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Articles de algermiliana

  • L’attente d’une mère

    91398659 2Je l’ai vu bien des soirs sur ce quai, qu’on disait d’elle «C’est son endroit, Elle est là à chaque soir d'un jour ». Immobile, l’air absent à voir sans cesse ces longs et interminables rames de fer venant d’un l‘infini. Et en cette fin de journée là , aussi glaciale soit elle, la pauvre mère était là encore à attendre dans l’espérance comme toute mère angoissée à voir apparaitre pour elle le visage de son fantassin tout jeune d’une fenêtre d’un train du soir... Les rumeurs d’anciens fantassins lui ont fait entendre que tous les nouveaux soldats de retour à leurs mères aiment bien sortir de loin leurs têtes d’une fenêtre d’un train et saluer leurs proches avec leurs belles casquettes. On lui avait dit bien des fois qu’on contait cela en soirée pour un retour d’un fils longtemps absent à sa mère. Mais pour elle, on disait aussi que tout l’espoir qu’elle souhaiterai c’est Le voir descendre un soir d'un wagon avec sa démarche habituelle trimbalant son veston, ayant l'air d'un simple voyageur. Elle aimait tant le voir comme ça , elle l’a vu grandir comme ça .
    On dit aussi d’elle qu’en venant chaque soir à ce quai, Elle n’en oublie jamais d’allumer dans la cheminée du fond de sa maison le petit feu de bois pour réchauffer comme toutes les fois la petite casserole de lait que le fils aimait tant prendre et qu’elle aimerait le lui tendre de ses mains au retour attendu . Ce soir là elle l’attendait toute heureuse comme elle le faisait tous les jours, mais elle avait peur que la bougie laissée ainsi allumer derrière elle ne soit suppôt au temps à ne vouloir tenir trop longtemps son retour et ne s’éteigne. Elle en a eu peur alors que l’ombre trop sombre de la porte n’enveloppe le seuil de leur maison.
    Elle leva les yeux implorant le tout puissant que la lueur de ses yeux pour elle reste encore éveiller et que cette lueur reste encore éclairer le temps qu’elle revoit au loin les pas de son enfant .
    Ce soir là ne fut point comme les autres, le petit benjamin tant attendu était revenu, descendant son pas de la dernière marche du train ,il avait une coupe de cheveu différente de celle qu’à connue de lui sa mère. Courant dans la joie vers elle.IL a bien reconnu sa bonne maman parmi tant d’autres. Mais Pour elle le temps a pris de son âge ,qu’il a fallu qu’il soit prés d’elle pour sentir vraiment son cœur
    *On dit que Le cœur angoissé de toute mère en attente pour son enfant est comme ça…*.

  • Le défilé de la discorde

    En tous les cas et à mon humble connaissance, le 14 Juin 1830, nous n’avons point invité le comte Louis  De Bourmont et ses sbires à notre table pour fêter un quelconque anniversaire.  De Bourmont, sous les ordres de son satrape Charles X, s’était  auto-invité par obusiers et bateaux-bœufs  interposés. C’était  aussi par la faute de cet imbécile d’Agha Ibrahim, gendre de Hussein Dey ,  trop porté plutôt  sur la somptueuse vie de pacha,  qui, au lieu d’écouter l’Agha Yahia qui le pria presque à genoux de déplacer les hommes de troupe d’El Harrach vers Sidi Ferruch où le débarquement  français allait avoir lieu.  Que nenni, l’Agha Ibrahim donna ordre formel de stationner les  soldats algériens à El Harrach où le célèbre canon Sidi Merzoug  tenait en respect tout se qui bougeait  dans  la baie d’Alger  et bien au delà de Tamentfoust.  Ibrahim  explique ce maintien de troupes  par l’histoire de la tentative de conquête de  Charles Quint en 1541 où son armada s’est cassée la gueule  à la baie d’El-Harrach. Ce n’est qu’après avoir constaté que le large de Sidi Fredj  ne se soit transformé en peau de dalmatien  tachetée de  453 navires de guerre et  bateaux-bœufs  venus de Toulon,  qu’Ibrahim décida de dresser sa tente sur le plateau de Staouali , installation  d’un luxe extravagant, avec sofa et narguilé, son PC pour « contrôler le champ de bataille » comme s’il s’agissait pour lui d’une sortie champêtre en s’amusant à la bonne franquette.  L’Agha Ibrahim venait de sceller le sort de notre pays  le précipitant dans les abysses de la terreur. Alger fut prise en moins d’un mois.C'est vous dire...

    Son obstination nous a  valu 132 ans de colonisation. Parce que lui et son Hussein de beau-père s’en foutaient comme de l’An 40 et se sont donc  taillés comme des lièvres  à destination de  Livourne avec tous leurs biens,  laissant sur le carreau les habitants de l’ex-Icosium. Alger  est à feu et à sang qui allait vivre sous le joug  inqualifiable de ses tortionnaires.

    Aujourd’hui, 48180 jours après 1830,  nous sommes indépendants et nous nous sommes dit que nous n’allions quand même pas nous chamailler éternellement avec l’ancien colonisateur.  Nous avons décidé de tourner la page tout en actionnant la chasse d’eau sur ceux qui ont toujours en travers de la gorge notre indépendance et n'allons pas chercher dans les chiottes Lepéniennes. Ceci dit, il demeure entendu que nous n’avons pas oublié. Ahhhhh ! Non ! Pas ça. Du tout ça !!!

    Par contre,  Marine La Pépène  qui, soit dit en passant,  détient la quadruple nationalité : Française, pute,  conne et raciste, a dans  l’escarcelle de son FN de Parti 25 % de Français qui sont tombés sous son charme,  emprunté aux cris de  Charybde et Scylla, ceci par la faute des mensonges des autres leaders politiques français. Cette pas-très-bonne-dame, boostée par son tristement célèbre paternel,  n’a pas tourné la page. Elle a oublié les méfaits de son papa,  mais emprunte un raccourcis qui  explique que  son pays traîne la patte  derrière les autres pays de l’UE  faute en est  à la pléthore  sélective d’émigrés  (suivez mon regard  et mon teint bazané). Elle vient de réagir brutalement comme un ressort compressé à 3 bars à l’invitation française envoyée à l’ANP pour y être représentée au défilé du 14 Juillet.  La bonne dame n’est pas à une virgule prête pour manifester son refus  tonitruant avec en concomitance quelques drapeaux algériens brulés en  Côte d’Or. 

    De notre côté, imaginez un petit « chouiya » que nous retournions à nos braves habitudes en réchauffant la fête de notre mémorable 5 juillet, fête de l'indépendance et de la jeunesse, longtemps congelée.   Ne bougez pas et restez toujours dans les « si » qui pourraient faire « ça », c'est-à-dire inviter la tristement célèbre 10ième DP pour défiler sur l’autoroute de l’ALN, en contrebas de  Riad El Feth et son Musée du Moudjahid. Une présence qui va rouvrir les plaies de la Casbah, faire tressauter d’horreur Ali, Petit Omar et Hassiba dans leurs tombes,  ou faire vibrer l’Ouarsenis, le Zacca et l’Aurés dans leur sommeil du juste.

    Imaginez un  ancien troufion de Massu , tenue para et casquette-Bigeard,  trainant derrière lui ses rhumatismes et un machin avec une manivelle, un trépied et des pinces scotchées sur la dynamo... Vous vous imaginez une compagnie de soldats sans foi ni loi du 1er Régiment Etranger, une hache sur les épaules et lance flamme en bandoulière avançant comme des zombies. Une autre compagnie de jeunes appelés du contingent à qui leurs étoilés de généraux leur ont mis la puce à l’oreille qu’en Algérie ce n’était pas proprement une guerre mais un rétablissement de l’ordre public. Par la force des choses, les pauvres se sont faits canardés  comme des pigeons. « Maman…maman…Nonnnnnn, je ne veux pas mourir » tel était le cri de ces autres victimes collatérales du colonialisme   en face des  moudjahidine qui eux  n’avaient  pas  peur de mourir parce qu’ils avaient  un idéal à atteindre.Une France coloniale qui utilise ses propre enfants comme chair à canon !!!!

    Comme on connaît bien, même très bien les Français, ils ne font pas dans le gros, plutôt dans les détails et dans les détails du détail.  Quand ils s’y mettent, c’est à fond la caisse pour faire dans la grande perfection et ne jamais  laissent un arrière gout amer à leur entreprise. Ils vont surement envoyer un texto-Djezzi pour  solliciter de leurs hôtes un service qui consiste à  célébrer le débarquement…  pas de Juin 44  en Normandie auquel nous n’avons pas été convié, quoique les Tirailleurs Algériens ont crapahuté le mont-Cassino pour libérer un pays qui n'était le leur… mais le débarquement de Sidi Fredj, ou si vous voulez, pour rester dans le contexte de l’heure et pour ne pas froisser la susceptibilité de nos invités, Sidi Ferruch.  Avec en prime, pour compléter le tout, les croiseurs Duquesne, le Suffren et la Tourville croisant au large de Tipasa en souvenir de leurs pilonnages des côtes Jijelléennes en 1945.  Moi je m’en fous si  le Tour de France cycliste est bien partie de chez les Anglo-saxons, mais que la France vienne fêter  l’anniversaire de son débarquement à Sidi Ferruch, avouez que le suppo est extrêmement gros…gros… gros. Par les temps qui courent, il sera encore plus gros si elle caressera l'envie folle d'aller jouer la Marseillaise devant les  grottes du Dahra, de l'Ouarsenis où aux gorges de Kherata.

     

    Comme chaque écrit véhicule une morale,  une déduction,  une dialectique, une teneur,  une synthèse ou tout ce que vous voudrez :  moi je me pose la  question suivante :

    Pourquoi la Marine de mes deux… ne veut pas  que les représentants de l’ANP soient présents Avenue de l’Elysée ? Puisqu’ elle (Si se n’est pas elle s’est donc ses frères, merci  Jean de La Fontaine)  est venue nous emm… en 1830, nous lui avons botté le derrière et ça s’arrête là. Et puis zut … Non il n’y pas que ça qui justifie l’ire de cette saloperie qui est en train de nous faire le coup du retour de la manivelle parce que nos émigrés en France  se sont  toujours comportés  depuis la nuit des temps en grands messieurs, grand nabab qui ont exploités le petit français dans les mines du Nord-Pas-De Calais,  dans les usines Renault et Peugeot ou aux chantiers navals  de Toulon. Et maintenant la Marine et son machin de père sont  en train de se venger. Non ? Vous ne trouvez pas ?    Inversez les faits et rôles et vous allez voir clair !! Par contre de notre côté nous avons tout pour refuser à l’armée française de venir encore une fois nous enquiquiner, plus grave encore, rouvrir les plaies qui ne se sont pas encore  cicatriser. Le « nif » avait manqué à quelque uns de nos dirigeants pour avoir bouder Ain Naâdja pour seulement se faire injecté un voltarène 20 mg au frais de notre Trésor Algérien.  Mais là où cela se corse c’est de s’imaginer  le fait que notre « enfauteuillé » positionne son pouce en hauteur à la Jules César, rendant   l’ascenseur à ses  bienfaiteurs pour nous damer le pion à l'idée que leur présence chez nous durant 132 ans a été positive (Excusez le peu).

    Un  passé récent est vivace sur les relations contre nature du duo Chadeli-Mitterrand, de l’épisode du coup de serpe donné à Kassamen DONT Fafa n'a pas eu le temps de le faire et la nouvelle trouvaille de Mitterrand  qui proposa  «  l’ingérence humanitaire » durant le printemps berbère.  A méditer...

    Mais dit donc…Qu’est-ce qui se passe… Ouf !!! Purée mais c’est un cauchemar que je viens de faire. Heureusement que je suis tombé de mon lit, et heureusement point de 10ième DP ni de Régiment de la Légion étrangère.

  • Dick Annegarn / Coutances

    Mais Qu'es-ce que je suis venu faire ici entre deux vacances..."

     

  • Image reflétée

    670px play a harmonica step 12 previewAu préambule de mon histoire, c’était par un jour qui me peinait et je voulais cacher ma solitude loin des regards, là où l’âme offusquée souffrira moins à l’endroit du repos espéré, mon attention fut attirée au moment où l’homme de dos, que Je voyais assis devant moi commença à jouer de son harmonica. Des jérémiades que l’on entend, que seul un habitué à cet instrument saurai en souffler un air pour être plus plaintives. Il semblerait des mélodies sortir de ses années d’adolescence qu’il n’a peut être pas oublié. A moi, elles me rappellent ce que mes souvenirs en gardent toujours d’elles leurs réminiscences d’époque. Assis comme lui, J’étais là à l’entendre jouer ses complaintes. Ce qui plaisait tant pour moi en cette circonstance c’était leurs diversités mélancoliques. D'autres personnes de passage attirées aussi par leurs enchantements ont fini d’approcher quelques pas vers nous ". Quand il eut finalement terminé à jouer des airs et des airs de chant connus de lui de son lointain passé " qu’il voulu que quelqu’un d’autre que lui ayant vécu son temps lui en fera entendre aussi un air pour voir un monde ailleurs. Il se tourna vers moi et comme s’il me connaissait déjà me tendit l’instrument qu’il tenait encore dans le creux de la main. Cet homme que toute une vie m’éloignait de lui à un bout de temps seulement, me tendait ce qui pour lui représentait tout d’un bijou d’antan jalousement conservé et qu'en outre est tout ce qui lui en reste de souvenir d'une jeunesse. A le regarder, Il avait mon âge et me ressemblait jusqu’à dire mon sosie. Sentant que je le dévisageais, il fit semblant de cacher son visage qu’il est advenu pour moi tout un autre homme voulant vis-à-vis de moi cacher son passé. Mais comme dans l'esprit de chacun, cet apparent qui se reflète et sort du miroir nous a déjà lui et moi rejoint et accoler. A l’instant d’après, je n’étais plus le même. J’étais comme lui. Je me sentais envahi par cette étrange nostalgie m’emmenant dans un lieu que je connaissais depuis toute une enfance. Acceptant son offre en prenant l’enjeu pour un amusement de jadis, j’ai voulu me revoir aussi à l’ âge de jouer un air de cet instrument antique. J’ai sitôt tendu la main à la demande de l’homme. Celle-ci dû rester tendue en attente que mon cœur lui tienne compagnie. Et ce cœur accepta finalement de suivre ma main. J’ai vu alors sourire les yeux de l’homme et mon cœur s’ouvrir à l’ immense plaisir qui s’offrira. Mon cœur aurait bien suivi ma main si les doigts de celle-ci ne se sont soudainement refermés bien avant de saisir l'instrument et c’est là subitement que le miroir entre nous d’un coup se brisa . Ensuite.., ensuite, …Il n’y eut plus rien aucune image, aucun regard aucun son, , seul le battement de mon cœur qui bat, qui bat de plus en plus fort en moi ne sachant plus où doit -il s’orienter pour se consoler encore une fois. Le bonhomme disparu ne me laissant même pas le temps de lui dire un mot. Je l’ai désespérément cherché à le trouver et à pleurer ensemble nos moments du passé…
    Mais, Est –il vrai qu’un cœur doit suivre aveuglement une main. Était-ce pour lui par instinct. Ou voudrait-il être pour moi témoin. J’y ai tellement pensé et à me le demander je me disais en moi même:
    Pourquoi : Ce cœur en moi a –t- il suivi ma main. Etait- ce pour lui par instinct ? Pourquoi : cette main, s’est elle tendue et s’est refermée: Ne voulait elle pas un témoin ?. Mais quels souvenirs en moi, tous deux après ont-ils voulu éviter? Et depuis, j’en suis encore à me le demander. Ni cette main, ni ce cœur ne me l’ont dit A leur secret, j’en suis resté bien abasourdi . C’est dû à l’âge qui n’a plus son temps me suis-je dit, ou peut -être à des souvenirs de regrets ? Mais Garderaient-ils encore longtemps pour eux seuls ce secret. Le saurai je un jour de ce cœur ? Si ce n’est point pour lui un plaisir, c’est encore moins pour moi un malheur. Et pourtant en moi je n’ai pressenti aucune douleur. AH ! Que La vie à nous deux était bien de joie sans secret dans nos vingt ans. Je m’en rappelle et lui aussi d’ailleurs, pour nous deux, de çà il y a bien longtemps. Quand je vois Mon âge qui avance au-delà des soixante et lui avec, on ne sait pour eux quand est ce l’arrêt. Aurais-je au moins le temps de savoir ce secret de lui et moi de lui dire mes regrets.
    j’y pense, j’y pense encore…à ce jour de peine , que J’essaie d’oublier cette histoire et il n’y avait que cette chanson bédouine que j’aime beaucoup en l’écoutant de temps à autre me fait revenir un peu à la raison que je ne suis plus au temps passé à penser au reflet du miroir .

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  • Le retour de notre soleil de nuit

    Le soir tout à fait à l’heure du crépuscule, comme à l’habitude des jours qui passent, je le voyais entrer devant moi tout accablé de fatigue. Et à cette fois encore sur ses vêtements de travail une fine couche grise de poussière de la pierre rocheuse parait les couvrir. Son visage luisant laissait voir en lui la récente sueur coulante d’un trajet d’un chemin de retour et ses joues amoindries font penser à celui qui l’endurance d’un travail fatigante le marquait .Mais heureux je l’étais à l’instant qu’il soulevait le voilage en guise de rideau de la porte et franchir le seuil. Heureux à le revoir enfin parmi nous. Famille 1Notre soleil de nuit était là. Enfin revenu. J’allais comme mes frères ressentir un temps de nuit qui allait revenir pour un autre soir prés de la chaleur d’un père. « Es-Salaam alaikoum » dira t il. Paroles de paix qu’il n’a jamais omis de dire à nous sa petite famille chaque fois en entrant ou sortant à une obligation d’absence. Se donnant ensuite une fois à l’intérieur, cette peine à retirer l’éternelle et indispensable lampe à carbure pendue à son épaule. Sitôt enlevée cette lampe, il n’hésitera pas à l’accrocher au clou du mur planté et tordu comme un crochet en guise de pendoir. Sa musette faite d’étoffe que maman avait cousu de ses propres vieux tissus parait comme celle de cuir qu’on trouve chez le bourrelier. Père l’avait déposé un peu plus loin sur le petit tabouret de bois où il devait s’assoir, que mère à l’instant s’empressa de prendre et la changer de place, En la soulevant, elle constata qu’elle était un peu lourde à ses habitudes .Elle pensa que le père n’a rien mangé et que la petite gamelle à l’intérieur est encore pleine de ses haricots qu'elle a si bien préparé pour lui. Peut être que’ c’est pour nous qu’ il voulait les garder. Nous voir le soir avant de dormir bien rassasier. En ces temps, nous vivions une vie qui n’était facile, peu commode et très exigeante ,et cela donnait trop de soucis à père avec le maigre salaire que la mine attribuait à son personnel. Comme toujours à son retour, elle n’en dit pas un mot pour le moment. Maman voulait qu’il se repose .Ce temps de repos qu’on a tant besoin après une journée de dur labeur. Elle nous le disait souvent .Sitôt débarrassé de ses ustensiles de travail qu’il ôta aussi sa veste .Et c’est à ce moment que parfois on l’entendit dire sa parole vénérée à chaque fois qu’il lui fallait accomplir ses prières de la journée ;« naatou hak Rabi » donnons au Miséricordieux son Dû et de là se dirigea vers le sceau habituel d’eau prés de la grande cruche du coin de la cuisine. De dos, son corps paraissait mince si ce n’est ses épaules qui tenaient encore sa camisole qui sortait maintenant de son pantalon et lui tombait jusqu’aux genoux. Il s’approcha du sceau en versa un peu de son contenu dans un gobelet qui commence par le temps à prendre une autre forme d’usure en rouille .Le gobelet en métal est tout ce qui restait d’ une boite de concentré de tomate qu’on ne jetait pas et qu’on utilisait ce temps là à d’autres fins domestiques. Tout d’abord avant de se laver, il enlevait son couvre-chef de chéchia qui avait prit une autre couleur dans le gris. Je le voyais ensuite faire cette pratique en règles d’ablutions à chaque soir qu’il revenait du travail de la mine. Apres ses ablutions, il mettait son autre chéchia « aaraguia » plus propre et blanche , un tapis était là que ma mère lui tendit, fait de palmier nain bien usé aux bordures et où à trois endroits bien distincts l’usure commençait à se faire. C’était aux endroits devenus par le temps noirâtres des genoux et du front Là où le poids d’un poids d’un homme adopte l'attitude du khouchou' (humilité) et se prosterne. C’est d’un pas non chalant comme si toute une fatigue engourdissait ses jambes qu’il se leva et se dirigea vers sa banquette habituelle . Une table basse « meida » l’attendait, un café fumant toujours à l’attendre et où son odeur agréable qui se dégage lui était efficace pour une détente., un bouquet de basilic est mis de coté sur la table. Une tasse de café à son retour’ était la plus délicieuse offrande qu’il désirait et préférer prendre au moment de son repos. Père ne fumait pas, il disait toujours que c’est mauvais pour la santé .Mais prenait juste une fois entre ses deux doigts une pincée d’une petite boite métallique qu’il inspire par une seule de ses narines .A la minute qui suit, on l’entendait éternuer, et là il dit à maman c’est bon de s’éclater et se sentir en forme. Il m’appela à m’assoir tout prés de lui, m’accouder sur l’un de ses genoux .Père me demandait souvent de lui raconter ma mésaventure du jour et surtout mon travail en classe .Dans cette attitude, j’avais pris l’habitude de me consoler avec cette tendresse. Elle sèche mes larmes à chaque fois que je me sentais opprimé de la présence d’un père toute une journée et à l’attendre qu’il descend du haut de la mine.

  • Le chemin implacable.

    1ère partie

    L’après-midi tirait à sa fin, que le vent du soir commença à manifester sa présence sur le feuillage restant de quelques arbres plantés autour du petit ranch du vieux Sam Benson .Laura, la petite fille occupée à faire rentrer les dernières poules trainait derrière sa mère anxieuse. Malgré que tout parait paisible dans cette journée qui se termine, la mère était bien trop inquiète ce jour là. Son fils ainé n’est pas encore rentré .Elle trouva le seau qu’elle portait pour traire le lait bien trop lourd à son poignet et à chacun de ses pas comme un fardeau.Vlcsnap2012062319h43 1

    Les quelques vaches laitières oubliées sont ramenées des pâtures à l’enclos par Hall .Ils vont bientôt être trait dans l’étable avant le coucher de soleil. A l’intérieur de l’enclos Le meuglement assourdissant des vaches s’accentuaient à leurs approches de l’étable ou se trouvent leurs petits veaux. Perché comme à ses habitudes sur l’une des poutres en bois à l’entrée de l’enclos Hall s’est mis à aider les dernières bêtes trainardes à entrer sans se donner de cornes entre elles. Il lui restait comme dernière besogne de la journée, juste ce moment de fermer le portail de l’enclos, Levant la tête. il vit s’élever une trainée de poussière à l’horizon.

    Dis m'àn ! cria soudainement Hall !. Comme si le souci qui angoissait sa mère le préoccupait aussi. C'est Billy ! c’est lui m’an ! Là, au loin sur la piste qui mène aux Morgan .Je le vois qui vient à bride abattue !.Prise dans l’effroi, la mère laisse tomber de ses mains le sceau, dit d'une voix saccadée. Quelque chose lui est arrivée dit elle...Hall! vite !, avertis ton père... , il est à l’écurie à s'occuper de la jument. Lorsque Billy arriva, posa pieds à terre, couru droit à la maison .Le père comprit que ça n'allait pas du tout pour son fils. Avant que la tête de Billy ne disparaisse à l’intérieur. Le père gravement lui demande.. Billy Veux-tu me dire ce qui se passe.C'est rien Pa !répond Billy tout essoufflé, le père savait son fils qu'il ne mentait pas pour rien. Exubérant! il se retourna vers Hall, l’appela d’un ton ferme qui ne pouvait attendre...Hall! Laisse ta mère, viens vite m'aider. Le père, au regard de la mère qui ne comprenait toujours rien, se dirigea droit cette fois vers la seule selle suspendue dans l’étable .IL la tira vers lui, le vieux tapis de selle traina avec.Une selle usée par le temps et le vent, devenue bien lourde pour ses deux bras. Hall !.Haall !.. Où est ce que tu traines encore…, dépêche-toi de m’emmener Black.! Et va remplir les deux gourdes du puits. Et si le père à Billy eut à choisir un tel ou tel cheval,’ dans certaines circonstances, il savait sur quelle bête compter. Black était ce cheval pour le père, le plus préféré, et que Billy aimait aussi. Un vrai pur sang. Hall le môme de la famille, au cri sans rappel du père s’emballa à exécuter sa tache de consignes, sans tarder se dirigea vers le cheval, mit la bride à la bête et l’emmena, , il se dépêcha aussi vite après de remplir les gourdes de l'eau du puits. En mains expertes d’un vieux cavalier, Le père mit le tapis de selle et plaça dessus la selle. Le cheval, la robe luisante, attendait patiemment le prochain geste de l'homme. Désemparée, la mère regardait le père mettre la selle au cheval en toute hâte .Elle était là à observer sans brancher.son cœur faible lui disait autre chose. Quand Billy sorti ,il était vêtu de ce long manteau de cuir qui lui descendait tout bas, un manteau de cow –boy du temps qui évoque le rassemblement des grands troupeaux ,sa main tenait une carabine winchester et une couverture enroulée couvrait son avant-bras. Son chapeau large au bord rabattu par devant descendant le front lui couvrait les épaules. Je veux savoir ce qui se passe, dit maman toute angoissée en voyant son fils sortir vêtu de la sorte, une arme à la main...Tout en serrant les courroies, se souciant guère de ses paroles, ses mains en expertes bouclèrent plus fortement les sangles de la selle à un long voyage,. il répondit enfin d'une voix bien crispée. Ton fils vient d'avoir des ennuis avec le shérif et son adjoint à Dock- City. comme d’habitude.. Et il vaut mieux qu'il s'en aille chez son oncle à Tombstone là -bas en Arizona jusqu'à ce que les choses se soient tassées.
    Car être pris pour un voleur de chevaux en ce temps ou se mettre en travers d'un shérif fédéral, au Texas, en 1869, ajouta le père c'était comme prendre un aller simple pour la potence.
    Hall ramena les gourdes pleines, leurs extérieurs bien mouillés. Elles furent attachées comme à l’accoutumé en bandoulière à l'avant de chaque coté de l’épaule du cheval, sans prendre la peine de regarder le fils, le père d'une main fit une claque brutale sur la croupe du cheval. Au coup reçu, le cheval cabra, de lui s’échappa ce long hennissement d'un départ ...lorsque Billy y eut tiré la longe et prit les rênes, Black dressa ses oreilles ;au coup de l’éperon prit l’élan au triple galop. Adieu fiston! dit le père à Billy. N’oublie surtout pas de prendre le chemin connu..C’était les seuls paroles qu'il adressa à son fils.

    D'une voix rauque de loin on entendit Billy dire :...adieu m’an ne t’inquiète surtout pas ! A son jeune frère il dit. Garde bien ta sœur Laura Hall. Le vent apporta quelques voix .Les autres phonations furent mêler au bruit des sabots laissant derrière eux leurs poussières.
    D’une voix faible, la mère lui répond. Prends soin de toi mon fils, murmura t elle à son passage, serrée entre le tablier et les bras de sa mère Laura la petite sœur, regardait d'un air pensif, son grand frère partir. Déjà au loin, le soleil allait disparaitre à l’horizon, laissant sa clarté jaunâtre terminer la courbe du jour. Las, le père Tête baissée, le poing d'une main fermé, ,il empoigna de l'autre main son vieux chapeau en daim et en frappa avec son genou .Une habitude à lui qui lui revenait souvent pour atténuer une colère. Quand il sorti de l’intérieur de l'enclos et regarda les dernières lueurs du jour disparaitre derrière les collines, les mots lui manquaient à la gorge pour dire quelque chose. Ses yeux amoindris de douleur voyaient son fils partir....
    Billy est déjà loin Quand le Shérif -fédéral William Randal et son acolyte de Shérif adjoint se présentèrent pour l’emmener et forcer le père à le faire sortir et leur remettre le fugitif caché. Le père fut bien narquois à leur demande d’arrêt en leur montrant par le canon de son fusil les cimes des montagnes où il se trouve ….les deux représentants de justice levèrent des yeux hargneux vers la montagne et se disent qu’ils leur restent encore un peu de temps.. Enfourchèrent leurs montures avec la conviction que le vieux Sam qu’ils connaissent ne pouvait les tromper ni mentir à la loi …Impassible envers ces hommes de loi qui s’éloignaient de sa vue, sur le perron de l’entrée le vieux Sam implacable, retrouva son calme.
    Son fils chevauchait dans une toute autre direction.et savait qu’en ce moment, Billy est bien loin pour être inquiété d’être rattrapé.

    2eme partie

    Billy, chevauchait maintenant sous un ciel étoilé, se fiant à son étoile qui lui indiquerait le sens à prendre toujours en direction du nord.
    Suivant le conseil de son père, Billy avait choisi la route à prendre qu’il connaissait et qu’il a déjà empruntée avec pas mal de cow boys au temps de ces grands départs de convois de bétail au nord du pays. La route la plus difficile mais la plus sure pour lui. t-3.jpgEn ce mois des grandes chaleurs, il savait qu’il avait prit ce risque du choix de chemin qui représente devant lui l’immensité de ses terres arides en été que le soleil implacable dardait de ses rayons de feu. Le point d’eau qui sera le plus proche est à quelques miles un peu loin encore, mais à cet endroit il en fera et en sera une halte pour un repos et provisions d’eau. Même black en a grand besoin d’un repos mérité. Les deux gourdes emportées remplies de nouveau suffiront pour le voyage Parfois il sentit la selle fendre sous son poids. Black tenait bon et, Billy en bon cavalier savait donner l’allure au cheval. Parfois l’allure au pas ou au galop, parfois au trot, parfois il maintenait l’allure du cheval au galop régulier. Le vieux père à Billy en plaçant cette confiance aveugle en lui, connaissait bien l’endurance de la bête.
    Durant tout le parcours à travers la grande étendue qui, s’affiliait à perte de vue régnait le grand silence..Pas un bruit à part le bruit devenu familier pour Billy du martellement continu des sabots contre le sol .Et, d’un horizon à l’autre, on ne distinguait que les quelques corbeaux hasardeux au sommet d’une crête d’un rocher en quête d’une proie moribonde d’un coyote. Leurs croisements inlassables parvenaient comme pour annoncer un malheur..
    Du dernier puits d’eau laissé, Il chevauchait maintenant depuis déjà plusieurs jours.sur une piste désertique, poussiéreuse et sans fin. La route lui était longue jusqu'en Arizona .Il devra parcourir encore tout l'état du Nouveau Mexique toujours vers le nord et à traverser le Rio Grande, ce fleuve qui descend du Colorado venant des montagnes ROCHEUSES. .Il était là à penser à tout ce trajet, quand soudain il aperçut à une clairière prés d'un arbre à un mille de lui plusieurs cavaliers De loin, il ne pouvait apercevoir ou comprendre ce qui se passait. Billy ne voulait prendre le risque de s'aventurer à aller à leur encontre..Par prudence caché derrière le gros rocher qui le dissimulait complètement il resta là à observer leurs mouvements,..;.
    Là, à une distance où il se trouvait, il distingua deux hommes ^parmi eux sur un même cheval sans selle Les cinq autres dont un immobile avec un grand et large chapeau de mexicain le masquant complètement. A l’ écart, il paraissait leur chef, .les quatre autres caballeros tournaient tout autour de leurs prisonniers aux braillements hilares ajoutés aux mélanges de cris de haine et d'injures.
    Au signe du geste de leur chef , l’un des hommes prit son lasso et un autre que son compagnon lui remit .Sans tarder , il s'immobilisa avec la bête au dessous d'une branche de l'arbre .IL vint à exécuter avec adresse à passer la première corde et la deuxième autour de cette branche choisie donnant un relief de la plus robuste de toutes .Billy comprit que c'est à une pendaison qu'il va être témoin de cette scène malgré lui. Quand soudain, Il entendit l’un des hommes élevait un cri , un coup de feu retenti . Parmi les hommes de la bande, un homme a utilisé son arme et à faire feu .Les des deux hommes ligotés à un moment d’inattention, dans leur ultime espoir ont tenté de fuir et prendre le large. Le pistolero n’eut pas le loisir de presser la détente une deuxième fois : Le coup parti a atteint sa cible. Le fuyard atteint au dos glissa de cheval entraînant son compagnon avec lui à terre .Ils étaient menottés ensemble ! Dans son élan, leur cheval fougueux, continuait son grand galop dans la plaine qui s'étendait à perte de vue devant lui ., Sans charge sur lui , libre de tout mouvement il ne s'arrêta pas., Le groupe surpris savaient dans ce cas qu'ils ne pouvaient rattraper le cheval.
    Pour en finir leur sale besogne, des quatre hommes deux descendirent de leurs chevaux, s’avancèrent vers les deux bonhommes gisants à terre.
    Chef Valdés ! Cria le plus proche. L’un des gringos vit encore il n’est que blessé .Valdés était le nom du chef. Serein sur sa monture, un bout de cigare à moitié consommé pendait du coté de ses lèvres. Une gourde suspendue à son cou qui de temps à autre dégageant le cigare noirâtre, IL déversait le contenu de quelques gorgés à son gosier laissant d’autres gouttes lui coulaient sur son buste poilu .Essuyant par la suite, ce qui restait de liquide sur ses lèvres par la manche de sa veste en cuir. Jovial, IL regardait paisiblement avec enthousiasme ses hommes emportés par leur graine de violence.
    A peine pieds à terre, que celui qui détenait l’arme encore fumante cria à son chef. Est ce qu'on l'achève… dit l'un d'eux.
    Et sans attendre le mot de son chef, il sorti son revolver de gros calibre de son étui. S’avança en laissant entendre à chaque pas le tintement de métal des éperons de ses bottes. Arrivé jusqu'au corps inerte du blessé il essuya avec dégout, son nez du revers de sa manche, et de ce qui est en reste de poussière et de tabac à mâcher sur ses lèvres et les lui cracha dessus. Non satisfait, ajusta son colt en direction de la tête pour y faire feu .Relevant un peu plus son sombrero couvrant son visage poilu d’une barbe de quelques jours, d'un regard perçant Valdes de loin l'arrêta .Valdes en homme aguerri depuis qu’il a connu tout jeune une arme à feu, avait déjà une idée autre en tête pour les achever. Une mort lente qui lui rappelle un temps de combats endurcis de règlement de compte entre bandes rivales. Une mort de supplice voilà ce qu’il a trouvé pour ces pestes de chasseurs de primes. Il ricana si fort à l’idée, que son rire devint subitement des toussotements continus Se laissa glisser de selle se mit à terre en vacillant à quatre pattes et vida tout ce qu’il a pu boire de tequila.IL était hilare et complètement ivre, Il s’étala ensuite de tout son long, bras tendus au ciel avec un grognement de bête cherchant une proie pour assouvir sa faim.
    , Avant de se relever, Valdés toussa une dernière fois qu’il fera suivre après d’un cracha avec répugnance.
    Il ordonna à ses hommes de mettre à genoux le blessé sans lui enlever les menottes qui le retiennent à son compagnon. et de faire passer la corde autour du cou du deuxième homme de la tendre et l’attacher à l’arbre..
    IL alla récupérer son large chapeau un peu plus loin et d’une fente de sa botte retira un couteau de chasse. Son visage cette fois avait cette expression bestiale et vile, devenu dur et glacial …. Les hommes exécutèrent en se rappelant leurs bonnes astuces de méchancetés. Ils soulevèrent celui qui avait la corde au cou et placèrent ses pieds sur les épaules du blessé ; chaque pied sur une épaule. Leurs poignets gauches menottés les obligeront à être solidaires dans ce sort cruel de mourir et sentir par la suite davantage le supplice infligé.
    Un bout de temps après, Valdès prit d’une fente des sacoches de sa selle une longue lanière de cuir vert, la coupa en deux, une plus longue que l’autre..De sa gourde il en verse dessus le contenu de tequila.
    Cette fois, Valdés s’approcha du blessé qui gémit de douleur, mais le cri qui montait dans sa gorge fut étouffé par la lanière de cuir vert que le mexicain ’enroulait autour de son cou, serrée par un nœud solide..IL prit l’autre morceau de lanière, souleva les vêtements et la chemise du bonhomme pendu lui faisant exposer sa peau au soleil et lui entoura le buste avec en serrant bien fort le nœud..
    Billy suivait la scène, dissimulait derrière le rocher prêt à fuir au cas où son cheval humera l’odeur d’un autre cheval, hennira et les avertirait de sa présence toute proche d’eux.
    Billy savait de son père, l’efficacité de ce supplice d’une mort lente et certaine, appliqué par les mexicains pour un prisonnier qui doivent haïr.
    La mort de l’homme suspendu par la corde au cou dépendra de la durée de vie de l’homme à genoux. La lanière en cuir vert au fur et à mesure qu’elle sèche on meurt lentement étranglé, et en resserrant la poitrine ça vous empêche de respirer. Des que l’homme agenouillé suffoquera et tombera il entrainera dans sa chute le pendu qui se brisera le cou par son poids suspendu jeté à l’avant.
    La torture va commencer à produire son effet. Le soleil flamboyant dardait ses feux impitoyables. La positon du soleil n’était qu’à mi chemin de sa courbe.
    Les rayons du soleil dans ce temps qui coule vont faire évaporer l’alcool du cuir vert qui s’enfoncerait dans la chair..
    Seul Billy ne pouvait venir d’aucun secours aux pauvres malheureux .Il voulait partir, s’éloigner au plus vite de cet endroit sans se faire remarquer.
    Mais il resta là, à suivre la scène impitoyable .Avec une implacable indifférence, Valdés et ses hommes observaient l’ agonie des deux chasseurs de primes... Jetant un dernier regard effronté sur eux qui ne révèle aucune pitié, il décida enfin de partir laissant seul un homme assistait à l’atrocité et lente agonie que subissent les deux prisonniers.
    Les quatre caballeros disparaissaient au loin, le mexicain restant paraissait ivre et fatigué, vacillait jusqu’à l’arbre soupira et s’adossa à son tronc, rabattant le grand sombrero, il le tira sur son visage le protégeant du soleil brulant et se laissa choir à un profond sommeil.

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  • Mr LEDUC, apprenez au moins les rudiments de votre histoire…

    Mr Guy Leduc d'abord je pense que vous n'êtes pas en mesure de comprendre la politique de de Gaule en nous dévoilant vos piètres idées simplistes et biscornues. Je vois que les Accords d'Evian ne vous apprennent rien d'intéressant sur les décisions prises par ces accords sur le futur des colons français et des Pieds Noirs en Algérie et que seul l'OAS les a poussé vers les ports algériens conséquemment à la politique de la terre brûlée de cette organisation criminelle. Nous vous excusons du peu relatif à vos reproches à de Gaule, le fait qu'il aurait dû, d'après vous, mettre à la porte les émigrés en 1962. La réciprocité aurait pu être bébête de votre part. Je me suis toujours posé la question qu'aurait pu être la France sans les émigrés qui ont été exploités sauvagement comme des esclaves dans les mines du Nord pour l'essor économique de votre pays. Mais aussi qu'ils ont été utilisés comme chair à canon à Monté-Cassino pour libérer un pays qui n'était pas le leur. Je vous invite à lire "l'histoire du colonel Chaber", militaire algérien dans l'armée française rapportée par Hocine Bouzaher dans son livre "Et nourire la mémoire" et vous aurez surement une idée claire sur la situation générale de nos émigrés avant, pendant et après notre indépendance. Prenez la peine de découvrir les vraies raisons qui ont amenées la France à coloniser notre pays avant de faire une relation schizophrène avec les diverses conquêtes de notre pays par les Romains mais pas par la Sublime Porte encore moins par les Arabes qui ont islamisé notre pays sans s'en prendre à nos biens, nos femmes et à notre cultures ancestrales. La Kahéna s'était rendue à l'évidence en embrassant l'Islam. Prenez la peine de vous poser la question de savoir pourquoi notre pays a été sauvagement conquis en 1830, alors que votre pays se débattait dans des problèmes contestataires provoqués par la Seconde Restauration de Louis XVII (1824) et là vous allez découvrir des choses ignobles d'un pays qui se targue être le nombril des droits de l'homme et un pays civilisé. N'en vous déplaise, l'Algérie et sa capitale avaient un nom bien avant la conquête française : El Djazira et Icosium. Il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Le débarquement de 1830 à Sidi Fredj n'a été possible que grâce à l'aval et le soutient de la Russie tsariste, de l'Italie, de l'Angleterre et grâce aussi au silence complice des USA. Et vous savez pertinament de quoi je parle. Là je dois raviver la lueur blafarde de votre lanterne et vous dire que la présence de la colonisation chez nous avait pour but exclusif de perpétuer un génocide, exterminer tout un peuple suivant les propos tenus par le général Yussuf à l'épouse de Bugeaud :"En un mot, je dois vous dire Madame, que la guerre en Algérie est une guerre d'extermination". Même si ce général, renégat au demeurant, était un crétin, il n'en demeure pas moins que c'était un général français. La France n'a pas ce courage et cette volonté politique de s'excuser après ces propos du Moyen Age. Ceci étant, je dois vous dire, Monsieur Leduc, d'arrêter de nous chercher des poux, n'en vous déplaise, nous connaissons mieux que quiconque notre histoire alors que certains qui ont en travers de leur gorge notre indépendance, n'en connaissent que quelques bribes de l'histoire de la Gaule et de la France. En ce sens que durant la période Carolingienne vous avez perdu lamentablement une partie de la Normandie sous la pression des Vikings qui n'ont pas tiré une flèche. Nous, par contre, on a bataillé durement pour préserver l'intégralité de notre pays. Puisque vous avez réveillez la bête qui sommeil en moi qui est sensible à l'écriture de l'histoire de son pays, je dois vous dire que vous n'avez absolument rien compris aux dires de Ferhat Abbas en ce sens que quand il disait qu'il n'a trouvé aucune trace de la Nation Algérienne, il était tout à fait évident qu'il sous entendait "Une Algérie attachée à la Nation Arabe" qu'il n'avait pas trouvé en fouillant dans les cimetières, c'est qu'il emboitât le pas à Monsieur Messali Hadj qui proclamât en 1936 au stade de Belcourt "l'Algérie sera éternellement Algérienne" puisant donc ses origines non pas après la venue des Arabes mais de l'époque de Gaïa, de Micipsa et de Massinissa et ce n'est que 10 ans plus tard (1946) sous l'influence de Chakib Arselan et Azzam Pacha qu'il soutiendra que "l'Algérie est arabe" en l'arrimant ainsi au MOyen Orient. A vous Mr Leduc de lire votre histoire pour que vous puissiez atteindre le niveau intellectuel et pouvoir analyser la chose historique (académique ? C'est trop dire pour vous). De grâce, laissez nous tranquille. Vous et certains de vos concitoyens n'arrêtent pas de pleurer comme des femmes une Algérie qu'ils n'ont pas su défendrent en hommes. De notre côté nous voulons résolument tourner la page de l'histoire sanglante de la France en Algérie dans le silence des cimetières où reposent nos Martyrs. IL demeure entendu qu'un OAS qui se rend à l'évidence que l'Algérie est libre et indépendance, je ferai un pléonasme en disant à cet OAS :"Bienvenue chez vous en Algérie". Sans rancune.

  • HOURIA

    Houria 1  La nuit était calme sur ce petit quartier endormi  de Bab El Oued,. Toutes les lumières des  habitations environnantes étaient éteintes sauf une fenêtre qui  était entrouverte et ,d’où s’échappait l bruit sourd d’une machine à coudre

      Assise depuis des heures durant l’échine courbée,luttant contre l’accablement du sommeil et de la fatigue ,Houria,,la jeune couturière se penchait sur sa vieille machine"Singer"pour finaliser les dernières retouches de couture de son nouveau  drapeau .La vivacité de son coup d'oeil,la finesse de ses doigts et l'agilité de ses  gestes lui assuraient un rythme de travail qui s'harmonisait avec le bruit  grinçant de son engin mécanique.qui lui provoquait parfois des pincements au cœur en pensant au derangement de  ses voisins. Elle devait fournir plus d'effort et de patience pour bien coudre sa précieuse étoffe.qu'elle termina finalement  à une heure tardive de la nuit.

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  • Oasis ou endroits féeriques

    rt.jpgPar DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
    ddeghrar@yahoo.fr

    Sans 37A quelques encablures de la ville de Rouina et plus précisément au niveau de l’ancienne carrière des mines, on a remarqué, ces derniers temps la formation surnaturelle de trois endroits extraordinaires ressemblant beaucoup à des oasis ou bien à des endroits féeriques.

    Les trois profondes excavations à ciel ouvert sur lesquelles les travailleurs de l’époque procédaient à l’extraction du minerai. Ces bassins à ciel ouvert sont remplis d’eau par le biais des nappes souterraines et ont formé avec le temps et subitement une vue surprenante où des pêcheurs, surtout les amoureux de la nature voire même des familles qui viennent souvent passer quelques moments de détente avec leurs enfants.

    Ces endroits peuvent être agrémentés avec d’autres commodités afin de les rendre encore plus attrayants et attirants.

    La nature avait tout le temps offert des endroits magnifiques, malheureusement, les citoyens n’ont jamais su comment préserver ces sites au du moins permettre leurs apparitions et ou leurs éclosions totale.

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