisme, le chacun pour soi, la crainte de l'autre, le rejet du politique.
    Cette tendance favorise l'éclatement de notre société entre, d'un coté, ceux qui veulent toujours plus, plus de consommation et de l'autre, ceux qui ont perdu tout repère et qui, exclus de tout, se replient sur eux-mêmes. C'est ce défi là, qui nous oblige à repenser à remettre en cause notre vie sociale et développer des outils de la démocratie participative et de la concertation comme les forums citoyens et les ateliers urbains de proximité.
    Participer en effet, c'est prendre une part, une part de quoi : de l'information, de la préparation de la décision, de la décision elle-même, de son suivi, de son contrôle ? Cette part, quelle est-elle: destinée à rester symbolique, minoritaire, sans lendemain, ou au contraire réellement significative et influente ? Qui prend part, au nom de qui, avec quelle légitimité : les proches, la clientèle, ou aussi les opposants et les indifférents ? Et qu'en est-il de la voix des " sans-voix" marginalisés ?
    Les niveaux de la participation sont : l'information, la consultation, la concertation, la participation au pouvoir.
    1/ L information: n'est pas, à proprement parler de la participation, mais elle en est la condition. Ce premier stade est indispensable aux trois autres; il ne peut y avoir de consultation honnête, de concertation respectueuse, de participation au pouvoir, sans que soit donnée l'information qui y est nécessaire. Il s'agit ici d'un vaste domaine qui couvre toute la politique de communication de notre commune. L'exigence ne se réduit pas à produire et livrer des informations mais aussi à les rendre lisibles, à veiller à ce qu'elles correspondent correctement à l'ensemble des faits, à ce qu'elles soient communiquées en temps voulu. De ce fait, il est important de bien informer car bien informer, constitue en tout état de cause, un progrès pour la qualité du fonctionnement démocratique, mais ce n'est pas encore,comme telle, une démarche participative.
    2/ La consultation : Elle ne se limite pas à fournir une information mais sollicite et accepte un avis. On commence à pénétrer ici dans un processus participatif puisque, par l'avis qu'ils donnent, les citoyens peuvent espérer prendre quelque part aux décisions qui seront prises. Cet avis est, bien sûr, consultatif, il n'entraine aucune obligation de décision conforme de la part des élus et de l'administration. L'intensité participative de la consultation est par ailleurs, extrêmement inégale. Elle dépend de la volonté politique et s'exprime dans les procédures que l'on adopte. En tout état de cause, la consultation constitue une étape essentielle de la démarche participative, étape à l'intérieur de laquelle il est possible de progresser, des formes les plus modestes jusqu aux plus significatives.
    3/ La concertation : une consultation bien menée conduit à la concertation. A ce stade, on ne se contente plus d'accueillir un avis et de lui donner réponse; on prépare ensemble un dossier, on étudie ensemble un projet, dans un processus continu et durable de questions-réponses, propositions-contre propositions.....Le dialogue qui n'était qu'amorcé dans la phase de consultation se situe cette fois au cœur de la concertation, dont il est la composante essentielle. Dans la concertation en effet, on s'engage fondamentalement à tenir compte de l'avis du partenaire,à lui laisser le temps non seulement d'exprimer une parole,mais de construire cette parole.
    4/ Participation au pouvoir : la participation des habitants à la vie locale ne se décrète pas, fut-ce en termes d'un texte de loi. Elle requiert un processus lent et évolutif qui appelle la conjugaison d'une volonté politique et institutionnelle durable et d'une aspiration de la population à s'impliquer davantage pour l'intérêt collectif. Un peu partout, en Algérie, des hommes et des femmes croient à l'importance de la cité, à la nécessité d'enrichir et de revaloriser l'action politique en y associant davantage les citoyens. Personne en la matiére ne détient de recette magique, personne ne peut s'ériger en maitre péremptoire, dispensateur de leçons, mais chacun a le droit, sinon le devoir, d'expliciter à l intention des autres le pourquoi et le comment de son engagement.

  • Si M'Hamed BOUGARA, chef historique de la Wilaya 4

    Index 4  Si M'Hamed est né le 2 Décembre 1928 à Khémis-Miliana et mort au maquis à ouled Bouachra prés de Médéa. Il était un chef prestigieux, admiré par ses djounoud pour sa grande humilité et sa tolérance.
    L'idéal qu'il incarnait de son vivant, constituait un exemple d'abnégation et de pureté révolutionnaire, ayant voué toute sa vie à la lutte pour la libération du pays de la domination coloniale et pour l'avènement d'une société Algérienne juste égalitaire et démocratique.
    Si M'Hamed véritable chef, a su, grâce à son intelligence, mettre en œuvre, tous les moyens pour détruire et anéantir l'organisation des services spéciaux dont le B.E.L (bureau des études et liaisons), coiffant le 2ème BUREAU et qui était dirigé par le Colonel JACQUIN.
    Ce "complot de la bleuite" a beaucoup semé la confusion et la suspicion dans les rangs de L'ALN et ce, par la diffusion de fausses nouvelles et en utilisant de faux rapports et de faux tracts.
    D'autres stratagèmes seront aussi mis en œuvre comme le mouvement des HARKAS, dirigé par le BACHAGHA Boualem au douar Beniboudouane près de Lamartine (Karimia) ou le contre-maquis de la force K, au contre bas de l'Ouarsenis près des attafs,dirigée par un certain KOBUS de son vrai nom BELHADJ Djillali. Il faisait croire aux jeunes qui voulaient rejoindre le maquis ALN, que le FLN était inféodé au communisme international et qu il fallait le combattre.
    Le Colonel Si M'Hamed en Avril 1958, en fin politique et stratège militaire, lors d une réunion du conseil de wilaya, au djebel Amrouna près de Théniet-El-Had, avait donné l'ordre de finir avec la force K. Le commandant Si Mohamed à la tête du commando Djamel va attaquer le camp qui sera détruit totalement. Un grand nombre de ces futurs recrus seront ramenés au maquis où ils seront accueillis fraternellement. On leur expliquera que seuls le FLN et L ALN dirigent la révolution. Beaucoup d'entre eux resteront et mourront au combat. Ayant découvert la manipulation dont ils étaient l objet. KOBUS et ses acolytes seront liquidés par la suite. Si M'Hamed en cette période cruciale des années 1957 et 1958, grâce à ses qualités de rassembleur d'hommes, à sa clairvoyance, à sa lucidité politique, fera aussi échec aux groupes MESSALISTES de BELLOUNIS qui s'étaient réfugiés au sud de la wilaya 4 du côté de Boghar et Djelfa et surtout au complot fomenté par un certain BENSAIDI Cherif........
     Si M'Hamed fut un grand combattant et un authentique patriote animé de bravoure qui s était sacrifié pour défendre l'unité du peuple Algérien et incarnant sa conscience nationale .........
    Cet idéal est aujourd’hui, bafoué et renié par ceux qui se sont emparés du pouvoir d une maniére illégitime depuis 1962 en organisant de façon éhontée la fraude électorale pour se maintenir au pouvoir en privatisant l'Etat et en spoliant les richesses nationales au profit d'une oligarchie parasitaire asservie à des interets néocoloniaux.


    Rudyard Kipling a dit : «La révolution Algérienne n'a pas appartenu aux premiers qui l'ont déclenché, mais aux derniers qui l'ont terminée et l'ont tirée à eux comme un butin.»