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Par Ahmed ARBOUCHE

  • Les vieux : bonté et sagesse par excellence !

    En une journée glaciale du mois de février ; comme pour se complaire de la nostalgie du hameau que couvrait un brouillard épais, un enfant guettait par sa fenêtre les rares passants qui arpentaient un sentier ; à proximité de leur maison.Ahmed ARBOUCHE

    Un vieil homme passa avec sa brouette, s’arrêta non loin de leur maison et entra dans le jardin d’une demeure abandonnée, prit son sécateur et commença à tailler des rosiers plantés, il y’a bien longtemps, par les voisins partis ; on ne sait où.

    Le vieil homme prit dans sa brouette toutes les tiges amputées, comme pour dire qu’il a nettoyé les lieux ; n’y laissant aucune trace d’immondices, avant de quitter les lieux.

    L’enfant tourmenté au plus profond de lui-même par ce geste, lui paraissant osé, éprouva un sentiment de répréhension, nécessitant de sanctionner la faute commise par le vieil homme partant avec sa brouette et, emportant avec lui quelque chose qui ne lui appartenait pas. Le vieux s’éloigna pour n’apparaitre - au loin- que silhouette et, l’enfant se retira de sa fenêtre, écœuré d’avoir assisté à une scène dégoutante, qui décrit la malhonnêteté.

    Le lendemain, le garçon sur le chemin de l’école, raconta à ses amis l’histoire du vieil homme à la brouette, la qualifiant d’affreuse et de violation de bien d’autrui ; tout le monde acquiesça !

    Quelque temps après, le garçon ne trouva pas mieux que de narrer cette histoire à la maitresse leur demandant de décrire un personnage surprenant et énigmatique ; comme devoir de maison.

    Peu d’années passèrent, l’école connut un grand changement et son paysage changea jusqu’à devenir méconnaissable ; les arbres plantés crûrent et les rosiers donnèrent des fleurs multicolores, pavoisant de manière admirable tout son environnement.

    Un jour, la directrice d’école rassembla tous les élèves de son établissement pour leur faire part du changement qu’a connu leur école et des efforts consentis pour réaliser ce résultat très satisfaisant.

    Paraissant émue et profondément endeuillée, elle leur parla d’un vieil homme volontaire et dévoué ; celui qui était à l’origine de ce resplendissant décor qui les entourait, puis leur annonça la nouvelle de son décès… C’était sa manière de lui exprimer sa profonde gratitude et ses sincères condoléances.

    Il n’était que ce vieil homme qui avait taillé les rosiers de la maison abandonnée.

    Tout le monde le louangea et regretta - tant - cet homme inconnu, si bon et si généreux, qui venait semer la beauté dans toute sa splendeur ; dans la discrétion la plus totale, au sein de l’école ; sans oublier que les rosiers de la maison abandonnée furent exubérants, à afficher un décor voluptueux, après la taille.

    Le garçon qui l’a décrit - à tort - pleura à chaudes larmes ce noble vieillard, qui n’était animé que de bonnes intentions et, pour se repentir, il alla demander à la directrice d’aller aux funérailles du vieil homme, accompagné de ses amis.

    Le vœu avait été exaucé pour permettre à l’enfant d’effacer son préjugé négatif et de saisir la leçon de ne jamais se fier aux apparences qui nourrissent un quelconque ressentiment pour autrui.

    La directrice d’école et ses élèves cueillirent les roses les plus splendides pour former une superbe gerbe qu’on déposa sur la tombe du vieil homme… On n’est riche que par ce l’on donne aux autres !

  • Entre hier et aujourd’hui !!!

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    Il me vient à l’idée qu’il n’y a pas mieux que de caricaturer la vie de nos jours, en disant : « Il n’y a pas meilleure besogne que celle du berger, il ne parle pas ni, ne palabre, il ne se dispute pas et ne critique personne ; il a tout au plus un seul ennemi potentiel qu’il ne verra peut-être jamais dans son monde pastoral, dans son paradis champêtre : le loup »!!!Entre hier et aujourd’hui !!!

    Je ne sais par quel mobile je suis interpellé pour faire une corrélation entre deux mondes : hier et aujourd’hui.

    Voyant les publications sur les pages de facebook, tout le monde fustige le mode d’être de la société et, nos amis accrochent, à foison, leurs plaintes truffées de frontières invisibles, donnant naissance à des dissensions, litiges, frustrations etc… en direction de, je ne sais quel ennemi ; il reste impersonnel et indéfini… Caché derrière ces étranges pronoms « il, elle ou lui » auxquels on endosse toute la responsabilité des « crimes » commis.

    Les chemins d’hier étaient - certes - parsemés d’embuches, escarpés, sinueux et rocailleux mais, offraient cette opportunité, à permettre de construire - avec ces pierres - des citadelles, des allées de jardins, des cheminées et, des âtres doux pour se chauffer l’hiver.

    Les chemins d’aujourd’hui me rappellent ce coureur cycliste qui emplissait sa sacoche de punaises et de clous, à semer (contre toute morale) sur Le macadam propre et impeccablement aménagé, pour que ses poursuivants « crèvent » et, faire crever, aussi, toute éthique ; de même que tout esprit d’émulation constructive qui offre une latitude saine et honnête aux dialogues. Ô Mon Dieu !!! Comme les temps ont changé !!!

    Presque personne n’est épargné, une véritable nébuleuse du mal-être s’empare des gens pour crier leur désarroi. Tout le monde connait le mal mais personne n’y remédie ; tout le monde vous parle des leçons traitant de la cohabitation, de la concorde, de l’homogénéité, allant jusqu’à citer les versets coraniques et le hadith ; nous sommes tous à réprimander pour les failles que nous occasionnons aux engrenages qui régentent la société.

    Je vais même jusqu’à dire ; que nous sommes des incrédules et de mauvais musulmans.

    Il s’impose d’y remédier dans l’immédiat pour tricoter cette homogénéité sociale et recouvrer cette glorieuse épopée intarissable d’éloges pour permettre de redorer ce blason qui a perdu son éclat… A l’effet de renflouer notre société de naguère ; vivant dans l’harmonie, la convivialité et le respect des valeurs morales assurant notre bonheur.

    (texte et dessin A.Arbouche 2023

  • Histoire de laboureur

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    Métaphore incitant à ne considérer comme vertu que le bien ; seule voie qui procure le charisme à la famille humaine. Texte, dessins et écriture par moi-même.

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  • La glaise qui fait les Grands Hommes

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     Je suis comme secoué par un besoin de raviver un souvenir qui raconte une histoire des plus édifiantes, bourrée de sagesse et de sagacité, appartenant à ces hommes dont toute leur grandeur avait été pétrie d’humilité. A vouloir connaitre le secret qui élève au rang des nobles, on le trouve chez ces hommes qui s’abreuvent de modestie, de gratitude et de bien ; fait dans le silence et contraire à tout écho . Les choses que nous connaissons sur les hommes ne font que leurs noms ; c’est peut-être ce que nous ignorons d’eux qui fait beaucoup plus leur grandeur.

    En 1978, me trouvant au service national, en qualité d’aspirant chargé des prérogatives de chef de service comptabilité, j’étais appelé, entre autres, à remettre les paies mensuelles au Personnel civil que comprenait notre administration.
    Mon attention était particulièrement attirée par une seule personne ; un gardien pas comme les autres. Un homme dépassant de loin l’âge de la retraite, vivait seul dans un centre de colonies de vacances et jugeant lui être utile, je lui ai proposé mes services pour l’aider à partir en retraite.
    Souriant, il m’a répondu par un refus qui m’intrigua du fait que c’était le contraire à quoi je m’y attendais. Voulant conforter ma bonne intention, il m’invita à m’asseoir près de lui et, comprenant toute la beauté du geste ; se résumant dans un sourire de sage qui ne le quittait pas, il va me conduire dans une pérégrination, dans le temps, pour me raconter son histoire… et quelle histoire !!!

    Chaque famille Algérienne, racontant en film ce qu’elle a vécu pendant la guerre de libération nationale, décroche inévitablement un « Oscar » au festival de Cannes.
    Il me conduisit à Béchar où il naquit et vivait pour me faire part de son histoire insolite.
    Un soir, quand tomba la nuit dans un douar à la périphérie de Béchar, les habitants furent alertés par des aboiements de chiens. Dans ces conditions de guerre, tout le monde était aux aguets et on s’attendait bien sur au pire ; raison pour laquelle on ne fermait pas totalement l’œil.
    Ils ont su tout de suite que c’étaient les Moudjahiddine qui passaient, à leur mot d’ordre : « nous sommes el Khaoua », voulant dire : nous sommes vos frères.
    Ils furent vite reconnus et pris en charge avec tout ce qu’on pouvait offrir de mieux aux invités. Le vieil homme qui était en face de moi était bel et bien la personne qui a pris soin de ces maquisards ; leur offrant une chèvre au souper, sa maison, sa literie et tout ce dont ils avaient besoin. Tôt le matin, ils prirent le café et continuèrent leur mission.
    Quelques années après l’indépendance, un colonel, en la personne de Si Abdellah Belhouchet , partit en mission à Béchar, dans le cadre de ses fonctions d’officier supérieur de l’A.N.P .

    Arrivé sur les lieux et après sa mission, il demanda à être dirigé vers le douar qui l’a si bien accueilli, nourri et logé en ces moments difficiles de guerre. Si je me rappelle bien de la narration du vieil homme, le colonel avait été conduit par hélicoptère.
    Son arrivée au douar ne pouvait passer inaperçue, c’était un événement criard, rassemblant tous les habitants ; venus nombreux émousser leur curiosité …Dire que les invités sont bien reçus dans notre bled, surtout au Sud, serait un grossier pléonasme.
    Après une entrevue des plus conviviales, le rideau est tombé sur le secret de cette visite si inattendue dans un coin perdu, pour susciter une euphorie mêlée de nostalgie et de confusion…des moments difficiles à contenir ; aux états d’âmes graves.

    Au moment du retour, le colonel avait demandé à voir, seul, l’homme généreux et hospitalier qui leur avait fait don de tout ce qui était en sa possession en ces moments pénibles que fut la guerre et, tête à tête, ils avaient parlé de tant de choses.
    Informé de la situation et des conditions de vie déplorables que menait cet homme après avoir tout perdu pendant la guerre, Si Abdellah Belhouche lui demanda de faire sa valise pour le suivre et aller vivre avec lui pour le restant de sa vie sans qu’il ne manque de rien. L’homme qui n’avait personne et rien à prendre avec lui s’était certainement contenté d’un regard d’au revoir ou d’adieu pour partir et ne plus revenir à cet océan de sable.

    Ce jour là et étant très jeune, j’avais situé - COMME UN EVEREST- ce petit homme (Colonel,son grade à mon époque) qui avait refusé un jour, de se peser devant nous ; tellement chétif ( sur une bascule de la coopérative militaire de Blida) ; qu’aucun Général au monde ne peut égaler…Allah irahmou.
    Sous le sceau de la reconnaissance, je rends un vibrant hommage et galvanise la mémoire de ce si grand homme des Aurès qui a marqué indélébilement l’histoire de notre révolution ; cet homme qui a toujours trouvé une place pour ranger avec ses armes, la caméra de René Vautier et la plume de l’intellectuel. Chapeau bas à ce Grand Homme qui payait ses factures d’eau et d’électricité, qui considérait le soldat chargé de ses commissions comme son propre fils et qui prenait en voiture des auto stoppeurs, croyant qu’ils sont des appelés manquant d’argent pour rentrer chez eux.

  • Cantique à Djamel BENSMAÏL

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    Djamel BENSMAÏL

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  • Novembre n’est pas à vendre !!!

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    Incendies

    France ! la balle de Novembre n’était pas assassine, elle était toujours accrochée à la gâchette qui libère, qui affranchit l’esclave, qui relève la tête, obséquieusement baissée de l’indigène.

    Novembre n’est pas à vendre, c’est la couronne de rameaux d’oliviers qui auréole l’Algérie millénaire, qui la pare de ses plus beaux atours, à la rendre glamour et à trôner là-haut, au summum, au zénith.

    France ! la balle de Novembre, toujours accrochée à la gâchette qui recouvre l’honneur était venue éteindre les flammes de la terre brulée qui déracine un peuple de son sol légitime.

    France ! tes flammes sont dévorantes et assassines ; elles reviennent s’exacerber de rage et ravager les terres du Dahra, là où tu as connu les débâcles, là où tu as laissé des plumes, là ou Dien-Bien -Phu s’est maintes fois répété… Sur la terre d’Algérie.

    Le syndrome du paradis perdu foudroie, aveugle et t’incite à l’éternel rival vindicatif, que nul remède se saura soulager.

    Novembre n’est pas à vendre, il n’est ni à brader, ni à troquer ; il est l’apanage des hommes libres qui ont construit des rêves sur un toit de certitudes.

    Novembre, c’est l’Automne aux joies cachées, c’est les gémissements de douleur qui ont fait éclore l’euphorie d’un peuple, c’est la fontaine qui abreuva sa dignité , sa fierté et son honneur.

    Le vent de Novembre était venu balayer -aussi bien - les feuilles mortes, que les cœurs qui ne battent pas pour leur pays… Pour l’Algérie. Tant pis pour les vils qui, dans leur sale besogne, éclaboussent leurs visages de cirage quand, lustrant- précipitamment- les bottes de leur maitre et tant pis pour les chiens qui paient la corde que leur maitre leur enroule autour du cou.

    Quand on touche à Novembre, il se réveillera, il reviendra, si fort, pour fixer au pilori et faire le procès de celui qui a assassiné le muguet du Printemps un 8 Mai 1945, à Guelma, Sétif et Kherrata ; de celui qui a créé l’apocalypse de Reggane, l’hécatombe d’un peuple et pris en otage un hymne national d’une Algérie libre et indépendante.

    Oh combien de phénix de gloires naquirent des cendres de leurs défaites !

  • Cherchell, condamnée aux peines de l’enfer !

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    Oui ! L’Académie Militaire de Cherchell, c’est Saint Cyr de l’Afrique et du monde Arabe, oui ! nous tirons une grande fierté de voir notre pays planer au zénith ; la grandeur de cette école doit se situer au diapason de sa renommée continentale et internationale ; malheureusement, la visite annuelle du président ou des officiers supérieurs de l’armée, dans le cadre de la remise des grades aux officiers sortants ; fait fausse note et désordre. Toute la ville est paralysée par une armada de policiers, gendarmes et militaires, déployés tous les 50 ou 100 mètres ( sur des kilomètres) pour assurer le cordon de sécurité – cette fois-ci - au président de la république, venu sous une escorte des plus rigoureuses.

    Des jours bien avant la visite, passant par la nationale, d’où s’arpente l’avenue adjacente menant à l’Académie ; un policier (qui n’a même pas l’âge de mon fils benjamin) m’ordonne de ne pas attendre le bus à cet arrêt ( ancienne Daira) pour m’obliger à cavaler sous ce soleil de plomb du mois d’aout jusqu’à Tizirine…Quelle tyrannie !!! Ils s’en foutent éperdument de notre état de santé, de nos maladies et de nos contraintes.

    J’ai compris et conteste avec véhémence cette équation qui surenchérit un prisonnier Israélien pour être échangé contre 1.500 prisonniers Palestiniens.
    Les images se juxtaposent d’elles-mêmes ; Soubhane Allah ! aussitôt que ce policier m’ait « secoué », il m’est venu en tête l’image de De Gaulle à Cherchell , les années 60 -étant enfant- lorsque nous avions été groupés( indigènes « ramassés » des camps de regroupements) comme des moutons, pour paraitre nombreux quand De Gaulle ferait son discours. J’aurai bien aimé voir une conduite d’homme de loi exemplaire pour me rappeler notre premier président (Ben-Bella) , en visite à Cherchell ; juste après l’indépendance.

    Chaque année, donc, la ville souffre le Martyre, voyant la circulation de ses 60.000 habitants obstruée par une armada de policiers réglementant la circulation à leur guise ; détournant véhicules et passagers au gré d’un programme qui ne tient compte que de l’intérêt d’une seule personne, au détriment de toute une population grillée par la canicule ,sous un soleil d’Aout que nul n’ignore la flamme dévorante de son « chalumeau » .Personnes âgées, femmes et enfants- assoiffés ou cherchant le soulagement physiologique le plus instinctif, ne trouvent même pas de toilettes publiques…C’est honteux ; Ces otages attendent désespérément un bus pour les sauver de l’enfer.

    Chambouler toute la cybernétique de la ville ; qui gère ses affaires, ses déplacements, son commerce, sa croute à gagner etc…dénote la néantisation, voire la déshumanisation. Accepter d’obstruer la voie publique c’est l’usurper et gêner 60.000 habitants dans leurs mouvements et leurs déplacements d’aller gagner une croute, d’aller se soigner, d’évacuer en urgence ses malades ; alors que des nababs dégustent les plus délectables élixirs et nectars dans des calices de rois, confortablement allongés dans leurs divans, bercés par le zéphyr des salons climatisés ; rêvant au festin du roi (qui les attend) ; que nul monarque au monde n’y a goûté.

    A quelques pas de là, des damnés ne trouvent même pas une eau fraiche et potable pour étancher leur soif sous la canicule étouffante ; le pays n’est pas loin d’un paupérisme frisant la précarité avec ses quémandeurs du couffin de ramadan et ses fugitifs , à bord du « radeau de la méduse ».
    Deux jours avant la visite, manquant de Bonacor 5 mg ,un médicament pour cardiopathes ( comme tous les algériens) ; indisponible à El-Hamdania et voyant un interminable embouteillage de voitures s’étendant , je ne sais d’où jusqu’à Bakora, j’ai dû me rendre à Sidi-Moussa puis à Sidi-Amar pour l’acheter.

    Dans les pays qui se respectent et respectent leur peuple, la voie publique est un droit sacré, inaliénable et inviolable que nulle autorité n’a le droit d’enfreindre. Tous les grands hommes que l’histoire a retenus dans ses pages sont ceux qui ont été hissés au rang des nobles par la perche de l’humilité et par leur dévouement à la condition humaine… Les autres sont seulement des noms - dérisoires- inscrits sur le sable ; que le passage des vagues escamote, au détour d’un regard ; ou de quelconques feuilles mortes qu’emporte un vent d’automne !!!
    « Aimez qu'on vous conseille, et non pas qu'on vous loue » ( Nicolas Boileau).

    Volet N° 2 : Allant annuler la publication de cette harangue, j’ai vite renoncé et me suis fait un devoir moral de braver la loi de ces quelques généraux qui barricadent la ville pour assiéger sa population, au point de ne pouvoir circuler pour attendre un bus, acheter un médicament ou prendre sa petite barque pour accrocher à son hameçon, une croute aux becs d’oisillons qui attendent.

    Advienne que pourra, Oui ! C’est une implacable vérité et non une abnégation car ; je me considère mort il y’a longtemps ; depuis que mon enfance ait été avortée dans les camps de concentration de l’armée française et, depuis … Certaines choses n’ont pas tellement changé.

  • Le monde se meurt …

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    J’ai comme l’impression qu’un pouvoir occulte de diables et d’anges du mal régente ce monde, à contrecourant de la Raison ; pour conduire une famille humaine désemparée et aux abois, vers de ténébreux desseins.Unnamed 2

    J’ai comme l’impression que des esprits malfaisants nous prescrivent des breuvages pernicieux et morbides ; passant pour des remèdes ; à nos maux.
    Les fumées de leurs encensoirs ne sont que leurres et hallucinogènes, nous conduisant à confondre les mirages avec l’eau qui sauve l’assoiffé du désert.

    J’ai comme l’impression que les présidents du monde veulent conduire- en troupeaux- les peuples ; de leurs « écuries » aux abattoirs ; pour produire davantage de viandes aux prédateurs…Leurs museaux sont avides de sang.

    J’ai comme l’impression que la déshumanisation ressuscite Machiavel jusqu’à jouir et redire « la fin justifie les moyens ».

    J’ai comme l’impression que les présidents du monde, en parfaite accointance, veulent justifier une surpopulation de la planète ; dont le trop-plein est à soustraire… Par épandage de gaz toxiques.

    J’ai comme l’impression que les guerres ne leur suffisent pas ; ils imposent de préconiser des solutions adéquates et d’efficacité déconcertante ; cultivant la vulnérabilité par les seringues et les vaccins et, en véritables imposteurs, se fardant de charisme ; ils sèment leur Sida, leur Ebola et leur Corona.

    J’ai comme l’impression que le lobby des présidents du monde décide de museler les peuples et les confiner dans leurs « écuries » pour avoir désobéi. Peu importe s’ils n’ont pas de vivres, s’ils ont faim, s’ils ont soif et s’ils n’ont pas d’argent. Cet arrêt sur image profite aux pouvoirs machiavéliques et aux prédateurs qui font des peuples comme font les esclavagistes de leurs galériens confinés aux soutes de leurs bateaux.

    J’ai comme l’impression que nos frères Algériens, parlant des nécessiteux se comptant par millions, ont grandement besoin de notre soutien moral et matériel pour endiguer cette crise de grande atrocité à l’effet de pallier aux conséquences dévastatrices ; en perspectives. Il s’impose donc à tout un chacun – citoyen ou responsable- de se sentir concerné et interpelé par sa conscience pour se procurer cette grande satisfaction DU DEVOIR ACCOMPLI.

  • Rendez-leur…

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    Rendez-leur…

    Leur enfance, leur innocence, leur douceur et leur tendresse.97996469 2664922263614237 1782385417518055424 n 2
    Rendez-leur, leur sommeil, leurs rêves et leur espoir.
    Rendez-leur, leur univers fait, seulement, d’étoiles et de lumière.
    Rendez-leur , leurs jouets ; le simple bout de bois, œuvre de menuisier,

    Qui devient pistolet ; qui enhardit et aguerrit mais, sans nulles balles assassines.
    Rendez-leur, la simple corde que roulent les fillettes sautant ; cheveux aux quatre vents ;
    Semant toute la joie et le bonheur du monde…
    Pas la corde de l’adulte, qui pend et qui guillotine l’innocent.

    Rendez leur, leur marelle pour sauter et atteindre le bout du monde, au détour d’un regard.
    Rendez-leur, le simple roseau qu’on enjambe et qui passe pour cheval ;
    Qui gagne toutes les batailles sans glaive et pas une goutte de sang.
    Rendez-leur ; leurs cartables et leurs cahiers pour dessiner sur une feuille,

    Un monde infini, fait de fantasmes et de rêves.
    Rendez-leur, leurs écoles et leurs sentiers bordés de haies sans faire frontières.
    Rendez-leur, leurs plumes pour écrire le sublime qui abolit la bêtise humaine ;
    La plume qui ne fait ni surcharges ni ratures et qui n’a besoin de gomme,

    Pour dessiner un grand cœur, à contenir tous les hommes …
    Loin des guerres, de leur horreur et de leur haine.
    A dessiner un immense printemps qui escalade jusqu’à atteindre décembre.
    Rendez-leur, leur monde innocent et candide ;

    Où l’ogre est toujours vaincu et fixé à la potence.
    Où les contes de grand-mères sont conduites à suivre et morale de toujours.
    Au diable ; vos guerres, vos bombes, vos brasiers et votre haine !