Un Internat, une Vie, une Époque/ Par Noria
À l’Ombre des Glycines
Voici un autre regard, plus ample peut-être, plus lucide aussi, sur ce lieu qui fut à la fois cadre et creuset de tant de vies en formation.
L'internat du lycée Mohamed Abdou à Miliana, semblable à un grimoire ancien, recèle les souvenirs d'une époque révolue. Ils demeurent gravés, tels des glyphes indélébiles, dans les replis les plus intimes de ma mémoire. Ce fut un théâtre où l'adolescence déploya ses racines, où chaque instant, chaque souffle, chaque regard furtif échangé se déposait sur la trame du temps, telle une mélodie éphémère mais inoubliable. Là, entre ces murs chargés d'histoire et du silence des générations qui nous ont précédées, nous avons vécu, aimé, rêvé, tissant les fils d'une existence à la fois singulière et collective.
La Cour

Cœur vibrant de notre petit monde, était bien plus qu’un simple espace ouvert, elle était le théâtre de notre jeunesse, le sanctuaire où la nature et nos âmes en éveil s’unissaient dans une danse silencieuse et éternelle. Sous l’ombre bienveillante du cerisier, dont la floraison printanière drapait l’air d’une douceur enivrante, nous déposions nos jeux, nos rires et parfois nos larmes secrètes. Il se dressait là, immuable, gardien discret de nos confidences d’adolescentes, témoin silencieux de nos espoirs insensés et de nos premiers émois.
Tout près, longeant la cour avec une élégance naturelle, une balustrade couverte de glycines nous offrait un refuge privilégié. Nous nous y accoudions, bercées par le parfum enivrant des fleurs, le regard errant vers l’horizon, où naissaient mille songes. De cet observatoire intime, nous esquissions des vies lointaines, des ailleurs inconnus, laissant nos pensées s’évader au gré du vent.
Cette cour était bien plus qu’un lieu de passage ; elle était le seuil délicat entre l’effervescence du dehors et l’intimité de nos âmes, un sanctuaire où nos rêves trouvaient refuge, où nos silences avaient un langage.
La Salle N°4

La grande salle N° 4, où trônait un piano, était le cœur artistique de l’internat, un sanctuaire où la musique semblait sommeiller, prête à s’éveiller sous les doigts inspirés de l’une d’entre nous. Chaque touche de cet instrument renfermait une histoire, un écho des mélodies jadis jouées, comme un secret suspendu dans l’air.
Les soirs où la cour s’abandonnait au silence de la nuit, il arrivait qu’une élève, emportée par une soudaine inspiration, s’approchât du piano et laissât courir ses mains sur le clavier. D’abord timides, puis plus audacieuses, les notes s’élançaient, caressaient les murs, s’immisçaient dans les couloirs assoupis. La musique se mêlait au souffle du vent glissant par les fenêtres entrebâillées, enveloppant la salle d’une aura presque irréelle, où le temps semblait suspendu.
Mais la salle N° 4 n’était pas seulement le refuge des âmes rêveuses. Sa vaste envergure en faisait aussi un lieu de discipline et d’étude. Transformée en salle de permanence ou salle d'étude, elle se métamorphosait en un espace empreint de rigueur, où le bruissement des pages tournées remplaçait le chant du piano. Sous le regard sévère, mais bienveillant, des surveillantes, nous révisions nos leçons, plongées dans un silence studieux, portées par cette atmosphère feutrée où l’effort intellectuel côtoyait, en secret, les souvenirs des harmonies évanouies.
Le Stade

Le stade, situé hors des murs du lycée, était une véritable merveille, un écrin de liberté et de mouvement où notre jeunesse s’épanouissait pleinement. Son enceinte, ceinturée de remparts, protégeait un vaste terrain bordé de deux vestiaires, et chaque fois que nous y pénétrions, nous étions saisies par son immensité, par la beauté simple et grandiose de cet espace ouvert.
Respirer l’air vif du matin, sentir la fraîcheur caresser notre peau tandis que les premières lueurs de l’aube effleuraient le sol, était un instant de grâce, un spectacle qui nous laissait chaque fois émerveillées. C’était là, sur cette terre où se croisaient l’ombre et la lumière, que prenaient vie nos matchs les plus passionnés, où les ballons ricochaient au rythme de nos rires et de nos cris exaltés.
Le stade était aussi le théâtre de courses effrénées, où nous nous élancions, portées par l’élan de la jeunesse, le souffle court mais l’esprit libre. Chaque foulée y laissait une empreinte fugace, un souvenir inscrit dans le temps, gravé dans nos cœurs comme un écho indélébile de ces heures où l’effort se fondait dans la joie pure du dépassement.
La Salle de Gymnastique

La salle de gymnastique était un autre sanctuaire de notre quotidien, un espace où nos corps et nos âmes trouvaient à s’exprimer librement. Ses murs résonnaient des échos de nos exercices, du rythme cadencé de nos mouvements, et parfois d’un éclat de rire spontané qui s’élevait, léger, avant de se perdre sous la haute charpente. Le sport y était une échappée, une parenthèse où l’effort se fondait dans le plaisir du dépassement de soi, où chaque saut, chaque enchaînement, portait en lui la fougue de notre jeunesse.
Mais cette salle n’était pas seulement le théâtre de nos prouesses athlétiques. Elle savait aussi, aux heures choisies, se métamorphoser en un lieu de fête, vibrant d’une toute autre énergie. Entre internes, nous y organisions des soirées dont le souvenir danse encore dans nos mémoires, des instants suspendus où la monotonie du quotidien cédait la place à la joie pure du partage. Et que dire des nuits ramadanesques ? Après la rupture du jeûne, une douceur indicible s’emparait des lieux. À la lueur tamisée des lampes, sous le murmure feutré de nos voix, nous prolongions les veillées dans une atmosphère d’intime complicité, savourant ces heures précieuses où le temps semblait ralentir, comme pour mieux s’imprégner de notre insouciance.
Le réfectoire
Vaste théâtre de nos matins, s'éveillait doucement, accueillant nos silhouettes encore embrumées. Les longues tables de bois, marquées par les échos du passé, étaient les confidentes de nos premières conversations, où les murmures matinaux se transformaient en éclats de voix passionnés. C'était un lieu de naissance pour les amitiés, où chaque sourire, chaque mot échangé, se chargeait d'une émotion particulière. L'arôme du café, chaud et réconfortant, se mêlait à la douce fragrance du pain frais, créant une atmosphère à la fois simple et magique. Dans cet espace, la routine quotidienne se drapait d'une aura singulière, celle de la jeunesse qui, insouciante et curieuse, explorait les mystères de la vie à travers les gestes les plus humbles.
Le dortoir

Le dortoir était notre refuge, un sanctuaire discret où, une fois la nuit tombée, les murmures prenaient le relais de l’agitation du jour. Dans la pénombre, rires étouffés et confidences chuchotées se mêlaient au froissement léger des draps, tissant entre nous une trame invisible de complicité. Chaque lit, aligné avec une rigueur presque solennelle, n’était pas qu’un simple couchage, il devenait le gardien de nos pensées secrètes, le témoin silencieux de nos rêves inavoués, de nos peurs comme de nos espoirs.
Deux autres dortoirs étaient réservés aux élèves du second cycle. Là, les lits étaient disposés par paires dans de petits boxes, créant un espace plus clos, une intimité partagée, à la fois protectrice et complice. Dans cette proximité imposée naissait une chaleur singulière, une sororité tacite qui abolissait les différences. Les petites querelles s’évanouissaient dans le silence des nuits communes, laissant place à une alchimie étrange, celle d’une jeunesse en quête d’elle-même, balançant entre insouciance et tourments intérieurs.
Le Flûtiste (Flûteur)

Et puis, il y avait ce flûtiste énigmatique, cette présence silencieuse mais omniprésente, qui chaque soir, se dressait dans la rue en contrebas, invisible à nos yeux, mais inoubliable à nos âmes. Les notes de sa flûte, cristallines, s'élevaient dans la nuit, franchissant les murs de l'internat, caressant nos cœurs d'une douceur infinie. Ses mélodies, tantôt joyeuses, tantôt mélancoliques, nous transportaient dans un monde parallèle, un univers de possibles, où nos rêves prenaient forme dans l'ombre du cerisier, dans le souffle du vent.
Qui était-il ? D’où venait-il ? Nul ne le savait, et pourtant, il faisait partie de nous. Anonyme et insaisissable, il était devenu une légende, un messager d’évasion qui, le temps d’un air, ouvrait une brèche dans notre quotidien, nous offrant un passage secret vers l’infini.
L'hiver
L’hiver, bien que froid et implacable, apportait avec lui une magie indescriptible, une parenthèse où le temps semblait suspendu. La neige recouvrait la cour d’un manteau immaculé, métamorphosant notre quotidien en un paysage féerique, presque irréel. Chaque matin, à travers les vitres embuées du dortoir, nous découvrions ce spectacle silencieux, fascinées par la blancheur éclatante qui effaçait les contours du monde connu.
Emmitouflées dans nos manteaux, les joues rougies par la morsure du froid, nous bravions l’air glacé pour mieux nous abandonner à l’euphorie de l’instant. Nos rires fusaient dans l’air vif, éclats de joie pure se mêlant au souffle du vent. Nous façonnions des bonshommes de neige, sculptures éphémères qui, le temps d’un hiver, devenaient les gardiens de notre insouciance. Des batailles de boules de neige éclataient, enfantines et vives, comme si la neige elle-même s’amusait de notre allégresse, conspirant avec nous pour transformer la cour en un royaume enchanté.
Il y avait aussi ce silence unique, celui que seule la neige sait offrir, un silence profond, feutré, presque sacré. Chaque pas sur ce tapis vierge résonnait d’un crissement délicat, écho discret de notre présence dans ce décor onirique. Et dans ces instants suspendus, entre la morsure du froid et la chaleur de notre amitié, entre la réalité et le rêve, l’hiver se faisait complice de notre jeunesse, inscrivant dans nos cœurs une éternité blanche et lumineuse.
Les promenades du Mercredi
Les promenades, bien que synonymes de liberté, se faisaient sous l’œil attentif des surveillantes. Ce semblant d’indépendance était ainsi encadré, mais cela n’entamait en rien notre enthousiasme. Nous marchions en rangs ordonnés, du moins au début, avant que l’excitation de l’évasion ne prenne le dessus et que le cortège ne se défasse peu à peu, au rythme de nos conversations animées et de nos rires spontanés.
Les surveillantes, bienveillantes mais fermes, veillaient à ce que nous respections l’itinéraire prévu, nous rappelant à l’ordre si l’ardeur de notre jeunesse nous poussait à trop nous éloigner du groupe. Pourtant, même sous cette vigilance, ces moments conservaient leur magie. L’air frais, le chant lointain des oiseaux, le craquement des cailloux sous nos pas… tout cela nous donnait l’illusion, l’espace d’un instant, d’échapper à la rigueur de l’internat.
Les chemins bordés d’amandiers continuaient de nous émerveiller, et nous, toujours avides de découvertes, goûtions aux amandes vertes avec cette impression d’accomplir un petit acte de rébellion douce. Malgré les règles et les regards attentifs, ces promenades surveillées avaient le goût délicieux de l’aventure contenue, une liberté mesurée, mais précieuse, où chaque instant était savouré avec intensité.
Ainsi, chaque recoin de l’internat, chaque instant partagé, demeure inscrit en moi comme les pages d’un roman inachevé, une fresque où se mêlent les rires, les rêves et l’écho des jours passés. Le lycée Mohamed Abdou n’était pas seulement un lieu d’apprentissage ; il était un sanctuaire, un écrin préservant l’essence même de notre jeunesse, avec ses élans, ses espoirs et ses silences.
À l’ombre des glycines, sous la voûte complice du cerisier, au rythme des notes d’un flûtiste inconnu, nous avons grandi, appris, aimé. L’internat nous a façonnées, forgeant nos âmes dans l’innocence de l’adolescence et la rigueur du quotidien, entre l’insouciance des jeux et la gravité des premiers questionnements.
Aujourd’hui encore, il suffit de fermer les yeux pour que tout ressurgisse, la cour poudrée de neige, le murmure des confidences dans la nuit, le parfum subtil des fleurs au printemps, le frisson d’une liberté mesurée lors des promenades surveillées. Ces souvenirs ne sont pas de simples réminiscences ; ils sont une part de moi, une douce mélodie qui jamais ne s’éteindra, vibrant au creux de mon cœur comme une promesse d’éternité.
Commentaires
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- 1. k. aklouchi Le 22/12/2013
Bonjour Kheira Douafi
Si tu te rappelles de moi, écris moi à mon adresse courriel: khtidja@laposte.net
C'est toujours un plaisir de retrouver les anciennes camarades de lycée.
Bonne journée. -
- 2. Hamida.k Le 21/12/2013
Bonjour à toutes et tous.
Agréablement surprise par la découverte de ce magnifique site.
Une bouteille à la mer pour retrouver Safia Benbouta.
Merci Noria pour votre dévouement. -
- 3. Douafi Kheira Le 02/05/2013
Bonjour à tous. Je cherche mes amies du lycée Med Abdou Milliana .. -
- 4. k. aklouchi Le 14/12/2012
Bonjour Houria, bonjour tout le monde
Je suis ravie de voir que tu seras présente le 1 mai prochain. Passe le message aux autres Abdounates de Aïn Defla s'il te plait. En particulier les 2 Hamadèche Habiba et Hakima, les 4 Hadj Sadok Bekhta, Hassina, Fatima et Nasma, Kebbah Kheira ( et si possible Hafnaoui de Rouina), Rezkallah Fettouma, les 2 Baroud Aïcha et Kheira, Othmani, Matari, et Maraf. Je suis sûre que j'ai oublié quelques unes.
bonne journée à toutes et à tous. -
- 5. houria loukaci Le 13/12/2012
rencontre le 1 mai 2013 au lycee abdou inchallah -
- 6. ferroukhi zoulikha Le 21/11/2012
lycée Abdou de1963 a1970 je voudrais rentrais en contact avec mes amies pas de psedo svp je ne pige rien dedans -
- 7. zobeidi Le 02/10/2012
bonjour tout le monde je suis a la recherche d une abdounette AIT HAMOUDA
1970-1971
merci -
- 8. halfaoui Le 31/07/2012
s.v.p ajouter a la liste des anciens proviseurs du lycee mohamed abdou mr tahar houceini c'etait 1 bon directeur competent juste et travailleur ainsi que mme bouzidi -
- 9. TALBI Samia Le 31/07/2012
Re salut!J'aimerai dire à tous ceux qui écrivent et particulièrement les Abdounate de mettre leur nom et prénom pas de pseudo.Comment arriverons nous à nous reconnaitre?Parfois un nom ou un prénom,soulève le voile sur tout un pan de notre passé abdounien!Les souvenirs en revenant attesteront de notre bon état "moral"et notre espoir en la vie ne sera que plus intense lol! Saha ftourkoum! -
- 10. TALBI Samia Le 31/07/2012
Salut à tous,salut Fazin16,il était bon de nous rappeler ce cher mr BENMOUSSAT,ce tlemcénien,qui nous a emmenées à Tlemcen durant les vacances d'hiver ,ça a été fabuleux,nous étions hébergées au lycée Malika Hamidou(lire "k" "h") ,il nous a meme invitées chez lui là bas!Ce furent des moments inoubliables!Avec mme El ANDALOUSSI,oui ça a été le sahara durant les vacances de printemps!............A-tu été avec nous à Tizi ,Béni yenni ,pour une journée?Nous fumes agressées car ils nous ont prises pour des Algéroises ,à l'époque la rivalité entre la jsk et certains clubs algérois ,était à son comble:Eddaikra,Msilti et moi ,avions échappé à l'hystérie car nous passames pour des kabyles,c'était un 1er Mai ,des années 70!Que de souvenirs!!!J'espère qu'à nous deux ,les souvenirs abdouniens "rejailliront" en pleine lumière et nous éblouiront de leur feu pour "un rajeunissement" des plus surs:Pas besoin de chirurgie esthétique ,n'est ce pas????Bonne fin de journée et saha ftourkoum ,vous tous qui nous lisaient -
- 11. AHMED Le 31/07/2012
bonjour ,priere ajouter le nom de Monsieur Bensidi-Aissa Mokhtar comme ancien Proviseur du lycée M.Abdou (les années 80) .cordialement . -
- 12. fazin16 Le 30/07/2012
salut tout le monde et saha ftourkoum.JE tiens à ajouter à la liste des proviseurs du lycee Med Abdou les noms suivants:Mr Mostefaoui durant la periode 1968; suivi de MR Benmoussat Med (1969_1970) C'etait un proviseur exceptionnel.Il a invite les eleves internes à un cafe avec de la toumina, à la naissance d un de ses enfantsde Il a ete suivi de Mr Bensalem (1971) et Mme Laid Fatiha(1972) C' est elle qui a organise un voyage au sud du pays (Laghouat,Ouaragla ,Ghardaia ,EL Oued etc.Celles qui s'etaient distinguees et classees premieres de leur classe ont beneficie d un voyage gratuit offert par le lycee .La sortie a eu lieu pendant les vacances de printemps.
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- 13. sabeha Le 26/07/2012
je suis une ancienne eleve du lycee mohamed abdou promo 1970-1973 j'aimerai bien entré en contacte avec l'association -
- 14. Proviseur du Lycée Abdou Le 28/12/2011
Je vous souhaite une très belle année 2012 durant laquelle la joie et la santé vous accompagnent chaque jour.
Que vos souhaits les plus chers puissent se réaliser.
C est aussi pour tous les Gens qui aiment notre Lycée Med Abdou.
un Grand respects pour Mme Noria. pour tous les retraités du lycée: Spesmane - PES: Ben Ali- Mme Chaouche- Khwatria Sadek-Ali Oussalah AEK-Guessoum Kheira.
sans Oublier Tous nos élèves et surtout: Wazzani Hajer (notre élèves du 2ème AS.Maths -malade au CHU Mustafa- ALG).
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- 15. hayet Le 21/07/2011
salut j'ai fais mes etudes a abdou actuellement je suis prof de sciences naturelle a abdou depuis 1986 je recherche les anciennes de abdou promo bac 1980 -
- 16. Farah Le 09/05/2011
Bonjour Salima.Je suis agréablement surprise de te lire,quel souvenirs!!!!Tiens hier seulement on parlait de ce merveilleux passé de nos années ado,figures-toi que j'ai réussi à renouer le contacte avec certaines copines perdues de vue depuis 3 decennies.On n'arette pas de se remémorer les années lycée.Je pense que tu vas beaucoup réagir si tu vas dans la rubrique"entre Abdounates" il te faut un code secret et pour cela c'est Noria qui te le transmettra.A+. -
- 17. Bennabi salima Le 08/05/2011
Bonjour à tous. J'ai découvert le forum par pur hasard et mon Dieu que de souvenirs agréables !Je suis installée à Batna depuis 1983 et travaille au CHU en tant que médecin pathologiste.Souhaitant vous lire et avoir de vos nouvelles... -
- 18. Cherchali Redhouane Le 04/05/2010
MAIS VRAIMENT IL EST TRES BEAU.......... -
- 19. talbi Le 23/03/2010
jjjjj -
- 20. cherif abdellah Le 18/10/2009
VEUILLEZ ME CONTACTER SVP -
- 21. farah Le 12/08/2009
Bonjour Fat.
Farah est mon psoeudo je suis née à Miliana et j'ai tjrs habité cette ville jusqu'à mon mariage en 79 en France.J'ai étudié à Abdou.Les BE.... sont de ma famille par alliance.C'est ma tante Rachida Allah yarhamha qui était mariée à BE.... MO Allahyarhmou(des annasseurs).
Es-tu une BE.... des "H.B.M" ou celle de "la boucherie"?
Au fait, sincères condoléances pour Mohamed qu'Allah l'accepte lui et sa mère dans son vaste paradis.J'ai appris la nouvelle la semaine dérnière.Bon courage Fat! -
- 22. fat Le 11/08/2009
Bonjour Farah,
je réponds à ton message du 31/07...
oui, effectivement je suis une BE de Miliana et Nacéra est ma cousine germaine, mais je ne crois pas que je te connaisse, serais-tu de Miliana...
je suis très curieuse...
à bientôt -
- 23. houria loukaci Le 06/08/2009
essalamo alaikom jetais dans l enseignement et je suis en retraite jai des enfants le plus grand a 27 ans la plus jeune a 11ans je vois souvent haj sadok rezkallah hamadeche mahrez et la fameuse maraf j embrasse tous ceux et celles qui etaient dans la classe bilingue zingland -
- 24. farah Le 31/07/2009
Bonjour tout le monde.Ce méssage s'adresse plus particulièrement à Fat en réponse à son post du 17/06.
désolée,je viens de te lire et pour répondre à ta question effectivement Nacéra est une cousine par alliance.
Es-tu une BE.... de Miliana?
Mon salut s'adresse aussi à F/Zohra Chahdaoui que j'ai vue pour la dérnière fois au mariage de ma fille et où beaucoup d'anciennes de Abdou étaient présentes.Embrasses Houria de ma part s.t.p. -
- 25. chahedaoui f/zohra Le 19/07/2009
salut je vous félicite pour la réalisation de votre magnifique site. éffectivement il est pleins de souvenirs .j'ai fait le meme parcours que le votre au lycée med abdou de 69-78 j'ai eu les memes profs et aussi les memes copines mais la noria que je connaissais est chérif s ke c vous ?? -
- 26. fatou Le 08/07/2009
bonjour j'étais moi aussi interne ds ce lycée avec celles qu'a cité Seg en classe j'etais avec Moussaoui Benssada Aklouchi Meliani Baroud s'asseyais à coté de moi sans oublier le groupe de garçons Snoussi Salemkour Benabdellah ect...le bjr à toutes celles qui m'ont reconnu. -
- 27. fatma-zohra Le 17/06/2009
Bonjour Kh.Fatiha
je pense que nous sommes de la même promo! enfin, je crois...et si c´est le cas tu dois te rappeler qu´en terminale, la philo, on l´a étudié en arabe, pour moi ce fut un vrai cauchemar ce coup là mais,
Miracle! j´ai quand même décroché mon Bac. -
- 28. fat Le 17/06/2009
Bonjour tout le monde, et Bonjour Farah,
le 21 mars dernier tu répondais à Seg
en disant que Nacéra était ta cousine, si tu parlais de Mosbah, elle est aussi Ma cousine, alors....
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- 29. djelliout mahdia Le 05/05/2009
j'ai connu ce site grâce à une ancienne collègue,elle m'a fait part de son projet de créer une association des anciennes de med abdou ,je dis bravo à cette belle initiative,j'ai été interne au lycée med abdou pdt 3 années ,j'ai eu mon bac en 1975 serie lettres,la vie en communauté et le sens du partage ,je l'ai appris au lycée,je souhaiterais avoir des nouvelles des filles de ma promotion y compris celles de sciences -
- 30. Kh.Fatiha Le 07/04/2009
Grace a la technologie,enfin je peux retrouver ou contacter mes très chères anciennes camarades de classe terminal"L" du Lycée Mohamed Abdou que j'ai malheureusement perdues de vue depuis les études un universitaires
Ps/ PROMO 1972-1973
BISOU D'AVANCE ET S.V.P donner de vos nouvelles
bye -
- 31. Kh.Fatiha Le 07/04/2009
slt moi je recherches des souvenirs de mon cher lycée abdou et je voudrai avoir des infos sur mes trés chers camarades de classe terminal"L" .promotion 1972-1973
merci d'avance et a bientot -
- 32. safya Le 03/04/2009
Allez, moi je lance un appel aux lycéennes du lycée ABDOU promo 75/76 -
- 33. seg.yourayenne Le 21/03/2009
Qui se souvient des paroles de la chanson " adieu ma chère Alexandrie.."?
je ne sais pas qui la chante, ce doit un homme. en fait je ne l'ai jamais entendue ni avant le lycée ni aprés; voilà ce dont je me rappelle:
" Adieuuuuuuu ma chèèère Alexandriiiiiiie,
je viennnnnnnns te faire mes adieuuuuuuux,
je pars pour l'Afriqueee dans un pays lointain
et si la loi m'obligeeee, je partirais demaiiiiin.
deeeemain demain, je partiraiiiis
une leeeettre une lettre je t'écrirais
je t'écrirais une lettre, d'amour et d'amitié
et si tu es enceinteee dis moi la véritééééé
enceinnnnnte enceinte je le suis,
malaaaaade et couchée dans mon lit,
j'abandonnerais mon père, ma mère et mon enfant
pour venir te rejoindreee derrière ton régimennnnnt."
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- 34. seg.yourayenne Le 21/03/2009
Bonjour,
Je sais que quelqu'un(e) a pris des photos le jour de l'excursion; on en a vu quelques unes lors de l'exposé. Peut être que le lycée dispose de photos de cette excursion ( et des autres)? Ou peut être les externes? Peut on éventuellement les mettre sur le forum? bises.
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- 35. seg.yourayenne Le 21/03/2009
Coucou, moi j'ai été à l'excursion de Tipaza via El Affroun, au printemps 1975, avec les prof Khérian, Mérieux, Allali, Bencheikh...
Dans le bus on chantait " Adieu ma chère Alexandrie, je viens te faire mes Adieux .."
Lors de la prise de photo, Bencheikh disait : stenna chweya stenna chweya ( il tentait de ramener ses cheveux de derrière pour camoufler sa calvitie); Mérieux est tombée sur les fesses en glissant dans la petite crique à Tipaza ( juste avant l'entrée du CET).
Khérian a demandé aux externes de faire un exposé sur cette sortie; c'est Zohra Saïd SNP, Salima Bennabi et Nacéra Mosbah qui l'ont réalisé, en diapo ( j'aimerai avoir une copie si quelqu'un en dispose).
Allali nous a demandé de dessiner les paysages et Mérieux nous a fait faire un herbier ( le mien existe toujours, mais je suis incapable de le retrouver).
Yamina Moussaoui n'est pas venue car elle venait de perdre sa grand mère.
Bises. -
- 36. Farah Le 21/03/2009
Tiens Seg,tu étais avec ma cousine Nacéra,tu sais que Zohra Said est maitre de conférence à Alger,quant à Salima elle vit à Alger sa famille vit tjrs à Miliana.Personnellemt je n'ai pas fait cette exursion peut-être que Noria s'en souvient? -
- 37. Farah Le 21/03/2009
Je voudrai poser une question:Qui se souvient de la fameuse exursion organisée pour les filles de abdou pour aller visiter chéréa en pleine hivers sous la neige,c'était je crois en 72 ou 73?
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- 38. seg.yourayenne Le 16/03/2009
en fait il y'a beaucoup de choses que je regrette au lycée: les discussions avec les camarades, les blagues au dortoir quand la pionne est dans sa piaule, les fous rires sous cape en étude du soir ( pour des choses peu importantes), les soirées pyjama (où Maraf chante du chaabi), le tricotage à qui mieux mieux, les cheveux dans les rouleaux les WE, l'attente de visite au parloir.....
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