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Articles de algermiliana

  • Mohammed, le Messager d’Allah et la solution des problèmes de l’humanité/ Suite III

     

    À toutes et à tous Essalem.

    Le meilleur d’entre vous est celui qui est le plus utile aux autres…………………………..Le prophète Mohammed.

    Retour dans mon cahier… le dernier volet traité dans le fameux livre intitulé le prophète Mohammed que les bénédictions de Dieu soient sur lui, s’articule autour des méthodes éducatives et pédagogiques, autrement dit comment enseigner aux autres ? Il est évident que le bon enseignant est une personne calme, possédant de solide arguments et une parole sincère qui va du cœur au cœur. En cela, le prophète que le salut de Dieu soit sur lui était le meilleur enseignant et c’est pour cette raison qu’il dit : je suis pour vous comme le père qui vous enseigne. Parmi les exemples qui en donnent la preuve, nous citons ce qu’Anas Ibn Malek a rapporté lorsqu’il dit : Tandis que nous étions dans la mosquée du Messager de Dieu, une fois un bédouin se tint debout pour uriner. Les gens se levèrent pour l’empêcher en disant : Mah ! Mah ! Arrête-toi.

    Le prophète leur dit : Laissez-le en paix et ne faites pas qu’il rompt, pour ne pas être atteint d’un certain préjudice. Ils le laissèrent uriner. Puis le prophète que les bénédictions soient sur lui l’appela et lui dit : Dans ces mosquées, il n’est pas permis d’uriner et d’y mettre des impuretés, elles servent plutôt au DHIKR, l’évocation et le rappel d’Allah et la récitation du coran. Cet exemple illustre clairement la valeur des méthodes pédagogiques basées entièrement sur la sagesse et la bienveillance du prophète que les bénédictions de Dieu soient sur lui, en tant qu’éducateur toujours soucieux d’adapter son enseignement à ses compagnons et de les guider avec empathie et compréhension. Le prophète que les bénédictions soient sur lui, était doux et tolérant et pour preuve Dieu parle de lui en disant : C’est par quelque miséricorde de la part d’Allah que tu as été si doux envers eux ! Mais si tu étais rude, au cœur rude, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne leur donc et implore pour eux le pardon d’Allah et consulte les à propos des affaires, puis une fois que tu t’es décidé, confie toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui lui font confiance, Sourate Al Imran, la famille d Imran, verset 159. Illustrant davantage la foi de convaincre un récalcitrant en discutant avec lui tout en le confrontant a sa propre logique, le prophète que les bénédictions soient sur lui a reçu un jour la visite d’un jeune homme dont voici le débat qui a eu lieu entre eux : O prophète ! Autorise-moi à commettre la fornication. Les gens se rassemblèrent pour le réprimander. Or, le prophète lui dit avec un air rassurant : Approche ! Il s’approcha alors et s’assit près du Messager d’Allah.

    Le Messager d’Allah lui dit : Aimerais-tu voir ta mère s’adonner à la fornication ? Non par Allah ! Puisses-tu vivre au prix de ma vie ! Il en est de même pour les autres. Ils n’aimeraient pas voir leur mère commettre l’adultère. Le débat s’est porté tour à tour sur la sœur, sur la tante paternelle, la tante maternelle et à chaque fois le jeune homme répondit alors de la même manière et de la même façon. Enfin, le prophète que les bénédictions soient sur lui, posa sa main sur la poitrine du jeune homme et invoqua Allah, exalté soit-il, en sa faveur en disant : O Allah ! Pardonne ses péchés, purifie son cœur et préserve sa chasteté. Depuis lors, ce jeune homme ne tomba dans aucune tentation. Ce hadith montre la sagesse et la bienveillance du prophète. Il a utilisé le débat calme et intelligent pour montrer à ce jeune homme que ce qu’il souhaite faire n’est pas acceptable ni par lui-même, ni par toute la communauté. Dans le sillage des méthodes éducatives prônées par le Messager d’Allah, Abdallah ibn Amr, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta qu’un homme vint voir le Messager d’Allah et lui dit : Je suis venu te prêter serment d’allégeance pour émigrer avec toi. J’ai laissé mes parents en train de pleurer, et telle fut la réponse du Messager d’Allah que le salut soit sur lui : Avant de me prêter serment, retourne chez tes parents, et fais les rire comme tu les a fait pleurer.

    En conclusion nous dirons que le Messager d’Allah était un fin pédagogue et un excellent éducateur. Il incitait ses compagnons à mettre en pratique ce qu’ils apprenaient. Il encourageait à appliquer les enseignements dans la vie quotidienne, que ce soit dans la prière, la charité ou le bon comportement envers les autres. Je referme mon cahier sur ce point crucial à savoir l’importance de communiquer avec les autres afin de les convaincre à suivre le bon enseignement pour être enfin très utile aux autres.

    Chère amie Noria, je vous remercie pour la place que vous avez accordée à ce sujet qui arrive à sa fin, à l’approche du mawled ennabaoui. Que cette occasion puisse nous rapprocher davantage et resserrer nos liens sous la coupole de notre site, le plus beau et le plus attrayant… que le merveilleux train des souvenirs puisse toujours progresser au fil des temps immuables… avec toute ma considération.

  • Mohammed, le Messager d’Allah et la solution des problèmes de l’humanité/ Suite II

    À toutes et à tous Essalem


    Nous avons évoqué dans les colonnes de notre super site beaucoup d’éléments qui caractérisent la profondeur du Message de l’envoyé de Dieu, Mohammed, que les bénédictions de Dieu lui soient accordées. Pour cette fois ci nous aborderons l’aspect pédagogique dans la transmission du Message en question. C’est avec un immense plaisir que je reviens encore une fois vers mon cahier qui m’avait servi de support lors de mon périple dans la ville sainte, me permettant à la fois de revivre les merveilleux moments passés à recopier l’un des contextes les plus importants dans la vie de tout être humain que Dieu a créé sur terre et toucher de la main le sacre le plus vivant qui se dégage à partir des méthodes pédagogiques utilisées par le prophète que le salut et la benedictiction de Dieu soient sur lui. Cependant, avant d’aborder cet aspect pédagogique, en quelques lignes, il est très utile de revivre les moments clés dans la vie du prophète.

    Sa généalogie : Il s’appelle Aboul Qacem, Mohammed Ibn Abdallah, Ibn Abdil Mouttalib, Ibn Hachem, Ibn Abd Manaf, Ibn Quoussay, Ibn Kilab, Ibn Mourrah, Ibn Kaab, Ibn Louaye, Ibn Ghaleb, Ibn Fihr, Ibn Malek, Ibn Annadr, Ibn Kiannah, Ibn Khouzeimah, Ibn Moudrikah, Ibn Ilias, Ibn Moudhar, Ibn Nidhar, Ibn Maaddi, Ibn Adnan. Ce dernier était de la descendance d’Ismail Ibn Abraham, à eux deux bénédiction et salut.

    Sa mère : Elle s’appelait Amina bent wahab Ibn abd Manaf Ibn Zahrah Ibn KILAB.

    Sa naissance : Le prophète que le salut et la bénédiction lui soient accordées naquit à la Mecque en l’an ou Abraha Al achram avait envahi la Mecque pour détruire la Kaaba. Cette année correspond à 570..571 après J.C. Il naquit le lundi 09 du mois Rabi 1.

    Mort de son père et de son grand père : Son père mourut alors qu’il était un fœtus dans le ventre de sa mère. Lorsque le Messager d’Allah que le salut et la bénédiction de Dieu soient sur lui avait six ans, sa mère mourut. Son grand père le prit alors en charge. Celui-ci est décédé quand le Messager d’Allah avait huit ans.

    Son allaitement : Il fut d’abord allaité par Thouayba, l’esclave d’Abou laheb, ensuite par Halima Assadayah. Il grandit orphelin et fut pris en charge par son grand-père. Lorsque celui-ci est décédé, c’est son oncle paternel Abou Taleb qui se chargea de lui, le protégea entièrement, l enveloppant de tendresse et de ses soins. Effectuant un voyage de commerce en Syrie…Cham, d’abord avec son oncle paternel Abou Taleb et ensuite avec Maysarah, serviteur de Khadîdja, qu’Allah l agrée, avant son mariage avec elle. Maysarah , l’observent, admirant en lui surtout sa sincérité, son honnêteté et son noble caractère. Khadîdja informée, manifesta son désir de l’épouser. A l’âge de 25ans, il épousa Khadîdja alors qu’elle avait 40 ans.

    Début de la révélation : À l’âge de quarante ans, en 610, Allah l honora et l’envoya pour transmettre son Message. L’ange Jibril lui apparut dans la grotte de Hiraa, une montagne à la Mecque. Lorsque l’ange Jibril descendit, il lui dit : lis : il dit : je ne sais pas lire. Il le prit dans ses bras, le serra très fort au point de lui faire perdre le souffle et lui répéta : lis, et le prophète de répondre : je ne sais pas lire, trois fois enfin. Enfin l’ange lui dit : Lis, au nom de ton seigneur qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis, ton seigneur est le très noble qui a enseigné par la plume. El kalam. A enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas. Sourate el alaq, l’adhérence v : 1 à 5. Et ce fut le début d’une grande épopée pleine de sacrifices. La suite de cet article que nous venons de reproduire dans les colonnes du noble site portera prochainement sur la méthode pédagogique enseignée par le prophète que le salut et la bénédiction soient sur lui, il a dit : Je suis pour vous comme le père qui vous enseigne. A toutes et à tous sourate el alaq.

    À bientôt.

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  • Estrellas del Bicentenario

    Une vidéo « Estrellas del Bicentenario, Les Étoiles du Bicentenaire », issue d’un projet télévisuel pour la célébration en 2010 du bicentenaire de l’indépendance du Mexique vis-à-vis de l’Espagne (déclarée en 1816), et aussi du centenaire de la révolution (1910) contre la dictature de Porfirio Díaz qui s’est progressivement enfoncée dans un système féodal quasi esclavagiste pour la majorité des paysans et surtout les indiens. Pancho Villa et ses hommes se sont soulevés contre l’oppresseur au Nord, Emiliano Zapata et ses hommes au sud. Les festivités ont consisté en une série d’événements culturels ayant pour vocation la remémoration des éléments fondateurs du pays pour une meilleure compréhension des valeurs et idéaux du Mexique d’aujourd’hui.

    Tous les lieux de la vidéo se trouvent au Mexique. La faune et la flore sont exclusivement mexicaines aussi. Des images somptueuses, filmées au ralenti, dégagent une impression d’irréel, un monde mystique, fantastique, initiatique. Une relation éthologique douce avec la nature, les animaux. Une beauté naturelle saisissante, une biodiversité resplendissante, une musique inspirée des langues originelles des diverses ethnies. Une invitation à la méditation, à la communion, à l’humilité face au Beau, face au grandiose…

    Il y en a pour tous les goûts ou presque : version longue pour ceux qui veulent s’installer et se laisser porter, version très courte (que je trouve assez brutale sur la fin), pour ceux qui manquent de temps et qui veulent passer en vitesse.

  • "Vacances! الزيّارة"

    Trois mondes, Deux points de vue, Trois espaces en convergence vers Un Espace Commun

    Un petit bijou que ce sketch, comme on n’en fait plus, et qui ne manquera pas, si regardé jusqu’au bout, de rappeler à quelques-uns ces moments doux vécus dans ces grandes maisons habitées par plusieurs familles, qui n’en formaient plus qu’une finalement, et qui partageaient El Mlih wa Douni.

    Monde des hommes, monde des femmes, mondes des enfants. Irréductibles les uns aux autres, peu perméables, ce qui occasionne incompréhensions, malentendus et frustrations de part et d’autre, alors que chaque partie est de bonne foi. Les acteurs et actrices de chaque monde jouant au mieux les rôles qui leur sont attribués. Très complexes et parfois très compliqués.

    Pourtant, tout peut être bousculé lorsque la rupture occasionnée par un réveil tardif, survient et sème le « désordre ». Elle finit à la fin, par amener ces acteurs et actrices à voir, à percevoir, à comprendre avec plus de clarté le monde dans lequel évolue l’autre homme, femme, enfant, débarrassés qu’ils sont de leurs costumes de scène.

    La rupture comme perte momentanée de repères établis, comme déclencheur d’une communication naturelle, sincère, attentive, attentionnée, compréhensive débarrassée des représentations, des caricatures, et des méfiances. Un espace alternatif où hommes, femmes, et enfants se retrouvent enfin pour contribuer à cette entreprise commune qui séduit tout le monde, partir en vacances.

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  • Mohammed, le Messager d’Allah et la solution des problèmes de l’humanité

    À toutes et à tous Elf Salem.

    L’un des objectifs des prophètes comme Moise, Jésus et Mohammed, était de s’adapter à la nature primordiale de l’homme et de la prendre en compte dans leurs dispositions dogmatiques, morales et culturelles. Pour cela l’Islam est considéré comme la religion de la nature humaine : El fitra . et comme le dit le Coran : dirige tout ton être vers la religion exclusivement, pour Allah, telle est la nature Qu Allah a originellement donnée aux hommes. Pas de changement à la création d’Allah et voilà la religion de droiture, mais la plupart des gens ne savent pas, Sourate les byzantins, Erroum V 30. Le procédé le plus pertinent pour bien composer avec la nature humaine est de reconnaitre l’existence de penchants et de tendances humaines. L’homme ne doit nier, ni la réalité psychologique, ni ses penchants, ni ses passions, ni ses instincts qu’Allah lui a octroyés. Chacun a donc besoin de les assouvir par des moyens licites et de résoudre ses problèmes en évitant de les affronter d’une manière utopique ou arrogante. Parmi les problèmes sociologiques desquels le prophète que le salut et les bénédictions lui soient accordés a transmis la solution, figure celui du terrorisme qui existe sur la terre depuis l’existence de l’homme sous différentes formes : Le terrorisme intellectuel et le terrorisme corporel. Le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui nous a donné des solutions qui correspondent à la méthode de l’Islam dans son juste milieu, sa modération et sa tolérance. D’autre part, le prophète Mohammed faisait face au problème de la violence familiale qui règne depuis longtemps dans toutes les sociétés, recommanda alors un bon comportement, une parole bienveillante, le pardon des fautes et le devoir de se préoccuper de sa famille et ses enfants. De même, le prophète prescrit des remèdes aux problèmes de l’anxiété et la dépression qui sont répandus de nos jours, les problèmes conjugaux, la place qu’occupent la science et la raison pour combattre les superstitions qui n’ont ni base, ni fondement. La lutte contre les sorciers qui se détournent de la voie de la science, du savoir et du raisonnement. En outre le prophète que le salut et les bénédictions lui soient accordés remédia au problème de la pauvreté en incitant à se réfugier auprès d’Allah pour s’en protéger et en instituant des règles permettant à la société de s en préserver et d’échapper ainsi au mal et a l’humiliation qu’elle entraine. Voici pour vous le détail des points soulevés.
    Le Problème du terrorisme : Le terrorisme, l’épouvante des civils pour leur sécurité et l’agression menée contre les âmes et les biens des hommes sont des problèmes qui menacent la sécurité et la stabilité mondiales. Le terrorisme est donc un phénomène mondial qui ne se limite ni à une communauté quelconque, ni à un peuple, ni même à une religion. Le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui traita ce problème à travers plusieurs aspects en mettant d’abord l’accent sur l’inviolabilité des biens, du sang et des âmes en soulignant la gravité d’y porter atteinte sans raison valable en disant : Votre sang, vos biens et votre réputation, honneur, vous sont sacrés comme est sacré ce jour, le jour du stationnement a Arafat, dans votre cité, la Mecque, en votre mois-ci, dhoul hijah. Et encore : le tué viendra, le jour de la résurrection, accroché au tueur, le sang coulant de ses jugulaires et disant : O seigneur demande à celui-ci pourquoi il m’a tué ? De même il informa que les sangs seront la première des choses à être jugée entre les gens le jour du jugement dernier en disant : La première chose à être jugée entre les gens le jour du jugement dernier sera les sangs. Le prophète qualifia d incroyances certains actes terroristes en disant : Ne redevenez pas, après ma mort, des incroyants en vous entretuant. Le fait d’injurier le musulman est un acte de perversité, et le fait de le tuer est un acte de mécréance. Le Messager d’Allah informa que les assassinés qui ont commis des actes terroristes iront en enfer en fonction du hadith suivant : Lorsque deux musulmans se combattent par le sabre, le tueur comme le tué iront en enfer, je dis alors : O Messager d’Allah, il en est ainsi du tueur, mais comment le tué peut-il aller en enfer? Il répondit : il aspirait à tuer son compagnon. De plus le Messager d’Allah interdit la trahison et la perfidie même envers les incroyants en vertu des Hadiths ou il dit : Le jour de la résurrection tout traitre portera un étendard par lequel il devra être reconnu. La foi empêche de tuer traitreusement, car un croyant ne trahit jamais. Celui qui donne refuge a quelqu un pour son âme, je désavouerai le tueur même si le tué est mécréant. Le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui exhorta encore à être miséricordieux et compatissant envers toutes les créatures en disant : Ceux qui sont miséricordieux envers les autres, Allah le sera envers eux. Alors soyez miséricordieux envers ceux qui se trouvent sur la terre pour que celui qui est dans le ciel soit miséricordieux envers vous.
    Le problème de la violence familiale : La violence familiale figure parmi les problèmes mondiaux dont souffre des millions de personnes dans le monde. Le Messager d’Allah, Mohammed que le salut et les bénédictions lui soient accordés, y remédia en appelant à la compassion mutuelle, au pardon réciproque et au fait d’oublier les fautes autant que possible et de prendre en compte les points positifs d’autrui ou de les rechercher. A ce propos le prophète que le salut et les bénédictions lui soient accordés dit : Le croyant ne doit pas détester sa femme, car si un comportement en elle déplait, un autre lui plaira. A ce propos le prophète dit : Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes et moi je suis le meilleur avec les miennes. Traitant les causes de la violence familiale, le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui mit en garde contre la colère dont les conséquences directes sont les actes de cette violence. Il prohiba aussi les insultes, le lancement d’imprécations et la profération de paroles obscènes, car ceci peut devenir des causes de violence corporelle. Il dit alors : Le croyant n’est pas celui qui fait douter de la bonne réputation des autres, ni celui qui maudit les autres ni celui qui est impudique et grossier. Comment donc une personne qui possède de telles qualités pourrait-il être violent ?
    Le problème de l’anxiété et de la dépression : Les hommes sages sont unanimes sur le fait que le vide spirituel et le stress de la vie représentent les causes les plus importantes de la propagation des maladies psychiques surtout celles de l’anxiété et de la dépression émanent souvent de la peur, de la pauvreté et de malheurs prévisibles. Cependant le croyant qui sait que tout dépend de la volonté d’Allah, patiente et espère détenir la récompense d’Allah. Alors les épreuves et les malheurs se transforment en faveurs, en bienfaits et en récompenses divines comme le dit le très haut dans le coran : Très certainement, nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fait la bonne annonce aux endurants, ceux qui disent quand un malheur les atteint : certes nous sommes à Allah, et c’est à lui que nous retournerons. Ceux la reçoivent les bénédictions de leur seigneur, ainsi que la miséricorde, et ceux-là sont les bien guidés. Sourate El bakara, la vache, V 155..157. En outre le prophète que le salut et les bénédictions soient sur lui recommanda de prononcer certaines invocations dans les moments difficiles. Nous en citerons : Ô le vivant, Ô celui qui subsiste par lui-même, Al qayyoum, A toi, je demande secours grâce à ta miséricorde… Amine.

    Dans l’attente du prochain envoi pour le reste des autres solutions des problèmes de l’humanité en vertu du Message du Prophète, je vous laisse en compagnie d une chanson genre madih pour le compte d’une honorable pause. A bientôt.

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  • L'Importance des Droits dans le Message du Prophète Mohammed (saw)

    À toutes et à tous Essalem

    Nous ouvrons le premier volet à savoir l’importance des droits dans le message du prophète que le salut et les bénédictions lui soient accordés . Avant la mission du messager D’Allah, les arabes étaient constitués en tribus désunies qui s’entretuaient et se capturaient les uns les autres. Le despotisme y était la loi prédominante. A cette époque-là, les hommes n’étaient pas égaux car les seigneurs jouissaient de tous les droits alors que les esclaves n’en avaient aucun car ils n’existaient que comme la propriété de leurs maitres. La femme était dépourvue de ses droits, elle était la propriété de son père, de ses frères et ensuite celle de son mari et de ses héritiers après sa mort. Ajoutons à cela la propagation des habitudes djahilistes comme le pillage, le brigandage, le trafic des esclaves, la prostitution, l’enterrement des jeunes filles vivantes, le paganisme, etc.…

    De là, après avoir appelé à n’adorer que Dieu, le prophète Mohammed que le salut et les bénédictions lui soient accordés a établi le principe de l’Egalite entre les hommes et mis en exergue les droits des êtres humains et des autres créatures dans tous les domaines de la vie. Mes chers amies et amis du noble site, parmi ces droits que j’ai pu recopier sur mon cahier figurent l’Egalite, les droits de la femme, les droits des parents et des proches, les droits des fils et des filles, les droits des enfants, les droits de l’orphelin, les droits des personnes âgées, ceux des handicapes, les droits du chemin et enfin ceux des animaux. Dans un prochain envoi In chaallah, nous aurons l’occasion à travers notre site de lire ensemble les fondements de ces droits soutenus et argumentes sur la base du Coran et les nombreux hadiths authentiques.

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  • Giono, cette plume paysanne !

     

    Jean Giono est l’un de ces rares auteurs à vous emporter en pleine nature, dès l’entame de la lecture de ses ouvrages. Dans Colline, il vous kidnappe à l’abordage de la première phrase de son titre. L’un des meilleurs que j’ai pu lire à présent, bien qu’il soit assez bref. Un peu bien concis.

    Dans colline, vous êtes déjà en pleine campagne dès que vous ouvrez le livre. A peine entré dans son incipit. Jean GionoViennent ensuite défiler sous vos yeux ou dans votre esprit, folio après folio, des collines, des prairies, des cours d’eau, des arbres, le territoire de son fief en haut relief, des troupeaux enserrés dans une bergerie, de la terre aride qui a soif de travail et d’eau, des terrains trop mouillés en dehors de la saison des pluies, et tout un monde paysan qui sait donner vie à sa campagne.

    L’auteur aime beaucoup la nature au point où il devint cette plume bien paysanne, laquelle décrit à merveille son berceau et reproduit à souhait cette vie dure et très difficile du monde rural, l’été venu, saison de l’effort et des grandes moissons.

    Lourdement vêtu de ses idées géniales et phrases volées à l’idylle de la belle nature, tel un bon paysan vautré et calfeutré dans ses vieux guêtres, il vous étalera tous ses habits un instant plutôt portés  à la moindre sollicitation, vous donnant au passage un net aperçu de cette hospitalité débordante de générosité propre au monde rural.

    Giono est du genre à vous faire de nouveau découvrir ces lieux que vous avez déjà visités sans que vous ayez cette présence d’esprit à y bien voir ce dont il vous en parlera bien longtemps,  s’attardant sur leurs menus détails qui forcent pourtant l’admiration.

    Pareil à un roi dans son royaume, c’est dans sa chaumière qu’il est fier, détendu et bien inspiré, contant et racontant ce monde qui le fascine et le consigne chez lui pour lui réserver en retour le meilleur de soi-même, ce plus qu’il est le seul à pouvoir donner et savoir si bien le décrire.

    Giono cultive cet art de la facilité des mots, de la simplicité des phrases, de la limpidité de l’expression puisée dans ces clairs cours d’eau, de la forte émotion qui vous secoue la mémoire et ravive l’esprit.

    Lorsqu’il vous parle de la nature, c’est à croire qu’il est déjà dans son champ, travaillant la terre de ses aïeux, suivant leurs conseils et exauçant leurs vœux les plus chers. De derrière chaque colline il vous bondira tel un vrai loup, assoiffé de vous montrer sa belle contrée.

    De derrière chaque rivière ou sur l’une de ses deux rives, il vous montrera le chemin à suivre de ce cours d’eau, l’espace de sa naissance comme celui de sa connexion aux autres affluents.

    Jean Giono est pour Manosque-Les-Plateaux ce que John Steinbeck est pour la Salinas, ce que Gabriel  Garcia Marquez est pour Maconde, ce que Michel Ragon est pour La Vendée, ce que Félix Leclerc est pour La Tuque (Québec).

    En bon ami de la nature, il ne put se séparer de Manosque-les-plateaux où il a tout le temps vécu, ne la quittant que très rarement afin de rencontrer ses éditeurs et ses nombreux lecteurs.

    Il est resté très fidèle à sa terre natale comme on le demeure pour toujours envers notre mère-nourricière, vantant ses splendeurs et ses prestiges, et décrivant ses jours pluvieux et de plein soleil. Il y aura vécu toute sa vie, lui consacrant le plus précieux de son temps.

    A Manosque-les-plateaux, comme un poisson dans l’eau, Jean Giono est bien chez lui ; là où il aimerait bien y être et longtemps y demeurer. En bon ami de la nature, il n’aura jamais quitté son village natal, lui réservant ses meilleurs écrits, rythmés comme le vent qui parcourt dans tous les sens la contrée.

    Dans le Déserteur, ce fut la première fois que Jean Giono avait quitté Manosque-Les-Plateaux et la Provence, mais  c’était juste dans des écrits ; voulant sans aucun doute diversifier leur nature, objet et cadre de vie en allant enquêter dans Le Valais afin de créer l’histoire du héros dont son titre portera le nom.

    Il lui aura offert toute une poésie haut de gamme et des textes de très grande qualité littéraire, pleins de sens et de saveur du terroir. N’oubliant ni le chant de ses nombreuses fontaines ni le murmure continu des vents.

    Dans ses écrits, ses nombreux lecteurs ont toujours rendez-vous avec un arbre qui fleurit, un champ qui verdit, un cours d’eau très limpide qui séduit, une belle nature qui vous sourit. Bref, un monde qui à travers ses multiples atouts et nombreux atours énormément éblouit !

    Sans Colline, toutes les collines de la Provence seraient restées probablement toujours inconnues par les habitants de ces mêmes lieux. Bien avant les autres ou leurs semblables de par le monde, parce qu’il détient cette providence à les décrire dans leur état de folie, de paix et de plaisir d’y vivre, mais aussi de tristesse lors de leurs nuits hivernales où elles affrontent bien seules les rigueurs de la saison et les affres de la dure nature, faites de tempêtes, de vents violents, de pluie et de neige continus.

    Jean Giono restera parmi ces rares auteurs dont le héros de leur roman n’est autre qu’un vieil arbre, un minable hameau, un chétif rameau, un tout petit ruisseau, une terre très aride ou zébrée de ses nombreux bourrelets, une colline en forme de sein de femme tourné vers un ciel très haut et très beau, une source d’eau menacée de disparition, un troupeau de

    moutons hébétés et apeurés par un féroce loup ayant les deux pattes avant en l’air, un cheval qui danse dans son trot, des oiseaux pris de joie ou de panique, un soleil confondu dans l’euphorie de ses brillants rayons en flèches cuivrées ou dorées, une fontaine dont le surplus coule en deux sources, une masure qui émerge à peine de ses blés drus et hauts…

    Il restera cette plume alerte et experte qui hume l’odeur du pays, répandant au loin son parfum et  ses nombreux bienfaits.

    Dans ses écrits c’est le monde rural qui est en fête, la contrée paysanne baignant dans l’allégresse, arborant ses plus beaux habits et belles couleurs qui séduisent le monde et donnent vie à la nature.

    En 1957, lorsqu’il décida de publier, à travers toute la planète, cette nouvelle intitulée L’homme qui plantait des arbres, écrite déjà trois ans plus tôt, Jean Giono se donnait alors, sans vraiment le vouloir ou le savoir,  la dimension d’un véritable ambassadeur de la nature.

    Ainsi, la réputation d’Elzéard Bouffer, le héros de la nouvelle, allait dépasser ce seul territoire à reboiser dans le Vaucluse français. Et toutes les nations se sentaient concernées à telle enseigne qu’on cherchait par tous les moyens à connaitre ce planteur d’arbres bien imaginaire.

    Par millions, ils prenaient conscience de la grande utilité de l’arbre dans leur vie quotidienne. Giono était déjà aux anges. Depuis, il n’est plus redescendu de son nuage. Il flotte toujours dans notre mémoire à mesure que le vent farfouille dans les feuilles de ces arbres plantés suite à cette amicale ‘’ injonction’’.

    Une belle initiative qui donne encore vie à l’auteur de Colline.