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Conquête et pillage du trésor de la Régence d'Alger en 1830
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
- 5 commentaires
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Les Algériens se souviennent et retiennent toujours de la date fatidique de juillet 1830 qui rappelle évidemment la colonisation qui a duré plus d’un siècle et demi. Avec en cascade d’immenses atrocités. Des millions de morts, des enfûmades, des massacres, des déportations, des brimades, des souffrances. Et cela jusqu’en juillet 1962....
Mais la réalité est autre que celle invoquée par les Français et leurs complices. Il s’agissait, tout simplement, du plus grand cambriolage jamais réalisé auparavant par des états souverains envers d’autres états !
Concernant la prise d'Alger et le pillage de ses trésors, il faut remonter au début du siècle (1800), et même bien avant, c'est sous le règne de Napoléon 1er que le projet prit naissance, c'est lui-même qui envoya un certain colonel de génie, Boutin, venir espionner la défense et les remparts du grand Alger. Vers 1806/1808, cet espion avait préparé tous les plans nécessaire à l'invasion, dessiner la carte marine de toute la côte algéroise, et son dévolu se porta sur Sidi-Fredj, ayant, certainement constaté le laxisme et la faiblesse des moyens de défense.
Ce n'est que 20 ans plus tard, sous le roi Charles X, que le projet reprit, la France était au bord de l'effondrement, social et politique, il lui fallait coûte que coûte renflouer les caisses. Les négociants juifs marseillais, Bachcri et Bouchnak, qui avaient des entrées privilégiées au palais du Dey, feront le reste. Le Dey, naïf et imprudent, leur faisait confiance pour régler les créances et le litige financier (que Napoléon lui-même a reconnu mais l’a rejeté sur son prédécesseur). Il a du comprendre qu'on ne change pas la nature d'un juif, mais il était trop tard. Les négociations stériles et fourbes avaient débuté vers 1824, la suite ne fut qu'un...coup d'éventail. Après le coup d’état et le pillage en question, il s’en est suivi des exactions, des déplacements de population, des déportations, des morts, un véritable carnage et un chamboulement hors pair.
Le comble c’est qu’on oubli souvent que ce juillet 1830 coïncidait aussi avec la date du plus grand vol jamais commis par le passé. Le mobile ayant poussé le roi Charles X à prendre la décision d’envahir Alger à cause de l’existence d’un grand trésor de la Régence.
Au moins trente ans avant 1830, date du débarquement de l'armée française à Alger, des espions du Roi Charles X, entre autres, le Consul Pierre Deval et les Juifs Joseph Cohen Bacri et Michel Bousnach collectaient des informations sur le trésor de la Régence et sa valeur.
L'historien Marcel Emérit qui a accompli une grande enquête qui s'est déroulée sur plusieurs années avait considéré et conclu en 1954 que l'histoire algérienne de la France avait commencé par un énorme pillage de trésors de la Régence. En 1964, Charles-André Julien affirmait et soutenait la thèse du professeur Marcel Emérit. En 1984, le journaliste écrivain algérien Amar Hamdani approuvait à son tour Marcel Emérit en composant et en apportant une très riche biographie sur ce sujet.Le roi Charles X acculé politiquement avait monté avec ses sujets, la manœuvre du pillage du trésor d’Alger afin d’apprivoiser ses opposants et apaiser le peuple. Il a confié cette mission du hold-up au maréchal De Bourmont pour sauver sa monarchie corrompue au nom de la chrétienté et le bien de l'Europe entière. Mais aussi paraît-il pour mettre fin aux actes de piraterie barbaresque et venger surtout le Consul du Roi souffleté par le chef des pirates.
Le motif de la colonisation de l'Algérie avait trois axes de convoitises :* Le premier fut l'avidité des banquiers juifs Bushnnak et Bacri pour les réserves d'or et
D’argent de la Régence d’Alger sous la garde du Dey.
* Le deuxième motif fut scientifique et économique par l'ambition de la bourgeoisie chrétienne avec en tête Mr Bourssingault marié à la riche héritière du premier découvreur du pétrole en 1743 à Pechellbronn où le gisement fut baptisé ANTAR, nom qui a été repris par ELF en 1970 pour finir par Total en 2000.
* Le troisième fut pour le Général Bourmont une occasion de redorer son blason de traitre à Napoléon (défaite de Waterloo)
D’autres voix s’élèvent et racontent que la décision de ravir le trésor de la régence n'a jamais été prise par qui que ce soit d'autre que les Rothschild, car les Rothschild avaient besoin de ce trésor pour se renflouer en Europe et c'est ce qui fut fait, et les Busnach et autres Bacri n'ont jamais été que leurs vils serviteurs et c'est le roi brigand Louis-Philippe acoquiné avec les Rothschild qui avait poussé son cousin Charles X à tenter le coup du sac de la régence. C'est en 1870 que les Rotschild avaient organisé la chute du second Empire français et qui ont aussi décidé la création "d'Israel" mais qui avait aussi tenté par tous les moyens l'extermination planifiée mais non réussie des populations musulmanes d'Algérie et toute cette agression et cette invasion avait pour but ultime la destruction programmée du Califat Ottoman, ce qui fut fait avec leur agent Attaturck en 1924.
Cette histoire du trésor de l'Algérie pillé en juillet 1830, ressemble curieusement aux motivations qui ont poussé le président Bush et ses complices à mettre leur main sur les trésors de l'Irak et de l'Afghanistan puis Barack Obama et ses adeptes sur le Sud du Soudan et la lybie.
L’endoctrinement préliminaire ressemble exactement à la propagande utilisée contre l'Irak, l'Afghanistan, le Sud du Soudan et la Libye et bientôt la Syrie et l'Iran. Pour constater cela, passons en revue la proclamation du colonel De Clermont-Tonnerre, arabisant aidé par l’orientaliste Sylvestre de Sacy à l’attention des Algériens :
« Nous, les Français, vos amis, partons pour Alger. Nous allons en chasser les Turcs, vos tyrans. Nous ne conquérons pas la ville pour en devenir les maîtres. Nous le jurons par notre sang soyez unis à nous, soyez dignes de notre protection et vous régnerez comme autrefois dans votre pays en maître indépendants dans votre patrie. Les Français agiront avec vous comme ils agissaient il y a trente ans avec vos frères bien-aimés les Egyptiens. Nous nous engageons à respecter vos trésors, vos propriétés et votre sainte religion….Venez à nous, vous nous ferez plaisir et votre amitié sera avantageuse…. Nous vivrons en paix pour votre bonheur et pour le nôtre également. »
Cette déclaration a été tirée discrètement par Engelmann à environ 500 exemplaires confiés à une délégation de trois spécialistes du monde musulman Brun d'Aubignosc, le colonel Geradin et le Consul Raimbert qui sont les espions de Bourmont. Ces agents avec la proclamation ont procédé aux préparatifs pour ensemencer la division et faire débuter une guerre psychologique contre le Dey afin de l'isoler à l'intérieur de la Régence comme à l'extérieur.
Au lieu de la proclamation en 500 exemplaires, maintenant la chaîne de télévision El Jazzera remplace tous les espions, les orientalistes et les stratèges militaires pour les préparatifs de la conquête des pays arabo-musulmans et le pillage de leurs trésors. Quelle répétition à l'identique de la tragédie terrible du monde arabo-musulman ! C'est toujours pour un idéal de paix, d'amitié, de liberté, aujourd'hui de démocratie et d'ingérence humanitaire que l'Occident écrase, massacre, mutile, détruit, pille, divise, anéantit et réduit à l’esclavage le monde arabo-musulman.
Au fait, d'autres proclamations que nous ne citerons pas ont été rédigées pour tromper et ruser. Les Algériens de l'époque ont cru à toutes ces duperies. Ils ont déchanté rapidement devant la réalité du hold-up suivi immédiatement par la colonisation et ses conséquences dévastatrices. Le maréchal De Bourmont après avoir eu la capitulation du Dey, organisa une opération de diversion dans la Casbah en incitant des Juifs et quelques Arabes au pillage des maisons et des commerces. Au même moment, il pénètre avec une commission des finances au trésor de la Régence accompagné du Khaznadji qui ouvre la grande porte. Nous ne nous étendons pas sur les détails mais le trésor a été estimé à 62 tonnes d'or et 240 tonnes d'argent. Il n'a pas été tenu compte des lingots, des bijoux, des pierres et des diamants. En francs de l'époque, le tonnage de l'or et de l'argent est évalué à 240 millions.
L'évaluation de ce qui n'a pas été pris en compte est de 200 millions de francs (estimation de Pierre Péan qui a enquêté sur ce trésor et publié les résultats de son enquête dans un livre sorti en 2004 chez Plon, intitulé « main basse sur Alger », 271 p.
Le 25 août 1830, dans le vieux port de Ville franche, deux bricks battant pavillon russe et portant les numéros 36 et 60 entrent au Royaume de Sardaigne dans la discrétion avec le trésor d'Alger évalué finalement par Pierre Péan à 5,7 milliards d'euros. Ce trésor a été partagé en grande partie entre le maréchal De Bourmont, Louis Philippe, les frères Schneider et les Seillière. En 1848, les usines du Creusot d'où sortent canons, bateaux, rails et locomotives ont vu le jour grâce au trésor d'Alger. Pour récapituler, la France doit déjà un million de pièces d'or prêté par le Dey au temps des Conventionnels pour casser le blocus de l'Angleterre contre la Révolution. Pour annuler cette dette et piller Alger, la meilleure solution pour le pays des Lumières c'est la conquête. Voilà ce qu'on appelle rendre un bien immense par un mal immense.
Les Algériens doivent réfléchir pour récupérer ce bien qui est un droit imprescriptible. La France officielle qui n'a pas tué un seul Juif pendant la seconde guerre mondiale, paie des dommages et intérêts aux Juifs de France et à l'entité sioniste en plus de sa repentance continuelle jusqu'à ne pas relever la tête. Elle a pillé un pays et un peuple à l'échelle d'un continent et exterminé des millions d'Algériens de 1830 jusqu'à 1962, non seulement elle ne paie rien en plus elle ne veut ni demander pardon ni reconnaître ce crime équivalent à des centaines d'Holocauste et de surcroit, continue à afficher son arrogance et son mépris pour envers l’Algérien.
Les Américains pour annuler leurs dettes et piller des trésors immenses ont pris l'Irak, l'Afghanistan, le Sud du Soudan, la Libye et préparent leur coup contre la Syrie et l'Iran. L'Occident, à l'exception des pays nordiques, a prospéré sur les guerres injustes, militaires et économiques. Ce sont là les fondamentaux de ces pays qui se disent démocratiques. Nous devons bien méditer beaucoup sur cela.
D’autres faits marquants furent dérobés de notre patrimoine national durant cette période de galère et nous attendons toujours leur restitution, telles que par exemple :
Le canon de baba Merzouk (12T) qui orne aussi la placette du port maritime de Brest
Quatre canons de moindre envergure que Baba Merzoug (deux à Marseille et deux à Toulon) continuent d’embellir les places publiques de ces villes côtières.
D’autres objets au nombre de 158, des crânes de célèbres résistants Algériens à la conquête coloniale au début du 19ième siècle, les crânes de Boubaghla, Bouziane et Derkaoui entre autres, sont conservés au Musée d’Histoire naturelle de Paris. Dont aussi les effets personnels du Dey d’Alger.
Sans omettre la promesse des Français aux Algériens après avoir avoir aidé les Français à combattre les Allemands lors de la 2ième guerre mondiale et aussi lors de la guerre du Vietnam en 1952.Ce ne sont point des propos malveillant ou bien désobligeant envers la France mais cela n’est que la vérité-Qui aurait certainement contribué à clarifier pas mal de positions obscures. Et replacer les deux pays sur une dynamique de confiance et honnêteté. A cause de l’absence de cette vérité, nous continuons à être dérouté et désorienté non seulement notre peuple mais aussi notre identité et également notre existence. L’histoire de cette « main basse sur les richesses de la Régence d’Alger» fut reprise par plusieurs journalistes, par des correspondants de presses et même par certains hauts cadres œuvrant dans des institutions nationales.
Le rapprochement entre les deux pays était tant attendu, néanmoins, les intérêts des uns et la spéculation des autres n’ont pas favorisé et admis cette initiative. Cette approche aurait pu, à notre avis, permis d’établir la confiance et d’accéder à de larges perspectives prometteuses dans l’investissement et les échanges…
Pourtant, l’école Française avait toujours bâtie sa stratégie sur les choses rudimentaires indispensables de la vie qui sont : la vérité, le courage et la bravoure et elle avait, par conséquent, combattue avec hargne le mensonge, la médiocrité et surtout la lâcheté. Cette rétrospective qui nous est imposée par l’histoire révèle bien des dispositions contraires aux valeurs de la démocratie. Donc, les valeurs que l’on veut imposer au monde musulman sont caduques et dangereuses et périlleuses. Les habitants de l’hexagone doivent réfléchir par deux fois afin de faire respecter les fondements de l’état de droit du pays de Molière.
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Les rempart défensifs et leurs prédécesseurs
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.frLe poste de libéro fut indéniablement le casse pied des entraineurs, posséder un bon libéro. C’est avoir l’assurance de ses bases arrières, cela permet également de donner des ailes et réconforter beaucoup les attaquants.
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Le canon "Baba Merzoug"
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Baba-Merzoug ou bien le père bienfaiteur est né en 1542 à Alger. Ce vaillant combattant avait protégé la baie d’Alger durant environ deux siècles et demi. Mais…
Historique…
L’histoire fabuleuse du célèbre canon de Baba Merzoug fut construit durant la période du 15ième siècle, installé au niveau de l’amirauté, il a balayé d’une main de maître les milliers de navires venus pour la conquérir, il est devenu, par conséquent, la fierté des Algériens. Il était, bien entendu, ce père bienfaiteur mais aussi et surtout ce vaillant combattant qui grâce à lui, la ville était devenue invincible voire impénétrable. Cette puissance de feu avait vu le jour à Diar El Nhès, dans la vieille ville de la Casbah, certes, il avait été conçu par un étranger, un fondeur Vénitien en 1542, suite à la commande du Pacha Hassan, qui avait succédé à Kheiredine. A l’époque, il dominait par sa force de frappe, son poids fut d’ailleurs majestueux et déroutant par rapport aux autres (centaines) de canons d’envergure et de taille moyenne, qui, positionnés, en authentique protecteur, autour de la ville d’Alger.
Une pièce d’artillerie unique en son genre…
Il donne à Alger sa réputation de citadelle imprenable. Servi par quatre artilleurs, le canon fut dirigé vers la Pointe Pescade (Ouest d’Alger), interdisant dorénavant à tout navire de s’approcher de la ville, pourtant sa production fut réalisée par les guerriers Algériens et de surcroît avec des matériaux locaux. Cette arme redoutable était aussi la fierté des Algériens, unique en son genre, dans sa technique comme dans sa fabrication, l’artillerie mondiale n’a connu qu’un seul Baba Merzoug, elle repose sur deux théories qui se rejoignent. La première, pour sa protection de tous les marins tentés par la prise d’Alger et la deuxième concernerait sa puissance de feu extraordinaire.
D’une longueur de sept (07) mètres, ce canon en bronze pesait douze (12) tonnes et pouvait envoyer des tirs d’environ cinq (05) kilomètres qui pouvaient atteindre toutes les cibles sans difficultés. D’ailleurs les Français le surnomment « la Consulaire ». En 1683, une attaque est survenue par des navires Français sur la baie qui demandent aux ottomans de se rendre et devenir leurs esclaves. L’amiral Duquesne avait envoyé le consul, le père Le Vacher, comme messager au Dey de l’époque, qui, prit de fureur à cause des menaces, ce dernier l’a réexpédié en boulet de canon à l’amiral. Quelques années plus tard, en 1686, Alger reçut la même attaque des Français, et c’est au tour du consul, André Piolle, d’être transformé en boulet de canon.
Et comme pour les apprivoiser à la défense d’Alger, canons et autres pièces lourdes étaient appelés par des désignations, censées enchanter les bonnes fortunes afin de célébrer les pièces d’artilleries par l’écriture en calligraphie des noms de dignitaires qui étaient à l’origine de la réalisation de ce type d’armes, en accomplissant, ces inscriptions, ciselées sur ces blindages épais. Une façon aussi de leur donner âme et esprit pour la garde de la grande Citadelle qui était tant convoitée. Des graffitis inspirés, pour glorifier leur puissance, par le Coran sont courantes. Lui qui dérouta les adversaires, durant plusieurs décennies, toutes les flottes rivales qui se risquaient à violer la baie d’Alger.
Trophée et butins de guerre…
Alger la « blanche » finit toutefois, quelques années plus tard, par tomber aux mains des Français et le redoutable « Baba Merzoug » se retrouve en otage avec ses centaines de pairs (canons de moindre puissance), sont transportés en guise de butin de guerre à Brest (Baba Merzoug), quatre canons à Toulon et deux autres à Marseille pour orner leurs places publiques.
Quand aux autres nous ignorons leur destination, par contre la plus grande partie avait terminé ses jours dans les fonderies de Diar El-Nhès, le châtiment réservé à ces bouches cracheuses de feu pour la crainte et l’effroi qu’elles ont imposé aux armées de Charles Quint, des Royaumes du Danemark et celle de Hollande.
Stratégie militaire …
Généralement, la puissance en armement à elle seule ne suffit guère, souvent très handicapée, parce que l’absence d’une véritable stratégie éclairée s’était fait sentir. Les Français, par contre, après maintes tentatives et déboires sont parvenus quand même à établir une tactique voire une manœuvre qui leur avait permis non seulement d’identifier leurs points faibles et d’y remédier en les renforçant davantage mais aussi et surtout de créer d’innombrables failles chez l’adversaire pour le déstabiliser et le dérouter complètement, et c’est ainsi que ce qui devrait arriver arriva et dans quelles conditions !
Le canon mythique de baba Merzoug à Brest…
En 1830, lors de la colonisation du pays, le canon est pris par les envahisseurs comme un trophée : “Nous avons entre les mains toute la puissance algérienne.” Il fut également transporté par Guy Duperré. Ce symbole de la force et du pouvoir algérien repose finalement au complexe naval de l’arsenal de Brest depuis 182 ans… Baptisé par les ennemis comme la “Consulaire”, et, est devenue, de surcroit, un emblème français !!! Dès sa capture, le canon a été transformé en colonne de granit dont la bouche renferme un coq, maintenant un globe sous une patte, il trône donc dans l’enceinte de l’arsenal.
Cet armada de canons furent déstabilisés, vaincus à cause d’un manque flagrant de stratégie, d’une réelle et d’une véritable prise en charge des cours des combats, l’empire colonisateur ne s’est jamais avoué vaincu, après plusieurs défaites et déconvenues il est toujours revenu à la charge mettant en exergue une stratégie remarquable, qui avait donné ses fruits et finalement après avoir donné l’assaut final et définitif ; et cela, grâce aussi à ces centaines de bateaux et ces milliers de cavaliers.
Négociations et échecs à propos de la restitution…
Après toutes ces années de captivité à Brest. Finalement, en 1996, le comité pour la restitution du canon Baba Merzoug avait vu le jour, pour réclamer aussi d’autres objets (au nombre de 158) dont des crânes de célèbres résistants Algériens à la conquête coloniale au début du 19ième siècle, les crânes de Boubaghla, Bouziane et Derkaoui entre autres, sont conservés au Musée d’Histoire naturelle de Paris. Dont aussi les effets personnels du Dey d’Alger.
En Novembre 2011, Les deux pays se sont mis d’accord sur le principe de la restitution du canon mais, en juillet 2012 des voix officielles, s’élèvent ici et là et selon certains observateurs, prétendant et prétextant que si cette opération sera effectuée, la crainte de l’ancien empire colonial de voir ses anciennes colonies lui exiger aussi la restitution de vestiges et pièces archéologiques d’une valeur inestimable !
D’autres estiment, qu’il faudrait attendre tout simplement que les relations, entre les deux pays, s’améliorent. Cette démarche fut encore bloquée à cause (partis, histoire) en plus de leurs visions encore expansionnistes non pas géographiquement cette fois-ci mais idéologiquement et culturellement. Les pourparlers sont restés donc à leur point de départ.
Parce que l’Amirauté de l’autre rive défend, elle aussi, son attachement et son intérêt à ce canon, qui, désormais, fait partie de l’histoire de leur Marine nationale !!! En novembre 2011, le quotidien régional Français, avait réagi après l’annonce par la presse Algérienne du retour de « La Consulaire » à Alger en juillet 2012, mais hélas, depuis, il est toujours à Brest.
La partie Algérienne consiste, tout d’abord, à être exigeante et déterminante avec des arguments très forts pour pouvoir reconquérir adroitement ce qui a déjà été perdu auparavant, on doit l’acquérir et le gagner par la négociation et la diplomatie avec un pays qui d’ailleurs, jusqu’à maintenant, continu ses exactions, ses excès et ses exagérations furent toujours ressenties et sont aussi palpables et vérifiables sur le terrain
D’ailleurs, beaucoup d’entre-elles ont inlassablement empêché notre pays de se désarçonner de ce lourd fardeau tant au niveau politique, identitaire et culturel afin de pouvoir s’envoler de façon rationnelle et intelligente vers le progrès et la stabilisation.
Depuis l’indépendance, tout ce que le pays avait entreprit comme de véritables réformes, engagements, orientations et investissements pour sortir le pays des affres et des séquelles de la guerre mais en vain tout est passé à coté, balayé par un vent inconnu, peut être aussi à cause de la mauvaise gérance ? Du mauvais choix idéologique ? Du mauvais choix des hommes ? A cause peut être aussi de ces biens détenus ailleurs ? Ou tout simplement d’un mauvais départ ! Qui, en réalité devrait être revu, vérifié, corrigé et repartir de nouveau sur des nouvelles bases.
Fantasia…
A propos de cavaliers, le cheval qui fut d’un apport considérable pour les uns comme pour les autres, il avait permis également des prouesses et exploits, à travers les temps, il est devenu par conséquent et principalement l’ami de l’homme. Néanmoins, la seule fois où les deux pays se sont bien entendus et se sont mis d’accord, devenus même unanimes sur un seul point, qui est, d’ailleurs devenu d’ailleurs leur dénominateur commun : c’est la célèbre fantasia aimée et adorée par tous.
Le canon Baba Merzoug, ce bien précieux de notre peuple, avait fait partie de notre patrimoine, il est aussi autant plus important que le fameux coup de l’éventail de l’époque. Il est devenu, par conséquent, une priorité nationale avec ses pairs et l’ensemble des 158 objets qui se trouvent au Musée de Paris.
Verrions-nous un jour sa restitution et sa remise en place au niveau de l’Amirauté d’Alger ? Les pourparlers pourront-t-ils un jour jouer pleinement leur rôle afin de rendre à césar ce qui lui appartient, ainsi que les différents objets destitués. Avec une dignité et un courage ferme, procéder à des échanges bilatéraux (troc !) serait un véritable leurre, c’est aussi bafouiller les constantes nationales.
S’impliquer sérieusement et davantage pour ramener son « bébé » et les autres, les abandonner seraient vraiment pénible et difficile, cette manière de vouloir négliger ses biens et son passé va délibérément nous faire assister progressivement à la détérioration de l’ensemble de nos valeurs, de la déperdition de nos enfants, du déchirement de la société, de la disparition de nos métiers et surtout de l’effacement probable de notre espace géographique, et point d’avenir !!!
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Le tabagisme et ses dangers
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Le diabète et ses conséquences
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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L'Ingratitude, et...
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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L’ingratitude c’est avant tout le manque de reconnaissance des bienfaits reçus par autrui sans pour autant tenter de reconnaitre ces générosités.
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Les chiens errants
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Lorsqu’on aperçoit une meute de chiens errants dans les quartiers de nos villes et spécialement dans nos rues. Alors, on en parle, on est totalement écœuré. On pense également à toutes les éventualités possibles et envisageables qui peuvent se produire. Certes c’est vrai que notre subconscient nous interpelle pour rétablir certaines dispositions indispensables. Néanmoins, on reste figé, impuissant, on en parle beaucoup mais ce n’est pas suffisant, ce n’est pas vraiment assez pour se débarrasser totalement de ces animaux flâneurs et éviter le pire.
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Bigamie et/ou Polygamie!!!
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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(En réponse à une amie (AEMF) qui souhaitait ardemment que ce thème soit développé sur le site).
Depuis plus d’une décennie et surtout à partir que le monde est devenu monde. On n’en parle pas souvent parce que c’est devenu tabou et ou encore cela se passe dans la discrétion la plus totale. Et, dès que –le pot aux roses est découvert- Alors, à cet instant précis, on n’en finit pas de se poser énormément de questions du type: c’est quoi une bigamie ? Une polygamie ? Ou une polyandrie ? C’est des questions qui reviennent ensuite on oublie tout !!!
Avant c’était des mots voire des adjectifs paraissant simple sans grand encombre. Qu’on avait trouvé et déniché sur un manuel ou sur les lexiques des Larousse sans pour autant leur donner une grande importance. Mais lorsque la réalité est mise à nue, et que les masques tombent. C’est à moment précis qu’on commence à ressentir comme une sorte d’enclume qui vous tombe sur la tête.
Comprendre aussi et en même temps vouloir savoir et certainement connaitre l’authentique signification. Des frayeurs qui veulent dire et signifier beaucoup de choses. Elles laissent l’intéressé ou bien la concernée perplexe, désorientée et complètement perdue. Découvrir après tant d’années de mariage et d’union avec en lot des enfants que le Monsieur ou la Dame, possédait une double vie !!!
Sur le coup, on dira que c’est insensé et irresponsable mais avec le temps et après avoir murement réfléchi, on dira automatiquement que ce genre de chose existait jadis mais plus maintenant. Pourtant la réalité est si amère que le temps ne pourra jamais effacer. On en parle beaucoup surtout en ces temps modernes de ces choses là. Ils effleurent l’esprit pour certains néanmoins ils constituent un grave précédent pour d’autres. Ceux qui ont connu cette expérience sont marqués à jamais.
Quels acteurs et surtout quels comédiens dans un monde aussi secret, clandestin et même dérobé. Généralement, ils ne pouvaient, en aucun cas, réussir, Un acteur est bon parce qu’il fait et réalise tout ce qu’on lui demande de faire et il le fait avec un naturel étonnant. Mais dans ce contexte précis, nos acteurs et nos actrices ne sont pas bons ni même intelligeant parce qu’ils excellent uniquement dans un domaine précis qui est celui du domaine de la bigamie.
Pour devenir de vrais acteurs et actrices, ils doivent avoir la possibilité de maitriser le profil du naturel. Et c’est ce dernier qui donne de la vigueur et de la puissance aux comédiens. C’est vrai, qu’à un moment donné ils sont arrivés à dissimuler leur deuxième vie. Ce n’est pas une chose facile mais leur tentation et leur attirance furent si grande pour justement avoir le courage de vivre de la sorte. Mais ils savaient tous qu’un jour, leur vie en rose serait éphémère et sera incessamment dévoilée. Ce sera l’apocalypse pour eux mais surtout pour l’avenir de leurs enfants. Etaient-ils conscients et clairvoyants ou entièrement épris. Rien ne peut les arrêter ni diminuer de leur ardeur.
Bigamie, polygamie… .
La polygamie (bigamie) désigne la situation dans laquelle une personne dispose au même moment de plusieurs conjoints. Pour une femme ayant plusieurs maris on parle également de polyandrie, pour un homme ayant plusieurs femmes, c’est la polygynie...Aussi, c’est l’état d'une personne qui contracte un 2ième mariage alors que le précédent n'est pas dissous. (Dans certains pays, la bigamie est un délit, le second mariage est entaché de nullité absolue.)
Une fois les définitions connues ayant attrait à la bigamie ou bien polygamie. Alors, essayant maintenant ensemble de dresser le portrait et surtout le subconscient d’une personne atteinte de la bigamie. Ce n’est pas un coureur de jupon, c’est en quelque sorte un dragueur qui va avec le dos de la cuillère c’est dire jusqu’à satisfaction des ses objectifs et surtout de ses envies.
Le portrait-robot dst peut être aléatoire mais il donne et clarifie quelques aspects pour définir une personne atteinte de bigamie :
- Le mari cherche chez la seconde ce qu’il n’arrive pas à trouver chez la première et vis vers ça.
- Possédant ce trouble de vouloir vivre cette aventure avec deux ou plusieurs femmes en même temps.
- Il fait renaitre certains caprices et infidélité d’enfance dans sa vie d’homme.
- Maladie instable ou schizophrénie
- Le mari, souvent avec un look attirant et beaucoup gentleman, distingué pour appâter ses concubines.
- Intelligent, calculateur et ayant le sens de la planification et aussi celui de l’organisation.
- Aimable et courtois.
- Généralement bien habillé et vicieux.
- A la recherche d’une jeunesse fraiche- sadique ?
- Le préposé vit, généralement dans deux villes différentes ou bien deux pays différents.
- Le besoin immense de se ressourcer.
D’après le psychanalyste Gérard Pommier, tous les hommes sont psychiquement bigames,. Certains témoignages disent qu’après avoir passé à l’acte. Et aujourd’hui, ils ne regrettent rien de la double vie qu’ils ont tellement adoré.
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Le cendrillon qui fait sensation en coupe d'Algérie (Qualifié en huitième de finale)
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Djillali DEGHRAR
Qualifié en huitième de finale de la coupe d’Algérie :

C’est une réalité ou tout simplement un rêve, le rêve renferme bien souvent des cauchemars et des illusions, mais, souvent, la réalité est là aussi pour faire gouter aux supporters aux joies de la coupe d’Algérie et vivre ce qui est juste et concret. Cette situation place joueurs, dirigeants et fans dans une spirale à croire davantage aux échéances futures.
La ville d’Ain Defla vit, ces derniers temps, au rythme de la dame coupe. Sous le froid, les fans répartis à travers toute la ville, au niveau des cafés, dans les lieux publics et à travers toutes sortes d’endroits de regroupements, spéculent, improvisent et réfléchissent au prochain tirage au sort. Le Raed sera-t-il opposé au MCA, à l’ESSétif, au MOBedjaia ? A l’USMHarrach ? À NAHussein Dey ? L’équipe de Ghriss ? A l’Arabaa ? A l’équipe de Maghnia ou bien celle du Paradou ?
Les spéculations vont bon train, des suppositions incroyables et imaginaires font sortir les supporters de leurs habitudes quotidiennes, les font plonger dans le syndrome de la dame coupe. C’est enivrant et exaltant.
Le résultat tant attendu est enfin connu, il est tombé comme verdict c'est-à-dire comme un véritable couperet lors du tirage au sort. Afin de connaitre le prochain adversaire du Raed Amel d’Ain Defla. Ce cendrillon (classé 9ième en championnat) qui mérite le respect et de la considération, de par ses victoires et son jeu classique qui augure un avenir certain pour le club. L’adversaire connu est le club athlétique du Paradou, possédant une équipe composée de jeunes joueurs talentueux formés dans le temple du Paradou. Ce dernier pratique un beau football réfléchi, soutenu et bien orchestré contre une modeste équipe pratique un football classique renfermant comme seules armes : une volonté et un courage sans faille. Ces deux atouts peuvent-ils justement apporter la différence cette fois-ci ?
Le tirage au sort avait fait sortir le club du Pardou comme adversaire au Raed Amel d’Ain Defla. Les fans, silencieux, peut être mécontent du tirage ? Faisaient parler les suppositions, Le Raed va-t-il poursuivre sa chance ou bien va-t-il être stoppé par cette redoutable et talentueuse équipe du Pardaou ? Les calculs et spéculations sont les menus-menus de ces supporters qui désirent justement que l’aventure continue.
Est-ce que c’est la fin pour l’équipe du Raed contre cette coriace équipe du Paradou ? Peut-être son dernier virage ? Ou bien, la suite va nous réserver encore une surprise ? Comme toujours, la dame coupe, nous fait vibrer et rêver. La logique va l’emporter ? Possible, ou bien le courage et la volonté auront, cette fois ci, leur dernier mot ? Face à une équipe du Paradou qui possède une osmose dans ses trois compartiments, des individualités qui adoptent un jeu bien aéré et plaisant à voir.
De l’autre côté, et en regardant de très près les joueurs du Raed Amel d’Ain-Defla lors des entrainements et ou dans la vie de tous les jours. On remarque et on constate des yeux, non seulement qui pétillent à l’approche du jour « j » mais crépitent à l’idée de se mesurer avec un adversaire de renom. Des joueurs aguerris, pétris de qualité. Ils sont là, ils existent, ils attendent, ils sont en train de vivre une situation exceptionnelle et inhabituelle. Ils espèrent aller le plus loin possible. La ville d’Ain Defla adulent et flattent ses petits lutins. La ville n’a jamais connu un événement pareil, alors, elle se met en diapason pour leur fournir et procurer des éventuels besoins en moyens matériels ou financiers. C’est la grande fête avant l’heure. C’est la discussion du jour, le sujet est d’ordre général, on en parle partout, et c’est devenu le sujet clé de l’ensemble des groupes ici et là. Et dans tout attroupement.
Le club Raed Amel d’Ain Defla était créé au départ et même supposé être le pourvoir du club local phare du SCD et également le récupérateur d’anciens joueurs en vue de finir leur carrière. Mais, la volonté et la hargne qui ont animé ces joueurs en ont décidé autrement.
Mené par un jeune et brillant entraineur Mustapha Abbès, originaire de la ville, a su à travers les matchs, donner à cette équipe non seulement l’envie de jouer, de bien jouer et surtout de croire en eux et en leurs potentialités. La « potion magique » était simple et élémentaire mais très significative.Certains fans de ce petit club du Raed Amel d’Ain Defla ne croient pas à ce qui leur arrivent, par contre, d’autres y croient fermement. Les anciens, certains d’entre eux semblent être dans le firmament, par contre d’autres, en parfaits connaisseurs, semblent être raisonnables, lucides et disent que c’est déjà beaucoup d’en être arrivé à ce stade de la compétition.
Les médias (Télévisions et Journaux) n’ont justement pas fait monter la tête à ces jeunes génies du Raed, néanmoins, ils disent qu’ils doivent finir en apothéose. A ce stade de compétition, tout ce qui peut leur arriver est du bonus donc, ils vont jouer les 8ièmes de finale de coupe d’Algérie à chances égales. Sinon ils auraient fait un bon parcours et quel parcours ! Que ces huitièmes de finale de la coupe d’Algérie entrent dans l’histoire du club du Raed.Amel d’Ain-Defla.
A ce stade de la compétition (8ième) de la dame coupe, il ne peut y avoir de grands et petits clubs. Ils sont là, par conséquent, ils se valent.


