Articles de algermiliana

  • Le conflit qui persiste

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    Soixante minutes pour venir à bout du Qatar, néanmoins soixante années se sont écoulées et point de solutions pour libérer la Palestine !

     

    Généralement, le mois du ramadhan apporte aux musulmans en ces jours de carême , la paix, la sérénité et surtout la quiétude. La paix dans l’âme et l’esprit. Ce que nous constatons aujourd’hui dépasse l’entendement et la raison.

    D’un coté la Syrie qui se débat dans la tourmente, heureusement, elle est aidée par l’Iran, la Russie et le Hisbollah du Liban. La Syrie se maintient et arrive à assoir une espèce de sérénité, tout en essayant de libérer de son territoire les sbires de «Daech » formation créée et entrainée par les pays de l’Occident ainsi que de certains pays de l’Orient très connus pour avoir créer la zizanie et l’effroi dans la région et aussi Israël .

    Certains pays du golfe (coalition arabe), les États Unis ainsi que le Soudan s’engagent corps et âmes pour aller instaurer au Yémen une véritable apocalypse. Détruire et anéantir avec des dégâts collatéraux . Cette guerre qui a mis, non seulement, le pays à genoux mais également provoquer des épidémies avec leurs lots d’horreurs constatés partout.

    Le seul tort du Yémen c’est d’avoir liée une amitié avec l’Iran.et. Paradoxalement le Qatar se voit lui aussi se faire isoler par presque toutes les monarchies du golf. Ce dernier (Qatar) comme dit l’adage « qui s’y frotte s’y pique » Le Qatar, ces dernières années, était lié directement aux destructions massives des pays Arabes  (fameux Printemps Arabe) Le Qatar avait financé et aidé à la destruction des  pays comme la Tunisie, la Libye, l’Égypte , le Soudan, l’Irak et la Syrie…

    Inlassablement, L’argent et le pouvoir sont des signes précurseurs de certains responsables malades et souffrants de troubles anormaux liés à beaucoup d’effets Tels que la double personnalité, la peur et surtout le manque d’assurances.

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    La manne, en milliard de dollars, remise dernièrement aux États Unis d’Amérique pourrait largement et efficacement contribuer au développement de la région. Et éviter pas mal de tractations diaboliques. Pour ces monarchies, le dénominateur commun est l’Iran, ce pays qui d’années en années, arrive à se déterminer en puissances militaires et en économie. Les pays voisins jaloux préfèrent se tuer et dilapider leur argent dans l’espoir de le détruire.

    L’occident, devant cette cacophonie se retrouve et alimente sérieusement ces conflits qui ne veulent pas s’arrêter. L’huile existe et tant que ce produit  existera alors la guerre continuera.Et, Israël en sortira le grand vainqueur.

    Tant que ces turbinés existent, la région en souffrira davantage, la Palestine en guise d’aide, recevait de ces monarchies des miettes alors que le grand diable du monde moderne soutira des milliards. Donc, de nos jours, faire peur c’est toujours la meilleure solution. La Corée du Nord avait raison de se frayer un passage dans les rangs des pays qui possèdent la force de persuasion que de baisser l’échine.    

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  • La Station thermale de Hammam Righa

     

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      Hammam Righa est une localité touristique qui se trouve à 650 mètres d’altitude. C’est une station thermale qui possède une histoire très ancienne. La découverte des bains et des ablutions remonterait justement à l’an 44 avant Jésus-Christ (J.C). Hammam Righa jouit aussi d’une situation géographique exceptionnelle. Elle est située dans une région montagneuse et boisée à l’abri des vents et des grands froids, un lieu particulièrement recommandé pour la reconstitution de l’équilibre psychosomatique. Les eaux de cette station thermale, dont la température varie, suivant les sources de 44° à 68°, sont des eaux salines sulfatées calciques.

    Présentation de la ville. 

    Pourtant, la ville de Hammam-Righa est une région à vocation agricole et touristique, Elle dispose d’un climat froid en hiver et tempéré en été (entre 25 et 35 °c). La caractéristique des eaux est sulfatée calcique. Avec un taux de chômage de 12 %. Elle se situe par rapport à Ain-Defla (ouest) à 65 km, au nord d’Alger 90 km, au sud, à l’est par Boumedfaa 20 km. Sa superficie est de 87 km2, sa population avoisine les 8700 habitants,  les montagnes qui l’entourent sont à l’ouest Ain-Torki, au nord par Mered (Tipasa), au sud par Ain-Benian.

    Elle présente également beaucoup de carence pour son développement et cela malgré les opportunités qui sont offertes par la wilaya dans le cadre du programme 2010 et 2014. Mais cela reste trop insuffisant au vu de son emplacement et surtout de son importance comme lieu de regroupement des estivants.

    Vocation de la ville…

    Connue par ses eaux thermales qui cohabitent avec l’eau froide gazeuse et ferrugineuse (Ain-Karsa) bien précieuse et très favorable et propice dans le traitement des rhumatismes, des séquelles de traumatismes, l’anémie, l’insuffisance hépato-rénale, la chlorose, les problèmes liés aux fonctions digestifs, en général toutes les maladies qui connaissent pour cause l’appauvrissement du sang. La station thermale est dotée d’un équipement thermal des plus précieux et sophistiqués : salle de physiotherapie, salle de mécanothérapie, salle de pouliethérapie, etc… En guise d’hébergement la station thermale dispose aussi d’un hôtel moderne de 03 étoiles « Zaccar » avec une architecture qui se noie dans l’environnement, présentant des appartements et des chambres d’un grand standing, dotés de toutes les commodités souhaitées. La commune de Hammam Righa dispose également de somptueux bungalows, un camp de toile familial et un autre pour accueillir des colonies de vacances, également un lieu très intéressant pour la préparation aux compétitions sportives.

    Cette station offre encore une vision touristique admirable surtout pour ceux qui désirent un moment de détente, loin du bruit et des désagréments de la ville. L’établissement qui surplombe à 650 mètres d’altitude et s’étalant sur près de 106 000 m2.

    Remise en forme…

    Un lieu très privilégié pour les stressés, ceux qui désirent aussi bénéficier d’un soulagement et d’un apaisement et surtout ceux souhaitent une remise en forme:

    La station Thermale possède en plus une eau riche en sels minéraux, la station thermale est désignée comme étant un lieu de santé et de remise en forme. Elle fut, à plusieurs reprises, recommandée pour diverses maladies thérapeutiques. Les eaux thermales de la station sont des eaux salines, sulfatées et calciques sortant à une température variant, selon les sources, entre 44° à 68°. Leurs indications thérapeutiques sont nombreuses et conviennent aux : cures de remise en forme, à la rééducation fonctionnelle, à la réadaptation fonctionnelle, à l’asthme aux bronchites et surtout les affections allergiques nerveuses.

    Marquée par la décennie noire

    La décennie noire avait apporté, elle aussi, son lot d’horreurs, la région était difficile et d’où le terrorisme avait pris ses racines et avait opéré également à des destructions un peu partout. Donc, la ville, il ya de cela environ deux années, était en train d’entreprendre des réhabilitations au niveau des quartiers limitrophes de la ville pour ensuite clôturer le centre ville afin d’éviter de faire un travail pour ensuite le refaire etc… Des équipes étaient un peu partout pour réparer, entreprendre des travaux importants et colmater certaines brèches pour ensuite arriver au centre de la ville et ses abords. Des budgets furent alloués pour refaire les trottoirs, les dos d’ânes et surtout la réhabilitation des escaliers qui font la fierté de la ville. Ils sont devenus, par conséquent des ouvrages d’arts. Mais c’était très peu pour une ville qui possède en plus un challenge touristique.

    Controverse et consternation à Hammam Righa…

    Depuis quelques temps, les curistes qui autrefois se plaisaient pour se bifurquer, de temps à autres, afin d’aller prendre un bain et continuer son petit chemin, les autres qui n’attendaient que ces moments de vacances et même pendant le week-end pour aller se débarbouiller en solo ou bien en famille. A leur arrivée, ils sont déjà abasourdis, bousculés et surpris par, et à première vue, un environnement hostile. Des prestations avec des prix abusifs et démesurés. Ils se plaignent encore et surtout d’une vision habituellement, répandue et généralisée marquée par une carence totale d’hygiène et de propreté. Un manque flagrant d’initiatives pour redorer l’éthique d’autrefois. Donc les gens ont tendance à fuir ces endroits qui autrefois étaient très attractifs.

    Environnement et mauvaises odeurs…

    Les feuillages des arbres inondés de poussières leur prodiguant une couleur jaune au lieu de celle d’une couleur verte éclatante. Les ruelles lézardées avec des trottoirs mal entreposés d’où émergent et se profilent des herbes et feuillages. Rendant ces allées repoussantes avec une odeur provenant des égouts mal traités. Des mauvaises odeurs qui émanent également des détritus délaissées ici et là. A cela s’ajoute le manque flagrant d’une propreté journalière (même si ce travail d’entretien se faisait quotidiennement) alors il est fait d’une manière pas assez consistante et pas convenablement. A qui profitent justement cette situation et cette dégradation? D’autres faits, pour ne pas les citer sont effectivement signalés.

    Parking à sous…

    Le gardiennage des voitures, que l’on nomme expressément dans notre jargon « parking » n’est au fait et équivaut à une véritable mendicité. C’est une mendicité des temps modernes !!! Elle est pratiquée partout et le comble c’est qu’elle est encouragée et permise (remise de brassards comme aux temps des gardes champêtres). Manière de résorber le chômage !!! Avez vous pensez aux conséquences à l’avenir pour ces jeunes qui sont encouragés, dès leur jeunes âges, à pratiquer cette mendicité. Sommes-nous en train d’apprendre à nos enfants comment mendier ? D’ailleurs ce derniers sont en perpétuels conflits avec les Africains qui inondent, eux aussi, nos rues avec la fameuse phrase : « Sadaka ». Est-ce-que c’est cela que les parents veulent et souhaitent vraiment initier à leurs enfants à cette comédie. Le prix du parking à Hammam Righa est de 100 DA par véhicule. Par contre, cela ne dépasse pas les 25 ou bien 30 DA ailleurs !!! Ne parlons pas de ces bâtons avec lesquels ils vous appréhendent et vous intimident s’il y a une simple hésitation !!! Où allons-nous comme ça ? Les habitués de ces lieux ont effacé carrément de leur subconscient ce canton qui jadis était magique et féerique. Doit-on fuir continuellement ces beaux endroits de détente (d’ailleurs ils ne le sont plus) à cause de cette gangrène qui se profile. C’est devenu la loi de la jungle ou quelque chose de similaire.

    Création des associations à caractère curatives…

    Des associations à caractères caritatives peuvent être émergées et encouragées un peu partout au niveau des quartiers. Afin de rétablir de manière contemporaine les difficultés rencontrées par les entités locales. Ces associations peuvent être créées et encouragées afin de répondre efficacement aux diverses sortes de maux qui peuvent provenir et découler de ces jeunes. Ces affiliations doivent se multiplier et dans plusieurs domaines. Les jeunes peuvent alors facilement se retrouver et s’améliorer afin de s’affirmer chacun dans son domaine précis. Les possibilités et éventualités sont énormes et existent mais qui va vraiment les promouvoir et les piloter sur le terrain !!!

    Les terrains de proximités c’est très bien et même trop bien, néanmoins, il faudrait que cela soit organisé et bien structuré. D’ailleurs ces terrains sont presque tous délabrés et endommagés en l’absence de véritables initiateurs, encadreurs et surtout gardiens. Ces terrains étaient réalisés puis délaissés. Ces terrains doivent appartenir à une entité ? Laquelle ? Alors pourquoi ce laissez aller ? A quoi cela peut- il rimer ? La responsabilité incombe à qui ? Aux responsables qui ont fuit leur responsabilité où à celle des enfants ? Les enfants ont toujours étaient des enfants.

    A noter que le Hammam thermale de Zelfana (Ghardaia) recèle des prestations formidables avec une hygiène et une propreté hors du commun. La sécurité est omniprésente. D’ailleurs, les gens du nord partent en famille pour passer un séjour inoubliable. Celui de Bouhalouane (région de Blida) fut remis à un privé, il est redevenu le fleuron de la région en proposant des apports au dessus de la hauteur espérée. Les investisseurs privés peuvent facilement avec un temps record, redonner et permettre à une région de se développer rapidement en leur rendant leur vraie nature et leur new look.

    Dégradation…

    En constatant ces exactions, ces disproportions et ces abus qui ne sont ni contrôlés ni condamnés et même pas sanctionnés. Alors, ils peuvent émerger partout des irrégularités et anomalies. Ils peuvent peser lourd sur notre devenir. Et, évoluer dangereusement dans notre vie quotidienne comme c’est le cas. Pourquoi se voiler les yeux, il suffit de se rendre au niveau d’un tribunal pour constater les irrégularités, les déviations qui ne devraient même pas exister? Qui on est responsable ? Les parents ? Le voisinage ? L’environnement ? Tout le monde est responsable de ce chaos et de ce désordre. 

    Conclusion…

    La liberté est une chose formidable. Beaucoup d’efforts et un grand sacrifice furent consentis pour se l’approprier. Toutefois il ne faudrait jamais faiblir ni basculer pour perdre de nouveau cet acquis si précieux qui est la liberté. Il faut savoir la sauvegarder et lui donner une dimension digne de son rang et une cémentation bien solide afin qu’elle ne puisse plus détaler de nouveau. Pour cela, il faut commencer, tout d’abord par l’éducation de ces enfants. Abolir et anéantir tout ce qui est médiocrité et imperfection. Donner aussi à notre environnement un cadre agréable et présentable.

    Ce lieu paradisiaque, qui fut autrefois la station thermale de Hammam Righa, était déjà très prisé et adoré par  les populations avoisinantes et même celles de toute l’Algérie.

     

    • Certaines informations sont tirées de l’interview réalisée par Djilali Deghrar avec le maire de Hammam Righa en l’occurrence M. Kerrouche Djilali (en 2015) Elles étaient d’ailleurs, parues sur le journal « Le Chéliff ».

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  • Quand le citoyen perd les bonnes habitudes,

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    La plupart des consommateurs prennent leur café dans des gobelets en carton. Les gobelets à café sont partout, ils inondent littéralement les rues, les caniveaux, les trottoirs et les plates-bandes des espaces verts. Ils font carrément concurrence aux sachets en plastique que l’on retrouve partout eux aussi.

    Les gobelets jetables en papier renforcé sont très pratiques. Ils ont remplacé les verres (en verre) dans la plupart des cafés, fast-foods et pizzerias. Une fois vides, ils peuvent être pliés, écrasés dans la main et jetés dans une poubelle. Ils peuvent également être recyclés mais cela ne se fait pas encore chez nous, hélas. Ces gobelets sont censés être économiques et écologiques. Ils commencent à devenir très embarrassants et encombrants vu qu’ils envahissent notre entourage et encore notre environnement. En effet, on les trouve un peu partout dans la nature. Les rues de nos villes en sont saturées.

    Ce qui est vraiment grave, c’est que ces gobelets sont souvent jetés au niveau des trottoirs, ils sont posés négligemment sur des murets, sous les arbres et dans les jardins publics. Parfois à moitiés remplis. Dès fois, une légère brise pourrait renverser le gobelet et qui laisserait échapper quelques gouttes de ce nectar. Des visions que l’on ne pourrait pas supporter et accepter. Y a-t-il une raison qui expliquerait ce phénomène ? Certainement pas, ce sont les nouvelles habitudes de consommation. Un comportement qui renseigne combien le chemin reste long pour que le civisme reprenne vraiment place dans notre société.

    Les consommateurs ont pris l’habitude de prendre leur café dans un gobelet. Ils prennent souvent avec eux la tasse de café ou de thé à la main, ils se promènent avec, s’assoient sur des bancs publics ou sur les bordures de trottoirs, sirotent leur café puis, comme si de rien n’était, le balance n’importe où. Le téléphone portable dans la main gauche, le gobelet dans la main droite, le jeune en train de dandiner dans la rue et le plus souvent en titubant, ils aspergent les passants avec le café contenu dans le gobelet. Des excuses sont formulées et c’est tout. Néanmoins, aucune réflexion pour justement apporter une parade afin d’éviter ce genre de tamponnements. Très rares sont ceux qui jettent le verre en carton dans une corbeille ou dans une poubelle.

    Habituellement, ce sont les automobilistes qui jettent à partir de leur véhicule le gobelet à moitié rempli et autres emballages d’aliments ou de cigarettes, voir le tabac à chiquer. « Parcourir les rues avec un gobelet à la main rempli de café, c’est du jamais vu, c’est écœurant et pas civilisé », nous dit un citoyen qui ne comprend pas comment les gens peuvent être aussi négligents, insoucieux et peu regardants. Selon, lui, un café, généralement, se prend attablé et dans une tasse afin que l’on puisse le déguster convenablement. D’ailleurs, on prend un café toujours à table, avec les copains ou en famille. L’arôme dégagé nous fait enivrer. Dehors, avec le gobelet, l’arôme se dissipe rapidement en l’air.

    Un autre citoyen abordé nous révèle que connaitre l’art culinaire c’est aussi apprécier le goût et l’arôme d’un café dégagé par le café. Prendre un café avec les copains ou en famille pendant les moments de détente est un rare moment de plaisir et de détente. Un troisième citoyen, quant à lui, estime que prendre un café relève plus de la spiritualité que de l’acte de le consommer. Cela donne du réconfort, c’est reposant et cela fait bien digérer après un repas.

    Ce n’est pas donné à tout le monde de savoir prendre un café ou bien un thé. Dès fois, on voit à longueurs de journées, des citoyens qui consomment du café ou du thé, de manière désordonnée, sans pour autant en apprécier le goût. Pour certains, c’est un moyen de faire passer une cigarette,  pour d’autres, c’est plutôt le goût du sucre qui leur fait envier le café.  De nos jours, on boit le café comme on boit de l’eau. Donc on n’apprécie guère ses bienfaits comme ses privilèges et avantages. Le prendre dans un gobelet en carton, c’est insulter les grands maîtres de torréfacteurs qui usent de subtiles techniques et d’un savoir–faire éprouvé pour nous faire apprécier son goût. Mais le progrès est ainsi fait. Du moins, chez nous. 

    Ils ont dit :

    Abdelkader Chouchaoui : retraité : « C’est vraiment désolant de constater tout cela ».Parcourir les rues avec un gobelet à la main rempli de café, c’est du jamais vu, c’est écœurant et pas éduqué. Un café, généralement, cela se prend à table afin qu’on puisse l’apprécier décemment.   

    Makhlouf Amokrane dit Youcef, retraité : « Nos avons perdu presque tous nos repères ». Si c’était justement à cause du café versé dans des gobelets, on peut fermer les yeux, mais il y avait aussi beaucoup d’autres choses plus sérieuses et importantes. 

    Khaled Roudali : « prendre du café, c’est beaucoup plus spirituel ».Cela est réconfortant, c’est relaxant et cela fait justement bien digérer. Prendre un café ou un thé cela doit être une véritable culture. C’est vraiment dommage de constater tout cela, le progrès commence  à perdre sa grandeur et de sa notoriété…

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  • Nos mamans d'autrefois...

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    Jadis, les mamans d’autrefois sont également comme aussi les mères d’aujourd'hui. Devenues, inévitablement, comme une industrie de production d’enfants, des travaux ménagers difficiles et durs. A cela s’ajoutent d’autres épouses. Elles subissaient le dictat du père ainsi que celui de la mère. El Adjouza comme on adore la surnommer. Elle était là, présente, autoritaire, la maîtresse incontestée des lieux. Gare aux épouses indisciplinées, désobéissantes et surtout rebelles.

    Ces femmes, comme ne cessait de le répéter et de le décrire si bien ammi Makhlouf, se bataillaient comme des forcenées, elles étaient au four et au moulin pour non seulement combler leur mari mais également satisfaire la Djedda qui fut et reste la patronne des lieux.

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  • Le cimetière oublié...

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    Légende ou réalité. D’autres prétendent que c’était uniquement des mystifications. Cependant, la réalité est ailleurs, certains estiment qu’elle se trouve approximativement du coté cimetière, d’autres, considèrent que c’est uniquement un canular. Néanmoins, depuis longtemps, nombreux sont ces personnes qui se demandent et n’arrêtent pas de se poser des questions à propos de ce cimetière oublié ou bien très connu sous cette appellation : El Makabra El Manssia.

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  • Les oubliés

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    Oublier ceux qui nous ont donné et procuré beaucoup de bonheurs et de jubilations, c’est tout simplement de l’ingratitude d’où la définition d’un ingrat :  

    C’est quelqu’un d’incrédule, c’est aussi un personnage provoquant voire troublant et non respectueux des autres. L’ingratitude, c’est être indifférent et non reconnaissant envers surtout ceux qui nous ont assuré et fourni, par le passé, tant de joies et tant de plaisirs. Néanmoins, la vie continue et les oubliés seront toujours présent dans nos esprits comme dans nos cœurs.

    Jadis, de part de notre culture et notre existence, on ne pouvait en aucun cas oublier les bienfaits des hommes qui ont pu nous ramener tant de bonheur et tant d’enchantement, On les congratulait à chaque occasion, eux-mêmes savaient qu’ils étaient les petits lutins de la ville. Ces « ambassadeurs » dans leurs spécifications diverses, représentaient dignement les couleurs de la ville, sa culture, son histoire, sa richesse et surtout son tempérament.

     Ces hommes et femmes qui ont contribué largement pour glorifier notre sport en général, la ville de Ain Defla, avait toujours abrité les grands rendez-vous de cross et dans différentes disciplines à savoir, le Football, le Handball, l’Athlétisme, la Boxe, le Ping Pong, la pétanque, le Karaté et le cyclisme etc.… Et nous avons eu de grands champions à l’échelle régionale, nationale et même internationale.

     Nous avons cité la ville d’Ain-Defla comme nous pouvons citer d’autres villes et villages limitrophes d’Ain Defla. Ces villes et villages ont eux aussi leurs joueurs privilégiés, eux aussi ont fourni également de la joie et de la gaité à leurs populations. Eux aussi étaient ingrats envers leurs sportifs !!!

     Comment ces hommes et ces femmes qui ont écrit et façonné notre sport en général, peuvent-ils être marginalisés à ce point ? Point de matchs de jubilé, point de matchs d’honneurs, point de reconnaissances pour ces valeureux guerriers du sport.

     Ces champions étaient nombreux à travers les âges, nous nous sommes contentés de faire le portrait, choisi au hasard, de deux grands vétérans qui ont bouleversé et marqué notre sport roi qui est le football, il s’agissait de Ammi DJOUHRI Abdallah dit « Abdallah El Boulisse » et de son camarade KEBBAB Kamel dit « Bilbil ».

    Ammi Feu DJOUHRI Abdallah dit « Abdallah El Boulisse »

    Le premier qui fut un grand joueur des années 60, il fut également cet encadreur qui avait fait sortir, du champ de football, grands joueurs pour le club local qui était le SCD, Avec sa mobylette Peugeot, il roulait à travers toute la ville pour faire rappeler à ces jeunes benjamins qu’ils avaient séance demain à 17 h. Il était infatigable, discipliné et il aimait beaucoup le sport. Il en avait fait sa raison de vivre. En tant que joueur, il était courtois. Il aimait abondamment rire et s’amuser. Il fut également ce joueur, avec son dribble et ses feintes du corps impressionnantes.

    Nom Prénom Observation Nom Prénom Observation
    1ère    G   é   n   é   r   a   t   i   o   n
    01 Lounici Aek - 10 Mahmoudi Ahmed Dit Kollih
    02 Khedim Rezki - 11 Bouchiba Allel Joua aussi à bordeaux
    03 Djouhri Abdallah - 12 Dilmi Med Dit Hchaichi
    04 Gharbi Mohamed - 13 Amour Med Flèche noire dit boukdidech
    05 Mataoui Aek - 14 Moungueb Moussa Joua à Marseille
    06 Kouache Ahmed - 15 Mozaili Med Gso ex. Chlef
    07 Meraimi Moussa - 16 Tamasaoudet Aek Dit Tchatcha
    08 Visignole - Entraineur 17 Léquerre - Entraineur
    09 Baldacci - - 18 Ibrir A/Rahman Entraineur joueur du FLN

     

    Ammi Abdallah fut aussi ce personnage sérieux, sobre et intelligent. Il était également un bon père puisqu’il avait élevé sa famille dans la dignité et avec un amour unique. En plus de cela, sur les terrains comme partout, il était cet homme simple, sympathique et possédant un cœur généreux. Il ne savait donner que de l’amour en famille et autour de soi.

    Dans son voisinage ou avec ses amis, il était aussi très adulé par tout le monde et surtout par ses bambins. Il avait également cette manie de procéder à une passe judicieuse tout en faisant basculer totalement son corps à la Kopa ou à la Di-Stéphano en lançant la fameuse phrase « rouh eddim »

    Il était petit de taille, trapu et costaud, pas athlétique, néanmoins grand de par sa vision de jeu sur le terrain. Il savait anticiper sur les déroulements des phases du jeu. Il savait aussi placer et faire repositionner ses partenaires, qui, eux aussi, savaient parfaitement l’écouter. Lui et ses amis savaient copieusement nous donner cette joie et cet enivrement. Parce qu’ils savaient également que les fans se déplaçaient en grand nombre et à pieds nus. Afin de voir ce grand club et ses talentueux joueurs comme des véritables démons, les joueurs le savaient parfaitement, et c’est pour cela qu’ils se démêlaient uniquement dans l’espoir de satisfaire leurs fans. Les joueurs des deux générations furent entrainés dans l’arène du FAJ appelé «aussi champ football » actuellement le jardin en face de la Wilaya, ce n’était pas un véritable stade parce qu’il ne répondait aux normes requises, mais c’était là dans cette enceinte où furent préparés ces grandes étoiles.

    KEBBAB Kamel ou BILBIL

    Il fut surnommé la bête et possédant un pied gauche foudroyant, terrible et dangereux, Bilbil fut également ce surnom à cause de son tir gauche dévastateur, possédant aussi un gabarit ayant la corpulence et la forme d’un athlète, un corps musclé naturellement sans pour autant s’adonner à ces incessants aux exercices.

    Il était doué d’une force herculéenne et d’une étonnante vitesse, trapu et très enveloppé dégageant une force paraissant paisible mais lorsqu’il est en possession du ballon, il devient insaisissable et quand il s’approche des 18 mètres, il lance un tir percutant et violent qui généralement atterri au fond des filets. Si par malheur, le gardien arrive à l’intercepter, alors il tombe raide blessé gravement et souvent il ne termine pas le match.  

    Il aurait été préférable de l’avoir dans son camp que dans l’autre, il ressemblait à un grecque de par sa morphologie. Et surtout par les traits de son visage qui lui donnaient cette assurance et cette confiance. Dont seuls les Goliath de l’Antique Grecque en connaissaient le fameux secret. La boite de chemma ne le quittait presque jamais, elle était ce stimulant nécessaire et obligatoire pour lui permettre de lui donner des ailes en même temps cette force, cette vigueur afin de la traduire convenablement sur le terrain.

    Baptiser ces stades, ces édifices sportifs ainsi que ces arènes par ces anciens et valeureux joueurs du football, serait un geste très apprécié, malheureusement, ils n’ont pas pu avoir cet honneur.

    Nom Prénom Nom Prénom Observation
    2ième   et  3ième    G    é    n    é    r    a    t    i    o    n
    01 Rezkallah Rachid 20 Djellit Mahdèd Dit mayo
    02 Mokadem Abdelkader 21 Mokadem Abd/rahmane -
    03 Kebbab Kamel 22 Hitache Abed -
    04 Riffi Benyoucef 23 Attafi Aek -
    05 Garni Youcef 24 Mokadem Abdellah -
    06 Kaddoun Ahmed 25 Benghanzet Dahmane -
    07 Zidouk Mohamed 26 Abada Si Moh -
    08 Djaballah Mohamed 27 Miraoui Abd/rahmane -
    09 Attafi Djilali 28 Ibrir Abd/rahmane Entraineur FLN
    10 Allili Ahmed 29 Daoudi Belarbi -
    11 Kastali Gacem 30 Benghenzet Hamid -
    12 Hamidi Ahmed 31 Bouri Abderrahmane -
    13 Labdouni Ahmed 32 Sbaihia Larbi -
    14 Sâadoune Djelloul 33 Ferrahi Mohamed Dit Banus
    15 Belahcen Merzouga 34 Daoudi Abdelkader -
    16 Taibi Mohamed 35 Khouidmi Mohamed Dit Hamed
    17 Benghenzet Omar 36 Talhi Sid Ahmed -
    18 Bekka Slimane 37 Beldi Mohamed Dit Bouziane
    19 Miloudi M’hamed 38 Meknaci Ahmed -

     

    Il devait être sélectionné en équipe nationale comme ailier gauche, durant la période des années soixante dix (1970) sous la houlette du l’entraineur Lucien Leduc, Bentifour Abdelaziz, alors adjoint, avait pressenti Kebbab Kamel comme étant le futur ailier gauche de l’équipe nationale.

    Néanmoins, le joueur en question, avait à l’époque une triple licence de football, il jouait à Blida, avec le SCD d’Ain-Defla et enfin l’USMH d’El Harrach parce qu’il vivait entre ces deux localités. Son cœur oscillait entre Ain Defla et El Harrach, Une fois, la fédération s’était aperçue de cette mésaventure, alors, elle avait changé carrément son avis à propos de sa sélection en équipe nationale. 

    Les joueurs de ces deux générations ont beaucoup apporté au club local, ils étaient tous des génies, pratiquant un football digne de ce nom. Tout le monde se bousculait et attendait avec impatience le jour du match. On se déplaçait à pied et à vélo jusqu’à El-Kherba pour voir et se gaver de ce football unique en son genre. Plein de vivacité, cette technique et ses prouesses incomparables. Ceux qui étaient privilégiés partaient avec Ammi feu Dracine sur sa GIVA4 appelée aussi taxi El Gharam, on ne s’ennuyait jamais avec notre cheikh. Comique et blagueur, Il avait cette particularité pour la préparation et la vente des olives vertes qui furent appelées Teffah (pomme).

    Parmi les fervents supporters, on notera les fameux Hadj Ghrissi et Medouar Chérif dit Kiki. Le premier d’un âge très avancé était un fou du club par contre le second était un petit enfant de 12 ans infernal mais grand par son amour pour le club. C’était vraiment de véritables fans, ils savaient créer de l’ambiance, des chants relatifs aux exploits du club du SCD et qui enivrent les esprits, tout en créant une frénésie inégalable. Ils savaient aussi animer avant, pendant et après les matches, c’était le bon vieux temps.  Ils avaient aussi cette envie de gagner, d’être les meilleurs. De faire plaisir à ces milliers de supporteurs pas à cause de leurs intérêts personnels ou de l’argent. Mais ils aimaient leur ville, ils étaient également de véritables représentants des couleurs de leur club local.

    Ces joueurs avaient presque tous des surnoms à cause de leur morphologie, de leur taille, de leur ingéniosité et surtout de leur caractère. C’était leur histoire et celle de leur ville. Ces joueurs étaient nombreux, nous nous excusons auprès de ceux qu’on avait omis de les citer, ils furent tous invincibles et dotés d’une générosité inégalable, nous avons appris beaucoup d’eux, ils étaient simples mais combien aussi grands et dévoués.        

    Il ne faut jamais oublier, ceux qui sont montés au front malgré leur jeune âge, ces jeunes lycéens étaient la crème de Ain-Defla. Ils étaient cultivés, sportifs et dotés d’une générosité et d’un courage incomparable, ils aimaient leur ville. Ils aimaient leur pays alors ils se sont sacrifiés trop jeunes :

    Jeunes lycéens partis au front, c’était l’époque des juniors
    Nom Prénom Nom Prénom Observation
    01 Ali Haimoud Ahmed 07 Mourah M’hamed Epoque de Rezki
    02 Kaddour Med-Seghir 08 Belaribi Tahar      "       "
    03 Bouhaik Mohamed 09 Sohabi Mohamed      "       "
    04 Saadi Ahmed 10 Benhamdoud Aek Dit Raboti
    05 Douchi Mohamed 11 Djaballah Djelloul Le blond
    06 Meraimi Moussa 12 Zerkaoui Larbi Le rouquin

     

    Tous sont partis, certains d’entre eux sont morts au champ de bataille comme leurs frères prédécesseurs pour la survie du pays, et sans oublier le jeune prodige, qui, à l’âge de 17 ans, également sportif, est monté lui aussi au front, il s’agissait du jeune Kadjounia Maamar natif de Chleff avec sa soeur Hlima qui furent ramenés lors du séisme de 54, et, adoptés par Madame Belaiche dit Aicha Bacha (Moudjahida), Hlima, morte, devenue par la suite une avocate ou bien juge aux environs de Sidi Bellabes.

    Ils étaient tous doués, possédant l’amour du pays, cultivés et courageux et sans oublier notre héros qui est ce jeune Kadjounia Maamar qui a fait partie malheureusement des oubliés de l’histoire de la glorieuse révolution Algérienne.

    Nous ne pouvons oublier ces « oubliés » des villes et villages limitrophes qui ont fait eux la gloire de leur village et de leur région, et pour ne citer que ceux-là :

    • Boumedfâa :   Lakhal, R.Benameur, A. Boumediene, M. Hadj Med, R. Hassen, Zouaoui, Bourougaa. Mahiout.
    • Djendel :   Meharzi,  Zouaoui, Benzina, Bouregaa, Bouziane et Mahiout.
    • Miliana :   M. Landjerit, K. Landjerit, Goutti, Fodhil, R.Boudaoui, Kadi, Rabea, L.Touil, Benbarek, Heboul.
    • Khemis Miliana :   Moha, Belkheir, Benmira, Danda, K.Bellila, Maazouz, A.Itième.
    • Rouina :   Gacem, Diouani, Douba, Bestita, Bouchakor.
    • Attaf :   Itim, Seghir, Akouchi, M.Kebane, Zerrouki, Bekhaouda.

    Si les responsables des villes et villages et surtout ceux du pays n’assistaient et ne soutenaient pas ces anciens « ambassadeurs sportifs » D’ailleurs, la plupart, d’entre eux, sont devenus malades ou très démunis. Qu’adviendra t il, alors, pour le citoyen simple et sans ressources.

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  • Le Saint Sidi Yahia de la ville d'Aïn-Defla

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    Sans titre 62

    Sidi Yahia, fut, ce sage, ce théologien au pouvoir de guérisons multiples. La sagesse et la clairvoyance du Saint furent les points les plus déterminants et dominants dans sa vie. Personnage érudit avec une histoire très ancienne, bien avant celle des ottomans.

      Le saint Sidi Yahia fut cet homme, ce serviteur de Dieu, très sage, pondéré et qui parlait peu, le peu de parole qu’il prononçait était d’une portée très pénétrante, apaisante trouvant même le réconfort ainsi que de la satisfaction aux nombreuses requêtes formulées par la population.

    hebergement d'image Originaire des hauteurs de Annab, le long du mont Dahra dans la région de Ain-Defla, et, est né aux environs du 14ième ou 15ième siècle, fils de Abdeslam b/ Abdallah, b/ Moussa, b/ Ahmed, b/ Abdeslam b/ Mechiche b/ Abi bakr, b/ Azouar, b/ Slimane,b/ Aissa, b/ Mohamed, b/ Afia, b/Moussa, b/ Yahia,b/ El-Mahdi, b/ Abdallah, b/ Ibrahim, b/ Mohamed, b/ Ahmed, b/ Ali, b/ Mohamed, b/ Aissa, b/ Djaafer, b/ Omrane, b/ Yahia, b/ Ali, b/ Mohamed, b/ Idriss, b/Abdallah, b/ Hass, b/ Hass Mofna, b/ Hocine, b/ Ali, abd El-Moutaleb et Fatima Zahra (Radhia Aleihoum Adjmaiine). Né d’une mère appelée Chaguia de (Chaguette) au niveau des Ziadirs à quelques encablures à l’Est d’El Amra. Avec ses quatre frères Charef (aîné), Haouam, Bouali et Kaddour, dont le dernier fut partiellement l’opposé de Sidi Yahia. Entre autres, il avait eu deux fils Ahmed et Larbi. Les descendants de Ahmed furent les Nedjar par contre ceux de Larbi furent de nombreuses familles vivant dans la région.

     Sidi Yahai était surnommé Bouzekri et El Quastali. Il avait vécu également dans trois endroits différents, au niveau de la Karia Harchaoui, le second endroit était à Bourguel au niveau de l’oued El Khach. Néanmoins, son tombeau se trouve au cimetière à Ain-Defla. Il s’est installé aux alentours de l’actuel cimetière qui d’ailleurs son climat fut très réputé pour sa fraicheur et cela dure jusqu’à nos jours et surtout en été. Sous l’ombre d’un grand arbre, les gens savaient et connaissaient sa place habituelle. Il était souvent en train de méditer. Il se recueillait en véritable penseur pour la croyance envers Dieu. Les gens venaient le voir souvent, pour avoir des conseils. Ils lui ramenaient du pain et de la nourriture, dès fois ils restèrent en sa compagnie. Et, cela durant des heures, pour faire la prière et ou pour écouter l’interprétation et la signification profonde des sourates.        

     En véritable théologien et homme de culte, il enseignait le coran, il était très écouté et très respecté. Il possédait aussi cette réputation de régler les différents qui émanaient entre les deux tribus de sa région à savoir les Béni Farh située sur le flanc Sud de la Dahra et qui s’étalaient du grand Alger jusqu’aux confins de la ville de Tlemcen et les Béni menacer qui vivaient sur le flanc Nord de la Dahra qui se limitaient entre Tipaza et Damous.

     Il possédait également cette faculté, ce pouvoir multiple et rapide de guérisseur sur les maladies de la peau. Telles que par exemple l’Eczéma (Sibana) qui d’ailleurs existent de nos jours et beaucoup des gens s’adonnent à cette pratique et guérissent ce type de maladie, le Vitiligo (Brass), la Rate (Taihane) ainsi que le Goitre (Gheda El Dirakia) ou bien (El-Kanta), Certains racontent qu’avec le simple toucher de sa main, Sidi Yahia, pouvait procéder à la guérison des maladies citées ci-dessus. Il allait souvent au niveau de deux endroits qui sont restés de nos jours des lieux de pèlerinage du Cheikh, il s’agit d’un endroit au niveau de la commune de Mékhatria et le second était sur le pied de Doui. D’ailleurs, il partait souvent dans ces deux endroits pour non seulement ramener les plantes médicinales qui lui étaient nécessaires pour guérir les malades mais aussi de jauger la population.  

     Il est mort vers la fin du 14ième ou bien 15ième siècle au niveau de l’arbre où il était presque tout le temps en train de méditer, il fut enterré à cet endroit et actuellement existe sa Koubba au milieu du cimetière de la ville d’Ain-Defla. Parmi ses meilleurs fidèles serviteurs, on notera la famille Hadj Ahmed. Souvent, les visiteurs, généralement nombreux, viennent avec leur malade le lundi soir pour passer la nuit.

     Afin d’effectuer le sacrifice du poulet et manger du berkoukès (plat traditionnel très prisé par la population), en vue d’une éventuelle guérison de leur malade, mardi matin c’est le souk tout autour de la koubba et où chacun achetait des souvenirs du lieu de Sidi Yahia, ce rituel et ces visites existent encore de nos jours. Les anciennes tombes, ornées avec du grillage forgé, qui se trouvent en face de la Koubba appartiennent à des hautes personnalités de l’époque (juges), qui sont Mahmoudi Saddek et Mahmoudi Maamar. Généralement les juges des temps passés sont mutés d’offices et sont enterrés là où ils décèdent.

     En 1936 ou 1938, au vu de la dégradation des lieux de la koubba de Sidi Yahia, les habitants de la ville se sont plaints au niveau de la municipalité d’Ain-Defla ex : Duperré pour apporter la réfection nécessaire à la tombe du Saint et sa périphérie, La municipalité avait donné son accord pour refaire correctement le site en question.  Durant les années 80, d’autres réfections plus importantes furent aussi entamées et suivies.

     La reconstitution de l’histoire de notre Saint Sidi Yahia fut très difficile et encore énigmatique au vu d’un passé très éloigné 14ième ou 15ième siècle, Néanmoins, nous sommes parvenus quand même à déterminer sa biographie du peu que l’on pouvait, et, ce après plusieurs recherches et recoupements. Et, cela, n’est déjà qu’une amorce voire une tentative intellectuelle pour l’histoire de notre part et celle de tous ceux qui ont contribué et participé, envers ce grand monument qui a fait partie de notre patrimoine et celui de notre histoire.

  • Les malades mentaux…et les braves guerriers

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    La ville d’Ain-Defla et ses environs ont vécu une période exaltante avec des malades aliénés. Cependant un facteur en l’occurrence M. Belgacem Lamamri et ses soldats étaient bien là !

    Les malades mentaux…et les braves guerriers.

    Tout le monde peut basculer un jour pardessus la barrière

    Mais aurions-nous vraiment la chance et la possibilité

    De rencontrer ces fameux braves guerriers ?

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  • Sid Fredj, un lieu, une histoire ou un mythe !

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    Sans titre 67

    Le fabuleux Sidi Fredj (transformé par les Français en Sidi Ferruch), fut ce lieu féérique, ou tout simplement un personnage théologien avec une histoire et un passé troublant.

     

     Sidi Fredj, petit village à environ 30 km de la côte ouest d’Alger, avec ses hôtels, palaces et ses endroits touristiques, également, son port de pêches et bateaux de plaisanciers qui fait rêver plus d’un, une coquette petite cité métropolitaine sans oublier sa célèbre et surprenante histoire !

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     Ceux qui s'interrogent sur le nom de ce joli endroit, comprennent tout de suite que le nom qu'il porte, Sidi Fredj (ou bien Sayed El Faradj). Et, est certainement celui d'un homme saint, ce qui a d’ailleurs renforcé encore notre idée c’est ce « Sidi » apposé aux grands hommes et particulièrement aux religieux et aux saints.  Personne ou bien seulement peu de gens connaissent parfaitement et réellement la vraie histoire et ou la véritable signification, Ces saints voire ces Sidi, en général, sont connus, à travers les âges avec l’apparition de certaines empreintes matérialisées telles que, par exemple, de par leurs mausolées ou du moins de par leurs tombes.

     A cette époque, il en existait déjà au moins trois ou quatre « maquams » qui furent les Sidi Abderrahmane (Alger), Sidi M’hamed Boukabrine ainsi que Sidi Helal baptisé Boumazabra, et encore Sidi Zouaoui dont le mausolée fut rasé. Il se trouvait au niveau de la rue Ben M’hidi Lors de l’incursion de la rue d’Isly. La « koubaa » de Sidi Fredj avait subi le même sort que celle de Sidi Zouaoui. Les envahisseurs français l'ont détruit. Les visites, qui avaient lieu autrefois au mausolée et qui revêtaient une grande solennité, ont été, de ce fait, interdites. Jusqu'au nom du saint homme qui a été déformé en Sidi Ferruch. L’authentique nom ne sera restitué qu'à partir l'indépendance.

     Le temps est venu aussi de faire connaître cet homme qui était l'un des saints les plus connus de la côte ouest d'Alger. Ce célèbre théologien venu des côtes d’Espagne, natif de Grenade et qui faisait partie d’un groupe d’exilés andalous expulsés d’Espagne, Ils arrivèrent à Alger au début du XVle siècle. Sidi  Fredj (sayed El Faradj s’est établi sur la région langeant la côte ouest d’Alger, pour y vivre dans la prière, l’isolement et la pauvreté, il se  nourrissait de choses très simples et menait une vie très sobre.

    Son adoration et sa dévotion pour Dieu ne tardèrent pas à attirer l’attention des habitants d’Alger et de ses environs qui venaient fréquemment lui demander bénédiction et conseils.

     Un soir, alors qu’il faisait très chaud, Sidi Fredj, dormait en dehors de sa chaumière. Un pirate espagnol, le capitaine Rock, venu perpétrer quelques chapardages sur la côte Algéroise. Apercevant Sidi Fredj. Il l’enleva pour le vendre comme esclave, il l’embarqua sur son navire, hissa les voiles et mit le cap sur l’Espagne. Après une nuit entière de navigation. Le pirate fut stupéfait de constater que son navire se trouvait toujours en vue de l’île. « Dépose moi sur la plage, lui dit avec calme Sidi Fredj, et tu pourras repartir tranquillement ». Le pirate et son équipage, troublés par ce qu’ils venaient de vivre, débarquèrent le saint personnage.

     Cependant, après une nuit de navigation, le navire n’avança point, la raison est que Sidi Fredj avait laissé ses sandales sur le pont. Frappé par le pouvoir du saint homme, le capitaine Rock demanda à Sidi Fredj de lui pardonner et de le garder auprès de lui, et sans tarder, il prononça la chahada : « Je témoigne qu’il n’ya de divinité qu’allah et que Mohamed en est Son envoyé ».

     Cette histoire qui parle de piraterie et de pillage semble rappeler des faits des « milles et une nuit » pourtant c’est l’histoire véridique de Sayed El Faradj.

     Pendant plusieurs années, les deux hommes vécurent ensemble, consacrant la majeure partie de leur temps à la prière et à l’adoration de Dieu, ils se nourrissaient de poissons et de coquillages. Ils vécurent longtemps, la population les respectait, elle recevait en contre partie conseils, orientations et recommandations. Ils étaient aimés et adorés par ces gens simples et audacieux. Le pirate Rock grâce à Sayed el Faradj, il fut converti à l’islam. Il a vécu le restant de sa vie auprès de Sayed El Faradj.

     Les deux saints moururent le même jour, à la même heure, la population d’Alger les enterra et leur bâtit une magnifique « koubaa ».   

     Sidi Fredj et bien d’autres récits font partie de l’histoire de l’Algérie, le passé est notre fierté et également notre devenir. Et il ne doit en aucun disparaître ou être ignoré sinon notre avenir en subira les conséquences et il en pâtira.

  • Djilali Khellas : Le parcours d'un littéraire,

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    Sans titre 69

    La plaine du Chélif avait enfantée beaucoup d’hommes. Des hommes qui ont su apporter le changement. Véhiculer ce qui était tant attendu. Parmi ces hommes, existe un certain Djilali Khellas, l’un des écrivains du terroir profond. Il puise ses récits à travers l’environnement où il avait vécu et grandi. La guerre d’Algérie lui avait permis de s’étendre sur presque toutes les régions de la nation. D’ailleurs, tous les souvenirs et récits du terroir de l’Algérie s’apparentaient et se concordaient.

    Djilali Khellas fut ce littéraire connu à l’échelle mondiale néanmoins, ses écrits n’arrivaient pas à s’imposer en profondeur dans son fief. Peu de distinctions et peu de reconnaissances. Peut être à cause de l’absence d’inspiration ou tout simplement par le manque de gratitude.  La population de la ville d’Ain Defla voyait toujours en lui ce petit Djilali qui a vécu et joué avec eux. Cette population reste absente, indéterminée voire aléatoire, elle n’arrive pas à s’éveiller et sortir de sa léthargie pour enfin découvrir cette pépite, tant adorée ailleurs, et négligée dans sa contrée. Les gens le surnomment avec fierté : le littéraire qui s’est instruit et construit lui-même après tant d’efforts et de sacrifices.

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