Images                    

Articles de amarBCH

  • Ramadan et Santé

    ______________________________

    Le jeûne du Ramadan l’un des cinq piliers de l’islam, est un rituel religieux associé à la prière et à l’aumône.

    Techniquement notre corps entre en état de jeûne 8 H après le dernier repas. En effet, peu de temps après, notre corps se tourne vers le glucose stocké dans le foie et les muscles dans le but de continuer à fournir l’énergie. Une fois les réserves de glucides épuisées pendant qu’on continue le jeûne la graisse devient la prochaine source d’énergie. Certains types de graisse corporelle sont convertis en acides gras qui sont facilement absorbés par le sang. Les acides gras à leur tour produisent des molécules appelées cétones que le corps utilise comme source d’énergie nécessaire au fonctionnement du corps ; mais ce mécanisme ne se déclenche que très tard, proche de la rupture du jeune. Les réserves de graisses ne seront donc pas sollicitées suffisamment pour une réelle perte de poids. Elles seront reformées dès la prochaine prise d’alimentation. Ce dernier mécanisme explique donc qu’une rupture de jeune avec des aliments trop gras ou trop sucrés puissent entrainer à la longue une prise de poids, alors qu’on a l’impression de très peu s’alimenter (sensation de faim dans la journée).
    Lorsque le corps commence à perdre les graisses, cela aide à perdre du poids, réduire le taux de cholestérol et diminue le risque de diabète.

    Mais attention ! la baisse du taux de sucre dans le sang va entrainer une faiblesse, un état léthargique dont les conséquences possibles sont: maux de tête, étourdissement, nausée et mauvaise haleine. C’est à ce moment que le niveau de la faim est le plus élevé.

    Le passage de notre métabolisme du glucose à l’utilisation des cétones contribue à améliorer le fonctionnement des processus métaboliques, à protéger les fonctions cognitives, à améliorer les performances physiques, à réduire les cas d’inflammation et à protéger contre les maladies cardiovasculaires.

    Le plus difficile c’est les deux premiers jours.

    Attention à la déshydratation de J-3 à J-7 : Etant donné que le corps commence à s’habituer au jeûne, les graisses se décomposent et se convertissent en sucre dans le sang. La consommation réduite de liquide pendant le jeûne doit être rattrapée sinon la transpiration peut entrainer une déshydratation. Les repas doivent contenir des proportions raisonnables d’aliments énergétiques.

    Pour l’hydratation : eau à volonté, soupes, bouillons (types chorba, harira, …), infusions, tisanes.

    Eviter ou consommer avec modération : soda, jus, café, thé.

    L’habitude prend le dessus de J8-15 et on commence à ressentir une amélioration de notre humeur au fur et à mesure que notre corps s’adapte au jeûne.

    De J 16 à la fin, le corps s’est complètement adapté au jeûne. Le colon, le foie, les reins et la peau sont en plein cure de détoxification.

    Choisir un alimentation saine :

    • Iftar :

    - Boissons pour l’hydratation
    - Dattes, figues ou autres fruits
    - Pain, céréales, semoule pour caler l’estomac jusqu’au prochain repas.

    On peut ajouter un repas 2-3 h après ce premier repas (soit après la prière de Tarawih).
    • Souhour :
    Il est recommandé de consommer des fruits, des sucres lents et des céréales complètes pour tenir toute la journée.

    Attention !!!

    - Ne pas se jeter sur les pâtisseries et les sucreries. Même en grande quantité, elles ne combleront pas la faim et perturbent l’organisme.

    - Eviter les repas trop copieux.

    - Il faut se prémunir d’une exposition prolongé au soleil.

    - Les personnes à risque doivent suivre les recommandations de leur médecin.

    Le jeûne du Ramadan contribue au maintien d’une bonne santé au même titre qu’une alimentation saine et l’exercice physique. Pratiqué correctement, il devrait permettre de refaire le plein d’énergie chaque jour, ce qui signifie qu’on peut perdre du poids sans que le corps ne brûle des tissus musculaires précieux. Pour garder ce régime, il est conseillé de jeûner épisodiquement même après le ramadan pendant quelques jours par semaine

    Même dans la nature, les animaux cessent instinctivement de manger quand ils sont blessés ou malades dans le but de reposer, détoxiquer et régénérer l’organisme.


    Bon Ramadan

    Lire la suite

  • Fête des mères

    ________________________________________________________

    Aujourd'hui 15 Mars, c'est l'équinoxe de Printemps et le jour et la nuit sont égaux en longueur. A ce propos un dicton dit '' quand le cerisier (ou le pêcher) est en fleurs le jour et la nuit sont égaux en longueur. '' Historiquement les arabes en général fêtaient la journée des mères à l'équinoxe de Printemps qui aurait eu lieu théoriquement ce jour, mais devrons patienter jusqu'au 31 Mai pour la journée officielle.

    Bonne fête à toutes les mamans.

    Lire la suite

  • Noms francisés

    __________________________________

    Suite à une lecture d'une revue ''Cahiers Nord-africains'' N°99 Nov-Dec.1963, mon attention a été attirée par la francisation de noms algériens, dont voici une liste de « francisations » que, sans expliquer chacune l'on s'est borné à relever. Les traductions ont été notées par (t).
     

    Noms francisés

     

    Lire la suite

  • Occupation de Miliana le 08 Juin 1840

    ______________________________

    La prise de miliana


    1.
    Un peu d’histoire, . . .

    Après la prise d'Alger en 1830, Moulay Abderrahmane (1822-1859), le Roi du Maroc revendiqua la possession de Miliana et y installa un de ses officiers nommé Mohamed Echergui qui dû promptement l'abandonner.
    Les Français se heurtent à la résistance de la population qui a fait allégeance à l’Emir Abdelkader.

    En 1831, Hadj Mahieddine Esseghir Sidi Embarek descendant du saint patron de l’antique famille des marabouts de la zaouia de Koléa fondée au XVIIème siècle par Sidi Ali Embarek ; était cheikh de la zaouïa dans cette ville au moment de la prise d’Alger par les forces Françaises. Il est nommé Agha des Arabes, pour donner aux Algériens une représentation politique face à la situation nouvelle causée par la prise d'Alger par les troupes françaises l'année précédente. Mahieddine pose pour condition que les militaires français ne sortent pas d'Alger. Tout changea avec la nomination du duc Savary de Rovigo et les massacres perpétrés par ce dernier à la moindre résistance des tribus arabes. Ce contrat n'est cependant pas respecté et rompu : la tribu d'El-Aouffia est exterminée près de Maison Carrée (El Harrach). Il déclare alors la guerre aux Français.

    Le premier combat contre l'armée coloniale se déroule à Boufarik, dans la plaine de la Mitidja, le 2 octobre 1832. Défait, il se retire chez les Hadjoutes, puis à Miliana. Il rencontre pour la première fois l’émir Abdelkader en 1835 à El Attaf-Oued chlef et accepte de faire alliance avec ce dernier.et accepte le « khalifa », gardant autorité sur l’algérois et le Titteri, avec Miliana pour capitale. Les troupes d’Abdelkader et Hadj Mahieddine vont devoir combattre ensemble les troupes d’un chérif nommé Hadj Moussa, qui a pris l’initiative de lancer une nouvelle guerre sainte depuis Médéa. Leur alliance va obliger les français à combattre sur deux fronts : l’Algérois et l’Ouest.

    Le traité de paix de Desmichels garantit à l’émir Abdelkader de prendre possession de Miliana à partir de 1835 où il fut accueilli chaleureusement par la population et les notables de la ville. En Avril 1835 l'émir Abdelkader fit son entrée à Miliana, qui installa un califat dont il confia l'administration de la ville à Cheikh Mahieddine Esseghir .

    En 1836 Hadj Mahieddine est au faite de son pouvoir. Cependant est réapparu en Algérie comme gouverneur général le maréchal Bertrand Clauzel, qui va infliger de lourdes défaites à l’émir Abdelkader. Pour compenser ses revers en Oranie l’émir revient à Médéa en 1937 et installe son frère Mustapha. Finalement il signe un nouveau traité -Traité de la Tafna –le 30 Mai 1837de paix avec le général Thomas Robert Bugeaud, le 11 juillet 1837, Hadj Mahieddine est emporté par le choléra à l’âge de 48 ans , peu après la signature du traité de la Tafna. Son corps repose depuis dans la mosquée de Sidi Ahmed Ben Youcef à Miliana. Son neveu Mohammed ben Allal lui succède en qualité de khalifa pour tout l'Algérois.

    Mohammed Ben Allel, né en 1810, est une figure centrale de la résistance à la conquête de l'Algérie par la France. Il reçoit l'enseignement religieux de la tradition du soufisme et est éduqué par son oncle El Hadj Mahieddine Es S'ghir ben Embarek. Au côté de ce dernier, il participe en octobre 1832 au combat de Boufarik, premier affrontement d'envergure contre l'armée française depuis la Prise d'Alger en juillet 1830. Il est ensuite capturé et gardé prisonnier à Alger pendant deux ans. Durant sa captivité, il fait la connaissance de Lamoricière, alors chef du bureau arabe de l'armée française. À la suite de la signature du traité Desmichels entre Abdelkader et le général Louis Alexis Desmichels, il est libéré en 1834. Mais la paix ne dure pas et Mohammed Ben Allel participe à plusieurs combats contre les Français aux côtés de son oncle dans la plaine de la Mitidja et le Titteri. Il avait à sa disposition 10 440 combattants. Il se vit attaqué et pillé par la tribu de Soumata et quand il voulut entrer à Médéa les habitants ne consentirent à le recevoir que sans escorte.

    L’Émir y édifia plusieurs ouvrages dont le siège de son califat et une manufacture d’armes. Le 17 février 1939 : L'Emir Abdelkader Ibn Mahieddine, accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Miloud Ibn El Arach, rencontre à Miliana l'envoyé spécial et gendre du Maréchal Valée, le colonel Desalles pour entamer des discussions sur l'éventualité d'une modification à apporter à la convention de la Tafna.

    A la reprise des hostilités, en novembre 1839, Ben Allel est à la tête de la cavalerie régulière qui dévaste les implantations françaises de la Mitidja. Mais après les défaites de Oued El Alleug (31 décembre 1839) et du col de la Mouzaïa (10 mai 1840), suivies de l'évacuation de Miliana, il se replie dans l'Ouarsenis, d'où il harcèle les colonnes françaises qui occupent la vallée du Chelif.

    La ville de Miliana est occupée le 8 Juin1840 par les troupes du maréchal Valée, mais la garnison est assiégée à plusieurs reprises par Ben Allel et les tribus locales. Des renforts furent alors dépêchés d’Alger par le maréchal Bugeaud pour approvisionner les assiégés.

    En mai 1841, il négocie avec Antoine-Adolphe Dupuch, évêque d'Alger, un important échange de prisonniers qui provoque la colère du général Thomas-Robert Bugeaud, nouveau gouverneur général d'Algérie et partisan d'une guerre à outrance.
    En 1842, le général Thomas-Robert Bugeaud tente d'acheter la soumission de Mohammed Ben Allel par la restitution de toutes ses terres, mais ce dernier décline son offre par une lettre cinglante.

    Lors de la prise de la smala de l’émir Abdelkader par le duc d'Aumale le 16 mai 1843, toute la famille de Mohammed Ben Allel est faite prisonnière et internée sur l'Île Sainte-Marguerite au large de Cannes. Il leur écrit : « Pour ce qui est de me rendre près de vous chez les infidèles afin de mettre un terme à votre captivité, n'y songez pas ! Vous m'avez dit d'aller à vous, et moi je vous réponds : Oui, sans doute, rien ne nous est plus cher ici bas que les auteurs de nos chose jours, nos frères, nos proches, nos enfants. S'il s'agissait de vous racheter avec de l'argent ou au prix de ma vie, je le ferais ; mais me rendre chez vous, parmi les chrétiens, est une démarche que réprouve la loi de Dieu et de son prophète : ce serait les quitter tous les deux pour aller aux impies. J'espère que je ne ferai jamais pareille chose».

    Rejeté par la puissante armée du général Thomas-Robert Bugeaud dans l'ouest de l'Algérie, aux confins du Maroc, il trouve la mort à la tête de 700 cavaliers dans le combat de l'oued El Malah, le 11 novembre 1843 dans le combat qui l’a opposé aux forces d’agression du général Tempour.
    Tué d’un coup de fusil puis décapité, sa tête fut exposée à Miliana et Alger pour démoraliser la résistance de la population. Ensuite un officier de l’armée coloniale, fut chargé de remettre la tête à sa famille à Koléa. Son corps n’a jamais été retrouve ; seule sa tête est enterrée dans le mausolée familial de Koléa. À ce martyr aussi redouté que respecté, Bugeaud fait rendre les hommages militaires en 1847.

    Les troupes françaises incendient la cité de Miliana en 1844 pour déloger les partisans de l’émir. L’empereur Napoléon III vint en visite à Miliana en 1865.
    Le souvenir de Ben Allel se perpétue par la tradition orale, en particulier dans les régions de Koléa et de Miliana où un village porte son nom.
    En 2011, le premier livre consacré à ce héros négligé mais incontournable de la résistance à la conquête française est publié aux éditions du Tell de Blida sous le titre « la tête dans un sac de cuir ».


    2. Récit de la prise de Miliana :

    « Dès le 4 juin, l’armée française était de nouveau en campagne. D'après des informations qui paraissaient au moins probables, l’émir Abdelkader aurait divisé ses forces et renvoyé même une partie de ses réguliers à leurs dépôts pour se refaire; il ne serait resté que le bataillon de Barkani devant Médéa, celui de Sidi-Mbarek à Miliana et celui de Ben-Tami à quelque distance de cette ville, au pont du Chélif. C'était à Miliana qu'en voulait le maréchal Valée. Il partit le 4 de Blida, traversa la plaine Hadjout, bivouaqua le 5 à Karoubet-el-Ouzri, sur le territoire des Beni-Menad, qui, le lendemain, pour lui avoir cherché noise, virent brûler leurs moissons, passa le défilé de Chab-el-Kêta et s'arrêta, dans la soirée du 6, au confluent de l'Oued-Hammam et de l'Oued-Djer. Le 7, l'armée rejoignit au marabout de Sidi-Riar le chemin direct d'Alger à Miliana, remonta la vallée de l'Oued-Adelia, franchit sans difficulté le col du Gontas et descendit dans la plaine du Chélif. Pendant la nuit, la lueur d'un grand incendie éclaira de ses reflets rougeâtres les sommets du Zaccar, et, le jour venu, des tourbillons de fumée servirent à la colonne de repère et de guide dans la direction de Miliana livrée aux flammes.

    Suspendue au flanc méridional du Zaccar qui lui prodigue ses eaux bienfaisantes, la ville est reliée à la plaine du Chélif, qu'elle domine de très haut, par un couloir à pente roide au fond duquel court, pendant près de 10 Km, l'Oued-Boutane rapide et limpide. C'est au marabout de Sidi-Abdel-Kader qu'est le seuil du défilé. C'est de là que le maréchal Valée fit ses dispositions pour aborder la ville et combattre l'ennemi, s'il était possible. Les deux brigades de la première division, composées, l'une des zouaves et du 2e léger, l'autre des tirailleurs de Vincennes, du 17e léger, d'un bataillon du 23e et d'un bataillon du 24e de ligne, avaient pour chefs les colonels Changarnier et Bedeau. A ces deux brigades était confiée l'action de vigueur; la seconde division, formée du 3e léger, d'un bataillon du 1er de ligne, du 48e et de la légion étrangère, demeurait en réserve, ainsi que le 1er régiment de chasseurs d'Afrique, le 1er régiment de marche et les gendarmes maures. A l'ouest de la ville, sur un plateau, on apercevait un bataillon de réguliers et trois petites pièces d'artillerie que le feu d'une section de campagne eut bientôt fait disparaître; à part quelques groupes de cavaliers qui se tenaient en observation sur les hauteurs, le gros de la cavalerie arabe était massé dans la vallée du Chélif.

    La première brigade par les crêtes de droite, la seconde par les crêtes de gauche, avançaient lentement, réglant leur pas sur le convoi qui gravissait péniblement la pente accidentée du vallon. Quand elles arrivèrent à portée de l'ennemi, les réguliers les honorèrent d'une salve, puis firent demi-tour et se mirent en retraite par le chemin de Cherchel. Le premier soin des troupes, après leur entrée dans Miliana, fut de courir aux incendies ; l'eau ne manquant pas, elles en eurent assez facilement raison ; mais c'était une désolation que celte ville aux maisons croulantes, aux ruelles encombrées de ruines. Au dehors, dans le ravin de l'est, les ingénieurs à la solde d'Abd-el-Kader avaient commencé l'établissement d'une fonderie et d'une forge à la catalane. Pendant trois jours, le maréchal fit réparer les brèches de l'enceinte, construire en avant des jardins quelques ouvrages défensifs, et approprier pour le logement des troupes les maisons les plus habitables. Deux mosquées furent occupées, l'une par l'hôpital, l'autre par le service des vivres. Après celte installation hâtive, la garde de la place fut confiée au lieutenant-colonel d'Illens, du 3e léger, avec un bataillon de son régiment, un bataillon de la légion étrangère et deux détachements du génie et de l'artillerie; l'effectif de la garnison était de 1,236 hommes.

    Le 12 juin, le corps d'armée quitta Miliana; comme d'habitude, il fut sérieusement inquiété au départ. Les réguliers avaient reparu; il y en avait trois bataillons et beaucoup de Kabyles; l'infanterie des colonels Changarnier et Bedeau repoussa leurs attaques, et lorsque la colonne eut débouché dans la vallée du Chélif, la cavalerie ne s'épargna pas. Deux belles charges furent poussées par le commandant Bouscaren, à la tête des gendarmes maures, et par le commandant Morris, à la tête des chasseurs d'Afrique. La perte de cette journée fut de quatorze morts et de cent dix blessés. Le soir, le bivouac fut établi sur les deux bords du Chélif, au gué de Souk-el-Arba. Selon les ordres du maréchal, l'arrière-garde avait brûlé tous les gourbis, toutes les moissons sur son passage. Constamment observé, mais à distance, par la cavalerie arabe, le corps d'armée traversa, le 13, la plaine des Djendel et les ravins des Ouamri, passa, dans la matinée du 1 4, en vue de Médéa, et bivouaqua, l'après-midi, au bois des Oliviers. »

    Bibliographie : Les commencements d’une conquête. L’Algérie de 1830 à 1840 par Camille Rousset

    Lire la suite

  • AID Mabrouk

    _____________________________________

    A vous tous,

    Que cet Aïd soit la joie, que la foi soit la voie, que notre chemin soit droit, qu’Allah entende notre voix et nous réserve le paradis de son choix, que la vie redevienne comme autrefois.

    Aïd Moubarak Saïd, que Dieu accepte notre jeûne et nos prières. (Taqaballa Allah Al-siyam wa Al-Qiyam)

    Lire la suite

  • Destin et destinée

    ____________________________

    Par définition, le destin est le chemin divin imposé à l’humanité par la loi divine. L’homme ne peut donc choisir son destin, le changer ou s’en dégager parce qu’il s’agit de la volonté incontournable de Dieu. Par contre la destinée est la conséquence inéluctable des comportements et des agissements de l’homme lui-même. A la question de savoir si l’homme est libre ou déterminé, l’ésotérique répond que l’homme est libre par ce qu’il sait : sa destinée, et est déterminé par ce qu’il ignore : son destin.

    Le fatalisme consiste à ne rien faire, ni avant le malheur, ni après le malheur, et à baisser les bras. Or, c'est exactement le contraire que l'islam enseigne. Dans ce dernier sens, tous ont un destin, mais aucun être humain n’a de destinée. Donc, il n’existe pas de sort fatal. Ainsi, le destin le pousse toujours sur des routes qu’il ne semble pas connaître.

    La croyance au destin est le sixième et dernier article de la foi islamique. Cela signifie que tout vient de Dieu, que ce soit le bon ou le mauvais, les moments de joie ou de tristesse, le plaisir ou la douleur. En spiritualité le destin représente l’ensemble des évènements contingents qu’un être s’attire consciemment et inconsciemment conformément à la loi de la Causalité ou justice immanente.

    Premièrement, nous ne devons cependant pas être fatalistes ou défaitistes: en disant : « à quoi bon faire quelque effort que ce soit? ». La prescience de Dieu ne remet pas en question la responsabilité humaine. Dieu nous tient responsables de ce que nous sommes capables de faire et que nous faisons; mais Il ne nous tient pas responsables de ce que nous sommes incapables de faire. Comme Il est Juste, Il ne nous a donné qu’une responsabilité limitée, et c’est sur cela qu’Il nous jugera. Nous devons penser, planifier et faire les bons choix, mais si parfois les choses ne se passent pas comme on le voudrait, nous ne devons pas perdre espoir ni sombrer dans la déprime et baisser les bras. Ce que nous devons faire, c’est lever les bras vers le ciel, prier Dieu et essayer de nouveau. Mais si nous n’arrivons pas à réaliser ce que nous avions planifié de faire, nous devons nous dire que nous avons fait de notre mieux et qu’en fin de compte, nous ne sommes pas responsables des résultats.
    Dieu sait d’avance ce que fera chacune de Ses créatures; Il connaît la totalité de tout ce qui existe:« Certes, rien de ce qu’il y a sur terre ou dans les cieux n’est caché à Dieu» (Coran 3:5)
    Quiconque refuse de croire cela nie la perfection de Dieu, car le contraire de la connaissance est soit l’ignorance, soit l’oubli.

    Deuxièmement, Dieu a inscrit, sur une tablette bien préservée (al-Laouh al-Mahfouz, en arabe), tout ce qui allait se produire dans l’univers, jusqu’au Jour du Jugement. La durée de vie de chaque individu y est inscrite, de même que la quantité de ses provisions. Tout ce qui est créé et tout ce qui se produit au sein de l’univers a déjà été inscrit sur cette tablette. Dieu a dit : « Ne sais-tu pas que Dieu connaît tout ce qui est dans les cieux et sur la terre? Tout est inscrit dans un registre. Et cela est bien facile pour Dieu. » (Coran 22:70)

    Troisièmement, tout ce que Dieu souhaite voir arriver arrive, et tout ce que Dieu ne souhaite pas voir arriver n’arrive pas. Rien ne se produit, dans les cieux ou sur la terre, si ce n’est par la volonté de Dieu.

    Quatrièmement, Dieu est le Créateur de toute chose: « Il a créé toute chose selon de justes proportions. » (Coran 25:2)
    Selon la doctrine islamique, chaque action faite par l’être humain, qu’elle soit physique ou spirituelle, est déjà prédestinée; mais il est faux de croire que si une action est prédestinée, elle est alors faite de façon aveugle, ou elle est arbitraire et inéluctable. Le fait que Dieu intervienne dans les affaires des hommes ne signifie nullement que ces derniers n’ont aucune liberté. Au contraire, l’homme est libre de ses choix. L’intervention divine n’est pas incompatible avec la liberté morale et la responsabilité de l’homme. L’homme est libre, et Dieu connaît d’avance les choix qu’il fera.

    L’homme n’est pas une pauvre créature impuissante qui se laisse porter par son destin. Chaque personne est responsable de ses actes. Les nations léthargiques et les individus insouciants des affaires de la vie courante n’ont qu’eux-mêmes à blâmer et non Dieu. L’homme est obligé d’obéir à la loi morale; et il recevra soit un châtiment soit une récompense selon qu’il aura violé cette loi ou l’aura observée. C’est donc que l’homme doit avoir en lui cette capacité de violer la loi ou de l’observer. Dieu ne nous tiendrait jamais responsable d’une chose à moins que nous ayons eu la possibilité de la faire ou pas : « Dieu n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » (Coran 2:285)

    La croyance au destin renforce la croyance en Dieu. Car celui qui croit au destin réalise que Dieu seul contrôle toute chose; il Lui fait donc confiance et se fie à Lui. L’homme fournit les efforts qu’il doit fournir, tout en s’en remettant à Dieu pour le résultat final. Son travail acharné et son intelligence ne doivent pas être perçus comme de l’arrogance; car Dieu est à la source de tout ce qui croise son chemin. En comprenant et en reconnaissant que Dieu est Sage et que Ses actions sont dictées par Sa sagesse, l’homme atteint la tranquillité d’esprit. Rien ne se produit sans but, de façon aléatoire. Si une chose atteint l’homme, il doit comprendre que jamais il n’aurait pu échapper à cette chose. Et si une chose ne vient pas à lui, il doit comprendre qu’elle ne lui était pas destinée. Une fois qu’il a compris cela et qu’il l’a accepté, l’homme peut enfin atteindre la paix intérieure et la plénitude de la foi.

    Le destin et la destinée représentent la volonté divine ; cela signifie que rien n'arrive sur terre sans que Dieu ne le sache auparavant. Ainsi il n'arrive que ce que Dieu a décidé qu'il soit. Et ce que Dieu n'a pas décidé ne peut en aucun cas se réaliser. Dieu sait parfaitement que tel ou tel événement aura lieu, où il arrivera et à quel moment précis. Dieu est le seul à décider de toutes choses. C'est parmi les piliers de la foi de croire à la prédestination bien ou mal. Quand l'ange Gabriel a questionné le prophète ( sws) sur la foi, il a répondu : "... Et de croire en la prédestination son bien et son mal."
    Dieu a créé le qalam et Il lui a dit : écrit la destinée de toutes choses jusqu'au jour du Jugement Dernier.
    Sourate 7, Verset 34 : Allah a dit : "Pour chaque communauté il y a un terme. Quand leur terme vient, ils ne peuvent le retarder d'une heure et ils ne peuvent le hâter non plus."
    Sourate 54, Verset 49 : Allah a dit : "Nous avons créé toute chose avec mesure."
    Et les musulmans qui suivent le Coran et Sounnah reconnaissent tous le destin et la destinée bien ou mal et ils croient tout ce qui arrive dans les créatures de Dieu et ce qui est écrit dans sa tablette.
    Donc le destin, c'est la chose que Dieu fera quand Il voudra, il suffit qu'Il lui dit soit, il sera.
    Sourate 2, Verset 117 : Allah a dit : "Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant. Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement "Sois", et elle est aussitôt."
    La destinée, ce sont les choses qui sont écrites dans la tablette et ces choses, c'est Dieu qui les a décidées au début de la création et chaque chose arrive en son temps précis.

    Le musulman doit se soumettre et accepte sans se fâcher parce que ce qui arrive, arrive par ordre de Dieu.
    Sourate 65, Verset 12 : Allah a dit : "Allah qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez qu'Allah est en vérité Omnipotent et qu'Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir."
    Sourate 31, Verset 34 : Allah a dit : "La connaissance de l'Heure est auprès d'Allah ; et c'est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice ; et Il sait ce qu'il y a dans les matrices. Et personne ne sait ce qu'il acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra. Certes Allah est Omniscient et Parfaitement Connaisseur."

    On parle du destin comme s’il s’agissait d’un châtiment imposé, oubliant que chacun invente son destin au jour le jour par ses pensées, ses paroles, son ressentir et ses actes. Le sort exprime les bonheurs et les malheurs que nous vivons, mais dont les causes sont bien moins mystérieuses que nous le prétendons. Tel un homme pense en son cœur, tel il est. Tout est imputable à son propre comportement et à ses propres choix, conscients ou inconscients. Tel qu’on le conçoit généralement, à savoir comme une Puissance surnaturelle qui fixe rigoureusement le cours des événements personnels, le destin n’existe pas. À la rigueur, il n’existe pas non plus d’événements indépendants de la volonté se produisant dans la vie humaine, bien que certains éléments puissent échapper à la conscience claire. Tout effet personnel provient d’une cause personnelle, en soi comme dans son environnement, par choix personnel ou par acceptation d’y participer. Quant à Dieu, il détient un Plan, dont chacun a une part à accomplir, mais, par son libre arbitre, chacun est libre de s’accomplir comme il veut, à l’intérieur de ce plan. Dieu impose le But, mais chacun invente ses moyens pour y parvenir. Celui qui croit au sort ou à la destinée, comme à la fortune ou à la chance, au hasard ou à la coïncidence, érige lui-même les murs de sa prison, en refusant d’être responsable. Il est si facile de se dire la victime de quelque chose.

    Sommes-nous libres ou pas libres? Dépourvus de droits, nous n’aurions pas de devoirs: nous serions dispensés de faire des choix pour connaître et comprendre, pour devenir plus conscients. Nous sommes libres de faire tout ce qu’autorisent les Lois cosmiques. Mais le destin n’est sûrement pas une force aveugle qui frappe sans prévenir, intervient de façon arbitraire. Car le destin d’aujourd’hui résulte des choix antérieurs et le destin de demain se construit à partir des choix d’aujourd’hui.

    Lire la suite

  • Pluie de ''Nissan'' dans le calendrier Berbère

    ____________________________

    Nissan est une période de 14 jours du calendrier berbère ou Filahi à partir du 3 Mai (calendrier grégorien). Les pluies de cette période appelées ‘Nissan’ (les eaux fécondes) sont bénéfiques et apportent la prospérité. Après cette période de transition commence la fenaison, annonçant par là-même, l’approche de l’été.

    Nous avons tous une fausse image de la qualité de l'eau de pluie : pluie acide, pluie polluée. Pourtant nos ancêtres utilisaient l'eau de pluie brute sans ménagement pour se laver, pour toutes les tâches ménagères et même jusqu'à la boire.
    S’il vient à pleuvoir pendant Nissan, selon la tradition tout le monde sort tête nue afin d’être mouillée par l’eau du ciel. La science a confirmé le bien-fondé des croyances anciennes et les bienfaits de la pluie.

    1. La pluie, c’est mieux que l’eau en bouteille ? :
    Selon certains, l'eau de pluie n'est pas potable, car elle présente une contamination microbiologique et chimique supérieure aux limites de qualité retenues pour l'eau potable distribuée par le réseau public. Peut être en région fortement industrielle.
    D’autres soutiennent que l’eau de pluie peut être consommée sans modération. Il faut dire que sa consommation présente plusieurs vertus pour la santé. En plus d’être désaltérantes, les gouttes de pluie possèdent des pouvoirs drainants et détoxifiants. Boire de l’eau d’orage apporte ainsi une grande amélioration sur le plan santé.

    2. La pluie, c’est profiter des vertus des ions négatifs :
    Les ions négatifs sont très bénéfiques pour notre santé. Et tant mieux, car la pluie en est chargée. Et pour cause, ces atomes jouent un rôle important dans le renouvellement de l’air. De ce fait, ils réduisent certaines maladies respiratoires à l’instar de l’asthme. Ainsi, pensez à attendre qu’il pleuve pour pouvoir sortir prendre un grand bol d’air frais !

    3. La pluie, c’est la vie !
    On ne le répétera jamais assez, l’eau est source de vie. En ce sens, la pluie est l’un des meilleurs engrais pour les plantes. Elle les nourrit et participe à leur développement en les arrosant. En plus d’être rafraichissantes, les gouttes de pluie permettent à la terre de s’hydrater pour subvenir aux cultures à venir. Bref, elles présentent plus de vertus qu’un simple arrosage à l’eau du robinet.

    4. La pluie, c’est un allié dermato
    En effet, la pluie contribue à atténuer de nombreux problèmes dermatologiques comme le zona ou l’eczéma. Elle participe également à l’amélioration du système immunitaire. La peau est exposée aux particules atmosphériques, à l’eau dure, chlorée, calcaire, contenant de nombreux sels minéraux. Ces facteurs contribuent à la dilater et à lui faire perdre son élasticité. Nos ancêtres les moins civilisés se lavaient avec la rosée matinale qui permet d’éliminer plusieurs désagréments liés à l’agressivité de l’eau chlorée notamment les pellicules et les problèmes d’allergie cutanée.
    Par ailleurs, on dit que cette pluie préserve des maux de tête, les guérit et elle fait pousser les cheveux. A confirmer !

    5. La pluie, c’est réduire sa facture d’eau !
    Étant gratuite, l’eau de pluie permet ainsi d’économiser et de réduire la facture d’eau. Il est tout de même important de savoir en profiter. Par conséquent, envisagez d’investir dans un récupérateur d’eau de pluie et dans une pompe pour alimenter votre maison. Néanmoins, une simple citerne ou barrique fera l’affaire pour ceux qui ne veulent pas investir dans une bâche à eau.

    6. La pluie, c’est plaisant et déstressant !
    Le bruit de la pluie a des effets bénéfiques directs de relaxation et de méditation. Et pour cause, la pluie qui tombe possède un pouvoir déstressant pour un sommeil profond et réparateur.

    Pensez ainsi à ne pas mettre vos écouteurs lorsque l’orage pointe le bout de son nez !

    Un dicton de nos ancêtres dit : ‘’la pluie bénie de Nissan faire revivre la terre et l’homme ‘’.

    Lire la suite

  • Souvenir d'un couvre feu

    Le couvre feu instauré dans le cadre du confinement contre le COVID-19 , me rappelle une partie de l’histoire coloniale. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, c’était pendant la période de négociation en 1961 entre le FLN et la France que le couvre feu fut instauré du soir au lendemain matin. Je ne voudrai pas revenir sur les évènements historiques connus, mais seulement relater un souvenir d’un enfant d’une dizaine d’année, timide, obéissant et candide.

    A cette époque, après être chassé de la campagne où on a habitait, on a logé en ville dans une pièce au voisinage d’une famille française composée d’une dame et de sa mère. On était bien chouchouté mon frère et moi par cette famille. Avec les évènements du 5 Octobre 1961, le couvre feu fut imposé de midi en plein jour au lendemain matin. Ne nous voyons pas ce jour nous amuser comme d’habitude, la bonne dame toute affolée, vint s’enquérir auprès de notre mère. Fatma ? Fatma ? où sont les enfants ? Ma mère la fit rentrer dans la pièce unique que nous habitions et tira le rideau de séparation. Surprise ! Nous étions là sous notre couverture (le fameux hanbel). La bonne dame toute surprise et heureuse de nous retrouver, éclata de rire.
    Notre compréhension du couvre feu d’alors c’était : l’extinction des feux, l’interdiction de circuler, ne pas parler à voie haute, ne pas écouter la radio (le fameux posteTSF). Comme on ne pouvait rien faire, il ne nous restait que le lit.

    Aujourd’hui, il faut s’accommoder de la situation actuelle et il faut positiver pour ne pas tomber dans l’ennui et le laisser-aller. Cette situation transitoire doit être considérée comme une opportunité et non une contrainte. En effet, on a beaucoup de temps libre qu’on peut mettre à profit pour cultiver notre potager ou nous cultiver. On a du temps pour la lecture, pour écrire, pour apprendre et faire apprendre ce qu’on a appris. Les chercheurs n’ont pas le temps car ils sont toujours en train de chercher dans leur laboratoire, les gens de métier fellahs et autres travaillent par expérience et transmission orale n’ont pas de temps. Par contre nous nous qui avons bourlingué pendant notre période active avons tout la latitude pour mettre à profit notre temps.

    Eviter la monotonie du train-train car vous risquez de rester en gare à vous faire la bile.

    Lire la suite

  • Sensibilisation COVID-19

    ______________________________

    La première vague de grippe espagnole, ayant lieu au printemps 1918 fut assez peu virulente. Mais la seconde, à l'automne suivant, à la suite d'une probable mutation, s'avéra bien plus agressive.

    À cela s'ajoutent les circonstances particulières de la fin de la guerre favorables à la circulation des virus. Soient : les mauvaises conditions sanitaires, des populations affaiblies , les grands rassemblements et la circulation des personnes d’un continent à un autre et d’un pays à un autre.

    Après cette pandémie, d’une ampleur inégalée, le monde en connaît plusieurs. On citera : la grippe dite de Singapour en 1957, celle de Hong Kong en 1968, celle du A(H1N1) en 2009, et Ebola fin 2013. On a tiré énormément de leçons de chacune de ces épidémies en ayant un système de veille qui est beaucoup plus performant, mais ça reste au niveau des archives et utile pour la recherche scientifique.

    Aujourd’hui le commun des mortels ignore le passé et l’histoire. Il considère ce qu’on lui dit avec insistance comme des histoires qu’on raconte aux petits pour leur faire peur. il ne peut mesurer la gravité de cette contamination dont, à mon avis, la propagation géographique est plus préoccupante que le nombre global de contaminés communiqué quotidiennement à travers les médias. Pour cela :

    - Tous les moyens de communications doivent être déployés pour donner des informations ‘’SMART’’ (Simple – Mesurable - Accessible – Réaliste – à Temps).
    - Prendre des mesures draconiennes applicables et appliquées sur le terrain; nécessaires à une prise de conscience générale. Car plus on connait, plus on maîtrise, plus on a peur d’erreurs d’inattentio. Par conséquence, on cherche à adopter et respecter les consignes ainsi que les mesures préventives émises par les éminents responsables, particulièrement les mesures de distanciation et d'hygiène.

    Aujourd’hui nous sommes plus conscients qu’auparavant et on espère sortir à brèves échéances du confinement avec un minimum de pertes dans ce combat contre le COVID-19.

    Lire la suite

  • Confinement COVID-19

    __________________________________

    Ah ! Si les villes étaient encore fortifiées avec leur rempart et leurs portes.

    I. Les sept portes d’Alger :

    1. Bab Azzoun : La porte de la victoire
    2. Bab el Oued : débouché de l'oued de Bouzaréah.
    3. Bab el B'har : La porte de la mer et du soleil levant accueillant bateaux et caravelles.
    4. Bab El Dzira : La porte de l'île seuil de la terre aux mouettes.
    5. Bab El Kettar : Veillant sur les âmes et les gisants.
    6. Bab el Djdid : La porte Neuve, appelée aussi ‘’porte-bonheur ‘’
    7. Bab El Casbah : .
    Seuls demeurent les noms mythiques des portes et son gardien : le mausolée de Sidi Abderrahmane.

    II. Les 6 portes de Blida :

    1- Bab-er-Rahba, au sud, (porte du marché aux grains, aux huiles, aux bestiaux)
    2- 2- Bab Kebour, à l’ouest, (porte des Tombeaux)
    3- 3- Bab-es-Sebt, au nord, (porte du samedi)
    4- 4- Bab Zaouïa, au nord-est, (la route qui conduisait à la zaouïa de Sidi Medjebeur)
    5- 5- Bab Dzaïr, à l’est, (porte d'Alger)
    6- 6- Bab Khouïkha, au sud-est, (la porte de secours)
    Les Ottomans ont bâties des portes monumentales (Bab) à chacune des entrées. Ces portes n'existent plus de nos jours..

    III. Les quatre portes de Miliana :

    Miliana était protégée par une muraille de trois km et Quatre portes y permettaient l’accès :
    1. au Nord Bab El Blad (Portes doubles du Zaccar): c’était l’entrée principale ; détruite en 1957
    2.au Nord ouest Bab El Djemaâ : (détruite durant l’ ère coloniale )
    3.à l’Ouest Bab El Gharbi : (détruite en 1976)
    4.au sud Bab Yadmer : Celle ci menait vers Yadmer, Aïn El Barqouq et Zougala

    IV. Les cinq portes de Médéa :

    - Porte d’Alger : Bab Dzair
    - Porte de Laghouat : Bab El Berkani
    - Porte Sahraoui : Bab Sidi Sahraoui
    - Porte Lodi : Bab Lakouasse
    - Porte Nador : Bab El Gorte
    Seule la porte ‘’Bab Lakouasse a survécue avec un pan de rempart.

    Si nos villes étaient encore fortifiées, on aurait pu mieux contrôler l’épidémie du virus COVID-19 et assurer le confinement de la population ainsi que son approvisionnement.
    Malgré tous les efforts de sensibilisation, on a l’impression que les gens sont indifférents aux conseils de prévention. Je dirais plutôt que les gens sont inconscients et ne mesurent pas la gravité de la chose – il n’y a qu’à analyser ce qui se passe ailleurs et en tirer des leçons. Il ne faut pas attendre et subir la catastrophe .il faut agir chacun à sa façon pour la même cause. Facilitons le travail de tous les gens qui sont en première ligne de front, plus particulièrement le personnel médical. Nous sommes tous concernés et aucune personne n’est intouchable.

    A cette occasion, je salue notre ami et ancien camarade du lycée Mustapha Ferroukhi le Professeur Med Belhocine ; qui fait honneur à notre ville et notre association pour tous les efforts qu’il consacre au combat du virus de cette pandémie.

    Que Dieu nous viennent en aide.

    Lire la suite