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Articles de AladinZin

  • Il pleure dans mon cœur

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    Il pleure dans mon cœur,
    Comme il pleut sur la ville;
    Quelle est cette langueur
    Qui pénètre mon cœur ?

    Oh ! Bruit doux de la pluie
    Par terre et sur les toits !
    Pour un cœur qui s'ennuie,
    Oh ! Le chant de la pluie !

    Il pleure sans raison
    Dans ce cœur qui s'ecoeure.
    Quoi ? Nulle trahison ?
    Ce deuil est sans raison.

    C'est bien la pire peine
    De ne savoir pourquoi
    Sans amour et sans haine
    Mon cœur à tant de peine.

     

    ___Paul VERLAINE___


     

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  • FINIES. LES. VACANCES. DE. PRINTEMPS

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    Bonjours Messieurs-Dames . Nous sommes le 1 er Avril, dernier jour des vacances de printemps. Les familles en déplacement rejoignent leurs domiciles respectifs. Le temps est très beau, printanier, mais n'oublions pas qu'en Avril, il ne faut pas qu'on se découvre d'un fil. Bientot, nous serons en Mai , nous ferons ce qui nous plait.
    Ma maison qui grouillait s'est vidée entre hier ét aujourd'hui : mes enfants et leurs conjoints, et surtout ma dizaine de petits fils sont partis pour la reprise scolaire demain, et pour fournir un dernier effort avant les Grandes Vacances de l'ETE.

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  • Fête Internationale De La Femme

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    A. Mon Épouse, à mes Filles et belles Filles et à toutes les Dames d'Algerie ét du Monde, je souhaite un joyeux 8 Mars.

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  • ooo. CONSOLATION. ooo

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    Ta douleur, mon ami , sera donc éternelle,
    Et les tristes discours,
    Que te met à l'esprit l'amitié paternelle,
    L'augmenteront toujours.

    Le malheur de ta fille, ÀU tombeau descendue,
    Par un commun trépas,
    Est-ce quelque dédale , ou la raison perdue,
    Ne se retrouve pas.

    Mais elle était du monde ou les plus belles choses
    Ont le pire destin,
    Et rose, elle a vécu comme vivent les roses
    L'espace d'un matin.

    La Mort a des rigueurs a nulle autre pareilles
    On a beau la prier,
    La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles
    Et nous laisse crier.

    Le Pauvre,en sa cabane,ou le chaume le couvre,
    Est sujet à ses Lois,
    Et Le Garde qui veille aux barrières du Louvre
    N'en défend point nos Rois.

    De murmurer contre elle et de perdre patience,
    Il est mal à propos,
    Vouloir ce que DIEU veut est la meilleure science
    Qui nous met en repos .

    François de Malherbe
    XVI ème siècle


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  • Pour la Saint Valentin, ce sonnet de l'Amour

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    Saint valentin

    L'an se rajeunissait en sa verte jouvence,
    Quand je m'epris de vous, ma Sinope cruelle.
    Seize ans étaient la fleur de votre âge nouvelle,
    ET votre teint sentait encore son enfance.

    Vous avez,d'une infante encor la contenance,
    La parole et les pas, votre bouche était belle,
    Votre front ét vos mains dignes d'une immortelle,
    ÉT votre œil qui me fait trépasser quand j'y pense.

    Amour qui,ce jour-là, si grandes beautés vit,
    Dans un marbré,en mon cœur,d'un trait les écrivit
    ÉT si,pour le jour d'hui, vos beautés si parfaites,

    Ne sont,comme autrefois, je n'en suis moins ravi,
    Car je n'ai pas égard à cela que vous êtes,
    Mais ÀUx doux souvenirs des beautés que je vis .

    Pierre. De. Ronsard.
    XVl eme siècle

     

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  • LA TENDRESSE

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    La tendresse

    Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre ,
    ÉT l'un d'eux a quitté le toit ,
    Que sont longs les jours de l'attente ,
    ÉT longues sont les nuits sans toi.


    Un pigeon regrettait son frère ,
    Moi,je regrette mon bel amour ,
    Comme lui,j'attends un bruit d'ailes,
    Le doux bruit d'ailes de son retour.


    J'ai laissé partir avec elle ,
    Le bonheur qui nous etait du ,
    Sur le chemin du temps perdu ,
    Amants,heureux amants,redites-le souvent.


    Une absence est toujours longue ,
    Rien ne sert de courir le monde ,
    L'amour passe ét les feuilles tombent,
    Quand tourne la rose des vents .


    Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre ,
    ÉT l'un d'eux a quitté le toi ,
    Que sont longs les jours de l'attente ,
    ÉT longues sont les nuits sans toi .


    _____Charles AZNAVOUR_____

     

     

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  • Lettre ouverte au Donneur d'Ordre et à ceux de l'extrême droite israélienne...

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    Suite au feu vert définitif donne à la construction de 566 logements, quartier de colonisation juive à Jerusalem-Est...Lettre ouverte au Donneur d'Ordre et à ceux de l'extrême droite israélienne qui l'ont élu.

     La France coloniale, appuyée par ses Coalisés de l'OTAN, Turquie comprise, nous faisait la guerre chez nous, en nous appelant Rebelles, Fellagas, Hors-La-Loi, Terroristes, etc... Nous n'en étions pas moins des NATIONALISTES, que la Même France a fini, dans son propre intérêt, par reconnaître comme les réels ayant-droits sur nos terres et par nous les restituer entières.
       Détromper-vous, ni votre suprématie militaire,
       Ni votre arme nucléaire,
       Et encore moins le PRESIDENT TRUMP et ses Partenaires
       Dont le soutien à votre non-droit n'est que temporaire et éphémère,
       Ne vous permettront de sortir de la guerre
       Ou de goûter à la paix sur des terres
       Dont les propriétaires
       Ne sont, de vous, qu'à un jet de pierre.

       Pour toutes ces raisons, ceux de la Diaspora
       Refuseront toujours de faire leur ALIA.
       ET celui qui l'a faite,
       Déjà, il le regrette.

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  • )@(. - TOUS. POUR. LA. PATRIE - )@(

     

    Bonjour... Sans attendre votre retour, j'envoie à l'attention des amies et amis du Site cet extrait d'un poème rédigé par Louis ARAGON, parlant de sa France bien aimée, qui était sous occupation allemande.
    J'ai choisi ce poème de portée universelle, et ce mois de Mars symbolique en souvenir du cessez-le-feu conclu à Evian et par lequel furent scellées la réconciliation et l'amitié entre les peuples d'Algérie et de France.

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    )@(. - TOUS. POUR. LA. PATRIE. - )@(

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Tous d'eux adoraient la belle, prisonnière des soldats,
    Lequel montait à l'échelle, et lequel guettait en bas,

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Tous les deux étaient fidèles, des lèvres, du cœur, des bras,
    Et tous les deux disaient qu'elle vive, et qui vivra verra.

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat,
    Fou qui songe à ses querelles au cours du commun combat.

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Un rebelle est un rebelle, deux sanglots font un seul glas,
    Et quand vient l'ombre cruelle, passe de vie à trépas.

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Répétant le nom de celle, qu'auccun des deux ne trompa,
    Et leur sang rouge ruisselle, même couleur, même éclat.

    Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas,
    Il coule, il coule, il se mêle, à la terre qu'il aima,
    Pour qu'à la saison nouvelle, mûrisse un raisin muscat..


    _____ Louis. ARAGON
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  • La Fidélité

     

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    )@(. LA. FIDÉLITÉ. )@(

    J'accepte l'âpre exil. )@( N'eut-il ni fin ni terme
    Sans chercher à savoir. )@( Et Sans considérer
    Si quelqu'un a plié, )@( Qu'on aurait cru plus ferme
    Et si plusieurs s'en vont. )@( Qui devraient demeurer.

    Si l'on n'est plus que mille)@( Eh bien, j'en suis. Si même
    Ils ne sont plus que cent, )@( Je brave encore Sylla.
    S'il en, demeure. dix, )@( Je serai le dixième,
    Et s'il n'en reste qu'un, )@( Je serai. celui-la.

    _____ Victor. Hugo contre Napoléon III
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