Articles de algermiliana
-
La lenteur, cette douce révolution
- Par algermiliana
- Le 29/05/2025
- Dans Sous le figuier/ Noria
- 2 commentaires
-
À contre-courant
- Par algermiliana
- Le 16/05/2025
- Dans Sous le figuier/ Noria
- 4 commentaires
-
Quand l’Hospitalité avait un Cœur !!!
- Par algermiliana
- Le 09/05/2025
- Dans Sous le figuier/ Noria
- 1 commentaire
______________________________
-
Le goût du thé, le poids du silence
- Par algermiliana
- Le 26/04/2025
- Dans Sous le figuier/ Noria
- 5 commentaires
______________________________
-
La Sérendipité
- Par algermiliana
- Le 23/04/2025
- Dans Sous le figuier/ Noria
- 3 commentaires
___________________________
-
Gaza, cruel folklore au phosphore
- Par algermiliana
- Le 20/04/2025
- Dans Le coin de Mohammed MIDJOU
- 6 commentaires
______________
-
Bouteilles décorées
- Par algermiliana
- Le 25/02/2025
- Dans Le Coin de Hadjer
- 8 commentaires
-
Le Levain de la vertu !
- Par algermiliana
- Le 03/02/2025
- Dans Le Coin de Ahmed ARBOUCHE
- 6 commentaires
____________________
Le Levain de la vertu !
Vêtue de défroque, ton oripeau n’est qu’élégance
Tu es la charmeuse dans ta beauté écrue et sauvage
Comme un galet poli d’une main de quelque sage
Qui n’a d’outils ; ni bagages, ni doigté d’artisan
Sans bavure aucune tu séduis le prince et le damoiseau
Ô perche élégante ! Qui fléchit pour élever au zénith
Au haut rang de la noblesse égalée de sagesse
Je suis épris de ta petitesse miroitant de grandeur
Comme la lune scintillant le long du lac et dans la mare
Que la douceur du zéphyr écaille en joyaux argentés
Et … En perles à foison
Me rendant fortuné, moi l’ermite aux rêves délirants
Serai-je victime de mirages, tel un assoiffé du désert ?
Que non ! Ma dulcinée n’est ni scélérate ni trompeuse
Je lui serai fidèle, à lui coller comme une ombre
Épris d’elle, je la suivrai jusqu’aux sentiers perdus
Quitte à me cogner contre la frontière des mondes
Sans boire ni manger je suis si gavé, en la suivant
Le fil d’Ariane me conduit jusqu’à Sa Majesté
Elle trône sur couronnes de reines et de princesses
Elle est HUMILITÉ !
-
Réflexion commune sur notre existence
- Par algermiliana
- Le 03/02/2025
- Dans Le coin de Mohammed MIDJOU
- 3 commentaires
De source théologienne et religieuse, la moyenne d’âge de notre époque actuelle est évaluée à quatre-vingts ans, cela équivaut à une durée de deux heures dans le calendrier divin. Cette mesure horaire nous paraît invraisemblable mais bien convaincante en se référant au livre sacré où le maître des deux mondes accorda une longévité séculaire à certaines créatures humaines quand, à leur retour à la vie, elles prétendent s’être endormies quelques heures seulement alors qu’ils étaient assommées par son pouvoir pour de longues années. Quel raisonnement peut-on avoir sur ces chiffres mystérieux, sinon se contenter de bonne foi d’y croire à cette puissance et autorité seigneuriale de l’omnipotent ?
Adolescents exaltés, évoluant sans soucis au gré des caprices de la nature, nous nous sommes illustrés par tant de cajoleries, de brimades folles par moments sans jamais craindre une quelconque tournure au détriment de notre jouvence. Appréciant la nature pour ses composants et leur charme, surprenante par ses aventures, ses prairies verdoyantes peuplées d'animaux, captivante par ses reliefs et ses arômes, mystérieuse par ses secrets, chaleureuse par la présence humaine aux fortunes diverses et leur engouement au grand bleu ensorcelant, nous goûtions à toutes ces douceurs que nous pensions éternelles en rejetant toute réflexion contraire. Le temps cependant s’écoulait vite, l’horloge divine le quantifiant, en heures, en mois, en jour et nuit sans que l’on arrive à saisir la cadence par notre insouciance.
Majeurs en quête de savoir, d’avenir, de grands espoirs nourris au travers des promesses et des orientations politiques. Avançant sereinement dans l’âge, épris de sentiments, notre attention se fixa bien trop tôt sur la fusion des âmes, une ambition plutôt précoce, les vieux évoquent et soutiennent la stabilité de leur progéniture qui eux-mêmes, conservateurs, la détiennent de leurs aïeux. Séniors depuis aux cheveux poivre, en fin de parcours, dévalant la pente menant vers l’abîme, nous prenons conscience de notre transformation morphologique, une autre façon de concevoir les choses, le moment fatidique où nous finirons par admettre notre errance parce que, aveuglés par la matière et les effets sataniques pour retenir réellement que notre existence n’est qu’éphémère et relève d’une période transitoire truffée de hauts et des bas, bien souvent teintés de remords.
Au crépuscule de notre vie, de faible tonus apparent, on se consacre à se remémorer le passé nostalgique, à se remettre en question tout en se projetant dans l’au-delà, en essayant de rafistoler l’écart de nos dérapages, nos erreurs, voire, demander par nécessité et devoir, le pardon auprès de ceux ayant subi des invectives ou reproches même involontaires, du moins persévérer à avantager la balance d’ actes de bienfaisance, c’est ce qui compte le plus demain. Puisse Dieu nous faire grâce de sa pleine mansuétude et sa bonne miséricorde. Amine.