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Articles de algermiliana

    • Education

Centres d'intérêts : Miliana

À propos de l'auteur : <p><span style="font-size: small;">Témoigner c'est Souvenir</span></p>

Citation préférée :

L'enfance. Cette heureuse et brève période de l'existence où l'on a tout juste assez de conscience pour savourer la joie d'être et d'inconscience pour ignorer les difficultés de la vie.

  • Mohammed, le Messager d’Allah et la solution des problèmes de l’humanité

    À toutes et à tous Elf Salem.

    L’un des objectifs des prophètes comme Moise, Jésus et Mohammed, était de s’adapter à la nature primordiale de l’homme et de la prendre en compte dans leurs dispositions dogmatiques, morales et culturelles. Pour cela l’Islam est considéré comme la religion de la nature humaine : El fitra . et comme le dit le Coran : dirige tout ton être vers la religion exclusivement, pour Allah, telle est la nature Qu Allah a originellement donnée aux hommes. Pas de changement à la création d’Allah et voilà la religion de droiture, mais la plupart des gens ne savent pas, Sourate les byzantins, Erroum V 30. Le procédé le plus pertinent pour bien composer avec la nature humaine est de reconnaitre l’existence de penchants et de tendances humaines. L’homme ne doit nier, ni la réalité psychologique, ni ses penchants, ni ses passions, ni ses instincts qu’Allah lui a octroyés. Chacun a donc besoin de les assouvir par des moyens licites et de résoudre ses problèmes en évitant de les affronter d’une manière utopique ou arrogante. Parmi les problèmes sociologiques desquels le prophète que le salut et les bénédictions lui soient accordés a transmis la solution, figure celui du terrorisme qui existe sur la terre depuis l’existence de l’homme sous différentes formes : Le terrorisme intellectuel et le terrorisme corporel. Le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui nous a donné des solutions qui correspondent à la méthode de l’Islam dans son juste milieu, sa modération et sa tolérance. D’autre part, le prophète Mohammed faisait face au problème de la violence familiale qui règne depuis longtemps dans toutes les sociétés, recommanda alors un bon comportement, une parole bienveillante, le pardon des fautes et le devoir de se préoccuper de sa famille et ses enfants. De même, le prophète prescrit des remèdes aux problèmes de l’anxiété et la dépression qui sont répandus de nos jours, les problèmes conjugaux, la place qu’occupent la science et la raison pour combattre les superstitions qui n’ont ni base, ni fondement. La lutte contre les sorciers qui se détournent de la voie de la science, du savoir et du raisonnement. En outre le prophète que le salut et les bénédictions lui soient accordés remédia au problème de la pauvreté en incitant à se réfugier auprès d’Allah pour s’en protéger et en instituant des règles permettant à la société de s en préserver et d’échapper ainsi au mal et a l’humiliation qu’elle entraine. Voici pour vous le détail des points soulevés.
    Le Problème du terrorisme : Le terrorisme, l’épouvante des civils pour leur sécurité et l’agression menée contre les âmes et les biens des hommes sont des problèmes qui menacent la sécurité et la stabilité mondiales. Le terrorisme est donc un phénomène mondial qui ne se limite ni à une communauté quelconque, ni à un peuple, ni même à une religion. Le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui traita ce problème à travers plusieurs aspects en mettant d’abord l’accent sur l’inviolabilité des biens, du sang et des âmes en soulignant la gravité d’y porter atteinte sans raison valable en disant : Votre sang, vos biens et votre réputation, honneur, vous sont sacrés comme est sacré ce jour, le jour du stationnement a Arafat, dans votre cité, la Mecque, en votre mois-ci, dhoul hijah. Et encore : le tué viendra, le jour de la résurrection, accroché au tueur, le sang coulant de ses jugulaires et disant : O seigneur demande à celui-ci pourquoi il m’a tué ? De même il informa que les sangs seront la première des choses à être jugée entre les gens le jour du jugement dernier en disant : La première chose à être jugée entre les gens le jour du jugement dernier sera les sangs. Le prophète qualifia d incroyances certains actes terroristes en disant : Ne redevenez pas, après ma mort, des incroyants en vous entretuant. Le fait d’injurier le musulman est un acte de perversité, et le fait de le tuer est un acte de mécréance. Le Messager d’Allah informa que les assassinés qui ont commis des actes terroristes iront en enfer en fonction du hadith suivant : Lorsque deux musulmans se combattent par le sabre, le tueur comme le tué iront en enfer, je dis alors : O Messager d’Allah, il en est ainsi du tueur, mais comment le tué peut-il aller en enfer? Il répondit : il aspirait à tuer son compagnon. De plus le Messager d’Allah interdit la trahison et la perfidie même envers les incroyants en vertu des Hadiths ou il dit : Le jour de la résurrection tout traitre portera un étendard par lequel il devra être reconnu. La foi empêche de tuer traitreusement, car un croyant ne trahit jamais. Celui qui donne refuge a quelqu un pour son âme, je désavouerai le tueur même si le tué est mécréant. Le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui exhorta encore à être miséricordieux et compatissant envers toutes les créatures en disant : Ceux qui sont miséricordieux envers les autres, Allah le sera envers eux. Alors soyez miséricordieux envers ceux qui se trouvent sur la terre pour que celui qui est dans le ciel soit miséricordieux envers vous.
    Le problème de la violence familiale : La violence familiale figure parmi les problèmes mondiaux dont souffre des millions de personnes dans le monde. Le Messager d’Allah, Mohammed que le salut et les bénédictions lui soient accordés, y remédia en appelant à la compassion mutuelle, au pardon réciproque et au fait d’oublier les fautes autant que possible et de prendre en compte les points positifs d’autrui ou de les rechercher. A ce propos le prophète que le salut et les bénédictions lui soient accordés dit : Le croyant ne doit pas détester sa femme, car si un comportement en elle déplait, un autre lui plaira. A ce propos le prophète dit : Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes et moi je suis le meilleur avec les miennes. Traitant les causes de la violence familiale, le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui mit en garde contre la colère dont les conséquences directes sont les actes de cette violence. Il prohiba aussi les insultes, le lancement d’imprécations et la profération de paroles obscènes, car ceci peut devenir des causes de violence corporelle. Il dit alors : Le croyant n’est pas celui qui fait douter de la bonne réputation des autres, ni celui qui maudit les autres ni celui qui est impudique et grossier. Comment donc une personne qui possède de telles qualités pourrait-il être violent ?
    Le problème de l’anxiété et de la dépression : Les hommes sages sont unanimes sur le fait que le vide spirituel et le stress de la vie représentent les causes les plus importantes de la propagation des maladies psychiques surtout celles de l’anxiété et de la dépression émanent souvent de la peur, de la pauvreté et de malheurs prévisibles. Cependant le croyant qui sait que tout dépend de la volonté d’Allah, patiente et espère détenir la récompense d’Allah. Alors les épreuves et les malheurs se transforment en faveurs, en bienfaits et en récompenses divines comme le dit le très haut dans le coran : Très certainement, nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fait la bonne annonce aux endurants, ceux qui disent quand un malheur les atteint : certes nous sommes à Allah, et c’est à lui que nous retournerons. Ceux la reçoivent les bénédictions de leur seigneur, ainsi que la miséricorde, et ceux-là sont les bien guidés. Sourate El bakara, la vache, V 155..157. En outre le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui recommanda de prononcer certaines invocations dans les moments difficiles. Nous en citerons : Ô le vivant, Ô celui qui subsiste par lui-même, Al qayyoum, A toi, je demande secours grâce à ta miséricorde… Amine.

    Dans l’attente du prochain envoi pour le reste des autres solutions des problèmes de l’humanité en vertu du Message du Prophète, je vous laisse en compagnie d une chanson genre madih pour le compte d’une honorable pause. A bientôt.

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  • L'Importance des Droits dans le Message du Prophète Mohammed (saw)

    À toutes et à tous Essalem

    Nous ouvrons le premier volet à savoir l’importance des droits dans le message du prophète que le salut et les bénédictions lui soient accordés . Avant la mission du messager D’Allah, les arabes étaient constitués en tribus désunies qui s’entretuaient et se capturaient les uns les autres. Le despotisme y était la loi prédominante. A cette époque-là, les hommes n’étaient pas égaux car les seigneurs jouissaient de tous les droits alors que les esclaves n’en avaient aucun car ils n’existaient que comme la propriété de leurs maitres. La femme était dépourvue de ses droits, elle était la propriété de son père, de ses frères et ensuite celle de son mari et de ses héritiers après sa mort. Ajoutons à cela la propagation des habitudes djahilistes comme le pillage, le brigandage, le trafic des esclaves, la prostitution, l’enterrement des jeunes filles vivantes, le paganisme, etc.…

    De là, après avoir appelé à n’adorer que Dieu, le prophète Mohammed que le salut et les bénédictions lui soient accordés a établi le principe de l’Egalite entre les hommes et mis en exergue les droits des êtres humains et des autres créatures dans tous les domaines de la vie. Mes chers amies et amis du noble site, parmi ces droits que j’ai pu recopier sur mon cahier figurent l’Egalite, les droits de la femme, les droits des parents et des proches, les droits des fils et des filles, les droits des enfants, les droits de l’orphelin, les droits des personnes âgées, ceux des handicapes, les droits du chemin et enfin ceux des animaux. Dans un prochain envoi In chaallah, nous aurons l’occasion à travers notre site de lire ensemble les fondements de ces droits soutenus et argumentes sur la base du Coran et les nombreux hadiths authentiques.

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  • Giono, cette plume paysanne !

     

    Jean Giono est l’un de ces rares auteurs à vous emporter en pleine nature, dès l’entame de la lecture de ses ouvrages. Dans Colline, il vous kidnappe à l’abordage de la première phrase de son titre. L’un des meilleurs que j’ai pu lire à présent, bien qu’il soit assez bref. Un peu bien concis.

    Dans colline, vous êtes déjà en pleine campagne dès que vous ouvrez le livre. A peine entré dans son incipit. Jean GionoViennent ensuite défiler sous vos yeux ou dans votre esprit, folio après folio, des collines, des prairies, des cours d’eau, des arbres, le territoire de son fief en haut relief, des troupeaux enserrés dans une bergerie, de la terre aride qui a soif de travail et d’eau, des terrains trop mouillés en dehors de la saison des pluies, et tout un monde paysan qui sait donner vie à sa campagne.

    L’auteur aime beaucoup la nature au point où il devint cette plume bien paysanne, laquelle décrit à merveille son berceau et reproduit à souhait cette vie dure et très difficile du monde rural, l’été venu, saison de l’effort et des grandes moissons.

    Lourdement vêtu de ses idées géniales et phrases volées à l’idylle de la belle nature, tel un bon paysan vautré et calfeutré dans ses vieux guêtres, il vous étalera tous ses habits un instant plutôt portés  à la moindre sollicitation, vous donnant au passage un net aperçu de cette hospitalité débordante de générosité propre au monde rural.

    Giono est du genre à vous faire de nouveau découvrir ces lieux que vous avez déjà visités sans que vous ayez cette présence d’esprit à y bien voir ce dont il vous en parlera bien longtemps,  s’attardant sur leurs menus détails qui forcent pourtant l’admiration.

    Pareil à un roi dans son royaume, c’est dans sa chaumière qu’il est fier, détendu et bien inspiré, contant et racontant ce monde qui le fascine et le consigne chez lui pour lui réserver en retour le meilleur de soi-même, ce plus qu’il est le seul à pouvoir donner et savoir si bien le décrire.

    Giono cultive cet art de la facilité des mots, de la simplicité des phrases, de la limpidité de l’expression puisée dans ces clairs cours d’eau, de la forte émotion qui vous secoue la mémoire et ravive l’esprit.

    Lorsqu’il vous parle de la nature, c’est à croire qu’il est déjà dans son champ, travaillant la terre de ses aïeux, suivant leurs conseils et exauçant leurs vœux les plus chers. De derrière chaque colline il vous bondira tel un vrai loup, assoiffé de vous montrer sa belle contrée.

    De derrière chaque rivière ou sur l’une de ses deux rives, il vous montrera le chemin à suivre de ce cours d’eau, l’espace de sa naissance comme celui de sa connexion aux autres affluents.

    Jean Giono est pour Manosque-Les-Plateaux ce que John Steinbeck est pour la Salinas, ce que Gabriel  Garcia Marquez est pour Maconde, ce que Michel Ragon est pour La Vendée, ce que Félix Leclerc est pour La Tuque (Québec).

    En bon ami de la nature, il ne put se séparer de Manosque-les-plateaux où il a tout le temps vécu, ne la quittant que très rarement afin de rencontrer ses éditeurs et ses nombreux lecteurs.

    Il est resté très fidèle à sa terre natale comme on le demeure pour toujours envers notre mère-nourricière, vantant ses splendeurs et ses prestiges, et décrivant ses jours pluvieux et de plein soleil. Il y aura vécu toute sa vie, lui consacrant le plus précieux de son temps.

    A Manosque-les-plateaux, comme un poisson dans l’eau, Jean Giono est bien chez lui ; là où il aimerait bien y être et longtemps y demeurer. En bon ami de la nature, il n’aura jamais quitté son village natal, lui réservant ses meilleurs écrits, rythmés comme le vent qui parcourt dans tous les sens la contrée.

    Dans le Déserteur, ce fut la première fois que Jean Giono avait quitté Manosque-Les-Plateaux et la Provence, mais  c’était juste dans des écrits ; voulant sans aucun doute diversifier leur nature, objet et cadre de vie en allant enquêter dans Le Valais afin de créer l’histoire du héros dont son titre portera le nom.

    Il lui aura offert toute une poésie haut de gamme et des textes de très grande qualité littéraire, pleins de sens et de saveur du terroir. N’oubliant ni le chant de ses nombreuses fontaines ni le murmure continu des vents.

    Dans ses écrits, ses nombreux lecteurs ont toujours rendez-vous avec un arbre qui fleurit, un champ qui verdit, un cours d’eau très limpide qui séduit, une belle nature qui vous sourit. Bref, un monde qui à travers ses multiples atouts et nombreux atours énormément éblouit !

    Sans Colline, toutes les collines de la Provence seraient restées probablement toujours inconnues par les habitants de ces mêmes lieux. Bien avant les autres ou leurs semblables de par le monde, parce qu’il détient cette providence à les décrire dans leur état de folie, de paix et de plaisir d’y vivre, mais aussi de tristesse lors de leurs nuits hivernales où elles affrontent bien seules les rigueurs de la saison et les affres de la dure nature, faites de tempêtes, de vents violents, de pluie et de neige continus.

    Jean Giono restera parmi ces rares auteurs dont le héros de leur roman n’est autre qu’un vieil arbre, un minable hameau, un chétif rameau, un tout petit ruisseau, une terre très aride ou zébrée de ses nombreux bourrelets, une colline en forme de sein de femme tourné vers un ciel très haut et très beau, une source d’eau menacée de disparition, un troupeau de

    moutons hébétés et apeurés par un féroce loup ayant les deux pattes avant en l’air, un cheval qui danse dans son trot, des oiseaux pris de joie ou de panique, un soleil confondu dans l’euphorie de ses brillants rayons en flèches cuivrées ou dorées, une fontaine dont le surplus coule en deux sources, une masure qui émerge à peine de ses blés drus et hauts…

    Il restera cette plume alerte et experte qui hume l’odeur du pays, répandant au loin son parfum et  ses nombreux bienfaits.

    Dans ses écrits c’est le monde rural qui est en fête, la contrée paysanne baignant dans l’allégresse, arborant ses plus beaux habits et belles couleurs qui séduisent le monde et donnent vie à la nature.

    En 1957, lorsqu’il décida de publier, à travers toute la planète, cette nouvelle intitulée L’homme qui plantait des arbres, écrite déjà trois ans plus tôt, Jean Giono se donnait alors, sans vraiment le vouloir ou le savoir,  la dimension d’un véritable ambassadeur de la nature.

    Ainsi, la réputation d’Elzéard Bouffer, le héros de la nouvelle, allait dépasser ce seul territoire à reboiser dans le Vaucluse français. Et toutes les nations se sentaient concernées à telle enseigne qu’on cherchait par tous les moyens à connaitre ce planteur d’arbres bien imaginaire.

    Par millions, ils prenaient conscience de la grande utilité de l’arbre dans leur vie quotidienne. Giono était déjà aux anges. Depuis, il n’est plus redescendu de son nuage. Il flotte toujours dans notre mémoire à mesure que le vent farfouille dans les feuilles de ces arbres plantés suite à cette amicale ‘’ injonction’’.

    Une belle initiative qui donne encore vie à l’auteur de Colline.

  • Visite à Istanbul

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    Istanbul, bien-aimée à jamais

    Istambul

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  • Rachid Mimouni...Tout l’intérêt d’une « peine à vivre » !

    Quoi de plus symbolique que de réserver un espace à la hauteur de la réputation et des œuvres de qualité de l’auteur dans ce moment précis, coïncidant avec le dix-septième anniversaire de la mort de celui dont tous les titres ont été primés, l’honneur de la tribu en particulier !

    En moins de vingt ans, l’auteur émérite aura écrit toute une dizaine de titres de mérite, dont la résonance de leur contenu porte plus loin que le territoire de son pays de naissance tant le style  en « va-et-vient » épouse par moment « cette écriture en spirale » propre à Kateb Yacine dont il s’en est inspiré à merveille et qui séduit et conduit tout droit le lecteur à coller de tout son esprit et attention au texte souvent bien succulent et très singulier.Une peine à vivre

    Soit en moyenne un ouvrage tous les deux années d’écriture besogneuse, tel que le dicte cette religion musulmane en référence à l’espacement des naissances engagé  dans le cadre du planning naturel relatif à la science de l’accroissement démographique.

    Oui ! Les livres font également partie de cette progéniture laquelle, avant de rendre hommage à leur famille, propage au loin et durant de longues générations le savoir dans toute sa dimension et profondes qualités humaines.

    Mieux encore, ils sont ces fils qui ne demanderont, ni même jamais n’exigeront leur part à un quelconque héritage parental, rendant immortelles les idées de leur créateur et étreignant éternellement la grande stature de leur maitre, le rendant présent à tout instant.

    Le savoir ne conduit-il pas, pour l’occasion, à l’immortalité du Savant, du bon conteur et de l’érudit poète-rossignol ?

    Oui ! Il s’agit bel et bien du conteur et du rossignol, parce que la prose de Rachid Mimouni est composée de ces deux styles et formes d’expression cursive, tissés dans la même trame et brassés dans le même moule ou texte littéraire : celui qui ressuscite ce goût à la lecture des récits d’autrefois et de ces projections d’avenir, encore d’actualité.

    Ce parallèle s’impose donc grâce à la magie des mots de l’auteur, puisque tous ses ouvrages, tels des vers sonnant encore grâce à l’apport conséquent de la force et puissance de leur rythme et tonalité, ont été primés.

    Ils sont donc aussi considérés tels  ses propres fils. Parmi les plus érudits et ceux très intelligents qui soient ! Eux aussi font honneur à la famille ! Bien plus que cela, ils le font de fort belle manière et pour toute l’Algérie, leur unique et véritable patrie !

    Rachid Mimouni est donc cette plume multifonctionnelle qui trouve cette aisance à faire pâlir de jalousie ses semblables, puisqu’elle sait passer allègrement de ce style cocasse et très tenace à celui fin et très raffiné pour décrire ces scènes de la vie où se mêlent sans discernement et sans la moindre retenue l’amour, la sexualité, la dictature, le terrorisme, la hogra, la harga, la bureaucratie et tant d’autres maux sociaux qui constituent cette plaie sociale de l’Algérie des années deux mille.

    Dans son style, il est incomparable tant ses parades et nombreuses escapades sont imparables, bien superbes et très subtiles. Souvent très utiles pour ces jeunes plumes qui cherchent à faire dans cette façon bien singulière sinon osée de narrer des évènements ou de raconter des récits dans ce bel art cursif de communiquer, avec beaucoup d’aisance et énormément de plaisir pour ces faces cachées de la vie en société.

    Le choix de ses titres est déjà en soi une « invite express à leur lecture ». Et dès les premières lignes, c’est le lecteur qui s’y accroche ! Etait-il à ce point persuadé et si convaincu que c’est le titre de l’ouvrage qui accroche, sinon de lui-même le lecteur, vraiment dégoûté, décroche ?

    En vérité, ni ses titres ni leurs contenus n’ont été en deçà des attentes de ce public qui connaissait déjà depuis le début des années soixante-dix la valeur réelle de « l’enfant du pays », et davantage avec cet « honneur de la tribu » dont il n’aura lésiné sur aucun moyen pour habilement le défendre, sinon farouchement le recouvrer.

    A l’instar d’autres matheux comme Tahar Djaout, Anouar Benmalek et autres encore, Rachid Mimouni était donc happé par la magie des mots pour léguer à l’histoire les chiffres et leur exercice fastidieux.

    Dans ce choix bien difficile, ce sont ces sciences exactes qui lui traceront sa carrière professionnelle pour être par la suite relayées par cette littérature de charme qui embarqua l’homme sur ce terrain magique des belles-lettres, celles qui le feront connaitre plus tard bien au-delà des murs algériens.

    Ces chiffres-là lui auront probablement appris toute cette rigueur dans l’analyse des faits et évènements dont les lettres se chargeront tout à l’heure de leur bonne expression et magnifique traduction dans ce décor fascinant à plus d’un titre.

    Il est parfois des choix ainsi faits. Et celui effectué par Rachid Mimouni à un moment crucial de sa vie a toujours été guidé par cet amour pour les lettres (bien souvent magiques) qui aura eu en fin de compte bien raison de ces chiffres immuables et par trop conventionnels.

    A-t-il été très tôt inspiré ou admirablement séduit par un quelconque auteur classique  pour le suivre plus tard à la « lettre » et au pas de charge sans se soucier de l’heure qu’il était, ni même de consulter « ces chiffres » que lui indiquait le cadrant de sa montre ?

    Loin de ces chiffres assez fastidieux dans leur assemblage et expression, l’heure n’était-elle pas à ces joutes littéraires qui faisaient voyager l’être humain bien loin dans ses rêves les plus fous et les plus improbables ?

    Pourtant à en croire l’auteur : « La mathématique est la seule véritable science. Tout le reste n’est que fioritures, ensemble de règles et de préceptes destinés à masquer un vide essentiel et surtout à décourager les amateurs. En mathématiques, les règles sont claires et connues à l’avance. C’est le seul exemple de vraie démocratie* ».

    Rachid Mimouni était donc ce « fils du pauvre »  semblable à celui décrit des années plus tôt par Mouloud Feraoun. Sa venue à la littérature, il la doit à son père, analphabète de son état, qui l’inscrivit à l’école française dès le début des années soixante du siècle dernier. Il venait d’un autre monde et ne disposait d’aucun livre chez lui.

    Il était bien différent de ses semblables nommées Assia Djebbar, Maissa Bey, Ahlem Mostaghanemi et autres auteurs algériens qui ouvrèrent les yeux sur de véritables bibliothèques familiales appartenant à leurs géniteurs. Ce n’est d’ailleurs qu’en classe de 4ème qu’il s’intéressa à la littérature française en ayant eu à lire « le grand Meaulnes », œuvre qui le fascina et le consigna dans ces longues séances de lecture.

    Ce fils du pauvre vivra dans la pauvreté pour mettre à profit ces moments de misère qui allèrent magistralement le propulser au sein de ce cercle très restreint des meilleures plumes du pays et du Maghreb.

    Dans une « peine à vivre », l’auteur de la « Malédiction » fait ce « diagnostic clinique de la dictature dans le monde ». Il y décrit alors toute « cette peine à vivre » d’un peuple supportant très mal  l’excès de zèle du tyran qui gouverne le pays d’une main de fer, au sein de ce parti unique grâce à ces méthodes iniques et peu pratiques alors en vigueur.

    Il symbolise le dictateur à travers la panse de Idi Amin Dada, les insomnies de Staline, la moustache de Boumediene, les grossièretés en intimité de Hafidh El Assad, l’extravagance de Mouammar El Kadhafi et le regard trop méchant de Saddam Hussein. Tous ces présidents de fausses républiques incarnaient chacun à sa façon le dictateur de leur pays, que décrit Rachid Mimouni en appropriant au sien tous ces qualificatifs pour brouiller les pistes à celui qui cherche à s’y identifier grâce à quelques menus indices ou détails par trop insuffisants et peu consistants, glanés çà et là dans le texte de l’auteur.

    Et c’est à la mesure des privilèges et à la hauteur des pouvoirs dont dispose le dictateur qu’il élève, lui, le sien et lui confère ce droit absolu de disposer de ses pauvres gouvernés comme de leur existence ou subite disparition et exécution sommaire ou sur le champ.

    Rachid Mimouni utilisait à la perfection ce style de la rupture, du reste peu connu sinon totalement méconnu à cette date aux plumes Maghrébines, pour dénoncer ces pratiques en usage contre lesquelles s’élevait la morale citoyenne, aggravant de jour en jour la pauvreté de la basse société et enrichissant à l’extrême ces repus administrateurs de l’état.

    Chez lui le style est très critique, semblable à la marque de l’impact d’un vrai stylet ; le verbe assez sec tel un claquement de fouet. Ses phrases sont tantôt très serrées et déballées dans cette spirale infinie et à la vitesse vertigineuse d’un sprinteur à l’approche de sa ligne d’arrivée, tantôt bien aérées, peu acérées et très espacées, exprimant ces images de contes de fées difficilement imaginables sans ce talent hors pair de celui qui les décrit si promptement.

    Avec Rachid Mimouni, quelque soit la tragédie rapportée ou le malaise raconté, on est comme embarqué dans ce territoire de merveilles où les phrases parlent d’elles-mêmes, exprimant ces métaphores haut de gamme qui emportent le lecteur aussi loin que le mène les rêves les plus fous que seule la littérature de choix et de mérite est à même de susciter ou d’improviser.

    Dans « une peine à vivre », Rachid Mimouni s’attaque à ces dictateurs dans le monde sans les nommer, prétextant que le sien habite ce pays sans nom ! Ce que d’ailleurs anonymat oblige, plume rédige, texte fustige et sécurité exige… !

    Peut-être y cherchait-il après cette impossible « paix à vivre » pour ces éternels damnés de la terre ou de la mer ?

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  • Le Printemps

    Le Printemps

    Le Printemps

    Très modeste tentative de ma part pour parler du Printemps.
    L'occaz pour moi de remercier tout ceux qui ont enrichi carnets d'hiver. Meskellil, Md Benabdallah, Abbas,.....,.....,......,et la liste est longue. Qu'ils m'excusent si je ne les nomme pas tous.

  • QUAND ON VEUT, ON PEUT!

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     Il était une fois, à BOUDJIMA...

     Un maire, Une passion, Une ambition.
    Un lieu, Un espace, Une vocation.
    Une idée, Une proposition,Un projet.
    Des sollicitations, Des volontés.
    Des encouragements, Des soutiens.
    Des réflexions, Une planification.
    Une programmation, Une organisation.
    Une information, Des invitations.
    Des promesses, Des contributions.
    Une date, Un  programme, Un dépliant.
     Un  artiste peintre, Un dramaturge, Un poster.
    Une inauguration, Un baptême, Un nom.
    Des hôtesses, Des sourires, Des badges.
    Des invités, Des visiteurs, Des curieux.
    Des livres, Des livres, Des livres.
     Des conférences, Des débats, Des tables rondes.
    Des stands, Des animateurs, Des ateliers.
    Un coin discret, Des enfants, Une conteuse.
    Des auteurs, Des oeuvres, Des dédicaces.
    Des chants, Des poèmes, Des déclamations.
    Un espace, Un artiste, Des installations.
    Des livres, Des livres, Des livres.
    Des écoliers, Des collégiens, Des lycéens.
    Des jeunes, Des moins jeunes, Des adultes.
    Des femmes, Des hommes, Des enseignants.
    Des familles, Des amis, Des participants.
    Des livres, Des livres, Des livres. 
    Des rencontres, Des discussions, Des retrouvailles,
    Des lectures, Des avis, Des découvertes.
    Une ruche, Une effervescence, Un brouhaha.
    Des livres, Des livres, Des livres.
    Une commune, Une bibliothèque, Un fronton.          
    Une initiative, Une équipe, Un salon.
    Un rêve, Une concrétisation, Une réussite.
    Petit Salon deviendra GRAND!

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  • Clandestino/Playing For Change

    Songs around the world

    Playing For Change  est un mouvement créé pour inspirer et pour relier, connecter le monde à travers et grâce à la musique.

    « Clandestino » est la chanson de tous, et cette vidéo représente le cœur et l’esprit de tous ceux en quête d’un monde meilleur fait de justice, de paix, de respect, de tolérance, de fraternité et d'espoir.

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  • Une beauté naturelle, éternelle… !


    À Tipasa, tôt le matin, et quelque soit la saison de l’année, l’azur du ciel se confond profondément avec l’autre couleur bleue de la mer. Juste une question de nuance dans le bleu qui s’efface à mesure que le temps passe et que le jour se lève de bon pied, en quittant ses vieilles hardes et très anciennes guenilles.
    Ici, tout près de la côte Méditerranéenne, cette lune de miel est naturelle ! Bien éternelle … ! Et chaque jour, elle se renouvelle ! Dans cette partie durable d’amour charnel et tout à fait naturel, le ciel se couche sur la mer. Il le fait de tout son poids et corps immense et compact, dégageant par moment le souffle de sa transpiration que la nature physique et celle humaine le subit de front et en profondeur dans sa propre chair.
    Et seul au loin, un trait très fin couvert d’un bleu plus nuancé marque le territoire de chacun des deux partenaires, tantôt en action, tantôt dans leur état de décontraction. En plein milieu du ciel, le soleil de plomb qui darde ses rayons sur la région, du lever du jour jusqu’à son crépuscule, avec la même ardeur et le même souffle permanent et effréné de sa puissante chaleur et même force de frappe qu’autrefois et de tous les jours, laisse à penser qu’il tente de tout son poids de les séparer, par moment, l’un de l’autre.
    Juste pour leur permettre de reprendre leur souffle et de plus tard revenir en force à leur grosse bise sans cesse répétée.
    Avec le même refrain, le même rituel et la même folie d’amour. Avec cette même folie d’amour de retrouver au plus tard l’autre. Le partenaire. Ce partenaire naturel. Cette joie commune de partager avec lui les grands moments de plaisirs et de vrais désirs, bien affichés et longtemps manifestés envers l’autre sexe, sans lequel cette joie formidable n’aurait plus aucun sens !
    A l’horizon, en pleine lumière du jour, le bleu céleste épouse donc celui bien marin.
    Les écumes des vagues confondues avec ces nuages qui ratissent assez bas, au loin, les aspergent de cette brume matinale, comme pour leur annoncer le lever du jour imminent.
    Le couple s’accouple dans son grand lit naturel, lequel tantôt berce son monde grâce à la beauté naturelle de son merveilleux décor et tantôt lui envoie ces fournées ininterrompues de chaleur de plomb qui les maintiennent cloués à l’intérieur même de leurs demeures.
    Tarés et bien terrés pour un temps, parfois assez long ! Souvent c’est le temps que durera toute cette saison chaude et caniculaire. Très difficile à vivre, somme toute ! Dès la tombée de la nuit, faite de bleu et de blanc baignant dans le gris, des nuages venus en série et se
    bousculant à l’horizon, rentrant à leur bergerie, le couple habillé le jour du bleu de l’espoir se voila soudainement la face.
    Et dès le crépuscule annoncé, ils tombent tous les deux dans les bras de Morphée, emportés par leur sommeil éperdu, les yeux bien écarquillés sur le lever du jour du lendemain qui tarde à se manifester.
    A ce moment-là, la mer et le ciel s’envolent dans leur rêve de l’intimité, convoler en justes noces, et bien loin des regards plutôt indiscrets de ces êtres humains restés médusés et circonspects devant le déploiement acharné de tant d’ombres épaisses et trop sombres que distille par doses saccadées l’arrivée impromptue et inévitable de la nuit, montée sur ses grands chevaux pour venir juste pour un temps leur tenir bonne compagnie.
    Tipasa respire à longueur d’année la fraicheur de ses champs verdoyants et chatoyants, venant à tour de rôle se jeter dans la mer, fuyant par moment cette chaleur suffocante sévissant en été dans la contrée.
    Ici, pendant le jour, l’été ou l’hiver, au printemps comme en automne, Tipasa, durant presque tous les jours de l’année, porte le même costume que la veille et qu’autrefois.
    Celui donc taillé sur mesure par cette nature généreuse et féconde assistée de ce temps radieux et souvent bien ensoleillé, foisonnant et faisant miroiter au loin et à dessein ce merveilleux bleu où espoir et espérance se conjuguent et se confondent juste pour pleinement profiter de la beauté paradisiaque des lieux et du temps printanier qui y règne presque durant toute l’année.
    Tipasa, la Romaine, garde de l’histoire ancienne de la région un bon bout sinon la bonne clef qui permet cet accès facile et bien discret aux fins fonds de ses profonds secrets dont les seuls vestiges en bordure de mer ou le mausolée de Hélène de Séléné, reine de Maurétanie, juchée plus loin et en haut de la colline qui la surplombe, tentent de vainement la replacer dans son contexte historique d’autrefois.
    Se situant dans le prolongement de la colline qui prend naissance du côté de Koléa à l’est pour échouer à l’ouest aux abords de la plaine de Hadjout, ce dôme géant, pierreux et très rocailleux, puissant et très imposant par sa stature et sa carrure, fait face à l’imposant Mont du Chréa jusqu’à nous paraitre comme le taquiner à distance.
    Koléa qui a tout le temps peur que le Mont Chréa lui tombe dessus ou sur la tète, selon l’anecdote racontée à son sujet, semble être très bien protégée par ce mausolée, se tenant debout et défiant le temps en très solide et véritable sentinelle, juste pour bien protéger la ville de l’osier et des généreux gosiers du chant « chaabi d’antan » contre les dangers de la nature.

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