Articles de algermiliana
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La pétanque à Aïn-Defla
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Ahmed Badji, président de la section de pétanque d’Ain DeflaLa pétanque à Ain Defla, est une discipline à la fois ludique et sportive qui avait marquée de son empreinte les trois villes de la wilaya d’Ain Defla, à savoir Khemis Miliana, Miliana et Ain Defla. Les trois cités ont acquis cette réputation depuis l’ère coloniale et cela dure jusqu’à nos jours. La pétanque ou bien le jeu long avait permis à certains joueurs comme d’autres de se distinguer en pratiquant le jeu court et le jeu long. Des titres, des coupes et des titres de consolation, il y’en eu. Certains l’appellent la pétanque, d’autres le jeu long et court. L’essentiel, c’est qu’on parle le même langage. Elle était devenue par conséquent une véritable culture dans la région. Egalement des diversités qui ont non seulement permis d’embellir les lieux mais surtout de faire rapprocher les gens et créer la joie et la gaité tout autour.
Ce jeu a permis non seulement d’égayer les lieux mais surtout de rapprocher les gens autour d’une discipline qui privilégie la concentration et la précision. Le cochonnet généralement, une petite balle de couleur marron, est la convoitise de ces boules qui brillent aux couleurs d’argent. Il est devenu, par conséquent, le centre d’intérêt de tous les joueurs, l’équipe qui fait rapprocher leurs boules le plus près du cochonnet est la gagnante. Un jeu qui demande beaucoup de sagesse et surtout beaucoup de concentration. Nous avons joints M Ahmed Badji, président de la section de la pétanque du SCD de la ville d’Ain Defla qui a bien voulu nous parler de sa section de pétanque, de ses problèmes, des titres et aussi de son parcours…
Quelle est la composante du bureau de la section de la pétanque du SCD Ain Defla
Ahmed Badji : Après les salam aliekoumainsi que la formule de bienvenue,M.Badji avait pris la parole en disant : Le bureau se compose de : Ahmed Badji, président de la section, Belkacem Kaddoun, entraineur, Mounir Boucherit entraineur adjoint. La discipline de la pétanque est un sport qui a fait son petit chemin à Ain Defla. Il est opérationnel depuis 1958 et cela jusqu’à maintenant. Des milliers de joueurs et dirigeants sont passés par le club. Nous la pratiquons du mieux que nous pouvons.
Est-ce que vous rencontrez des problèmes ?
Ahmed Badji : Enormément. Et beaucoup de choses manquent, à commencer par la subvention qui est totalement absente. Le manque de matériel d’entrainement fait également défaut. Ne parlons pas du manque flagrant de matériels (équipements) sans compter des frais de déplacements et des repas. Le maire, quelques entrepreneurs privés ainsi que la direction de la jeunesse et des sports (DJS) nous aident parfois en nous octroyant les moyens de déplacement, des boules pour l’entrainement, des coupes et certains équipements.
A combien s’élève votre subvention annuelle ?
Ahmed Badji : Entre 15 et 20 millions de centimes. Cette somme peut nous permettre de passer une saison sans problème, d’acheter les équipements nécessaires, les tenues, les cadeaux, les frais d’affiliation, les déplacements et la participation au niveau de l’ensemble des joutes. Mais en réalité, on ne perçoit même pas le ¼. Donc, nous sommes lésés par rapport aux titres ramenés. Chacun de nous, part amour, à ce sport se débrouille pour aider la section.
Pourtant chaque discipline possède sa cote part en argent ?
Ahmed Badji : Normalement, mais les données sont totalement inversées pour diverses raisons. Les responsables de CSA encouragent beaucoup plus la section football qui est un sport populaire à l’instar des autres sections. Ce qui est injuste, parce qu’en isolant certains joueurs d’autres sections, ils peuvent se passer d’un champion, d’un grand nom voir d’un titre…Si au moins, le football arrive à apporter ces titres et coupes, alors on penserait peut être autrement. Le football « bouffe » énormément d’argent sans pour autant avoir en retour un championnat ou bien une bonne figuration en coupe d’Algérie.
A propos des titres, en avez-vous acquis par votre section de pétanque ?
Ahmed Badji : On a plusieurs, vice-champion d’Algérie de 2006 à 2014. En 2010 (Belkacem Kaddoun, Fawzi Zerouati, Abdelhak Benali et Mohamed Sermoune) système 4 contre 4. En 2013 (Khaled Bouchakor et Bachir Boukrouz) système en 2 contre 2. Des titres également acquis à Ain Defla sous des tournois organisés à l’égard d’anciens joueurs décédés (Aissa Brahimi, Belgacem Zerouati) pour ne citer que ceux-là,
Dernier mot ou un message à transmettre ?
Ahmed Badji : La section de pétanque de la ville d’Ain Defla arrive à se maintenir grâce à l’apport de gens aimant cette discipline. Nous souhaitons que le CSA soit indulgent et assiste la section de pétanque. Cette dernière n’arrête pas d’honorer le club du SCD. Donc, nous souhaitons une aide particulière afin que la section soit plus présente à travers les compétitions et les tournois. Les joueurs sont nombreux, néanmoins les aires de jeux ne répondent pas à l’appel de l’ensemble des sportifs. La stratégie du sport à Ain Defla doit changer sa ligne en accordant aux sections leurs dus et surtout encourager les sections qui sont compétitives. Des champions, chaque année, passent inaperçus et cela dans tous les domaines.
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KBS, groupe de danse moderne à Aïn Defla
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Zakaria Hadj Ahmed, chorégraphe et danseur
du groupe KBS de danse moderne« Nous croyons en ce que nous faisons et c’est là notre force »
Le groupe KBS de danse moderne d’Ain Defla est en train d’émerger sur la scène artistique nationale. D’ailleurs, il n’en finit pas de parler de lui puisqu’il vient d’obtenir une consécration international de danse moderne d’Alger. Nous avons contacté M Zakaria Hadj Ahmed, chorégraphe et danseur du groupe KBS qui a bien voulu répondre à certaines de nos questions et nous éclairer sur ce qu’on entend par danse contemporaine.
Le chélif : Pouvez-vous présenter votre groupe à nos lecteurs ? Et, que signifie l’acronyme KBS ?
Zakaria Hadj Ahmed : Je m’appelle Zakaria Hadj Ahmed, né le 13 septembre 1990 à Ain Defla. J’ai suivi toutes mes études primaires, le moyen, le lycée à Ahmed Allili (Ain Defla), le Bac obtenu en 2011, inscrit au niveau de jusqu’au lycée à Ain Défila,où j’ai obtenu le bac en 2011.Je me suis inscrit au nieau de l’université de Khemis Miliana et actuellement je suis en 2 ième année spécialité sport. Notre groupe se compose de : Salah Eddine Bessekri, Oussama Chérif, Khaled Tarchoune, Mustapha Titaouni, Abderzak Karbouci, Soria Mahmoudi et Hasna Soualah. Tous des étudiants. La dénomination KBS est : Kill (tue), Beats (Rythme), Slaowly (mouvement lent).Nous avons baptisé ainsi notre groupe parce qu’il possède une certaine résonnance : il ya le silence, le rythme et les mouvements lents
Le chélif : Peut on connaitre vos débuts et qui vous a orienté dans la danse contemporaine ?
Zakaria Hadj Ahmed : En 2004, notre groupe s‘initiait aux arts martiaux (Kung Fu), le théâtre…On se cherchait, on était là, on existait, on voulait faire pleins de choses. on avait la patience, le courage et l’endurance mais ce qui manquait c’était l’orientation, il n’y avait personne qui pouvait nous dire que ce sport ne nous allait pas, cette chorégraphie également. Il manquait de personnes adultes qui pouvaient nous orienter. Finalement, nous avons opté pour la danse moderne. L’idée nous est venue de développer à Ain Defla ce style de danse qui d’ailleurs à la mode .C’était en 2007.Nous étions également encouragé par les responsables du palais de la culture.
Le chélif : Au fait, voulez-vous nous expliquer ce qu’est la danse contemporaine ?
Zakaria Hadj Ahmed : Dans cette danse, les danseurs expriment des messages à travers des mouvements de l’ensemble du corps. C’est une manière de vouloir exprimer des choses, délivrer des messages, etc…
Le chélif : Quelles sont vos participations et titres ?
Zakaria Hadj Ahmed : Au début, nous avons commencé à travers notre wilaya (Miliana, Khemis Miliana, Aribs, Djelida, Ain Defla, El Attaf) pour voir l’écho que pouvait engendrer ce nouveau style de danse. Certes, Les gens étaient divisés, il ya ceux qui comprenaient pas mais ils trouvaient cela intéressant par contre d’autres ne trouvaient pas cela attractif. C’est vrai, il y avait toujours des gens autour de nous qui ne cessaient de nous encourager, alors, nous avons continué parce qu’on croyait à ce qu’on faisait et c’était cela notre force. On possédait un mental d’acier, le groupe était également très soudé. Ensuite, c’était à Alger lors du festival international, c’est notre quatrième participation et nous avions récolté deux prix de jury, le premier en 2012 et le second en 2014 (classé 4ième). Par la suite, c’était la Tunisie qui nous a invité et nous étions classés 1er. C’était grâce à M Abdelkader Khimda (lui-même danseur) qui nous a permis d’être invités à ces fêtes magnifiques. Nous avons montré notre force, notre persévérance, notre courage et surtout notre talent et voilà où nous en sommes. Nous avons également participé à plusieurs épopées (malhamates), conduites par le célèbre comédien Adjaimia et bien d’autres lors des fêtes et les anniversaires de l’indépendance et ceux de Novembre.
Le chélif : Que pensez-vous de l’avenir de cette dance ? Rencontrez-vous des difficultés ?
Zakaria Hadj Ahmed : Notre but est de développer cette discipline à travers toute l’Algérie, la danse contemporaine renferme beaucoup d’atouts et qualités (sport, messages et mouvements d’ensembles, développement de l’esprit, etc). Les difficultés sont nombreuses mais on est rôdé, rien ne peut nous arrêter. C’est vrai que les problèmes peuvent freiner l’élan, la progression et l’enthousiasme mais on est là et on fait avec.
Le chélif : Un message à transmettre ?
Zakaria Hadj Ahmed : Nous demandons à l’ensemble des autorités locales de nous aider et de nous faciliter la tâche par ce que le challenge devient de plus en plus difficile à supporter par le groupe tout seul. Nous demandons aussi à la jeunesse de croire en nos possibilités et en nos potentialités qui sont énormes, néanmoins, il faut savoir mettre tout cela en harmonie et attendre le déclic.
Nous avons crée, à cet effet, une association appelée « Nouvelle génération » Son but est d’encourager et d’initier la jeunesse à l’apprentissage de cette nouvelle danse et d’éviter l’oisiveté. Nous demandons de l’aide surtout par exemple, nous n’avons pas de salle adéquate pour la danse, celle où nous nous entrainons est très petite.
Le groupe KBS en plein exhibition
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Les hommes de la plaine du Chéliff
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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HADJ M’HAMED HADJ-SADOK, L‘HOMME, PEDAGOGUE, ORGANISATEUR ET GESTIONNAIRE TANT ATTENDU
Devenu inspecteur d’arabe en 1932, il enseigna à Sétif, il a connu Ferhat Abbès et Cheikh Bachir El Ibrahim comme amis et Mostefai Shawqi comme élève. A Blida, il avait également comme disciples : Ali Boumendjel, Albane Ramdane, M’Hamed Yazid, Saad Dahleb et benyoucef Benkhada, célèbres dirigeants de la révolution algérienne. Sans oublier la moudjahida Annie Steiner (née Fiorio) qui est devenue excellente en langue arabe et cela grâce à notre grand et illustre pédagogue.
Pendant son jeune âge, il avait eu le privilège de connaitre et de discuter avec le fils de l’Emir Abdelkader, en l’occurrence, le capitaine Khaled…
De 1929 à 1932. Hadj M’hamed Hadj-Sadok se trouve à Paris pour y poursuivre ses études supérieures, notamment à l’école des langues orientales où il a eu les grands arabisants Wiliam Marçais et Louis Massignon comme maitres. En 1932, il est professeur d’arabe au collègue de Sétif où il a rencontré le cheikh Bachir El Ibrahim et Ferhat Abbès, deux chefs de file du nationalisme réformiste.
Profil
Deux ans plus tard, il est parti enseigner au lycée Duveyrier de Blida à des élèves comme Abbane Ramdne, le futur chef du CCE (Comité Central Exécutif) du FLN et Benyoucef Benkhedda, qui présidera le GPRA (Gouvernement provisoir de la République Algérienne) ainsi que Ali Boumendjel, M’Hamed Yazid et Saad Dahleb, importants responsables de la révolution algérienne. Et sans oublier la moudjahida Annie Steiner (née Fiorio) qui est devenue excellente en langue arabe et cela grâce à notre grand et illustre pédagogue.
Reçu à l’agrégation d’arabe en 1947, il est signalé dans un rapport élogieux par Louis Massignon au ministre de l’éducation du gouvernement Ramadier. Marcel Naelgelen, celui-ci est nommé gouverneur général à Alger l’année suivante, il fait entrer M’hamed Hadj Sadok dans un cabinet pour y suivre les dossiers de l’éducation. Soutenu par des réformateurs coloniaux comme l’arabisant Lucien Paye. M’Hamed Hadj Sadokl engage en faveur de la promotion des musulmans par l’école. On lui doit particulièrement la fusion des classes A et B qui s’éparaient les élèves « indigènes » de leurs camarade européesn à l’école primaire.
La réforme de M’hamed Hadj Sadok a ouvert ces établissements aux jeunes filles musulmanes dont l’éducation étaut jusque-là au nom d’un conservatisme colonial qui avait comme allié les courants traditionalistes musulmans. Après ces réformes, M’hamed Hadj-Sadok intègre l’université d’Alger où il enseigne la littérature arabe à la faculté des lettres et à l’institut supérieur des études islamiques. Il publie des ouvrages d’érudition sur le géographe Idrissi et le voyageur Ouarthilani et consacre un livre à l’histoire de la ville de Miliana.
Ce livre parlait justement de Zougala, de ses pans, de ses gradins de culture, conçus par Sidi Ahmed Benyoucef et réalisés par les fidèles du saint. Il faisait l’éloge des vestiges de la région.
Il discutait également du Rakb qui commençait par Oued B’DA. De la ville de Miliana. De la ville d’El Khadra (Ain-Defla) de ses verdoyants arbres qui agrémentaient cette forêt d’un vert éméraude et à perte de vue. De son oued le Chéliff qui serpentait Ain-Defla dans le sens Est Ouest. D’Oppidum Novum qui faisait émerger les vestiges romains. Le Dr Schow l’avait fait avant lui lorsqu’il acccompagnait les troupes militaires lors de leurs fameuses et incessantes incursions vers l’intérieur du pays. Mais ce n’état pas assez approfondi.Juste quelques notes de rappel. Le docteur Schow, pendant ses moments perdus, détenait, en plus, le rôle de journaliste, il écrivait tout ce qu’il voyait et entendait. Il avait lui aussi écrit le voyage effectuaient par les fêtards de Oued B’da jusqu’à la ville de Miliana.
En 1956, il est nommé proviseur du lycée franco musulman de Ben Aknoun. Le général de Gaule sollicite son avis en 1959 avant d’introduire l’école primaire algérienne pour la première fois, l’enseignement de l’arabe qui était une « langue étrangère » selon un avis du conseil d’état remontant à 1933. Nommmé inspecteur génbéral en France en 1961, ce connaisseur des questions de l’éducation devient vic-président du jury de l’agrégation arabe. Avec Henri Laoust, il fait augmenter le nombre de reçus de ce concours qui passera de deux à trente, avant de baisser considérablement dans les années 70.
Hadj M’hamed Hadj Sadok…ses idées voire ses visions…
M’Hamed Hadj-Sadok, (1907-2000) est mort le 23 juillet 2000 à Paris où il était installé depuis 1961.Il a été enterré dans son village natal à Ain- Defla. A 6 ou bien 7 ans, comme tous les enfants de son quartier. Il gardait les moutons. Néanmoins le hasard et le destin ont mis sur sa route un instituteur au nom d’Edmond Sindely, qui de temps à autres, avait l’habitude de faire des randonnées à cheval aux abords du district des Hadj Sadok.
En 1914, un matin, il voit dans un champ un petit berger qui gardait un troupeau de mouton. Il s’arrête et lui demande son nom et pourquoi il n’était pas à l’école. Le garçon lui dit qu’il s’appelle M’hamed Hadj Sadok et lui raconte que son père voulait qu’il garde les moutons. Le lendemain, l’instituteur va voir son père et obtient que Mohamed aille à l’école. Edmond Sidely. Au bout de quelques jours seulement il se rend compte que ce petit berger était supérieurement intelligent. Plus tard, Il est devenu Inspecteur dans l’Education Nationale.
En 1950, M’Hamed Hadj-Sadok est allé rendre visite à son instituteur, il était venu au chevet d’Edmont Sideley alors que celui-ci était sur le point de décéder. Il était accompagné de sa femme qui portait un haik en soie blanche et des escapins à talon haut, la reconnaissance du disciple envers son maître.
Hadj M’hamed Hadj-Sadok avait vécu presque toute sa vie active en France. En tant que véritable éminent spécialiste en arabe et français, il voulait tant aider son pays dans la gestion de l’organisation. Il avait occupé entre temps des postes clés dans l’organisation et la gestion et-cela sans avoir jamais présenté de demande de travail. Il était tout le temps sollicité.
Depuis fort longtemps, on ne cessait de se poser des questions sur l’histoire, l’itinéraire et surtout le parcours de cette grande personnalité. Issue de la région d’Ain-Defla et plus précisément au niveau de la fraction du quartier Hadj-Sadok sur le versant du mont Doui. Il était resté attaché à un pays où il ne pouvait apporter et donner que très peu. C’était son histoire et peut être sa destinée. Nous avons voulu justement faire une approche afin d’informer notre lecteur ; une espèce de rétrospective. Afin, non seulement de faire connaitre ce grand homme mais aussi de lister ses grandes qualités dans les domaines les plus variés et les plus complexes.
Afin d’avoir ce petit chemin d’accès voire cette petite ébauche oh combien significative sur la vie de Si Hadj M’Hamed Hadj-Sadok. Afin, non seulement d’éclairer l’opinion publique sur l’existence et le parcours élogieux du grand homme, mais aussi sur l’éminent pédagogue, de cette figure symbolique et intellectuelle du siècle dernier.
Né en 1907 dans une famille composée de trois (3) frères dont une (01) sœur (Hadj Ali,directeur de la sureté d’Alger puis consul d’Alger à Rabat), le second frère était porté aussi sur l’enseignement et vivait à Boufarik, cette famille était egalement constituée de remarquables notables religieux. Hadj M’hamed Hadj Sadok était très jeune, sa jeunesse fut aussi agitée par des récits de combat de son arrière grand père dans l’armée de l’émir Abdelkader.
Ce que l’on peut retenir vraisemblablement après la disparition de Si Hadj M’hamed Hadj-Sadok lorsqu’il avait atteint ses quatre vingt treize ans en l’an 2000 ; Ce sont ces événements qui ont bouleversé non seulement sa vie mais également celle de son parcours et de son itinéraire.
- Primo, C’était la lumière de son œuvre pédagogique qui aborde des débats avec des discussions houleuses occasionnées une fois de plus sur le sujet de l’arabisation à l’occasion des travaux de la commission nationale chargée de proposer des réformes du système d’enseignement.
- Secondo, la pertinence à vouloir mettre en cause et de façon appropriée la création fataliste. Selon laquelle l’échec d’un système scolaire serait nécessairement et exclusivement assignable aux gravités traditionalistes de l’œuvre dans la société.
- Retio : son amour pour aider son pays dans la voie de l’organisation et la gestion.
On pourrait alors apposer à un peuple, en matière d’éducation et de création culturelle, le tableau de celui qui décède de soif tout en étant à coté et très près d’un ruisseau qui déborde d’eau et qui de surcroit coule à flot.
Ce témoignage était rédigé depuis quelques années, comme l’un des éléments d’une publication à venir. Il aborde, entre autres, l’absurde et stérile “guerre des langues”, en laquelle s’épuisent tant d’énergies algériennes. Des énergies qui, au lieu de s’épanouir en se construisant ensemble, préfèrent se neutraliser, chacune s’acharnant à discréditer et détruire l’autre. Dans notre Algérie indépendante, ses qualités l’ont désigné, non pas à être “l’homme qu’il faut à la place qu’il faut”, selon une formule devenue dérisoire à force de pratiques systématiquement contraires, mais à être écarté des tâches nationales auxquelles il aurait pu apporter une contribution de premier plan.
M’HAMED HADJ-SADOK, PEDAGOGUE ET ORGANISATEUR
Peut-être, à l’indépendance, les compétences de Si Hadj M’hammed Hadj-Sadok en matière de pédagogie, d’organisation et de gestion, ainsi que son intégrité morale, étaient-elles passées inaperçues de ceux qui avaient la charge de les rassembler d’urgence à l’indépendance ? C’est bien parce qu’elles étaient connues qu’elles ont porté ombrage et ont été perçu comme dérangeantes.
Un ancien camarade du pédagogue aurait souligné qu’il anticipait ce qui s’était passé et qu’il avait mieux compris le désastre. Beaucoup d’éminents arabisants de valeur et bilingues dont notre peuple aurait eu tellement besoin. Comme les Mostefa Lacheraf, Abdallah Mazouni et tant d’autres. Leurs qualités auraient été un atout majeur pour une arabisation réussie. Elles les ont désignés au contraire à l’élimination ou à des conditions qui les ont contraints à abandonner ou à quitter leur propre pays.
Au bout du compte, l’amour de la langue, de la culture arabe qui l’habitait et dont il tirait énergie et compétence, Hadj M’hamed Hadj-Sadok a su le faire partager à l’ensemble de ses élèves et de son entourage.
UNE REALISATION EXEMPLAIRE
Plus tard, en prolongement de sa contribution au maintien des trois medersas d’enseignement franco-arabe menacées de disparition, puis à la création de l’Institut des études islamiques près l’Université d’Alger, ouvert aux promotions d’élèves issus des trois medersas départementales officielles, M’Hamed Hadj-Sadok réalisera au cours de la guerre de libération une œuvre pédagogique d’une grande portée nationale. Nous avons appris la création du "lycée d‘enseignement franco-musulman"de Ben-Aknoun, qui deviendra à l’indépendance le lycée Amara Rachid. Mais c’est seulement trente ans plus tard, que nous avons appris également de Hadj-Sadok directement, dans quelles conditions il avait poursuivi ce qu’il considérait sa mission fondamentale : former des générations d’Algériens forts de leur personnalité culturelle et mieux préparés aux combats du monde moderne.
Dans le même esprit, il faut noter que les efforts de M’Hamed Hadj-Sadok ont abouti également à l’ouverture du lycée de jeunes filles de Kouba fonctionnant sur le même type et jouissant du même prestige mérité. Il prendra après l’indépendance le nom de Hassiba Benbouali.Les exigences du proviseur envers l’enseignement dispensé, l’attention permanente qu’il portait aux conditions de vie matérielles et morales de ses lycéens, trouvèrent largement à s’employer.
A la suite, sa formation en arabe lui permettra, dans le cadre de recherches du CNRS en France, d’aller directement aux sources pour étudier dans leur langue originelle les travaux des mathématiciens arabes des siècles andalous.Trente ans plus tard, au début des années 90, cet ancien lycéen de Ben-Aknoun, Ahmed Djebbar, sera durant une brève période ministre de l’Education nationale, sans que le contexte politique lui permette, comme cela est arrivé aussi à Mostefa Lacheraf dans les années 70, de surmonter les pesanteurs d’un système foncièrement incapable de dénouer et dépasser la contradiction “tradition-modernité”.
On peut d’ailleurs se poser la question : les choses auraient-elles suivi un autre cours si le ministre chargé de l’Education dans le premier gouvernement de l’indépendance, avait eu la perspicacité, le courage et l’envergure nécessaires pour choisir les cadres responsables qu’ils fallaient ? L’expérience qu’en fit M’hamed Hadj-Sadok à l’heure où tous les espoirs s’ouvraient à l’Algérie, permet au moins le doute.
LA “ASSABIYA” DES TEMPS MODERNES
A l’indépendance, se trouvant en France de par ses fonctions d’inspecteur général d’arabe, Hadj M’Hamed Hadj-Sadok pouvait s’assurer une confortable fin de carrière. Mais, désireux de continuer l’œuvre si bien entamée et encouragée aussi par des amis du nouvel appareil d’Etat, il fit savoir aux autorités de notre pays qu’il se mettait à la disposition de l’Algérie pour contribuer au redémarrage d’un enseignement désormais national. Le ministre concerné était un de ses anciens élèves de l’Institut des Etudes islamiques. Il était aussi une personnalité dans l’appareil du FLN de la capitale et impliqué dans les luttes d’influence et d’intérêts qui s’y déroulaient entre les clans rivaux. Après sa réponse favorable sur le principe, M’Hamed Hadj-Sadok attend à Alger un rendez-vous, et finit après quelques relances par l’obtenir. Au dernier moment, on lui fait savoir que le ministre, “empêché”, se fera remplacer par un de ses collaborateurs.
M’Hamed Hadj-Sadok n’avait rien à quémander pour lui-même : situation matérielle et reconnaissance de ses mérites lui étaient déjà assurées. Durant sa carrière de quarante trois ans, de 1931 à 1974, il n’a jamais eu à formuler de demande écrite ou verbale, les fonctions qu’il a assumées lui ont été toujours proposées. Cette fois, avec l’immense (et naïf) espoir qui habitait à ce moment les Algériens malgré le spectacle de la crise des chefs à l’été 62, il croyait pouvoir faire quelque chose d’utile dans le pays exsangue.
L’Algérie a ainsi perdu, pour diverses raisons, l’un des hommes qui étaient capables de former en un court laps de temps des dizaines de formateurs nationaux aptes à prendre la relève en bénéficiant de toute l’expérience accumulée dans un domaine complexe. l’Algérie avait sous la main un de ses fils capable, y compris si on faisait un appel massif à des ccopérants, de guider et contrôler leur travail, de les discipliner, de soumettre leur carrière à des obligations de résultats, de les faire progresser eux-mêmes dans leur rapport aux réalités du pays et à la pensée universelle, en un mot d’œuvrer à donner au génie de notre peuple un de ses instruments linguistiques, doué de la vivacité, de l’efficacité, de la créativité qui convenaient.
Les choix pédagogiques décisifs ont été pollués par les appétits habillés de nationalisme.L’Algérie aurait pu continuer à être dans l’enseignement le phare exemplaire qu’elle avait été avec la lutte armée de son peuple pour la libération. Elle aurait pu, comme a su le faire Cuba l’hispanisante, se hisser aux premiers rangs mondiaux des performances scolaires et universitaires.
La démonstration à travers l’exemple du regretté Hadj M’Hamed Hadj-Sadok ne changera rien à ce qui s’est passé. Quant à l’avenir, la connaissance des mécanismes qui ont conduit au gâchis servira-t-elle à renflouer notre système éducatif naufragé ? Ce sera le cas si, d’une part un pouvoir ouvert au droit de regard de la population et d’autre part une société civile émergente, convenablement informée et exerçant sa vigilance citoyenne, sont motivés et mobilisés tous deux dans l’intérêt général, pour converger vers cet objectif.
Sans cela, certains de nos politiciens ou idéologues auront beau persévérer dans leurs “défis” exaltés et bombements de torse nationalistes, ils auront beau prétendre que nous sommes les meilleurs au monde, mais que tous nos malheurs nous viennent de “l’étranger”, rien ne bougera sinon vers le pire. Et d’autres nations sauront tirer profit mieux que nous du potentiel en cadres algérien.
Référence :
- Livre sur Miliana d’antan de M’Hamed Hadj Sadok (1945).
- Sadek Hadjres (Quotidien).
- Pr Nacera Zellal (El Watan).
- Autres hommage sur les quotidiens français.
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L'effet de serre...
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Apparemment, le système de l’effet de serre fut largement répandu et comparé, il fut même rapproché au procédé de culture des produits en agronomie « l’effet de serre ».
Pourtant le système d’effet de serre subsiste depuis des millénaires. Par contre, nos concitoyens ont commencé par le maitriser et le connaitre une fois le procédé d’effet de serre en agriculture fut adopté. Et, c’est pour cette raison que nous avons voulu aborder ce type de sujet afin que les suspicions des uns et les incompréhensions et les inaptitudes des autres doivent converger ensemble pour finalement aboutir dans une seule et unique compréhension qui est celle des deux procédés.
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Poussières
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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La poussière est omniprésente, elle est partout et se propage à une vitesse importante Elle présente un état de fait exaspérant, gênant et incommode. Elle vous donne cette sensation de fatigue, d’essoufflement et surtout d’épuisement. Elle peut provoquer et certaines maladies à cause de la difficulté de respirer. La poussière est donc classifiée sous plusieurs aspects et se répand dans les milieux suivants : milieux urbains, milieux des usines, milieux des forêts et celui des sols.
La lourde chaleur d'une fin de journée d'été qui tombe sur la route d'où s'élevait, bien qu'aucun souffle ne se profile, une poussière blanche, crayeuse, opaque, suffocante aveuglante et chaude, qui se colle sur la peau humide, envahie les yeux, pénètre dans les poumons et obstrue les narines.
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Le cancer du sein et ses conséquences
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Dr Abdallah Ayouni, médecin possédant le certificat d’études spécialisé en épidémiologie et en hygiène hospitalière nous parle du :
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L'éternel incompris !
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Salim Haini, très connu sous le sobriquet El Akoul c'est-à-dire (le mangeur) et / ou le gargantua de la région :
Devant l’étonnement et surtout les exploits qu’il fournit dans chacune de ses exhibitions que ce soit lors des émissions télévisées ou tout simplement lors des fêtes animées à travers les 48 wilayas du pays.
Nous avons donc voulu comprendre le mythe qui entoure cette histoire, surtout découvrir les réponses aux diverses interrogations, appréhensions et anxiétés des spectateurs. Chaque fois que Salim dit (El Akoul) se produit dans un de ses spectacles, il laisse les téléspectateurs sur leur faim alors que lui est copieusement rassasié.
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Les aveugles de Brerma et de Kahouat El Rih...
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
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Partout dans le monde, les médias comme la télévision se sont beaucoup exprimés sur ces événements, on ne cesse régulièrement, de discuter, mais aussi diffuser et encore moins colporter ces histoires presque toutes exceptionnelles, insolites, inhabituelles voire particulières. Voir souvent défiler ces images, on ressent, tout d’abord, un étonnement voire une stupéfaction devant ces représentations et ces dessins. Habituellement, les concernés (médias et scientifiques) mettent les grands moyens pour et vont jusqu’au bout. Afin découvrir le ou les mystères et énigmes qui entourent généralement ces mythes, ces croyances ou bien ces vérités...
Il s’agit de Brerma, petit faubourg de quelques habitants, situé sur le tronçon Khemis Miliana en allant vers Theniet El Had (W.de Tissemssilt). Ce petit Hameau qui se trouve sur la crête et plus précisément à Kaouat El Rih (le café du vent) à cause des vents qui montent de tous les cotés et se rencontrent sur le sommet en faisant claquer incessamment la bâche qui abritait, à l’époque, ce fameux café de Brerma (appelé communément Kahouat El Rih), est situé sur le flanc gauche en descendant vers Oued El Gherga (Youssoufia) non loin de Theniet El Had. Par le nord, elle est limitée par le village de Tarak Ibn Ziad.
Jadis, les Brermaouis furent des gens simples et pauvres, ils vivaient exclusivement des figues barbaries. Ces Brermaouis sont originaires des douars de Hraouat El Ghrarba. Les figues barbaries étaient leur seul survie, ils arboraient les bas-fonds de Kahouat El Rih et remontaient le produit précieux pour le vendre aux passants à proximité du dit café afin de subvenir à leurs familles et à leurs proches. Les figues barbaries (Kormassara) appellation très courante dans la région et même à l’échelle nationale. Ce fruit était exceptionnel de par sa qualité et aussi de par sa saveur qui était excellent au gout et en consistance- il n’avait point de grain ou presque- c’était très délicieux. Elle était cultivée sur des roches de couleurs grises appelées ardoise. Et c’était cette roche qui lui donnait cette mixture agréable et exquise.
Le fait bizarre et surprenant dans cette histoire, c’est que la chose est extrêmement excentrique. Les habitants de Brerma étaient presque tous aveugles et également très pauvres. Il ya quelques années, une équipe de télévision Algérienne est allée réaliser un reportage pour expliquer la situation afin de mieux s’enquérir des faits et établir toute la lumière sur les habitants possédant cette cécité dans cette localité.
Néanmoins la situation fut restée la même, sans pour autant, apporter et établir les vraies causes et raisons de cette cécité. D’ailleurs, les causes réelles n’ont peut être pas fait l’objet d’une étude approfondie afin de déterminer et se poser la question sur le nombre important des aveugles qui vivaient dans cette agglomération. C'est-à-dire dans cet endroit précis et non ailleurs. Tout autour de cette localité, les gens étaient normaux et il n’avait point de non voyant. C’est très curieux et même très ahurissant!
Lors de notre passage récemment, avec quelques amis, vers Theniet El Had et plus précisément à El Meddad. Nous étions consternés voire ébahis par cette situation. Cela semblait irréel et stupéfiant. On apercevait, le long de la route, ces pauvres malheureux, ils avaient creusé, un petit refuge pour s’abriter des vents. Donc, on voyait sur toute la longueur de la route et surtout sur le flanc gauche des petits pans de terre enlevés pour s’y engouffrer afin d’être protégé des effets des vents. Ils attendaient là, depuis le matin au soir, l’espoir de recevoir des pièces de sous par les passants. C‘était leur seul gagne pain. Ils étaient non seulement aveugles mais aussi très pauvres, donc, leur seule espérance était la mendicité. Ils ne vivaient que de cela.
En voyant tout cela, j’ai décidé de revenir un jour, pour mieux comprendre la situation qui entoure cette énigme. Après quelques semaines, je suis retourné sur les lieux, j’ai rencontré Ammi Mohamed, un homme sage, approchant les 90 ans. Son visage tassé par la dureté de la vie, présentant des rides et stries qui pouvaient apparemment expliquer les différentes étapes de vies subies par cet homme. Assis sur une petite pierre, en silence, comme tous ses compères en attendant des jours meilleurs. Mais Ils étaient heureux à l’idée d’avoir la visite d’un étranger.
Cependant, Ammis Mohamed, après réflexion, il m’avait expliqué comment ils cueillaient, autrefois, les figues barbaries des bas fonds. Où vivaient jadis les Hraouats El Ghraba et les faire monter jusqu’au sommet à côté de Kahouat El Rih (Café du vent) pour les faire écouler aux nombreux passagers.
Ces vents forts ont toujours soulevé les épines petites et molles, presque invisible, qui provenaient des figues barbaries et allaient s’engouffrer dans les yeux des collecteurs. Et c’est ainsi que les yeux de ces personnes ont subis, à travers les époques, des dégâts et blessures qui ont endommagé avec le temps la vision de ces nombreux adolescents. Qui, plus tard, deviennent des charges pour leur famille. Après avoir bu une tasse de thé, on a échangé aussi d’autres idées sur la vie. Apparemment, j’ai réalisé également que
ma visite leur avait fait beaucoup de bien. Pourtant c’était gratuit. Ah j’allais l’oublié, ils m’ont offert une galette en orge, un plat de chez eux. Très hospitalier. Cela vaut vraiment le détour.
Les habitants de Brerma naissaient normaux mais en prenant de l’âge, ils deviennent automatiquement aveugles et c’était à cause des épines qui provenaient des figues barbaries. C’est incroyable et surprenant mais bien vrai. Je leur ai proposé d’utiliser des lunettes en nylon comme celles des nageurs pendant la cueillette des figues barbaries.
En visitant le hameau, situé sur le flanc gauche de la descente vers Youssoufia, on aperçoit beaucoup de vieux assis ici et là par groupe de trois et quatre en train de radoter des exploits de jeunesse. Cette vision est terrifiante, à cela s’ajoute une pauvreté effrayante. On dirait que l’on est retourné deux ou trois siècles en arrière. De loin, on constate uniquement des silhouettes qui de temps en temps titubent à cause de leur cécité. Silencieux et hagards ils attendent la clémence de Dieu mais pas celle des humains.
A la cécité s’ajoute la pauvreté, ce sont les fléaux les plus dangereux depuis que l’homme avait vu le jour. C’est vrai que les non voyants et les démunis perçoivent des indemnités de l’état. Néanmoins ces compensations ne peuvent en aucun cas permettre d’avoir la dignité avec une vie semi normale. Les services en question doivent se pencher et réfléchir en tenant compte du mode de vie de ces malheureux et proposer un éventuel - projet d’indemnisation plus conséquent – et en hausse afin de venir en aide à ces démunis et de surcroit malades, d’ailleurs, ils sont très nombreux.
Les habitants de Brerma ont toujours vécu dans la pauvreté. Ils ont voulu braver justement avec hargne et courage cette carence mais les jeunes sur lesquels la cité pouvait vraiment compter, furent frappé par la malédiction qui est ce fléau qui est la cécité, c’est bien dommage…
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Tout le monde est concerné par la gestion des déchets domestiques
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
- 2 commentaires
Le Dr Abdallah Ayouni, médecin possédant le certificat d’études spécialisé en épidémiologie et en hygiène hospitalière au niveau de la polyclinique d’Ain Defla se confie au journal le Chélif :La gestion des déchets ménagers pose de vrais problèmes aux autorités locales qui, d’une manière générale, n’arrivent pas à imaginer les solutions appropriées. Mais il y a plus grave, les parents inconscients envoient leurs enfants de moins de 12 ans sortir les poubelles. Un actez anodin qui n’et pas sans danger. Le Dr Abdallah Ayouni est l’un des principaux experts que consulte à chaque fois la radio locale d’Ain Defla lorsqu’il s’agit de parler des conséquences de la prolifération des décharges non contrôlées sur la santé publique.
D’emblée, le Dr Abdallah Ayouni met l’accent sur la nécessité de ne jamais céder cette gestion des ordures aux enfants. Des produits caustiques comme l’eau de javel, déboucheur, esprit de sel, bonbonnes d’aérosols, batteries de téléphones portables et des piles nocives, des débris de verre, des morceaux de porcelaines, des lames de rasoirs, des déchets organiques… » Explique le médecin, ajoutant que « la liste est très longue, surtout si le père ou bien un membre de la famille est bricoleur. Une liste que l’on ne peut jamais arrêter ni même maîtriser définitivement. » Il précise que l’emballage lui-même n’est pas adapté pour le transport de ces déchets vers les poubelles ou les bacs à ordures, parce que les sachets en plastique qu’on utilise pour cela ne possèdent point de résistance et peuvent céder à tout moment à cause du poids. Ainsi, l’enfant peut se blesser en sortant de chez lui. En effet, souligne, l’épidémiologiste, « à partir des escaliers, tous les dangers peuvent se manifester et être subis par l’enfant qui est chargé de la corvée des ordures ».
Et de faire noter que « les escaliers communs sont généralement sombres et pas éclairé, lorsqu’ils ne sont pas dans leur majorité défoncés et ou inclinés » La rampe d’escaliers elle-même peut être déglinguée et causer des accidents graves aux enfants : « l’enfant, par habitude, déambule et glisse le long de ces escaliers comme une véritable fusée tout en déversant la moitié du contenu n de son sac ».
Danger : épizooties
Des animaux tels que les rats, chats et chiens en quêtent de nourriture se cachent au niveau des escaliers. Salis par les détritus, les escaliers dégagent une odeur nauséabonde qui incommode les occupants de l’immeuble. Il a été constaté aussi que lorsque l’enfant arrive au niveau du bac, il lance de loin son sac à ordures vers la poubelle ou le bac, agrandissant ainsi le périmètre à ordures. Le bac à ordures est le lieu de prédilection pour toutes sortes d’animaux errants. Ils sont là en train de rechercher leur ration quotidienne d’aliments rejetés par les humains. L’enfant peut être mordu par un rat ou être griffé par un chat. L’enfant peut être aussi attiré par un jouet que son copain avait jeté. L’enfant peut tomber sur des objets tranchants qui peuvent le blesser. « Ce n’est pas de la théorie, c’est une réalité vivante, a été à maintes reprises signalés au niveau des centres de santé. Si ces animaux présentent des maladies graves, alors, l’enfant sera perdu. Il peut même salir ses mains et cela peut également provoquer des maladies transmissibles à défaut d’hygiène. Il oublie de se laver les mains, d’observer les règles d’hygiène et tout peut arriver. On expose l’enfant à de multiples dangers sans qu’on puisse s’en apercevoir, souligne le Dr Abdallalh Ayouni qui précise qu’une infinité d’accidents inimaginables est rapporté au niveau du centre de santé.
Le Dr Abdallah Ayouni, lance un message aux parents en leur conseillant de ne pas exposer inutilement leurs enfants aux dangers « il faut que les parents cessent d’envoyer leurs enfants de moins de 12 ans jeter les ordures et surtout tardivement le soir, conclut-il.
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Le cancer du col de l'utérus
- Par algermiliana
- Le 04/07/2025
- Dans Le coin de Djillali DEGHRAR
- 4 commentaires
Dr Abdallah Ayouni, médecin ayant obtenu le certificat d’études spécialisé en épidémiologie et en hygiène hospitalière au niveau de la polyclinique à la sortie ouest d’Ain Defla ESPS (établissement de santé de proximité de santé de Djelida) au journal le Chélif :