Articles de algermiliana
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Nordine Kaddouri dit El-Miliani
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Nordine Kaddouri dit El-Miliani, était un homme très malade
pourtant, il n'a jamais arrêté de travailler ...
A Ain-Defla, tout le monde connaisse et parle de Nordine Kaddouri, connu sous le surnom d’El-Miliani. Cet homme à lui seul peut remplacer dix (10) voire vingt (20) agents de propreté de la ville d’Ain Defla. Il travaille en solitaire, de temps à autres, il fredonne quelques vielles chansons. Silencieux, La plus part du temps. Les passants, de temps à autres l’invitent à prendre un café, manger un casse-croûte ou tout simplement boire une limonade bien fraîche. Très aimé et très adulé par la population, il était devenu, en quelque sorte, le chouchou des habitants de la ville. Tout le monde le saluait et discutait un peu avec lui.
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El-Gusto
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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La bonne humeur et / ou : El Gusto - définie la musique populaire du chaâbi, populaire conçue au milieu des années 1920, dans les profondeurs de la Casbah d'Alger par le grand musicien de l'époque, e, l’occurrence Hadj M’hamed El Anka. Cette mélodie rythme l'enfance, de ces jeunes élèves du Conservatoire, arabes ou juifs.
L'amitié et leur amour commun pour cette musique fait oublier la misère, la faim et la soif. Cette musique, les rassemblent, les fusionnent pendant des années au sein d’un même orchestre jusqu'au conflit et ses troubles. El Gusto, raconte avec émotion et... une bonne humeur. Comment la musique a réuni ceux, que l'Histoire, a séparés il y a 50 ans ?
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L'érosion
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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L'érosion se produit lorsque la couche supérieure du sol est balayée par une force naturelle ou humaine, ce qui rend la pousse de nouveaux végétaux sur le site plus difficile. L'érosion peut transformer une terre riche et saine en un terrain aride et sans vie cela peut même provoquer des glissements de terrain et des coulées de boue. L'érosion se produit souvent sur les chantiers et sur les zones où le sol a été manipulé. Il existe différentes façons de contrôler l'érosion selon le type de terrain et la gravité de l'érosion.
L'érosion est un phénomène naturel qui peut s'avérer désastreuse lorsqu'elle est provoquée par l'homme. Pouvant avoir pour cause certaines techniques d'agriculture comme :
- La monoculture.
- L'agriculture intensive ou l'irrigation sur certains types de sols.
- Des techniques d'élevage comme le surpâturage.
- La déforestation (les racines contribuent souvent à stabiliser le sol et à empêcher l'érosion).
Elle peut également avoir comme effet des glissements de terrain, favoriser la désertification, l'aridification ou des menaces pour la biodiversité.
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SLEMNIA Bendaoud
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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SLEMNIA Bendaoud
Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.frSlemnia Bendaoud est avant tout un écrivain, il a déjà écrit environ une vingtaine de livres, et plus de 100 articles sur les quotidiens nationaux. Parmi ses livres, on notera : Reflets – Repères - Le temps d’un rêve - Les trésors de l’enfer - Les embruns de la rosée - Les harragas - Ces éternels incompris -Vrais échos et Fausses résonnances…Il fut dans ses moments de libre un véritable traducteur. Il dégageait une forte personnalité voire une grande aisance dans l’entretien et cela malgré une enfance agitée.
La littérature était ma « seconde épouse ».
Lors de l’interview consacrée à M. Slemnia Bendaoud, on sentait que ce denier et à travers ses réponses qu’il était franc, directe et que son contenu était très enrichissant. Il nous a permis également de connaitre mieux la personne et surtout l’écrivain qu’il était. Son implication et sa précision dans ses mots étaient d’une clarté et d’un éclairage frappant et même parfait.
- Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
- Comment donc aborder cette question ? Et par où commencer ? Comme tous les gens de ma génération, je suis donc né pauvre, sous ce toit de l’humilité et de la patiente d’un peuple qui militait, la mort dans l’âme, contre l’occupant français, afin de recouvrer son identité, sa liberté, son territoire de gloire, ses repères, sa langue, sa religion… Je faisais des kilomètres et des kilomètres pour aller chercher l’eau de la source douce, puisque mon bourg, El Malah, au sein de la fraction de Slemnia dont j’use avec ruse du surnom, dans le territoire de Bourached (Ain-Defla), comme son nom l’indique d’ailleurs, n’était doté que celle eau au goût très salé, laquelle coulait le long du pourtour de notre propriété pour aller mourir au sein de l’oued Zeddine où l’Algérie indépendante devait, des décennies plus tard, y ériger ce barrage de Ouled Mellouk. A trois ans, je faisais déjà le petit berger, gardant près du manoir le squelettique troupeau familial. Je vivais donc cette formidable innocence de la totale insouciance à un moment où la guerre d’Algérie vivait elle ses plus durs moments d’un héroïque combat, payé comme tribut à la révolution au profit de la nation. A présent, c’est cette image-là qui revient le plus souvent dans mes pensées et autre réminiscences littéraires. J’en ai consacré tout un roman au titre évocateur (le clandestin) dont ses pages, arrachées à cette histoire de misère, mettent beaucoup de temps à pouvoir enfin se constituer. A cinq ans et quelques semaines, je quittais donc Bourached et son paysage très paysan pour élire domicile au sein de l’autre contrée voisine Ain-Defla (ex Duperré) où mon géniteur, polygame de nature, disposait d’une autre masure, femme et enfants, afin d’être scolarisé en cours d’initiation à l’école de fille de la ville qui nous était mitoyenne. Madame Bitoun, interprète d’origine juive, devait m’accorder ses faveurs pour une dérogation d’âge. Et déjà au premier classement, je fus le premier de la classe ! Un véritable exploit, pour un paysan dont l’école signifiait ce lieu exclusivement réservé aux fils des colons et leurs nombreux valets. Comme récompense, ce fut cette observation m’apprenant pour l’occasion le mot Félicitation ! Depuis, ce fut, l’ex CEG Ibn Sina, ensuite le lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana, pour arriver à l’université d’Alger, le SIFOP de Dunkerque (France) et autres formations de courtes durées…
- Votre profil (cursus scolaire) et vie professionnelle ?
- Tant dans ma vie scolaire que professionnelle, j’ai toujours eu un faible pour le nomadisme, pour le changement tout court. Assez bon en mathématique, je me retrouve en classe littéraire au lycée Mustapha Ferroukhi. Ayant poursuivi des études supérieurs en sociologie, je dus les couronner par un diplôme dans le secteur du commerce de la grande distribution obtenu conjointement entre l’ex INC d’Alger et le SIFOP en France. Et depuis lors, ce fut cette grande galère qui me mènera à collectionner les boites comme des chemises, vivant alors toutes ces formidables ou malheureuses aventures, dont ma présence effective à la toute dernière durera un peu plus dans le temps, comparée à ses devancières. Je retournais donc, plus tard, à la profession indépendante, à ce monde très paysan qui me collait toujours à la peau. Je suis devenu, par la force des choses ou le miracle de la vie, une touche à tout qui ne manquait de rien. N’était-ce cette belle littérature derrière laquelle je courrais toujours ! Et comme à quelque chose malheur est bon, ce fut dans ces moments très difficiles que j’embrassais ce métier cursif, très conscient d’avoir enfin accroché cette femme qui allait accepter toutes mes folies et dérives pour en retour me réserver tous ses nombreux plaisirs. Ainsi était donc née cette nuit de noces terribles qui continue encore à m’éblouir de ses grandes lumières et scintillantes étoiles polaires, révolutionnant depuis tout mon quotidien. C’est sous le charme de cette nouvelle femme que je vécus mes meilleurs moments, que j’ai écris aussi mes meilleurs vers…
- Vos livres et vos articles ont toujours eu une vision particulière, pourquoi ?
- Comparé à mes collègues de la même génération, je suis encore cet écrivain de la vingt-cinquième heure ou cinquième roue d’une charrette en quête de son utile chemin, ayant accidentellement pris en marche ce train de minuit, et qui souhaiterais ne jamais le quitter jusqu’à ce qu’il me déposera à cette gare tant attendue de la très belle littérature, laquelle à chacune de mes ouvrages, me place encore plus haut la barre et plus loin encore son perceptible horizon. Je ne sais pas ce qu’il pourrait y avoir de si particulier, vu que c’est dans le regard des autres que l’on trouve le meilleur jugement : sur soi-même d’abord, et sur notre apport à la communauté ensuite. Né en pleine révolution et ayant subi cette enfance plus ou moins malheureuse, ma plume ne pouvait donc être que rebelle, comme signe de solidarité avec son auteur.
- Quels est le livre et ou l‘article que vous aviez écrit et qui vous a tant marqué ?
- Je place mes livres sur le même palier que mes propres enfants biologiques. Œuvre de ma pensée, ils sont aussi bien considérés que ceux qui émargent à cette toute récente ADN. Mieux encore, ce sont eux qui assureront la postérité à la famille, sans jamais en retour demander leur part à l’héritage familial. Ils nous rendront immortels, faisant, je le souhaite, de nombreux heureux par l’humanité. Je n’ai aucune très particulière préférence pour une quelconque chronique, nouvelle, récit, essai ou autre écrit, dont la mesure où tous portent en eux-mêmes ce gène littéraire qui coule en continu dans mes veines. Seulement, j’ai beaucoup moins de considération pour ceux que j’ai traduits. N’en pas qu’ils soient des enfants adultérins, mais surtout parce qu’ils sont d’abord nés ailleurs pour ensuite être élevés au sein de la maison. Le problème est qu’ils portent deux identités que chacun de nous deux (écrivain et traducteur) se revendique la paternité.
- Pourquoi ?
- Les raisons sont plutôt évidentes à ce sujet. Parce que les livres ont une âme, laquelle dure énormément dans le temps, rendant son auteur des plus célèbres et surtout immortel. Et puis… considérer des livres de la sorte ne revient nullement à leur accorder toute l’étendue de leur mérite d’exister, celui de nous faire exister encore, après notre départ pour l’au-delà.
- Difficultés rencontrées dans votre vie et celle concernant l’écriture de vos romans ?
- Ma vie a toujours été très mouvementée. J’y ai d’ailleurs toujours vécu dans la peau d’un vrai nomade, en ce véritable clandestin, en ce redoutable paysan, en cet être qui cherchait tout le temps après son bien ou mieux-être. Aussi, c’est dans le noir que nait souvent la lueur d’espoir. Comme c’est dans les durs moments de misère que l’on prépare les grandes conquêtes, les véritables défis, ainsi que nos déterminants projets…
- Parlez-nous de ce vous faites actuellement ?
- Ma vie se résume à lire et à écrire, A traduire, par moment. Même si vivre de sa plume est devenu désormais cet autre éreintant calvaire. Aujourd’hui, tout est perverti dans le pays, les jeunes sont plutôt accrocs de cette intelligence des pieds de nos piètres footballeurs, objet autrefois de toutes ces saletés dont nous accusait à ce stade où nous n’étions que d’espiègles galopins. Dans mon livre ‘’Le triomphe des chimères’’, j’évoque cet olympe de la médiocrité, consacré par l’autorité, et convoité par l’incompétence. Ça a l’air de nous faire très mal au cœur. Cependant, cela nous inspire par moment. A en faire –pourquoi pas ?!- d’excellents romans ! Décrire le quotidien est d’ailleurs cette formidable aventure de refaire l’histoire.
- Ain-Defla vous manque-telle vraiment ?
- J’y vis à distance, et y retourne très souvent dans mes profonds rêves. Comment oublier cette vallée du Chélif qui m’impulse le souffle de ma vie ? Comme encore occulter cette enfance dont je tire l’essentiel de ma muse et les effluves de ces jardins de l’Eden et magnifiques près qui ont façonné mon existence ? Comment donc ne pas évoquer la région au détour d’une mémoire qui répond encore au quart de tour de son introspection ? Tout me manque, à présent, de cette région où j’ai grandi en hardi campagnard et longtemps joué en insouciant chérubin ; à commencer par les amis, les copains, les villageois, les riverains et … tout ce beau monde cloitré entre cette muraille montagneuse qui assure de loin la garde sur cette riche et grasse plaine du Chélif.
- Vos projets ?
- Le monde de littérature est celui qui inspire le plus ses obligés. Il en fera des esclaves à longueur de temps, au seul profit de ces lecteurs qui auront malheureusement presque tous déserté les librairies et bibliothèques. Fort heureusement, de nouvelles initiatives sont apparues ces derniers temps afin de booster le lectorat algérien. Nomade dans ma vie, j’ai encore gardé cette mauvaise qualité dans mes écrits. Je fais actuellement cette navette de convenance entre deux romans ayant pour titre ‘’Le clandestin’’ et ‘’Sur le quai’’. Le premier est purement autobiographique ; tandis que le second traite d’une histoire ayant un rapport avec le conflit intergénérationnel que vit le pays.
- Ne vous a-t-on pas approché pour réaliser un film ou bien une pièce théâtrale sur un de vos romans ?
- Non… Non… Jamais ! Parce que mes écrits ont jusque-là porté sur l’étude, l’essai, la chronique, la nouvelle, le récit et que le roman, matrice de cette autre spécialité, vient juste de m’effleurer l’esprit pour lui consacrer dans le futur tout mon temps In Chaa Allah.
- Pourquoi les livres scolaires sont très chers dans notre pays ?
- A présent, tout est cher dans la vie. De plus, à l’heure du livre numérique, nos enfants portent encore ces lourds cartables qui leur déforment, déjà tout jeunes, le dos pour le restant de leur vie. Pour un pays qui achète tout et qui ne produit plus rien, le seul discours encore plausible du gouvernement est celui de dire : Merci à Hassi Messaoud !
- Comment faire justement pour les rendre à la portée des citoyens et surtout les enfants scolarisés ?
- Notre école est malheureusement sinistrée. Nos érudits professeurs ont toujours étés ignorés ; et dès qu’ils levaient la tête pour manifester, les policiers les bastonnaient. Quelles misères pour ces malheureux formateurs de l’élite des futures générations ! J’en profite d’ailleurs pour remercier par le biais de votre organe toutes ces figures de proue de cet enseignement de la science et de la grande conscience qui nous avaient appris autrefois toutes ces lettres merveilleuses sans lesquelles nous n’aurions jamais écrit le moindre sujet ou commenté le tout quelconque fait. Nous nous devons de les considérer tels des monuments du Savoir, pour avoir été nous-mêmes les premiers fruits de leur dur labeur.
- Que représente pour vous l’écriture ?
- Ecrire est ma raison de vivre. La littérature est donc ma seconde épouse dont sa rivale qui est mère de mes enfants n’en est jamais jalouse, même si elle lui prend bien souvent beaucoup de son temps. Arriver à séduire les autres à travers les mots est déjà une excellente qualité. Quant à embrasser ce merveilleux monde de les transcrire, agencer et les mettre en musique, cela ne peut relever que du domaine de la véritable apothéose.
- Nous vous laissons le soin de conclure ?
- Disposer de cet honneur très flatteur de figurer dans les colonnes de votre tout nouvel hebdomadaire constitue déjà pour moi un véritable honneur. Je ne peux que lui souhaiter longue vie. Autrefois, ce fut nous-mêmes qui allions au Chélif piquer cette tête osée dans ses eaux fluides, en pleine chaleur de l’été. A présent, c’est lui qui nous asperge de ses parfums d’antan, signe de grande prospérité dans la région de cette généreuse vallée. Quel honneur… ! Merci de m’avoir supporté !
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Rezkallah Bacha
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Il s’adonne au genre musical depuis son très jeune âge :
Saxophoniste, comédien et enseignant, Rezkallah Bacha est aussi un féru de la chanson « Chaâbie », un genre musical qu’il a adopté et dont il a appris les rudiments auprès de frère Bouziane. Ce dernier était aussi un excellent chanteur et interprète de chaâbi qui, malgré son talent, n’a pas reçu en son temps les faveurs de la télévision et la radio nationale, contrairement à des chanteurs moins doués que lui.
A Tlemcen
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La prothèse totale de la hanche : Une première à Ain Defla
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Allaa Eddine Hallal, la voix de la paix et de la tolérance
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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La maitrise de sont art l’a fait connaitre dans tout le Maghreb.
Αllaa Eddine Hallal est né le 5 Août 1985 à Ain Defla, diplômé de l’université de Khemis Miliana (Master en Sciences de juridiques et droits administratif). Il a commencé à s’intéresser au chant religieux depuis qu’il ; était jeune apprenant du Coran au niveau de son quartier. Il se perfectionna dans l’ « inchad » après son adhésion aux SMA, les scouts musulmans algériens, plus précisément dans le groupe dit Ahmed Zendari, figure emblématique de la révolution.
A cette époque, se rappelle le jeune Hallal, existait un autre groupe vocal, « Fadjr El Salem » qui n’arrêtait pas d’évoluer et d’intéresser le public de la région. Ce groupe versait beaucoup dans les chants nationaux. Par la suite, un second groupe a émergé, c’est « Rayane El Fenia » qui renfermait de nombreux talents. Il existe à ce jour. C’est qui est aujourd’hui dirigé par Allaa Eddine Hallal. Le groupe se compose de plusieurs « mounchidines » dont le célèbre Alias. Ce groupe connaitra un succès fulgurant avec l’album « Leilet El Omr ».
Spécialisé dans des chants patriotiques et religieux, cela ne l’empêcha ra pas de composer des chants en l’honneur des mariés qui vont le propulser au firmament. L’album va s’arracher en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Cette réussite est relayée par la presse nationale écrite et audiovisuelle. L’album sera sur toutes les ondes de la radio nationale, en particulier à la radio locale d’Ain Defla.
Le second album du groupe est intitulé « Limane laho qualb » (celui qui possède un cœur), qui aborde des problèmes à caractère politique et social tels que le cas des mères en souffrances, la situation en Irak et en Palestine…Un album entier est dédié à notre prophète bien aimé ; C’est une suite de louanges sur sa conduite exemplaire en réponse aux attaques portées à son encontre par des journalistes Européens.
Actuellement, le groupe compte six albums à son actif, Outre celui consacré au prophète, on peut citer ceux intitulés « Bit Lahlal » »Mabrouk alik Ain Defla » , »Djil Ain Defla », « Djenat Fouadi ».
Voix limpides et instruments modernes
L »’album »Aqbal El Hadi », qui comprend un clip vidéo a été enregistré au Maroc et préparé en France (studio Chahine) avec le célèbre Mourad Legzanai qui a travaillé les grands chanteurs arabes contemporains, et le parolier Raied Nadji, grand poète Palestinien. Des scènes ont été filmées également en Jordanie avec la participation de Walid Hallal, le jeune frère d’Allaa Eddine.
Ce clip vidéo parle de la conduite exemplaire de notre prophète et surtout des recommandations qu’il a prescrites à tous les musulmans. L’apport de paroliers de la région a permis au groupe d’étoffer son répertoire et à Allaa Eddine d’offrir à ses fans un florilège de chants digne des grands maîtres de la musique moderne.
Et, en matière de modernisme, le groupe n’a pas hésité de nouveaux à introduire de nouveaux instruments tels que le synthé, le violent, la clarinette et surtout l’orgue. « Je suis toujours à la recherche des bons « mounchidines » et de bons paroliers afin d’arriver à donner un autre souffle et une autre dimension à notre chant »nous a dit M. Hallal qui ne compte pas d’en arrêter là.
Le dernier album a intéressé plusieurs chaines de télévisions algériennes et arabes dont Rissala, Iqra Chourouk, El Khabar et El Nahar. Une conférence de presse a même été organisée au niveau de l’hôtel Sheraton d’Alger sur ce dernier clip vidéo à laquelle ont participé 23 ambassadeurs Arabes et Européens et 13 ministres Algériens avec le concours du centre arabe pour le développement de l’investissement.
Fier de son identité.
Le jeune mounchide se rendra prochainement au Maroc pour l’enregistrement de trois clips intitulés : « Djazair El Amel » (Algérie de l’espoir), « Lidha El Hosn oua El nadamou »,(Pourquoi la tristesse et le regret), « Ya allah ya Rahmane » (ôDieu, ô miséricordieux) avec la participation du parolier Raied Nadji, poète Palestinien et de Badr El Khoutaiai, un Marocain établi en Allemagne. La distribution est der Mourad Lgzana qui a fait appel à de grands musiciens marocains qui ont joué avec des célébrités comme Kadhèm Essaher et le professeur Turque Dhamir Salis, musicien qui joue de la clarinette, « il va y avoir du nouveau et cela très prochainement » nous confie M. Hallal.
Difficultés et entraves
Parlant des difficultés et entraves que rencontre son groupe. Allaa Eddine dit qu’elles sont communes à tous les jeunes débutants qui entament une carrière professionnelle et à tout artiste se voulant perfectionniste. « Ces difficultés incarnent surtout le bonheur d’être récompensé pour ses efforts », souligne Allaa Eddine qui estime que la réussite ne peut être acquise sans remise en cause permanente : « Il faut une introspection de soi afin de mieux rebondir pour arriver à bon port »
Allaa Eddine Hallal affirme qu’il développe à travers ses chants, le sens du message divin aux hommes. Le jeune prodige ambitionne également d’utiliser son art et sa musique comme moyen de promouvoir les messages d’amours, de miséricorde, de paix et de tolérance, tout en encourageant les jeunes à être fiers de leur identité.
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La vie aventureuse de'Ali Sadi dit Madhi
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Ali Sadi dit Madhi, l’homme qui avait enchanté ses fans de l’époque avec non seulement la boule de la mort mais aussi avec son célèbre accordéon, un instrument qui avait fait ses preuves en dégageant toute son harmonie et sa résonnance.
Ali Sadi dit Madhi, fut cet homme aux multiples prouesses, durant sa jeunesse, il fut cet incontournable personnage qui défia toutes les épreuves en s’armant de courage et de patience pour être tantôt ici et tantôt là bas. Il était cet aventurier qui aimait dès son jeune le scout, d’ailleurs cette initiation lui avait ouvert vigoureusement la route vers des aptitudes et capacités encore palpitantes. Accordéoniste, guitariste, il savait également jouer à la flûte, le théâtre, il était responsable de scout et initié par Mohamed Dib, alors, responsable régional du scout. Surtout il fut prédit pour un métier dangereux celui de la boule de la mort appelée aussi la roue de la mort.
La jeunesse de l’époque était bien orientée et bien dirigée sinon comment expliquer l’émergence de toutes ces génies avec des prédispositions qui étaient simples mais qui avaient considérablement fait le bonheur de toute la région. Pourtant, lorsqu’on évoque une seule personne de cette génération, il y’a automatiquement toute une panoplie de noms qui déferlent et reviennent à la mémoire. Ceux qui son vivants et surtout ceux qui sont morts, et de là les souvenirs ne cessent de remonter à la surface.
Ali Sadi dit Madhi, nous a reçu, comme il aimait souvent le faire, c'est-à-dire dans son jardin mythique de sa petite maison, ce jardin réalisé par lui, chaque rose, chaque plant, chaque arbuste ainsi que trois palmiers lui arboraient et évoquaient des souvenirs lointains que certains, d’entre eux, lui rappelaient sa jeunesse, d’autres son existence morose et les bancs de roses lui rappellent aussi que la vie vaut mieux vraiment la vivre que de la fuir. Certaines espèces de roses sont bichonnaient par Ali et cela depuis l’indépendance. Le potager, pour Ali, c’est aussi sa vie, son itinéraire mais également son cheval de bataille.
Le chélif : Bonsoir Ali comment vas-tu et merci de nous recevoir dans ton jardin mythique.
Ali Sadi Madhi : Bonsoir, c’est à moi de vous remercier tout d’abord primo pour l’intérêt que porte votre journal aux gens retraités comme moi, afin qu’on puisse sortir du quotidien et secondo, laissez moi vous dire que votre journal recèle des informations justes, précises et dans leurs contexte. Quant aux articles, ils sont simples, ils sont fabuleux, pas ennuyants ni d’ailleurs monotones. Je voulais le faire depuis longtemps. Mais l’occasion ne s’est pas était offerte. Ce jardin comme vous le dites, représente tout pour moi, une importance unique et incomparable, il est en quelque sorte ma vie et surtout mon itinéraire. Je vais vous dire un secret, ce banc de fleurs blanches à quatre pétales et ceux-là également sont ici depuis l’indépendance.
Le chélif : Pouvez-vous nous présenter et expliquer votre parcours dans ce monde et surtout votre initiation, dès votre jeune âge, au scout ?
Ali Sadi Madhi : Je suis né le 22 mars 1943 à Ain Defla, marié avec 6 enfants, ma femme est morte, il y’a de cela quelques années. J’ai travaillé pendant 7 ans (1969-1975) au niveau de la daïra d’Ain Defla dans les services de la transmission. Ensuite, Je suis parti vers la RDA pour suivre une formation sur les produits chimiques tels que la viscose qui servait à la fabrication des pneumatiques. Je suis rentré au pays quelques années plus tard et cela après avoir eu également deux enfants avec une allemande (en concubinage) Il y’a de cela quelques années, ensuite, on m’avait mis à la retraite.
En tant qu’enfants, le scout était pour nous, cette discipline qui nous avait littéralement séduit, attiré et charmé. Premièrement par cette tenue extraordinaire, tous les enfants du coin rêvaient d’en porter. Cette tenue était simple mais oh combien captivante avec une chemise kaki, un short noir et un foulard ayant deux couleurs enroulées. Le scout possédait, ce rituel dans le sens de la discipline ainsi que ces outils de repérages et d’autres dispositifs. Tout cela avait enthousiasmé les enfants et leurs a procuré une joie implacable et inévitable.
Dans notre jeune âge, on percevait tout cela comme une sorte d’apprentissage et de nouveau pour nous, les jeunes de l’époque étaient avides de beaucoup de choses. Ils possédaient de l’énergie, ils étaient aussi intelligents et possédaient des dispositions qui leurs permettaient d’être à la hauteur. Nos ainés ont ramené l’indépendance, alors c’est à nous de nous identifier pour marquer notre temps, notre avenir à nous et notre savoir comme nos prédécesseurs.
Le scout, était justement, pour nous ce prémonitoire voir ce précurseur qui allait, peut être, nous donner cette orientation, cette conduite et cette transversale pour nous diriger vers la gloire et d’autres notoriétés
similaires. C’était, en quelque sorte, ceci qui manquait et pas autre chose. On voyait dans le scout ce sentiment d’être libre et juste, avec en plus, cette sensation et cette impression que nous étions pauvres mais dotés tous d’une conviction à aller toujours vers l’avant, vers la réussite et surtout vers le succès.
Le chélif : Donc, c’était plus profond qu’on le pensait ?
Ali Sadi Madhi : Effectivement, moi, personnellement, je voulais ressembler beaucoup à mon frère ainé Ahmed, tombé aux champs de bataille comme martyre à un âge de 17 ans alors qu’il était un lycéen.
La jeunesse de l’époque voulait ardemment se comparer en s’identifiant à quelque chose de juste et possédant une valeur pour pouvoir aider le pays dans son édification et sa coinstruction.
Nous étions des enfants, mais l’enfant garde toujours dans son subconscient ce qui est juste de ce qui est faux. Après un long soupir, il continua en disant ceci : nous étions comme ça et pas autrement.
Le chélif : C’était un honneur pour toute cette jeunesse, qui possédait cette hargne et cette conviction pour aider leur pays, Comment est venu l’idée de vous initier à l’accordéon, cet instrument qui avait fait beaucoup charmé les jeunes et surtout apporté beaucoup de plaisir et de bonheur, mais actuellement, on remarque qu’il est en voie d’être abandonné ! de disparaitre ! Pourquoi ?
Ali Sadi Madhi : Cela remonte en 1960 /1961 où M Bernaoui (cycliste) à Khemis Miliana, un véritable virtuose de l’accordéon, c’était lui qui m’avait appris et initié l’accordéon. Pare la suite j’ai joué avec l’orchestre El Afrah de Chlef. J’ai erré ma galère un peu partout.
Le chélif : On dit aussi que vous possédiez un autre talent, celui de réparer les appareillages électroniques ?
Ali Sadi dit Madhi : Lorsque j’étais en Allemagne (RDA), mon voisin, un allemand, avec qui j’ai lié une grande amitié, il possédait un local de réparation des appareillages électroniques et souvent je vais chez lui pour lui tenir compagnie. Autour d’un vrai sahleb, Il ne cessait de vouloir m’initier à cette technique. Je lui ai fais savoir que je ne possède pas les aptitudes nécessaires, il m’avait répondu que c’était facile et il avait commencé en me disant que ceci est un composant qui est doté de diode et il commençait à m’expliquer le rôle et le fonctionnement de tous les composants et c’est comme ça que je suis devenu un réparateur d’appareils électroniques. Je fais cela pour les voisins et gratuitement. Je suis rentré au bled avec deux diplômes.
Le chélif : Ali Sadi dit Madhi, expliquer-nous comment est né l’histoire de la boule de la mort ?
Ali Sadi Madhi : J’avais un oncle qui dirigeait une sorte de manège qui allait de ville en ville et suite à une discussion, il voulait monter le numéro de la boule de la mort, il possédait la boule en grillage et la moto bécane mais point de pilote. Et, comme j’étais un mordu de la moto bécane. Alors, nous sommes entendus et c’était parti. Nous avons joué à Annaba, à Bejaia, à Sétif, à Chlef, à Oran et Laghouat.
Le chélif : Pourtant, vous n’avez pas, à l’époque, songé laisser à des jeunes, la possibilité de la pérennisation et l’apprentissage de l’accordéon ? Et aussi celle de la boule de la mort ?
Ali Sadi dit Madhi : Au contraire, je n’ai pas cessé d’encourager les jeunes surtout ceux qui étaient plus proche de moi, tels que mon frère, qui après plusieurs tentatives opta pour le luth et surtout le jeune Boudina qui en voulait vraiment s’initier à l’accordéon mais son corps ne supportait pas le poids de l’instrument, et en même temps y jouer. L’orchestre ne pouvait se permettre d’avoir un deuxième instrument au vu de sa cherté. Actuellement, il frôle les 200 000 DA. Comment voulez-vous que sa pérennité soit de mise. Les ge,ns n’apprécie pas la vraie musique, ils adorent et jouissent du tintamarre et du vacarme.Ils ,ne possèdent pas cette notion de goût comme le font les fans du Chaabi. Concernant la boule de la mort, c’ést un métier très dangereux, et je ne souhaiterais à personne de suivre cette voie.
Le chélif : Votre dernier mot ?
Ali Sadi dit Madhi : Dieu a crée un monde fabuleux et extraordinaire, il l’a doté de tous les apports nécessaires, néanmoins nous ne méritons pas d’y exister ni d’ailleurs d’y vivre. La planète terre est faite pour des êtres qui savent ce que c’est l’amour, la gentillesse, la justesse, la cohabiter, surtout être équitable et loyal. Bakus n’aime pas la médiocrité ni d’ailleurs les ingrats.
Aussi, je voudrais jouer pour une dernière fois afin de faire plaisir non seulement aux jeunes d’aujourd’hui et surtout aux nostalgiques qui étaient les jeunes d’autrefois. Et je vous remercie de m’avoir donné cet espace pour que je puisse m’exprimer. Et encore merci.
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Mohamed Roudali
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Mohamed Roudali, vice président de l’association des mélomanes de la musique du chaabi de la ville d’Ain Defla, dira :
« Du rêve à la réalité»
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Le centre d'équestre "Cheïkh Bouamama" de la ville de Aïn Defla
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Par DEGHRAR Djillali, Ain Defla. AE-LFM
ddeghrar@yahoo.fr