Articles de algermiliana
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Les oubliés
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Oublier ceux qui nous ont donné et procuré beaucoup de bonheurs et de jubilations, c’est tout simplement de l’ingratitude d’où la définition d’un ingrat :
C’est quelqu’un d’incrédule, c’est aussi un personnage provoquant voire troublant et non respectueux des autres. L’ingratitude, c’est être indifférent et non reconnaissant envers surtout ceux qui nous ont assuré et fourni, par le passé, tant de joies et tant de plaisirs. Néanmoins, la vie continue et les oubliés seront toujours présent dans nos esprits comme dans nos cœurs.
Jadis, de part de notre culture et notre existence, on ne pouvait en aucun cas oublier les bienfaits des hommes qui ont pu nous ramener tant de bonheur et tant d’enchantement, On les congratulait à chaque occasion, eux-mêmes savaient qu’ils étaient les petits lutins de la ville. Ces « ambassadeurs » dans leurs spécifications diverses, représentaient dignement les couleurs de la ville, sa culture, son histoire, sa richesse et surtout son tempérament.
Ces hommes et femmes qui ont contribué largement pour glorifier notre sport en général, la ville de Ain Defla, avait toujours abrité les grands rendez-vous de cross et dans différentes disciplines à savoir, le Football, le Handball, l’Athlétisme, la Boxe, le Ping Pong, la pétanque, le Karaté et le cyclisme etc.… Et nous avons eu de grands champions à l’échelle régionale, nationale et même internationale.
Nous avons cité la ville d’Ain-Defla comme nous pouvons citer d’autres villes et villages limitrophes d’Ain Defla. Ces villes et villages ont eux aussi leurs joueurs privilégiés, eux aussi ont fourni également de la joie et de la gaité à leurs populations. Eux aussi étaient ingrats envers leurs sportifs !!!
Comment ces hommes et ces femmes qui ont écrit et façonné notre sport en général, peuvent-ils être marginalisés à ce point ? Point de matchs de jubilé, point de matchs d’honneurs, point de reconnaissances pour ces valeureux guerriers du sport.
Ces champions étaient nombreux à travers les âges, nous nous sommes contentés de faire le portrait, choisi au hasard, de deux grands vétérans qui ont bouleversé et marqué notre sport roi qui est le football, il s’agissait de Ammi DJOUHRI Abdallah dit « Abdallah El Boulisse » et de son camarade KEBBAB Kamel dit « Bilbil ».
Ammi Feu DJOUHRI Abdallah dit « Abdallah El Boulisse »
Le premier qui fut un grand joueur des années 60, il fut également cet encadreur qui avait fait sortir, du champ de football, grands joueurs pour le club local qui était le SCD, Avec sa mobylette Peugeot, il roulait à travers toute la ville pour faire rappeler à ces jeunes benjamins qu’ils avaient séance demain à 17 h. Il était infatigable, discipliné et il aimait beaucoup le sport. Il en avait fait sa raison de vivre. En tant que joueur, il était courtois. Il aimait abondamment rire et s’amuser. Il fut également ce joueur, avec son dribble et ses feintes du corps impressionnantes.
N° Nom Prénom Observation N° Nom Prénom Observation 1ère G é n é r a t i o n 01 Lounici Aek - 10 Mahmoudi Ahmed Dit Kollih 02 Khedim Rezki - 11 Bouchiba Allel Joua aussi à bordeaux 03 Djouhri Abdallah - 12 Dilmi Med Dit Hchaichi 04 Gharbi Mohamed - 13 Amour Med Flèche noire dit boukdidech 05 Mataoui Aek - 14 Moungueb Moussa Joua à Marseille 06 Kouache Ahmed - 15 Mozaili Med Gso ex. Chlef 07 Meraimi Moussa - 16 Tamasaoudet Aek Dit Tchatcha 08 Visignole - Entraineur 17 Léquerre - Entraineur 09 Baldacci - - 18 Ibrir A/Rahman Entraineur joueur du FLN Ammi Abdallah fut aussi ce personnage sérieux, sobre et intelligent. Il était également un bon père puisqu’il avait élevé sa famille dans la dignité et avec un amour unique. En plus de cela, sur les terrains comme partout, il était cet homme simple, sympathique et possédant un cœur généreux. Il ne savait donner que de l’amour en famille et autour de soi.
Dans son voisinage ou avec ses amis, il était aussi très adulé par tout le monde et surtout par ses bambins. Il avait également cette manie de procéder à une passe judicieuse tout en faisant basculer totalement son corps à la Kopa ou à la Di-Stéphano en lançant la fameuse phrase « rouh eddim »
Il était petit de taille, trapu et costaud, pas athlétique, néanmoins grand de par sa vision de jeu sur le terrain. Il savait anticiper sur les déroulements des phases du jeu. Il savait aussi placer et faire repositionner ses partenaires, qui, eux aussi, savaient parfaitement l’écouter. Lui et ses amis savaient copieusement nous donner cette joie et cet enivrement. Parce qu’ils savaient également que les fans se déplaçaient en grand nombre et à pieds nus. Afin de voir ce grand club et ses talentueux joueurs comme des véritables démons, les joueurs le savaient parfaitement, et c’est pour cela qu’ils se démêlaient uniquement dans l’espoir de satisfaire leurs fans. Les joueurs des deux générations furent entrainés dans l’arène du FAJ appelé «aussi champ football » actuellement le jardin en face de la Wilaya, ce n’était pas un véritable stade parce qu’il ne répondait aux normes requises, mais c’était là dans cette enceinte où furent préparés ces grandes étoiles.
KEBBAB Kamel ou BILBIL
Il fut surnommé la bête et possédant un pied gauche foudroyant, terrible et dangereux, Bilbil fut également ce surnom à cause de son tir gauche dévastateur, possédant aussi un gabarit ayant la corpulence et la forme d’un athlète, un corps musclé naturellement sans pour autant s’adonner à ces incessants aux exercices.
Il était doué d’une force herculéenne et d’une étonnante vitesse, trapu et très enveloppé dégageant une force paraissant paisible mais lorsqu’il est en possession du ballon, il devient insaisissable et quand il s’approche des 18 mètres, il lance un tir percutant et violent qui généralement atterri au fond des filets. Si par malheur, le gardien arrive à l’intercepter, alors il tombe raide blessé gravement et souvent il ne termine pas le match.
Il aurait été préférable de l’avoir dans son camp que dans l’autre, il ressemblait à un grecque de par sa morphologie. Et surtout par les traits de son visage qui lui donnaient cette assurance et cette confiance. Dont seuls les Goliath de l’Antique Grecque en connaissaient le fameux secret. La boite de chemma ne le quittait presque jamais, elle était ce stimulant nécessaire et obligatoire pour lui permettre de lui donner des ailes en même temps cette force, cette vigueur afin de la traduire convenablement sur le terrain.
Baptiser ces stades, ces édifices sportifs ainsi que ces arènes par ces anciens et valeureux joueurs du football, serait un geste très apprécié, malheureusement, ils n’ont pas pu avoir cet honneur.
N° Nom Prénom N° Nom Prénom Observation 2ième et 3ième G é n é r a t i o n 01 Rezkallah Rachid 20 Djellit Mahdèd Dit mayo 02 Mokadem Abdelkader 21 Mokadem Abd/rahmane - 03 Kebbab Kamel 22 Hitache Abed - 04 Riffi Benyoucef 23 Attafi Aek - 05 Garni Youcef 24 Mokadem Abdellah - 06 Kaddoun Ahmed 25 Benghanzet Dahmane - 07 Zidouk Mohamed 26 Abada Si Moh - 08 Djaballah Mohamed 27 Miraoui Abd/rahmane - 09 Attafi Djilali 28 Ibrir Abd/rahmane Entraineur FLN 10 Allili Ahmed 29 Daoudi Belarbi - 11 Kastali Gacem 30 Benghenzet Hamid - 12 Hamidi Ahmed 31 Bouri Abderrahmane - 13 Labdouni Ahmed 32 Sbaihia Larbi - 14 Sâadoune Djelloul 33 Ferrahi Mohamed Dit Banus 15 Belahcen Merzouga 34 Daoudi Abdelkader - 16 Taibi Mohamed 35 Khouidmi Mohamed Dit Hamed 17 Benghenzet Omar 36 Talhi Sid Ahmed - 18 Bekka Slimane 37 Beldi Mohamed Dit Bouziane 19 Miloudi M’hamed 38 Meknaci Ahmed - Il devait être sélectionné en équipe nationale comme ailier gauche, durant la période des années soixante dix (1970) sous la houlette du l’entraineur Lucien Leduc, Bentifour Abdelaziz, alors adjoint, avait pressenti Kebbab Kamel comme étant le futur ailier gauche de l’équipe nationale.
Néanmoins, le joueur en question, avait à l’époque une triple licence de football, il jouait à Blida, avec le SCD d’Ain-Defla et enfin l’USMH d’El Harrach parce qu’il vivait entre ces deux localités. Son cœur oscillait entre Ain Defla et El Harrach, Une fois, la fédération s’était aperçue de cette mésaventure, alors, elle avait changé carrément son avis à propos de sa sélection en équipe nationale.
Les joueurs de ces deux générations ont beaucoup apporté au club local, ils étaient tous des génies, pratiquant un football digne de ce nom. Tout le monde se bousculait et attendait avec impatience le jour du match. On se déplaçait à pied et à vélo jusqu’à El-Kherba pour voir et se gaver de ce football unique en son genre. Plein de vivacité, cette technique et ses prouesses incomparables. Ceux qui étaient privilégiés partaient avec Ammi feu Dracine sur sa GIVA4 appelée aussi taxi El Gharam, on ne s’ennuyait jamais avec notre cheikh. Comique et blagueur, Il avait cette particularité pour la préparation et la vente des olives vertes qui furent appelées Teffah (pomme).
Parmi les fervents supporters, on notera les fameux Hadj Ghrissi et Medouar Chérif dit Kiki. Le premier d’un âge très avancé était un fou du club par contre le second était un petit enfant de 12 ans infernal mais grand par son amour pour le club. C’était vraiment de véritables fans, ils savaient créer de l’ambiance, des chants relatifs aux exploits du club du SCD et qui enivrent les esprits, tout en créant une frénésie inégalable. Ils savaient aussi animer avant, pendant et après les matches, c’était le bon vieux temps. Ils avaient aussi cette envie de gagner, d’être les meilleurs. De faire plaisir à ces milliers de supporteurs pas à cause de leurs intérêts personnels ou de l’argent. Mais ils aimaient leur ville, ils étaient également de véritables représentants des couleurs de leur club local.
Ces joueurs avaient presque tous des surnoms à cause de leur morphologie, de leur taille, de leur ingéniosité et surtout de leur caractère. C’était leur histoire et celle de leur ville. Ces joueurs étaient nombreux, nous nous excusons auprès de ceux qu’on avait omis de les citer, ils furent tous invincibles et dotés d’une générosité inégalable, nous avons appris beaucoup d’eux, ils étaient simples mais combien aussi grands et dévoués.
Il ne faut jamais oublier, ceux qui sont montés au front malgré leur jeune âge, ces jeunes lycéens étaient la crème de Ain-Defla. Ils étaient cultivés, sportifs et dotés d’une générosité et d’un courage incomparable, ils aimaient leur ville. Ils aimaient leur pays alors ils se sont sacrifiés trop jeunes :
Jeunes lycéens partis au front, c’était l’époque des juniors N° Nom Prénom N° Nom Prénom Observation 01 Ali Haimoud Ahmed 07 Mourah M’hamed Epoque de Rezki 02 Kaddour Med-Seghir 08 Belaribi Tahar " " 03 Bouhaik Mohamed 09 Sohabi Mohamed " " 04 Saadi Ahmed 10 Benhamdoud Aek Dit Raboti 05 Douchi Mohamed 11 Djaballah Djelloul Le blond 06 Meraimi Moussa 12 Zerkaoui Larbi Le rouquin Tous sont partis, certains d’entre eux sont morts au champ de bataille comme leurs frères prédécesseurs pour la survie du pays, et sans oublier le jeune prodige, qui, à l’âge de 17 ans, également sportif, est monté lui aussi au front, il s’agissait du jeune Kadjounia Maamar natif de Chleff avec sa soeur Hlima qui furent ramenés lors du séisme de 54, et, adoptés par Madame Belaiche dit Aicha Bacha (Moudjahida), Hlima, morte, devenue par la suite une avocate ou bien juge aux environs de Sidi Bellabes.
Ils étaient tous doués, possédant l’amour du pays, cultivés et courageux et sans oublier notre héros qui est ce jeune Kadjounia Maamar qui a fait partie malheureusement des oubliés de l’histoire de la glorieuse révolution Algérienne.
Nous ne pouvons oublier ces « oubliés » des villes et villages limitrophes qui ont fait eux la gloire de leur village et de leur région, et pour ne citer que ceux-là :
- Boumedfâa : Lakhal, R.Benameur, A. Boumediene, M. Hadj Med, R. Hassen, Zouaoui, Bourougaa. Mahiout.
- Djendel : Meharzi, Zouaoui, Benzina, Bouregaa, Bouziane et Mahiout.
- Miliana : M. Landjerit, K. Landjerit, Goutti, Fodhil, R.Boudaoui, Kadi, Rabea, L.Touil, Benbarek, Heboul.
- Khemis Miliana : Moha, Belkheir, Benmira, Danda, K.Bellila, Maazouz, A.Itième.
- Rouina : Gacem, Diouani, Douba, Bestita, Bouchakor.
- Attaf : Itim, Seghir, Akouchi, M.Kebane, Zerrouki, Bekhaouda.
Si les responsables des villes et villages et surtout ceux du pays n’assistaient et ne soutenaient pas ces anciens « ambassadeurs sportifs » D’ailleurs, la plupart, d’entre eux, sont devenus malades ou très démunis. Qu’adviendra t il, alors, pour le citoyen simple et sans ressources.
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Le Saint Sidi Yahia de la ville d'Aïn-Defla
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Sidi Yahia, fut, ce sage, ce théologien au pouvoir de guérisons multiples. La sagesse et la clairvoyance du Saint furent les points les plus déterminants et dominants dans sa vie. Personnage érudit avec une histoire très ancienne, bien avant celle des ottomans.
Le saint Sidi Yahia fut cet homme, ce serviteur de Dieu, très sage, pondéré et qui parlait peu, le peu de parole qu’il prononçait était d’une portée très pénétrante, apaisante trouvant même le réconfort ainsi que de la satisfaction aux nombreuses requêtes formulées par la population.
Originaire des hauteurs de Annab, le long du mont Dahra dans la région de Ain-Defla, et, est né aux environs du 14ième ou 15ième siècle, fils de Abdeslam b/ Abdallah, b/ Moussa, b/ Ahmed, b/ Abdeslam b/ Mechiche b/ Abi bakr, b/ Azouar, b/ Slimane,b/ Aissa, b/ Mohamed, b/ Afia, b/Moussa, b/ Yahia,b/ El-Mahdi, b/ Abdallah, b/ Ibrahim, b/ Mohamed, b/ Ahmed, b/ Ali, b/ Mohamed, b/ Aissa, b/ Djaafer, b/ Omrane, b/ Yahia, b/ Ali, b/ Mohamed, b/ Idriss, b/Abdallah, b/ Hass, b/ Hass Mofna, b/ Hocine, b/ Ali, abd El-Moutaleb et Fatima Zahra (Radhia Aleihoum Adjmaiine). Né d’une mère appelée Chaguia de (Chaguette) au niveau des Ziadirs à quelques encablures à l’Est d’El Amra. Avec ses quatre frères Charef (aîné), Haouam, Bouali et Kaddour, dont le dernier fut partiellement l’opposé de Sidi Yahia. Entre autres, il avait eu deux fils Ahmed et Larbi. Les descendants de Ahmed furent les Nedjar par contre ceux de Larbi furent de nombreuses familles vivant dans la région.
Sidi Yahai était surnommé Bouzekri et El Quastali. Il avait vécu également dans trois endroits différents, au niveau de la Karia Harchaoui, le second endroit était à Bourguel au niveau de l’oued El Khach. Néanmoins, son tombeau se trouve au cimetière à Ain-Defla. Il s’est installé aux alentours de l’actuel cimetière qui d’ailleurs son climat fut très réputé pour sa fraicheur et cela dure jusqu’à nos jours et surtout en été. Sous l’ombre d’un grand arbre, les gens savaient et connaissaient sa place habituelle. Il était souvent en train de méditer. Il se recueillait en véritable penseur pour la croyance envers Dieu. Les gens venaient le voir souvent, pour avoir des conseils. Ils lui ramenaient du pain et de la nourriture, dès fois ils restèrent en sa compagnie. Et, cela durant des heures, pour faire la prière et ou pour écouter l’interprétation et la signification profonde des sourates.
En véritable théologien et homme de culte, il enseignait le coran, il était très écouté et très respecté. Il possédait aussi cette réputation de régler les différents qui émanaient entre les deux tribus de sa région à savoir les Béni Farh située sur le flanc Sud de la Dahra et qui s’étalaient du grand Alger jusqu’aux confins de la ville de Tlemcen et les Béni menacer qui vivaient sur le flanc Nord de la Dahra qui se limitaient entre Tipaza et Damous.
Il possédait également cette faculté, ce pouvoir multiple et rapide de guérisseur sur les maladies de la peau. Telles que par exemple l’Eczéma (Sibana) qui d’ailleurs existent de nos jours et beaucoup des gens s’adonnent à cette pratique et guérissent ce type de maladie, le Vitiligo (Brass), la Rate (Taihane) ainsi que le Goitre (Gheda El Dirakia) ou bien (El-Kanta), Certains racontent qu’avec le simple toucher de sa main, Sidi Yahia, pouvait procéder à la guérison des maladies citées ci-dessus. Il allait souvent au niveau de deux endroits qui sont restés de nos jours des lieux de pèlerinage du Cheikh, il s’agit d’un endroit au niveau de la commune de Mékhatria et le second était sur le pied de Doui. D’ailleurs, il partait souvent dans ces deux endroits pour non seulement ramener les plantes médicinales qui lui étaient nécessaires pour guérir les malades mais aussi de jauger la population.
Il est mort vers la fin du 14ième ou bien 15ième siècle au niveau de l’arbre où il était presque tout le temps en train de méditer, il fut enterré à cet endroit et actuellement existe sa Koubba au milieu du cimetière de la ville d’Ain-Defla. Parmi ses meilleurs fidèles serviteurs, on notera la famille Hadj Ahmed. Souvent, les visiteurs, généralement nombreux, viennent avec leur malade le lundi soir pour passer la nuit.
Afin d’effectuer le sacrifice du poulet et manger du berkoukès (plat traditionnel très prisé par la population), en vue d’une éventuelle guérison de leur malade, mardi matin c’est le souk tout autour de la koubba et où chacun achetait des souvenirs du lieu de Sidi Yahia, ce rituel et ces visites existent encore de nos jours. Les anciennes tombes, ornées avec du grillage forgé, qui se trouvent en face de la Koubba appartiennent à des hautes personnalités de l’époque (juges), qui sont Mahmoudi Saddek et Mahmoudi Maamar. Généralement les juges des temps passés sont mutés d’offices et sont enterrés là où ils décèdent.
En 1936 ou 1938, au vu de la dégradation des lieux de la koubba de Sidi Yahia, les habitants de la ville se sont plaints au niveau de la municipalité d’Ain-Defla ex : Duperré pour apporter la réfection nécessaire à la tombe du Saint et sa périphérie, La municipalité avait donné son accord pour refaire correctement le site en question. Durant les années 80, d’autres réfections plus importantes furent aussi entamées et suivies.
La reconstitution de l’histoire de notre Saint Sidi Yahia fut très difficile et encore énigmatique au vu d’un passé très éloigné 14ième ou 15ième siècle, Néanmoins, nous sommes parvenus quand même à déterminer sa biographie du peu que l’on pouvait, et, ce après plusieurs recherches et recoupements. Et, cela, n’est déjà qu’une amorce voire une tentative intellectuelle pour l’histoire de notre part et celle de tous ceux qui ont contribué et participé, envers ce grand monument qui a fait partie de notre patrimoine et celui de notre histoire.
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Les malades mentaux…et les braves guerriers
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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La ville d’Ain-Defla et ses environs ont vécu une période exaltante avec des malades aliénés. Cependant un facteur en l’occurrence M. Belgacem Lamamri et ses soldats étaient bien là !
Les malades mentaux…et les braves guerriers.
Tout le monde peut basculer un jour pardessus la barrière
Mais aurions-nous vraiment la chance et la possibilité
De rencontrer ces fameux braves guerriers ?
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Sid Fredj, un lieu, une histoire ou un mythe !
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Le fabuleux Sidi Fredj (transformé par les Français en Sidi Ferruch), fut ce lieu féérique, ou tout simplement un personnage théologien avec une histoire et un passé troublant.
Sidi Fredj, petit village à environ 30 km de la côte ouest d’Alger, avec ses hôtels, palaces et ses endroits touristiques, également, son port de pêches et bateaux de plaisanciers qui fait rêver plus d’un, une coquette petite cité métropolitaine sans oublier sa célèbre et surprenante histoire !
Ceux qui s'interrogent sur le nom de ce joli endroit, comprennent tout de suite que le nom qu'il porte, Sidi Fredj (ou bien Sayed El Faradj). Et, est certainement celui d'un homme saint, ce qui a d’ailleurs renforcé encore notre idée c’est ce « Sidi » apposé aux grands hommes et particulièrement aux religieux et aux saints. Personne ou bien seulement peu de gens connaissent parfaitement et réellement la vraie histoire et ou la véritable signification, Ces saints voire ces Sidi, en général, sont connus, à travers les âges avec l’apparition de certaines empreintes matérialisées telles que, par exemple, de par leurs mausolées ou du moins de par leurs tombes.
A cette époque, il en existait déjà au moins trois ou quatre « maquams » qui furent les Sidi Abderrahmane (Alger), Sidi M’hamed Boukabrine ainsi que Sidi Helal baptisé Boumazabra, et encore Sidi Zouaoui dont le mausolée fut rasé. Il se trouvait au niveau de la rue Ben M’hidi Lors de l’incursion de la rue d’Isly. La « koubaa » de Sidi Fredj avait subi le même sort que celle de Sidi Zouaoui. Les envahisseurs français l'ont détruit. Les visites, qui avaient lieu autrefois au mausolée et qui revêtaient une grande solennité, ont été, de ce fait, interdites. Jusqu'au nom du saint homme qui a été déformé en Sidi Ferruch. L’authentique nom ne sera restitué qu'à partir l'indépendance.
Le temps est venu aussi de faire connaître cet homme qui était l'un des saints les plus connus de la côte ouest d'Alger. Ce célèbre théologien venu des côtes d’Espagne, natif de Grenade et qui faisait partie d’un groupe d’exilés andalous expulsés d’Espagne, Ils arrivèrent à Alger au début du XVle siècle. Sidi Fredj (sayed El Faradj s’est établi sur la région langeant la côte ouest d’Alger, pour y vivre dans la prière, l’isolement et la pauvreté, il se nourrissait de choses très simples et menait une vie très sobre.
Son adoration et sa dévotion pour Dieu ne tardèrent pas à attirer l’attention des habitants d’Alger et de ses environs qui venaient fréquemment lui demander bénédiction et conseils.
Un soir, alors qu’il faisait très chaud, Sidi Fredj, dormait en dehors de sa chaumière. Un pirate espagnol, le capitaine Rock, venu perpétrer quelques chapardages sur la côte Algéroise. Apercevant Sidi Fredj. Il l’enleva pour le vendre comme esclave, il l’embarqua sur son navire, hissa les voiles et mit le cap sur l’Espagne. Après une nuit entière de navigation. Le pirate fut stupéfait de constater que son navire se trouvait toujours en vue de l’île. « Dépose moi sur la plage, lui dit avec calme Sidi Fredj, et tu pourras repartir tranquillement ». Le pirate et son équipage, troublés par ce qu’ils venaient de vivre, débarquèrent le saint personnage.
Cependant, après une nuit de navigation, le navire n’avança point, la raison est que Sidi Fredj avait laissé ses sandales sur le pont. Frappé par le pouvoir du saint homme, le capitaine Rock demanda à Sidi Fredj de lui pardonner et de le garder auprès de lui, et sans tarder, il prononça la chahada : « Je témoigne qu’il n’ya de divinité qu’allah et que Mohamed en est Son envoyé ».
Cette histoire qui parle de piraterie et de pillage semble rappeler des faits des « milles et une nuit » pourtant c’est l’histoire véridique de Sayed El Faradj.
Pendant plusieurs années, les deux hommes vécurent ensemble, consacrant la majeure partie de leur temps à la prière et à l’adoration de Dieu, ils se nourrissaient de poissons et de coquillages. Ils vécurent longtemps, la population les respectait, elle recevait en contre partie conseils, orientations et recommandations. Ils étaient aimés et adorés par ces gens simples et audacieux. Le pirate Rock grâce à Sayed el Faradj, il fut converti à l’islam. Il a vécu le restant de sa vie auprès de Sayed El Faradj.
Les deux saints moururent le même jour, à la même heure, la population d’Alger les enterra et leur bâtit une magnifique « koubaa ».
Sidi Fredj et bien d’autres récits font partie de l’histoire de l’Algérie, le passé est notre fierté et également notre devenir. Et il ne doit en aucun disparaître ou être ignoré sinon notre avenir en subira les conséquences et il en pâtira.
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Djilali Khellas : Le parcours d'un littéraire,
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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La plaine du Chélif avait enfantée beaucoup d’hommes. Des hommes qui ont su apporter le changement. Véhiculer ce qui était tant attendu. Parmi ces hommes, existe un certain Djilali Khellas, l’un des écrivains du terroir profond. Il puise ses récits à travers l’environnement où il avait vécu et grandi. La guerre d’Algérie lui avait permis de s’étendre sur presque toutes les régions de la nation. D’ailleurs, tous les souvenirs et récits du terroir de l’Algérie s’apparentaient et se concordaient.
Djilali Khellas fut ce littéraire connu à l’échelle mondiale néanmoins, ses écrits n’arrivaient pas à s’imposer en profondeur dans son fief. Peu de distinctions et peu de reconnaissances. Peut être à cause de l’absence d’inspiration ou tout simplement par le manque de gratitude. La population de la ville d’Ain Defla voyait toujours en lui ce petit Djilali qui a vécu et joué avec eux. Cette population reste absente, indéterminée voire aléatoire, elle n’arrive pas à s’éveiller et sortir de sa léthargie pour enfin découvrir cette pépite, tant adorée ailleurs, et négligée dans sa contrée. Les gens le surnomment avec fierté : le littéraire qui s’est instruit et construit lui-même après tant d’efforts et de sacrifices.
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Ridjal Doui et/ou les hommes de la montagne...
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Jadis, aux temps des Ottomans, et plus précisément au niveau de la montagne de Doui de la ville d’Ain-Defla vivait un hameau d’habitants, constitué de quelques familles qui ont fui, par peur, les exactions, les actes de violences ou les mauvais traitements des Turcs.
Dans ces lieux rudes et escarpés. Les habitants se sentaient alors libres et autonomes d’y vivre décemment et loin de la poigne des Turcs. Malgré cet éloignement et la difficulté d’enjamber ces terrains vallonnés, les Turcs les ont rejoints quand même pour finalement leur sucer encore la dernière goutte de sang.
Coopérants et non conquérants
A la demande des Algériens, les Turcs sont venus en Algérie en coopérants afin d’aider et d’initier la population locale à la pratique de l’administration (fonctionnement des institutions locales et nationales) Le savoir et la mise en place de certaines méthodes de travail et de fonctionnement étaient les bienvenus. Et cela dans presque tous les domaines, en plus de cela, ils étaient nos amis. Ils ont insisté pour ramener leurs soldats afin de mieux servir et rétablir l’ordre, encore pour une meilleure prise en charge du fonctionnement des travaux pour lesquels ils sont venus. Aidés par leurs soldats, ils se sont vite transformés en véritables conquérants.
Ils ont commencé par terroriser la population qui devant ces nombreuses exactions, la population n’avait trouvé refuge qu’auprès des hauteurs des montagnes. Les Turcs restèrent les maitres et ont conquis les meilleures terres ainsi. Ceux qui ne pouvaient fuir, parmi la population, restèrent pour devenir les valets de ces nouveaux maîtres. Les Turcs voulaient toujours plus d’argent, plus de terres et de plus règne. Alors ils ont pris la décision d’aller faire payer les impôts à ceux qui vivaient dans les forêts et les hauteurs. Actuellement, nous avons une idée claire sur les habitants qui ont choisi d’habiter ces endroits durs et difficiles d’accès, d’ailleurs quelques uns d’entre eux y sont restés de nos jours.
Rdjal Doui (Hommes de Doui) ou saints de la région
Les Turcs se sont préparés comme dans une expédition, munis de leurs attirails, le fameux intendant et de quelques soldats pour faire régner l’ordre. Quelques chariots afin de ramener les denrées alimentaires et autres animaux domestiques en cas de non payement des impôts. Procéder également à la prospection de nouveaux horizons pour d’éventuels cantons. Ces opérations furent répétées à plusieurs reprises.
Parmi ces descentes ; et une fois de retour, l’intendant et ses hommes ainsi que les chariots lourdement chargés, ils reprenaient le chemin de la descente. A mi chemin les Turcs furent attaqués de tous parts, ils étaient entièrement décimés, toute la marchandise fut reprise, les soldats et l’intendant exterminés. Très tôt le matin, lorsque les villageois se sont réveillés, ils étaient abasourdis et ahuris devant cette découverte, ils trouvèrent leurs marchandises déposées aux abords de l’entrée du hameau. Chacun des villageois avait repris son dû. Cette situation fut répétée à chaque fois que les Turcs revenaient.
Les villageois inquiets, préoccupés et soucieux de ce qui leurs arrivaient à chaque fois que les Turcs revenaient. Ils avaient peur des représailles. Alors, ils sont dirigés vers le sage du village, ils l’ont trouvé assis auprès d’un grand arbre sorte de botmaya (pistachier de l’atlas ou bien porte mailles appelé en arabe Godhime), arbre très répandu dans la région. Ils l’ont, alors, expliqué et interrogé sur ce qui se passait à chaque fois que les Turcs retournaient. Ils ont demandé qu’ils soient bien informés et bien éclairés sur leurs bienfaiteurs. Le vieux les a longuement dévisagé puis les fixa de nouveau et leur dire, en dernier, ces braves gens sont nos protecteurs, ils s’appellent : Ridjal Doui (les hommes de la montagne dans laquelle ils vivaient). Toute l’assistance s’est tue en écoutant les propos du sage, des propos qui les ont jetés, cette fois-ci, dans l’angoisse et le désarroi total. Ils ne comprenaient rien du tout. Tout ce qui les préoccupait c’était la brutalité des Turcs. Les propos du sage du village restèrent gravés dans les esprits des villageois.
L’histoire de Ridjal Doui fut restée pendant très longtemps d’actualité. Elle fut reprise et racontée par les anciens jusqu’à nos jours. Néanmoins avec l’apport de plusieurs versions. La première consistait à dire que les premiers parlaient d’une histoire ressemblant beaucoup plus à une fable. Des êtres valides qui passaient par là, ils avaient fait ce qu’il fallait faire et sont devenus plus tard des statues en pierres à cause de leur courage et leur spontanéité. Personne n’a pu par la suite apporter des précisions à ce sujet, et personne n’a pu vérifier ou bien de visu ces statuettes. Néanmoins, c’est une histoire qui fut racontée pendant très longtemps.
D’autres disaient encore (2ième version) que ces Ridjals Doui s’apparentaient aux différents Aoulias el salihines (saints) qui existaient sur les deux flancs de la montagne de Doui tels que : Sidi Abderrahmane, sidi Abedeka, sidi Mimoune, sidi Bouziane, sidi Znati, Lala Aicha, sidi Slama, sidi Brahim, sidi Daoud, sidi Dilmi, sidi Bouaaraara, sidi El Chikh et Hadjret Aouali).
La troisième (3ième) version et qui selon beaucoup de personnes, est certainement la plus probable et la plus vraie, était celle qui justement discutait des ces sauveurs invisibles qui surgissaient des arbres et buissons, n’étaient autres que les enfants de ces pauvres paysans. Qui n’ont, à aucun moment, accepté le dictat et le règne absolu de ces impitoyables Turcs. Ils n’étaient pas du tout contents et satisfait de ce qui arrivait à leurs parents et leurs familles. Alors ils se sont révoltés. Ces jeunes guerriers se sont manifestés dans plusieurs endroits, ils décimèrent les Turcs et leurs complices dans toute la région.
Guerriers invisibles ou kbours de moudjahidines
Les Turcs furent touchés dans leur amour propre, ils commencèrent par préparer plusieurs embuscades pour dénicher ces éventuels désobéissants. A fin non seulement de les capturer et leurs faire payer le prix fort pour avoir osé bafouer l’ordre établi. Ils les ont traqués un peu partout, ils en tuèrent quelques uns d’entres eux. Selon aussi certains anciens, les Kbours de Moudjahidines de Dhaia furent justement ces indisciplinés voire ces indomptables. Nous savons pertinemment et cela d’après également les anciens que ces Kbours de moudjahidines étaient les compagnons et moudjahidines de l’Emir Abdelkader, ils sont morts à Dhaia et ils étaient enterrés là-bas.
En l’absence de véritables professions et surtout en l’insuffisance de travaux spécifiques à la région et où à la rigueur s’intéresser aux préceptes de leur religion. Ils réussirent à composer à de multitudes choses jusqu’à engendrer et négocier des fables et histoires rocambolesques. Nous avons par la suite rien trouvé comme stigmates et ou vestiges rappelant la traçabilité de ces habitants. C’est vrai que de temps en tems on peut croire à tout sauf peut être à des fables ou contes de ce genre. La troisième version parait la plus probable parmi celles qui furent énumérées auparavant.
Et, c’est ainsi que s’achève le mystère de Ridjal Doui. Le mystère de cette histoire avait suscitée beaucoup de racontars et beaucoup de bavardages.
Conclusion
Cette histoire parle de notre région, de notre terroir et nous révèle les trésors qu’elle renferme et qui y sont peut être encore enfouis quelques parts. Beaucoup d’histoires similaires existent, il suffit de savoir bien gratter là où il faut pour les dénombrer et rechercher la vérité. Et c’est comme cela qu’on arrive bien à comprendre exactement notre passé, notre identité et surtout aussi comment nos aïeuls ont vécu. Chaque arbre, chaque pierre, chaque oued, chaque appellation en cache quelque chose et certainement un mystère. L’ensemble de ces cas réunis détient une histoire, une fable ou bien tout simplement une précision. Pour mieux déchiffrer tout cela, pour en savoir encore plus afin de comprendre et savoir aussi d’où nous venons et où nous allons...
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Le tassili n'Ajjer
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Le trésor des fins fonds des sables, il émerge au milieu du Sahara renfermant les meilleures fresques que la nature façonne, donne et partage. Des multitudes de roches exceptionnelles et diversifiées attirent beaucoup de touristes de l’ensemble de la planète. Cela ne peut être que le paradis du tassili Algérien.
Le tassili n’Ajjer est un massif montagneux situé au sud est de l’Algérie, haut plateau aride constitué de grès (grains de quartz liés par la silice, du carbonate de calcium ou de l’oxyde de fer lesquels déterminent sa couleur). A plus de 1 000 mètres d'altitude, s'étendant au centre du Sahara sur 50 à 60 km d'est en ouest, et sur 800 km du nord au sud, soit une superficie de près de 120 000 km², soit le 5e de la France. Sur toute sa surface se dressent des formations rocheuses fortement érodées émergeant des dunes de sables, qui rappellent de loin les ruines de villes antiques. Ce paysage lunaire a été créé et façonné par l'érosion.
Pendant des millions d'années, le sol du Tassili n'Ajjer a été creusé et ravagé par les eaux. Ensuite, lorsque la sécheresse s'installa, ce fut au tour du vent d'user et de frotter et frictionner sans cesse ces roches labourables. Une autre cause de l'érosion ; les températures : La différence entre la nuit et le jour est parfois de cinquante degrés. Les pierres explosent littéralement par l'effet de ces modifications brutales jusqu'à devenir poussière de sable. Le massif est habité par les Touaregs Kel Ajjer. Sa ville principale est Djanet.
Le parc national du Tassili (72 000 km²) est inscrit depuis 1982 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO et classé réserve de l'homme et de la biosphère depuis 1986. Des animaux en voie de disparition tels que le mouflon à manchettes et de nombreuses espèces de gazelles y ont trouvé refuge. Il est considéré, à ce jour, comme étant le plus grand musée à ciel ouvert du monde.
On peut apercevoir et constater également dans ce parc national de nombreuses peintures rupestres (notamment dans l'Oued de Djerat et sur le plateau de Sefar) rappelant que le Sahara était autrefois une contrée verdoyante et fertile. Nombreux sont les dessins représentant des troupeaux de bovins menés par des bergers. Le Tassili N'Ajjer est composé de grès (couches superposées de vase et de sable solidifiés) Issus des mers qui couvraient la totalité du plus grand désert du monde. Il y a plusieurs milliers d'années vivaient ici des hommes qui ont laissé la trace de leurs préoccupations quotidiennes ; on trouve, en effet, des scènes de chasse, de danse et de prière etc...
Vue du Tassili n'Ajjer près de Fort Gardel : grès fluviatiles du Paléozoïque (env. 450 millions d'années) en cours d'ensablement par les dunes du grand erg oriental et granite érodé en « boules » au premier plan. Hoggar est une transcription française du terme arabe جبال هقار qui vient lui-même du touareg Ahaggar dont le pluriel Ihaggaren désigne la classe noble chez les Touareg du Hoggar.
Traversé par le tropique du Cancer à 80 kilomètres au nord de Tamanrasset, le Hoggar couvre une superficie d'environ 540 000 km2, soit le quart de la superficie totale de l'Algérie.
À l'est de Tamanrasset s'élève à plus de 2 000 mètres d'altitude un plateau érodé de 250 kilomètre de diamètre composé de coulées de lave, l'Atakor du Hoggar, sur lequel se dressent des volcans dont l'altitude avoisine les 3 000 mètres. Le point culminant du massif, le Tahat avec 2 918 mètres d'altitude,
est aussi la plus haute montagne du pays. Le relief, abrupt et difficile, composé de pitons et de falaises de basalte et de porphyre (pierre ornementale) constitue un lieu apprécié d'escalade.
Les températures élevées de l'été résultent avec celles d'hiver où il peut geler ; les pluies sont rares. Malgré cela, les conditions climatiques inhospitalières sont moins extrêmes que dans le reste du Sahara et le Hoggar. Constituent un lieu de vie de certaines espèces animales et végétales qui permettent de différencier ces montagnes du reste du Sahara. À l'Assekrem, à 80 kilomètres à vol d'oiseau de Tamanrasset, se trouve l’ermitage d'été de Charles de Foucauld, un des nombreux ermites chrétiens qui vécurent au Hoggar ; Foucauld s'y installa en 1911.
Le Hoggar constitue aussi les terres ancestrales du groupe Touareg Kel Ahaggar. Près de la ville de Tamanrasset, dans l'oasis d'Abalessa, se trouve le tombeau de Tin Hinan, une matriarche qui serait l'ancêtre des Touaregs du Hoggar. Selon la légende, Tin Hinan viendrait du Tafilalet, dans les montagnes de l'Atlas, au Maroc.
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Les personnes retraités; l'éternel oubli...
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Les retraités ; étaient des personnes travailleurs valides et forts ; ils ont œuvré avec courage et ténacité afin de développer le pays dans chaque secteur. Beaucoup de génies et lumières y sont émergés parmi ces travailleurs. Malheureusement, une grande frange de ces ex travailleurs vit dans le seuil de la pauvreté sinon dans la misère et la honte. L’idée de se sentir ainsi ne leur avait jamais traversé l’esprit auparavant.
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Le calvaire des nuits folles
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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La ville d’Ain Defla, comme ailleurs, dans l’ensemble des villes algériennes. Pendant l’été, ou suite à une consécration sportive locale ou nationale. Elle fait l’objet de bruits nocturnes. Emanant de jeunes qui pendant la journée ronflent en faisant une espèce de matinée un peu démesurée. Par contre, le soir, ils se réveillent, et, c’est le grand bal qui commence.
On entend toutes sortes de bruits, allant des pétards, aux klaxons, oublier les crépitements des pneus sur le goudron et surtout les fameuses sortes de conduite en zigzags. Ces comportements ont malheureusement fait des victimes et considérablement de dégâts. Cependant, la nuit redevient, pour ces jeunes éberlués, le jour et le jour redevient, par conséquent la nuit.
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La rumeur…
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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La rumeur…
De nos jours, nos villes et nos villages sont devenus des localités calmes, peu agités sauf dans les endroits habituels comme les marchés, les aires de jeux ou les cafés maures. Sinon une tranquillité modérée et palpable avec un calme serein. De ces groupes voire de ces attroupements surgissent alors une sorte de camouflet et une sorte d’outrage à l’intelligence humaine. Ce sont les rumeurs qui sont émises et formulées, depuis la nuit des temps, à l’égard d’autres personnes. Des rumeurs colportées sur des individus de surcroit gratuitement du fait qu’elles ne peuvent être ni vérifiées ni confirmées. Elles surgissent, planent et se propagent comme l’éclair et parviendront à détracter et détruire les personnes susvisées.
La rumeur est devenue comme une monnaie courante. Elle alimente et nourrit, tous les jours, les coins et recoins de la ville comme ceux du village ou des quartiers avoisinants.