Articles de algermiliana
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À L’ORÉE DES PETITS FORMATS/ PARTIE 2
- Par algermiliana
- Le 28/12/2021
- Dans Le Coin de BELFEDHAL Abderrahmane
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AMIS DU NOBLE SITE BONJOUR……ET LA GRANDE SAGA CONTINUE ……Pour voyager loin il n y a pas de meilleur navire qu’un livre………….Citation.
Un livre c’est comme une bande dessinée, sauf que les images se trouvent entre les lignes …Citation
QUI est réellement tex Willer ? Comment a-t-il vécu ? De la revue plutôt des années quarante, a l’apparition du journal Rodéo et enfin Semic, sur la base des informations recueillies via internet, j’ai le plaisir par la voie du site Alger Miliana, aux coins dorés, de partager avec, surtout les nostalgiques, les moments clés vécu a la fois par tex Willer lui-même et les rêves qui nous avaient accompagné dans la vadrouille des échanges de journaux entre bambins de quartier. L’échange et la location constituaient une règle de base pour maintenir les voiles toujours en vogue et toujours à jour. Dans cette première partie de notre rencontre avec tex Willer , nous mettrons l’accent sur un procédé, genre questions_ réponses , plus ou moins longues, et dans une seconde partie, nous aborderons en détail l’historique des aventures de tex Willer et enfin une troisième envolée, tex Willer dans le monde. Etes-vous prêt ? Alors allons-y.
Comment est tex physiquement ? C’est un homme fort et agile dans les un mètre quatre-vingt-cinq. En ce qui concerne le visage, le dessinateur GALEP, s’est inspiré de l’acteur GARRY COOPER et quelques traits de son propre visage.- Quelles sont ses habiletés ? IL a sa force en premier lieu, ensuite son habileté à manier le pistolet et le fusil.
- Comment tex est-il devenu ranger ? Dans le troisièmes épisode de la série originelle ( sur la piste de la mort) , un nommé MARSHAL , responsable du département de l’ouest donne a tex une Etoile des services secrets des rangers. Tex est un ranger sans les obligations habituelles dues à sa fonction.
- Comment tex est devenu chef des navajos ? Ayant épousé LILYTH, la fille du chef des navajos, il succède a flèche rouge comme chef de la tribu a la mort de ce dernier. Cette autorité lui fut contestée une seule fois par ZHENDA, une ancienne squaw de flèche rouge.
- Comment tex est-il devenu agent indien ? Dans l’épisode ( le sang des navajos) tex apparait d’office comme l’agent gouvernemental pour la réserve.
- Qui est dynamite ? C’est le cheval de tex willer. Il apparait dès le premier épisode et reste le compagnon fidèle et inséparable de son maitre.
- Tex a-t-il des amis ? Au Mexique, il ya MONTALES ET EL MORISCO ; Au canada, il Ya JIM BRANDON et GROS JEAN. A SAN FRANCISCO , il ya TOM DEVLIN. Parmi les apaches il ya COCHISE.
- Qui sont les ennemis les plus dangereux de tex ? Tout d’abord il ya MEPHISTO et son fils YAMA, SATANIA, la sorcière MITLA et EL MORISCO.
- Qui est le pire ennemi de tex ? Si l’on parle d’une catégorie de personnes, il n ya pas de doute que ce sont les spéculateurs, les politiciens et les malfaisants de tout poil.
- Qu en est-il du passé de tex ? Durant le tout premier épisode tex est en fuite. Il essaie d’échapper aux assistants du shérif. Les numéros 83 et 84 le montrent en train de venger son ami GUNNY BILL et son frère SAM. Tex devint alors hors la loi.
- Tex willer a-t-il déjà perdu un duel ? Dans ( Silver Bell) tex est battu par Ruby Scott qui utilisa un holster truqué. La victoire de RUBY, toute fois ne dure pas longtemps. Aussitôt qu’il récupère du duel, tex le provoque a nouveau et, cette fois, il gagne.
- TEX a-t-il jamais failli dans sa mission ? Non, bien que dans de nombreux épisodes, particulièrement ceux concernant les difficultés entre indiens et blancs. L’issue n’est pas forcement celle que tex aurait voulu.
Mes chers amis du noble site, la saga n’est pas encore terminée , aussi il ne me reste qu’ a vous souhaiter a toutes et à tous de passer un moment agréable dans l’attente de connaitre un peu plus tex willer qui sera suivi d’autres héros de jeunesse a l’exemple de BLEK LE ROC lequel j’ai un document intéressant relatif à son historique. Un site merveilleux + des nostalgiques= une gaada des temps ya hasrah alik ya zamene….. Et la saga ne fait que commencer…….
À très bientôt.
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A L’OREE DES PETITS FORMATS/PARTIE 1
- Par algermiliana
- Le 10/12/2021
- Dans Le Coin de BELFEDHAL Abderrahmane
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AMIS DU NOBLE SITE BONJOURDans une précédente contribution nous avons parlé des Edition IMPERIA devenue célèbre par le choix d’éminents dessinateurs des pages de garde appelés également couvertures. Pour cette fois ci dans la même démarche, nous allons parler d’une autre maison d'Édition, qui elle aussi, n’a pas manqué le rendez-vous avec le rêve et la fantaisie des époques de la vaillance et du courage. Il s’agit des Éditions aventure et voyage. Qui se souvient du lego MON JOURNAL ? Crée le 26 Août 1946 par Bernadette ratier qui avait lancé son premier titre Marco polo au format de 24/32 cm, de 32 pages en récit complet. Dans le même format il y eut apparition de DIAVOLO ET BRIK. Août 1949 Diavolo jeta l’éponge. En octobre 1949, la revue YAK fait fusion avec BRIK d'où naissance de la revue BRIK YAK et ce jusqu’au mois d’Octobre 1954.
Après l’amendement de la loi 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, les éditeurs s orientèrent vers le nouveau format 13/ 18cm appelés les petits formats. Lazhari labter dans son excellent ouvrage sur le panorama de la bande dessinée a écrit : À l'école des petits formats beaucoup de gens de la génération des années cinquante se souviennent de ces illustres qu’on appelait les MIKIYETTES au Nord et les JOURNOUS au Sud de l’Algérie. Nombre d’entre les adeptes des illustres, ont en mémoire les souvenirs douloureux des mémorables raclées qu’ils recevaient de leurs parents ou de leurs enseignants, après avoir été débusqués des cachettes qu’ils utilisaient pour s’adonner à leur passion interdite, fin de citation.
Revenons à l’amendement de la loi de 1949 qui avait permis l’essor de la BD au niveau des librairies et des kiosques, la ruée vers l’aventure s’est dégénéré en prenant d’assaut les kiwi, les rodéo, les Akim, les Yuma, les fox … et autres titres. Le journal Rodéo, édité par LUG, dès son début, devait connaitre un succès sans précèdent. Le héros s’appelait TEX WILLER. La réalisation de ce journal à haute résonance a été l’œuvre de deux personnes en l’occurrence, le scénariste GALLEPINI dit GALLEP pour les dessins et Giovanni Luigi bonneli dit bonneli pour les textes. La première aventure de tex Waller avait débuté le 30 Septembre 1948 dans la revue PLUTOS. Au départ, il est présenté comme un hors la loi avec cependant un code d’honneur qui est de tuer pour se défendre seulement. Après quelques aventures, TEX WILLER S s'est enrôlé dans l’armée ou il rencontra son compagnon dans toutes ses aventures, il a pour nom KIT CARSON, à ne pas confondre avec celui des éditions Imperia. Dans le sillage de ses péripéties, tex WIller par les liens de son mariage avec l’Indienne Lilith est surnommé AIGLE DE LA NUIT. Son fils KIT WILLER et son ami l’indien Jack Tiger vont former avec tex Willer et Kit Carson un quatuor de tonnerre défendant la cause des justes. Tex Willer avait lié des relations d’amitié avec d’autres personnages dans ses aventures en croisée de chemins. Il s’agissait de EL MORISCO, le mexicain MONTALES, le sorcier NUVOLA ROSSA, l’indien COCHISE, et GROS JEAN. Il avait également de pires ennemis tels les sinistres MEFISTO et son fils YAMA, les deux voues à la magie noire, SATANIA, la sorcière MITLA, et EL MUERTO. Le succès était tel que Tex Willer fut traduit en plusieurs langues dans le monde. En 1955 au numéro 43, rodéo est passé à la formule 13 / 18 cm avec une variante exceptionnelle dans l’introduction des aventures du célèbre MIKI LE RANGER.
IL faut reconnaitre que les éditions LUG de par cette réalisation ont doublement agi pour la joie des fans du western. Cependant chaque chose a une fin, les éditions LUG avaient cédé place aux éditions SEMIC qui avant de disparaitre ont publié la revue SUPER TEX un joyau de 224 pages au format 21/ 29,5 cm.
Un numéro très recherché par les collectionneurs. Mes chers amis du noble site la saga de Tex Willer est loin d’être terminée, et vu que j’ai en ma possession plusieurs documents relatifs à ce sujet, alors attendez moi au très prochain virage via Alger Miliana. Sans abuser de la compréhension de notre chère NORIA, nous souhaiterions la diffusion du duel entre TEX WILLER et le redoutable EL MUERTO.
À très bientôt.
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Ces BD, neuvième art qui a bercé notre enfance...
- Par algermiliana
- Le 06/12/2021
- Dans Le coin de Said BELFEDHAL
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À nos cher(es) bédéistes, ces BD, neuvième art qui a bercé notre enfance et notre adolescence !
Nous avions au village un couple de libraires du nom de Coucou et souvent quand le mari venait à s’absenter, la femme tenait toute seule ce commerce très attrayant. Située au centre ville en face de la grande place publique, leur boutique bien achalandée et très fournie exposait des revues, des magazines et des illustrés dont nous raffolions tous. Cet attirant étalage installé à l’extérieur de la librairie suscitait souvent de grands attroupements. Tayeb savait par expérience que la malheureuse propriétaire occupée à encaisser ou à rendre les pièces de monnaie ne pouvait rien contre lui. Remonté à bloc par son insidieux compère ( qui n est autre que Abderrahmane notre illustre avocat et un passionné du site Miliana ), il parvenait souvent à extirper une pile d’illustrés puis jambes au cou, prenait la fuite.
Une fois, il a fait mieux…ou pire ! Il s’était débrouillé un rat mort et bien gros qu’il avait dissimulé dans un mouchoir. Se présentant devant la dame et choisissant le bon moment, il exhiba la bête sur le comptoir et la pauvre, terrorisée se terra dans l’arrière-boutique située dans le souterrain. Évidemment, le reste c’est du self-service, un jeu d’enfant ! Il faut se l’avouer, le butin une fois conquis, nous les accueillions en héros, ces deux lascars. Que de Blek, d’Akim, de Nevada nous avions dévorés des yeux, enfermés chez nous à l’abri de ces brûlantes après midis d’été !
Ces illustrés circulaient dans tous les quartiers. On pouvait se les passer à tout moment. Grâce à ces échanges, beaucoup d’élèves se sont construits et ont appris avec bonheur à s’exprimer en français ! Mais ces échanges n’étaient pas toujours loyaux : Il m’arrivait de temps en temps de tricher, voire de mentir carrément ! J’enfermais dans une armoire une vieille valise qui servait de cache à mes illustrés. C’était en quelque sorte ma « bibliothèque noire »car mes parents, surtout mon père, ne voyaient pas d’un bon œil ces publications de Satan qui nous obnubilaient et nous dérangeaient l’esprit ! Un bon nombre de mes amis de classe et d’école avaient été progressivement infectés par cette déviance. C’était de loin notre hobby favori ! A travers cette occupation, nous cherchions à nous exprimer et à communiquer ! Des premières peintures dans les grottes de Lascaux à Titeuf, le principe n’a pas changé : tenter par des dessins de transmettre des émotions, un message, ou de raconter une histoire.
Et dire que la bande dessinée qui berça notre imaginaire juvénile du moment n’a vu le jour que dans les années 1800 avec, entre autres, l’Imagerie d’Épinal ! J’ai du lire quelque part que les albums d’images d’Épinal sont les premiers livres où l’on peut trouver des histoires racontées par une suite de dessins, dont le texte se trouve au bas de la page. Ces illustrés récupèrent parfois de grands classiques de la littérature enfantine, comme la Belle au bois dormant ou Cendrillon, mais aussi des récits historiques. Un peu plus tard, la bande dessinée américaine — soutenue par l’humour, d’où elle tire son nom de comic strip — est en pleine effervescence. J’en retiens de nombreux personnages : Popeye et Mickey Mouse, de nouveaux genres d’aventures avec Tarzan et Dick Tracy et la science-fiction avec Mandrake et Flash Gordon…
Ils devinrent par la suite très vite populaires.
De nombreux cercles de revente et de troc ont permis à ce neuvième art de vivre ses années de gloire ! Comme beaucoup d’autres, n’ayant pas toujours les moyens d’acheter les nouvelles parutions, je prenais alors mon précieux butin et me rabattais sur le « marché du troc ». Chacun y trouvait son compte aussi m’arrivait-il assez souvent de trouver le numéro de l’épisode manquant.
Quand mes amis venaient récupérer leurs bandes dessinées, j’inventais des situations incommodantes : - « Écoutez, ma valise se trouve dans la pièce où mon père fait sa sieste. Revenez plus tard ! » Plus tard, je leur disais : « Il vient tout juste de se retourner sur son épaule gauche et si jamais je le réveille c’est ma valise et tout son contenu qui vont passer ! » Mes amis n’étaient pas dupes, ils flairaient la menterie et dans mon for intérieur, je savais que ce n’était que partie remise !
Leur revanche, ils l’ont eue bien des fois…
Jusqu’à présent quand je suis de passage chez Abderrahmane qui habite maintenant Tiaret, je suis toujours heureux de retrouver ces illustrés du bon vieux temps. La magie opère encore ! Mon frère comme à la prunelle de ses yeux, tient à ce filon rare ramassé pépite par pépite et d’année en année. Il est un des rarissimes « chercheurs d’illustrés »de cet âge d’or ! Aux survivants de cette époque, il a aménagé spécialement un meuble ! Et de temps en temps pour « s’envoyer en l’air et remonter dans le temps », il s’encastre dans ses bandes dessinées. Du coup, ses yeux s'émeuvent, s’humidifient, et machinalement, comme lui, en silence et sans le déranger, je cède à la tentation. Un tableau insolite : deux sexagénaires assis là, l’un à côté de l’autre, tenant chacun entre les mains un épisode de ses héros de toujours. Que c’est dur de se mettre définitivement dans la peau d’un adulte ! Mais comme c’est doux de surprendre en ces instants–là dans nos regards les empreintes immortelles de l’enfance !
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YA KHOU
- Par algermiliana
- Le 03/12/2021
- Dans Le coin de Med BRADAI
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YA KHOU Ce mot de nos jours qui vient dans les discusions de la bouche des jeunes dans leur nouveau langage et qu'on ne peut ni digérer ni avaler nous autres.
YA KHOU !!! YA khou !!! mais Qu'est ce que tu as à tripoter là, et encore avec ma machine à coudre ya khou.
Tu crois ya khou que je ne sais pas distinguer une machine à coudre YA KHOU une machine à écrire.
Sois raisonnable yakhou c'est ma machine que tu manies sans delicatesse YA KHOU elle est toute ma vie ya khou.
J'essaie de voir YA KHOU son aiguille si elle est mécanique ou électronique si elle pique là où je veux Ya khou.
Arrête ya khou !!! arrête. Tu vas ya khou me mettre en morceaux cette seule aiguille que j'ai ya khou.
il n y a pas de mal à ça ya khou je veux tester si l'aiguille peut faire le point et les virgules ya khou.De quel point virgule tu parles ya khou c'est une machine à coudre que tu as là ya khou et non pas un clavier pour machine à écrire.
Le monde est bien en avance sur toi ya khou et toi tu n'as pas changé ya khou tout comme ta vieille ya khou.
Ecoute ya khou. Je suis tel que je suis très patient avec toi ya khou mais laisse ma machine tranquille.
Je te laisse ya khou, je te laisse ya khou, je n'ai rien contre les machines anciennes ya khou mais celle ci ya khou ...J'ai un doute qui dit long sur elle YA KHOU.Qu'est ce qu'elle a ma machine yakhou qu'est ce qu'elle a DE MOINS QUE LES AUTRES YA KHOU.
ya khou pour une merveille, c'est une merveille. MAIS ELLE NE FAIT PAS LE NOEUD pour être bien précis de s'arrêter là où il faut ya khou.
Ecoute moi bien Ousedakni ya khou nul besoin d’acheter une autre machine avec 100 points de coutures celle ci te suffira ya khou.
Crois tu que je vais te croire ya khou.
YA KHOU avec cette machine. Quand on fait un noeud à la place d'un point d'interrogation on doit seulement ya khou LUI donner un coup de pédale sec.
YA KHOU. IL est difficile de dire ainsi que c'est sur une machine à coudre YA KHOU si on doit lui donner ya khou des tapes.
j'ai dit des coups ya khou on voit ya khou que tu ne connais rien à une machine à coudre SPOR ya khou.Alors ya khou tu veux me dire par cette marque QUE grâce aux coups les points de suture effectués SONT DES TRAITS D'union YA KHOU.
Elle sait tout faire YA KHOU tu peux l'essayer à l'instant YA KHOU.
Et pour les chiffres et les majuscules YA KHOU tu ne me dis rien.YA KHOU, elle ne marche qu'avec un seul fil, les chiffres et les majuscules ya khou c'est avec deux fils differents ya khou.
OH YA KHOU pour ça JE N'AI RIEN à DIRE elle est formidable ya khou avec un fil on peut faire des points.
TU VOIS YA KHOU QUE ma machine ya khou je ne l'ai pas trouvée dans un fouillis... -
l'histoire de Carmenzita
- Par algermiliana
- Le 22/11/2021
- Dans Le coin de Med BRADAI
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L'histoire de Carmenzita (Histoire vraie)
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Le portable de grand-mère
- Par algermiliana
- Le 28/10/2021
- Dans Le Coin de BELFEDHAL Abderrahmane
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Le titre est tiré du livre intitulé la langue arabe destiné aux élèves de la troisième année primaire en cours, page 112. Le texte décrit avec passion une forte liaison et un attachement hors borne entre grand-mère et un portable dernier cri, offert par son fils à l’occasion de son anniversaire. Cet attachement s’exprime clairement dans la façon où le portable est soigneusement accroché au cou de grand-mère à côté de ses joailleries, toujours dans l’attente de recevoir comme à l’accoutumée une communication de son entourage.
Ma petite nièce Manel, toute éblouie d’avoir en sa possession tout un arsenal de livres, défraie la chronique des temps nantis où les élèves de son âge disposaient en tout et pour tout d’un livre de classe, d’un plumier et un cahier de classe. Son cartable est soigneusement parsemé d’une dizaine de livres. Le cartable de son frère Mousaab inscrit en première année primaire s’enorgueillit à son tour de scorer le tandem de 04 livres, dont l’un est même consacré aux activités technologiques ?De grâce Messieurs les DÉCIDEURS des programmes scolaires ne pensez-vous pas que c’est un peu lourd à supporter pour de si petites têtes ? Permettez-moi de vous renvoyer à une si belle citation car si réelle et tellement profonde qui dit : L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit mais une source que l’on laisse jaillir. Revenons cependant à notre point de départ et essayons de dégager l’idée clé du texte qui s’articule autour du portable de façon générale. Le texte préconise le portable comme un moyen de lutte contre l’isolement et la solitude. Il ouvre les voies de la communication. Le texte bien que figurant dans un manuel scolaire dont le contenu est officiel donc apte à être enseigné a omis de citer le côté le plus instructif pour les élèves dans leur rapport avec le portable en milieu scolaire. Pour combler cette lacune, nous avons jugé utile de mettre le point sur les inconvénients du portable dans le milieu où évoluent nos enfants et éventuellement l’impact direct de ce dernier sur le plan santé ainsi que sur le plan du comportement individuel et collectif. Malgré l’importance de cet outil, le portable est utilisé de façon abusive et anarchique par les usagers. Cette attitude, dans le milieu scolaire est alarmante à plus d’un titre. En effet il a été constaté que bon nombre d’élèves utilisent le portable comme un moyen pour frauder dans les examens et les devoirs. Pour certains éducateurs l’utilisation du portable en milieu scolaire est devenue un réel phénomène. Son utilisation a dévié l’outil de sa prime fonction au point de constituer un sérieux handicap face à la compréhension des élèves. Les différentes applications a l’exemple de face book, snapchat, watsApp déroutent les élèves de leurs études. Pour illustrer ce que nous venons de dire en se basant sur des références dignes de foi, voici ce que dit un retraité de l’enseignement : Comme chaque année, maintenant depuis le début des cours, nous demandons aux élèves de laisser les portables à la maison, mais rien à faire, les enfants de cette génération n'ont peur de rien ni de personnes, tu les verras avec leurs portables, en train de manipuler ou même répondre à des appels en plein cours. Nous terminons ce volet, très vaste d’ailleurs, pour rappeler quelques effets néfastes de l’utilisation abusive du portable sur la santé. Tels que les maux de têtes, les troubles auditifs, les picotements de la peau, les clignements oculaires, la perte de mémoire, troubles de la concentration, bourdonnements d’oreilles…
Grand-mère tenait beaucoup à son cadeau que son fils lui a offert, il lui rappelle sans doute une autre étape de sa vie qui commence avec l’avènement du rapprochement des temps, du rapprochement des distances, de voir tellement de choses tout en étant sur place. Cependant elle est loin de se mettre à l’idée que l’indispensable outil bien accroché à son cou ne la protégeait pas des ondes magnétiques qui constituent un danger réel pour la santé. L’élève de la troisième année primaire se donnera toutes les raisons du monde pour s’accommoder à son petit trésor qu’il manipule a la maison, le côtoie dans ses lectures à l’école et pourquoi s’en priver de le fixer à son cou puisque dada qu’il aime beaucoup le porte ainsi et semble être très à l’aise. Le portable est un outil, et son efficacité restera tributaire de la manière dont il est utilisé.
De nos jours il est rare de voir un collégien, un lycéen ou même un étudiant chargé de préparer un mémoire ou effectuer une recherche sans avoir eu recours aux tuyaux des cybers pour télécharger un travail déjà finalisé par d’autres, dont les efforts fournis avaient couté en temps et en argent. Cela constitue une autre optique que l’internet, le portable et ses nombreuses applications mettent au jour, défiant l’effort louable et constant face aux enjeux que la vie de tous les jours nous impose .En fait n’avons-nous pas perdu une frange de notre liberté à cause du portable ? Une question préoccupante n’est-ce pas ? En attendant souhaitons à grand-mère un heureux anniversaire et que sa joie s’éternise en compagnie de son joujou dernier cri avec un petit conseil cependant : grand-mère éloignez cet intrus de votre joli cou et espacez au maximum vos appels et le recours au flexy à outrance.
Messieurs les décideurs itakou ellaha fi awladina. De petites têtes en constante compagnie avec 14 livres me renvoient à admettre que le lièvre perd sa raison tout en courant. Récemment ma petite Manel s’est plaint du poids du cartable et cela aussi reste une autre équation à résoudre est-elle inférieure, égale ou supérieure à la douleur des articulations enfantines ? jusqu’à quatre cahiers pour seulement une matière ? répondre aux questions relatives à des activités en usant du stylo sur la page même du livre conduit automatiquement à ne plus réutiliser ce livre une fois l’année scolaire achevée privant du coup l’éventualité de l’offrir à un autre élève nécessiteux. Suite à une remarque au sujet de l’utilisation du stylo au lieu du crayon qui permettra à la gomme de réparer une erreur quelconque survenue dans les réponses, elle me répondit : Ya jeddou la maitresse ne le permet pas. Lire, le règlement ne le permet pas.
Dans cette courbe liant les deux âges que nous venons de citer, grand-mère et Manel, chacune semble être une équation à résoudre tant le dénominateur est loin d’être constant dans la nébuleuse des idées irréelles et inconcevables. Cela ressemble un peu à cette recommandation collée sur les paquets de cigarettes mettant en garde le fumeur car cela détruit la santé, tandis que la publicité tambour battant en fait un voyage de fée.
Mes amies et amis de notre agréable Alger Miliana, je vous invite à une envolée solennelle vers Maqam el inchirah qui à ce jour brille dans tous ses éclats, ressuscitant gracieusement layali elmilah de la fière Andalousie. Cette complainte est admirablement interprétée par la musicienne et soliste Bahjet Rahal.
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IL ETAIT UN PETIT NAVIRE
- Par algermiliana
- Le 20/10/2021
- Dans Le Coin de BELFEDHAL Abderrahmane
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Ohé du navire, ohé du navire, l’écho se perdait au loin parmi les cris des oiseaux qui accueillaient en douce les premières méditations d’une poignante aurore aux couleurs fascinantes.
La pluie, depuis un moment s’en prenait aux fenêtres de la classe tout en s’amusant à marteler les carreaux couvrant par intermittence la vision enfantine partagée entre le son des syllabes et les hululements d’un vent qui s’amène tout frais pour annoncer les prémices des contes de tous les soirs.
Le vieux poêle à bois renouant avec ses bonnes humeurs et ses ronflements alimente par la grâce des buches que les arbres du village avaient offertes, prenait à cœur joie les chuchotements qui avaient sombré dans le silence par un après-midi d’un été radieux.Dans une ambiance ainsi vêtue, les enfants de la classe se préparaient pour faire entendre la voix du chant que les voiles, le gouvernail et les vents favorables vont porter à travers monts et récifs, s’adonnant pleinement au jeu infini avec les vagues mugissantes et le bleu interminable de la mer méditerranée.
Le petit navire aux habits dores, berce par les clapotis et la lueur des étoiles, contemplait les mouettes décrivant des cercles encore visibles, s’amusant à rattraper au vol les signes du phare.Ohé du navire, l’écho se perdait dans les décors d’une nuit calme et profonde.
Les fiers matelots acquis aux provisions aménagées dans la passion des voyages, emportes par l’élan d’une extraordinaire Ila hop ont toujours bravé les éléments et leur voyage n’a jamais été interrompu.Défiant les principes de la force et l’intensité des vents, les matelots plongeaient leurs mains au beau milieu des vagues propulsant espoir et courage aux voiles et aux rames magistralement colorées par la main pédagogue, superbement encadrées par la lunette, le compas et le crayon du maitre.
Fait de papier, le petit navire n’a jamais eu ni le temps ni les moyens adéquats pour faire un pas, alors que les matelots dans la peau des grands explorateurs poussaient l’audace d’aller un peu plus loin. Ils avaient regagné la terre ferme et ensemble ils ont chanté :- Il était un petit navire
- Il était un petit navire
- Qui n’avait ja ja jamais navigué
- Ohé ohé ohé.
Petit navire des temps nantis, nous y voilà sur une infime portion de terre parmi les vestiges d’un vaste monde aux couleurs et aux richesses impénétrables.
Un monde à la fois puissant et vulnérable.
Nous y voilà au beau milieu des cultures enrichies par les flux du savoir et des libertés mais tellement frustrées, rigides et incapables de se libérer de leurs propres étreintes.Un monde doté du pouvoir de juger et de faire respecter les lois, les dogmes et les coutumes mais fort peu convaincant quand une fois les intérêts s’arcboutent et se contredisent.
Un monde aux richesses pharaoniques mais bien incapable de se libérer du spectre des crises à haute résonance. Refusant sans cesse de regarder en face les risques réels qui le menacent jusque dans son existence.- On multiplie les congrès
- On diversifie les relations
- On ratifie les traités et les accords
On garde l’œil bien ouvert sur une arme qui pulvérise une personne et on se vante pour avoir entre les mains une si belle arme capable de décimer une nation entière. Étrange, bien étrange est ce monde qui avait accueilli les matelots d’un matin ensoleille et un chant qui accompagne les éléments d’un âge rêveur qui aimait tant se confondre avec l’infinité des horizons colores. Autant de jours ont vu la nuit, autant de nuits ont vu le jour et bien des années se sont éteintes, et voilà des critiques littéraires qui s’amènent toutes fraiches, martelant notre esprit vagabond pour nous dire que la comptine, il était un petit navire, a une face cachée car couvant une cruelle histoire de cannibalisme. Les critiques s’accordent à dire ce qui suit : Il est rare de chanter la comptine en entier. Pourtant le jeu en vaut la chandelle. Avec un air enjoue, il était un petit navire, retrace l’histoire d’un petit marin qui, après un tirage au sort, est indiqué pour être mange par l’équipage qui manque de vivres. Le matelot est sauve par miracle de ce cannibalisme. Une prière entraina une profusion inattendue de poissons. Amies et amis de l’agréable site Alger Miliana que pensez-vous de cette critique à un moment où cette comptine est toujours chantée au point d’être un chant populaire ? Alors que le petit navire de l’école indigène n’a jamais franchi les frontières de notre imagination.
La pluie depuis un moment s’en prenait aux fenêtres de la classe.
Être à l’école indigène ou ailleurs l’élan est le même et le souvenir est là. -
C'ÉTAIT ÇA LE BONHEUR/ Par OUARD Ward
- Par algermiliana
- Le 07/09/2021
- Dans Un regard sur l'Algérie
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Cantique à Djamel BENSMAÏL
- Par algermiliana
- Le 15/08/2021
- Dans Le Coin de Ahmed ARBOUCHE
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Au temps de si Hmida
- Par algermiliana
- Le 24/07/2021
- Dans Le Coin de BELFEDHAL Abderrahmane
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Le coiffeur est un distributeur de plaisir, La coiffure est un art de changement, il faudra donc évoluer ou accepter de disparaitre ; une telle affirmation est à discuter.
Si Hmida, coiffeur des temps de nos âges enfantins disposait dans l’accomplissement de son œuvre d’un outillage très simple, usant également d’une technique tellement plus simple qu’elle égalisa la souplesse tant le geste mécanique était adapté au rythme du ronronnement de la tondeuse manuelle.
Quant au coiffeur de ces temps qui nous échappent c’est toute une autre histoire, alors autant commencer par le commencement.
Chaque village retient en mémoire le nom de son coiffeur. Chaque âge enfantin garde dans le recueil des nuits et les jours l’éclat de son premier Mouniou. Mon village, Ô royaume de tous les sentiers battus, encore une fois je te demande de rehausser le blason des cheminées bercées par la complainte des vents, propulsant en douce les arômes de la belle époque. Une époque, un âge enfantin et voilà l’une des plus belles romances qui nous revient portant sur ses ailes la simplicité qui avait tant charme le bon vieux temps.
En ces temps-là il n’existait que trois modèles de haute coiffure répartis entre la coupe, la brosse et enfin celle qui plus tard devait s’attribuer le nom d’une référence à la fois historique et artistique se rapportant aux personnages de TARAS BOULBA et GOUJAK.
Le coiffeur de nos jours vous surprend par le seul énonce du type de coiffure à adopter. Honorables clients nous utilisons un matériel rénove et nous sommes là dans le but de vous satisfaire et surtout pour vous embellir.
Le menu est varié et comporte selon le goût et les préférences un certain nombre de choix :
Nous avons la coupe classique, la coupe en dégradé, la bande, la bande courte, la casquette, la coupe militaire, les marines ect…ect...
Du côté de la brosse, nous disposons d’un outillage roulant en entier par la bienfaisance des attributs énergétiques. La tondeuse électrique est réglée suivant des crans à niveaux variables et légèrement actionnée, elle suivra le chemin indique de façon efficace et sans aucune retenue.À l’époque de Si Hmida et à l’instar de tous les Si Hmida de la vieille romance, la tondeuse manuelle prenait souvent un malin plaisir à observer une petite pause pour rafraichir ses dents à cause d’un accrochage avec un cheveu entêté très attache à sa réserve.
En dépit des signaux largues par le client, Si Hmida, calme, sobre et serein, trop bien à l’aise ne manifestait aucune gêne.
Honorables clients, nous attirons votre aimable attention que les choses ont nettement évolué au niveau de la dissection et la répartition des bribes de cheveux, désormais les choses ont un look de vraie jeunesse.La boule à zéro, loin de rester rigide et kalbo elle s’est fait un nom et une référence. Bien plus, elle évoque la fantaisie. Au temps de Si Hmida, la tondeuse manuelle réglée au cran unique, encouragée par la hardiesse des doigts subtils suivait normalement le chemin à parcourir le plus normalement du monde, enfin presque ! Car de temps à autre manquant de carburant elle provoquait de légers sursauts. Le client habitue à ce petit jeu voyait en ce tour de manivelle un signe qualitatif de bonne œuvre. Honorables clients, nous disposons de la boula un, de la boula deux, et bien entendu même la boula trois. Ainsi va la vie, de quoi laisser pantois l’adepte de la coupe des anciens temps !
Au temps de si Hmida, l’arsenal déployé était fort simple mais tellement mécanise face à nos yeux et à notre vision sur la complexité des choses qui nous entouraient. L’arsenal était constitué de :
de peigne, brosse à cheveux, ciseaux de coiffure, sèche-cheveux, serviette, punto, et bien sur la serviette et la lavande. Cependant que dire de l’arsenal déployé par le coiffeur et la coiffeuse d’aujourd’hui ? Un arsenal digne de mabrouk s’en va en guerre ! A vous d’en juger : séchoir casque, fer lissant, rouleau de mis en pli, ciseaux à sculpter, tondeuse pour nez et oreilles, stérilisateur, etc. …etc. …la liste est loin d’être terminée, défrisant, mèche de cheveux, coloration des cheveux, décoloration, décapage, et la liste n’en finira jamais !De l’outillage utilisé par si Hmida les lames Gillette attiraient ma curiosité car très bien coffrées dans leurs boites, reflétaient le portrait d’un personnage à l’allure élégante et imposante.
En relief, un grand navire sillonnait les hautes mers. Le message était clair net et précis : avoir cette force de disséquer le cheveu depuis sa racine.
Le petit salon de si Hmida dégageait sans cesse la fraicheur de l’eau de Cologne et surtout cette poudre si douce et si agréable qui par les doigts tendres vous tamponne la nuque durant quelques secondes laissant sur place une profonde sensation couleur de Printemps.Le client retardataire ayant opté pour une belle coupe se contentera toute fois d’une simple touche de punto. Le tube à force d’être presse n’est alors qu’un tout petit bout de tube.
La musique par contre ne manquait pas. Le tissef…TSF…relié à un ressort en spirale accroché au plus haut niveau du plafond, en dépit d’une réception en dents de scie, arrivait tant bien que mal à saisir au vol les ondes magiques.
Si Hmida tenant par une main les ciseaux de coiffure, le peigne de l’autre main semait au gré des vents les restes ultimes d’une chevelure autre fois en liesse. Dans une démarche victorieuse la tondeuse se frayait un passage acquis parmi les cheveux qui, au fil des heures s’entassaient sur un coin du sol savamment arrose au grésil noir. A l’allure de petites dunes les bribes baignaient dans le gris, le blanc et le noir, signes des âges en passage.
Une glace de moyenne dimension fixée sur le mur ajustait au mieux les gestes augustes de si Hmida. Sur une table basse, un bastos bleu grillait à petites étincelles gisant au fond d’un cendrier en porcelaine blanche.Défiant le vieil adage qui reprochait aux coiffeurs leur amour pour le bavardage, si Hmida dialoguait peu avec ses clients. Usant de la main, il orientait le faciès du client dans la position adéquate et permettre à la machine de suivre convenablement les instructions requises. Durant les jours de fêtes et la rentrée scolaire, le petit salon faisait preuve de bonne audience. Dans toutes les occasions et les situations si Hmida était présent.
Pour nos parents, la brosse tenait une place de choix. Elle est économique et les cheveux mettront un peu plus de temps pour réapparaitre de nouveau sur scène.En pareille occasion, si Hmida doublait la vitesse s’appuyant largement sur une oreille sourde, fonctionnant à merveille. Les tics et les ais faisaient partie des décors. En quittant le luxueux salon on aura payé cinquante centimes. Si Hmida visiblement satisfait disait presque en silence : sahit.
Cependant et contrairement à tous les HMIDA d’antan, le coiffeur d’aujourd’hui est soumis à des règles de formation. On s’intéresse encore plus à l’étude des risques provenant de ce métier.
En France pour accéder au titre de coiffeur il est possible de suivre un CAP coiffeur durant deux années d’études, un autre diplôme complète le CAP, il s’agit du brevet coiffeur, d’autres diplômes sont proposé par les grandes écoles privées dites de hautes coiffures.
Dans les détails que nous venons de citer on aura perdu de vue Si Hmida, mais patience mes chers clients car ce qui a été désigné comme art de changement n’est en fait que la face cachée de l’iceberg et quelle face ! Des études récentes ont démontré que le coiffeur et la coiffeuse sont exposés à des risques tels l’inhalation et le contact cutané avec des produits toxiques aggravés par la découverte de substances susceptibles d’entrer dans la composition des produits cosmétiques.
Une expertise réalisée en 2016 par l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ANSM sur l’exposition aux produits cosmétiques et les troubles de la reproduction, recherche effectuée sur les métiers les plus exposés aux produits cosmétiques c’est à dire les professions de coiffeur et des soins de santé.
Les épidémiologistes et les médecins du travail ont observé que les coiffeuses sont plus exposées au cancer du sein que la population générale, ce risque est également détecte chez les femmes qui utilisent des teintures capillaires. Les risques de cancer du poumon et de la vessie ont été observé par les spécialistes cites ci-dessus. Ces types de cancer ont été retrouve également dans les industries des colorants. Les coiffeurs et les coiffeuses par l’usage de leurs mains s’exposent à des dermatites eczématiformes, allergies touchant à la fois la peau, les poignets et le bas de l’avant-bras.
Certains gants talques ou non talques peuvent contenir des allergènes. Les notions scientifiques que nous venons d’étaler pour soutenir Si Hmida sont le résultat de l’expertise réalisée par ANSM. Si Hmida dans ta simplicité tu étais réellement un distributeur de plaisir et de bonheur, dans ta simplicité tu as atteint le top des Étoiles. Dans toutes les occasions tu as été égal à toi-même. Dans ton humble salon de coiffure la lavande et le grésil noir se partageaient le nectar d’une propreté conjuguée à tous les temps. Jadis on était ces petites têtes qui obéissaient sans faille aucune à la prouesse de tes doigts subtils et aujourd’hui nous sommes ces cœurs qui ressentent la joie de vivre un instant de toutes les grâces d’un temps révolu.
Un temps que les métiers de la bonne heure avaient consigné dans l’un des plus beaux recueils intitule retour dans mes souvenirs. Un titre que l’agréable site Alger Miliana en avait fait son fer de lance ou même plus une sorte d’âme douce. La présente approche ne constitue pas à nos yeux un frein à l’émancipation et le développement mais bien au contraire une forme de questionnaire à dresser sur les aspects négatifs de ces produits multiples qui inondent les marches enflâmes par la surenchère d’une publicité vide de conscience car base sur le gain et le profit. Vu les risques qui caractérisent cette ruée vers les salons et les instituts de soin et de beauté, à mes yeux, le petit salon de Trézel restera toujours le réel distributeur de plaisir et de quiétude. Le vieil adage nous pousse à reconnaitre que la bonne soupe se trouve dans les vieilles marmites.